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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 12 octobre 2016

Der Schatz - Georg Wilhelm Pabst - 1923




Dans la très vieille maison du fondeur de cloches, vivent maitre Svetocar, sa femme Anna et sa fille Beate, ainsi que leur aide, un pauvre garçon un peu simplet peu gâté par la nature, Svetelenz. Celui-ci est certain qu'un trésor laissé par les turcs en 1630 est toujours dans la maison. Amoureux de Beate alors que celle-ci rêve d'un bel inconnu, Svetelenz pense que si il trouve le trésor il pourra épouser la jeune fille.

Un jeune orfèvre, Arno, est attendu pour peaufiner les garnitures des cloches. Dès son arrivée, Beate tombe amoureuse du garçon.
La nuit Svetelenz part à la recherche du trésor dans la maison à l'aide d'une baguette de sourcier. Arno se moque de lui au déjeuner ce qui alimente le ressentiment du pauvre employé.
Persuadé par Beate de lui aussi partir à la chasse au trésor, Arno se lance à son tour dans la course et découvre le lieu du trésor dans l'une des fondations de la maison. Aussitôt il est rejoint par l'aide de la forge qui lui demande de ne rien révéler au maitre car il compte bien empocher tous les avantages en déclarant avoir retrouvé le trésor ce qui pousse le maître et sa femme Anna à défoncer la colonne à coups de masse. Ils découvrent alors un coffre en bois ...



Étonnante histoire dont les images en noir et blanc sont très bien cadrées et parfaitement maitrisées. L'action va crescendo, il ne se passe pas grand chose au début puis certains des protagonistes qui semblaient vivre en parfaite harmonie au début du film finissent par montrer leurs vrais visages, avares et prêts à tout pour posséder la fortune découverte ! Le trésor est le déclencheur d'un comportement qui n'a plus rien d'innocent et de pur. La scène de la découverte du trésor est intense et le jugement de la fin sera sans appel !


Hans Brausewetter semble ne pas avoir plus de 18 ans. En 1923 il a pourtant déjà 24 ans et a déjà tourné dans 6 films. Son visage poupin est très similaire à celui des petits angelots qu'il sculpte dans cette histoire.

Ouvertement opposé à Hitler, cela a valu à Brausewetter de passer quelque temps dans un camps de concentration.

Filmé en 5 actes, c'est le premier film de Georg Wilhelm Pabst.

The Treasure
Le trésor

79 minutes



Albert Steinrück ...
Svetocar Badalic, Master Foundryman
Lucie Mannheim ...
Beate
Ilka Grüning ...
Anna
Werner Krauss ...
Svetelenz
Hans Brausewetter ...
Arno



mercredi 23 mars 2016

Am Rande der Welt - Karl Grune -1927



Non loin de la mer, se trouve un beau et vieux moulin dont les ailes tournent encore. A l'intérieur vit une famille composée du père et de la mère, de leur trois enfants et leur belle-fille, Magda, Michael et John et de sa femme. Tous travaillent dur pour produire la farine qui permettra de faire les pains qui nourriront les habitants de la région.

Un jour se présente à la porte un étranger en quête de travail. La famille l'accueille sans savoir que l'homme est un espion chargé de surveiller les lignes voisines ennemies car la guerre semble se profiler. L'étranger ne tarde pas à tomber amoureux de Magda et de son côté la femme de John annonce un heureux évènement à venir.

Bientôt le moulin fête ses 300 ans d'existence. Pour fêter dignement ces années de labeur et pour témoigner de leur respect pour la vieille bâtisse, une grande fête est organisée. La minoterie est bien décorée, les habitants précédés de la fanfare arrivent, des carrousels sont installés à proximité.
Alors que la fête bat son plein, la guerre est déclarée et les ténèbres s'abattent sur tout ce petit monde. La mort exhorte les troupes à se battre, armés de leurs fusils les hommes déferlent par vagues sous les coups de canons.
Les ennemis s'emparent du moulin en utilisant comme levier leurs baïonnettes pour forcer la porte. Comme Michael refuse de se lever les soldats l'emmènent pour être jugé par le conseil de guerre. Un Lieutenant tombe sous le charme de Magda et un Capitaine décide de s'emparer de la jeune fille par la contrainte ...

https://mubi.com/films/the-edge-of-the-world-1927

Film en 6 actes dont le début est un peu long à se mettre en place malgré les belles images et l'atmosphère particulière qui enveloppe le film. Toute l'action se passe dans, ou autour du moulin.

En gros les 45 premières minutes (jusqu'au 3e acte) nous montrent un monde idyllique peuplé par des gens travailleurs, simples et bons. Dès le 3e acte la guerre est déclarée et les ennemis affluent. L'action devient tendue, on commence à stresser pour les protagonistes qui sont percutés de plein fouet par le souffle de la violence et la cruauté des hommes qui envahissent leur petit paradis. Pourtant très vite se détachent les caractères : on peut être bon et ennemi, être un traitre à sa patrie tout en ayant l'air bon, être mauvais et ennemi, ... ou innocent.

Les images sont superbes, le choc entre les tranchées et la douceur de la  maison contrastent fortement. Quasiment tout le film est tourné dans la pénombre et la lumière est parfaitement maitrisée. Les gros plans subliment les visages, les plans du moulin donnent envie de le retrouver tant cet endroit a l'air a l'air calme et serein. Les décors et l'ameublement, quoique très simples sont magnifiques. Bref, l’esthétisme visuel est époustouflant et les images symboliques fortes.




La fin est très mystique. Les deux hommes aménagent un endroit qui ressemble presque à une coin d'étable où la femme met au monde un garçon. La mère, dont l'aspect est proche d'une madone déclare d'un air tragique que son fils deviendra à son tour un homme qui tuera d'autres hommes. Ce à quoi répond le père "Non il construira des moulins" !

Lorsque leur maison est consumée, il ne reste qu'une croix formée par les ailes du moulin presque intactes. A cette vision le père cite Jésus : "Pardonne leur Seigneur car ils ne savent pas ce qu'ils font".

Albert Steinrück m'a tiré des larmes à la fin. Ses regards sont tellement parlants qu'il est difficile de rester insensible face à sa douleur, son impuissance et sa détresse.

Grune aurait essayé de faire retirer son nom du générique et a ouvertement critiqué la mutilation de son film dans une lettre ouverte car l'Universum Film AG, ensuite UFA GmbH, en abrégé « UFA aurait gaillardement coupé dans les images.

Max Schreck se montre sous les traits d'un homme inquiétant. Vous l'avez déjà vu car il est particulièrement connu pour son rôle de Nosferatu dans le film de F.W. Murnau tourné en 1922.

Titre français : Au bout du monde (j'aurais appelé le film "Aux confins du monde" personnellement)

On peut voir ce film ici

104 minutes


Albert Steinrück ...
Der Mueller
William Dieterle ...
John (as Wilhelm Dieterle)
Brigitte Helm ...
Magda
Victor Janson ...
Hauptmann (Capitaine)
Jean Bradin ...
Leutnant
Imre Ráday ...
Geselle
Max Schreck ...
Troedler
Camilla von Hollay ...
Johns Frau
Erwin Faber ...
Stranger
Georg John
Fee Malten ...
(as Felicitas Malten)

Jean Bradin (30 mai 1899 – 7 Octobre 1969, acteur français)

mercredi 26 novembre 2014

Asphalt - Joe May - 1929

 
A Berlin, un fils aimant et aimé, Albert Holk, quitte son père qui est chef de police et sa mère pour prendre son service en tant qu'agent de la circulation. Seul sur son camembert il orchestre les voitures et gère la circulation intense. 
Bientôt un collègue vient le relever. Non loin à la bijouterie Bergen une jeune femme se fait montrer des pierres précieuses. Le vendeur, un homme d'un certain âge, est tellement subjugué par son charme qu'il ne se rend pas compte qu'un petit diamant est tombé par terre et que la belle l'escamote de façon discrète en plantant le bout de son parapluie sur le caillou.
Alors que la demoiselle a déjà quitté le magasin le directeur réalise la disparition de la pierre et lance l'un de ses vendeurs derrière elle. Celui-ci rejoint la demoiselle qu'il arrête en provoquant un gros attroupement ce qui attire Holk qui confronte la femme à la bijouterie. Après une fouille minutieuse force est de constater que la pierre est introuvable mais Albert, guidé par une inspiration soudaine pense au parapluie et découvre le diamant.
Bien que le bijoutier souhaite laisser tomber l'affaire, Albert se montre intraitable et emmène la demoiselle au poste de police. Pour éviter une arrestation Else, c'est son nom, pleure toutes les larmes de son corps et tente plusieurs stratégies qui ne marchent pas. Alors sur le point d'entrer dans le poste de police elle demande la faveur de pouvoir se rendre à son appartement où elle désire récupérer ses papiers avant d'être chassée de son logement. C'est d'ailleurs, explique-t-elle, la raison qui l'a poussée à dérober la pierre précieuse. 

 Dans l'appartement luxueux Albert attend à l'entrée après avoir vérifier les possibles issues. Comme Else ne réapparait pas, Quelle n'est pas sa stupeur de la découvrir dans son lit, en prétextant être tombée malade après toutes ces émotions ...

La conception de ce film est innovante et marquante, l'image, l'action, les acteurs, l'ambiance, bref un petit bonheur de pur plaisir visuel. La caméra se déplace et cadre les plans de façon très moderne, nul doute que Joe May a inspiré de nombreux cinéastes car quelque part ce film représente la quintessence du film noir.

Sous-jacent le désir gronde et quelques images sont très explicites, voire osées. La sensualité est omniprésente tout au long du film. Le film est très équilibré et ne tombe jamais dans la lourdeur grâce à quelques scènes même plutôt drôles. 

La rencontre improbable et l'amour qui se développe petit à petit entre les deux protagonistes est parfaitement minuté et rythmé dans le temps. Else passe d'une manipulatrice au talent consommé à une femme surprise de ce qu'elle ressent pour un homme qui l'attire contre toute attente et qui s'en amuse presque avant de succomber complétement. De son côté Albert se montre d'abord intraitable, ce n'est pas par bonté mais plutôt par pragmatisme qu'il laisse la jeune femme retourner dans son appartement sans se douter du piège qui l'attend. Il résiste autant qu'il le peut, mais à l'impossible nul n'est tenu suis-je tentée de dire. Le pauvre garçon se montre tout d'abord stoïque, il cherche à fuir la belle mais elle le piège de façon éhontée et il finit par rester scotché presque malgré lui.
Les images de la ville sont un vrai régal, celles de l'introduction, puis celles centrées autour du policier qui règle une circulation importante dans l'ambiance de la ville de Berlin et de ses habitants en 1928. Plus tard des badauds  s’agglutinent devant la vitrine d'un grand magasin pour regarder une demoiselle enfiler une paire de bas tandis que les pickpockets s'affairent discrètement. Nous aurons même le plaisir de voir Berlin depuis le ciel grâce au retour en avion du Consul.
Toute l'action se passe de nuit, le caméraman joue avec les ombres et la lumière et les images sont parfaitement maitrisée et superbes.


Il y a quelques gros plans parfaitement hallucinants, tels dans cette scène proche de la fin où Albert, hagard et défait revient à la maison après le crime et fait face à ses parents dont les visages sont dans l'attente, avides d'entendre une explication plausible qui les rassureraient. Lorsqu'il leur annonce avoir tué quelqu'un la mère ne comprend pas tandis que tout le corps du père se redresse vers arrière.
De même ce plan du sublime visage de Else Kramer/Betty Amman face à celui qu'elle aime et pour lequel elle se sacrifie est inoubliable. Dommage qu'elle n'ait pas eu l'occasion de tourner dans d'autres films de cette envergure qui lui auraient permis de démontrer ses talents.
Gustav Fröhlich est bien sûr l'inoubliable Freder du non moins inoubliable chef d’œuvre Metropolis.

Du grand et beau cinéma, un film à voir si vous ne l'avez pas encore vu.

 Titre français : Asphalte

90 minutes

Albert Steinrück ...
Hauptwachtmeister Holk
Else Heller ...
Frau Holk
Gustav Fröhlich ...
Wachtmeister Albert Holk
Betty Amann ...
Else Kramer
Hans Adalbert Schlettow ...
Konsul Langen
Hans Albers ...
Ein Dieb
Arthur Duarte
Paul Hörbiger ...
Ein Dieb
Trude Lieske
Karl Platen
Rosa Valetti ...
Frau an der Theke
Hermann Vallentin
Kurt Vespermann ...
(as Curt Vesperman)



Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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