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mardi 12 octobre 2010

Love Light (The) - Frances Marion - 1921


Mary Pickford ...
Angela Carlotti
Evelyn Dumo ...
Maria
Raymond Bloomer ...
Giovanni
Fred Thomson ...
Joseph
Albert Prisco ...
Pietro
George Regas ...
Tony (as George Rigas)
Eddie Phillips ...
Mario Carlotti (as Edward Phillips)
Jean De Briac ...
Antonio Carlotti

89 minutes


Angela vit heureuse dans un petit village de la côte italienne en compagnie de ses deux frères Mario et Antonio et de son ami Giovanni. La guerre ayant débuté, Antonio est très vite mobilisé et ne reviendra pas, les autres ne tardent pas à le suivre. Un jour Maria découvre sur la plage un naufragé qui lui avoue être un déserteur américain du nom de Joseph. Elle finit par le cacher et le couple se marie secrètement. A minuit toutes les nuits, Joseph attend les messages d'amour transmis grâce à la lumière du phare qu'Angela actionne. Un jour, elle apprend qu'un bateau ramenant son frère Antonio a été coulé par un sous-marin tout près de la côte et comprend qu'elle a inconsciemment donné un signal la nuit précédente ...



Un film trop long et mêlant tellement de drames qu'il devient parfaitement invraisemblable. Mary Pickford finit par vous taper sur les nerfs à force de mimiques exagérées, les autres acteurs campent des italiens gesticulant du même acabit (un préjugé souvent utilisé ...), impossible de compatir face à la superficialité des protagonistes (aucune grandeur d'esprit n'est développée), mis à part Fred Thompson qui apporte une stabilité et une dimension plus profonde (et encore).
Le scénario s'égare dans de nombreux détours, et surtout la continuité est mauvaise : on saute du coq à l'âne plusieurs fois, par exemple à la fin  lorsque Angela effectue le sauvetage de son bébé, elle se trouve le long d'une côte sauvage avec Giovanni comme seul témoin (si j'ose dire, encore que je trouve dangereux de laisser ce pauvre homme aveugle sur des rochers découpés dans une tempête, mais bon ...) et se retrouve d'un coup de baguette magique dans une barque sur mer calme entourée de villageois. De plus, il est hautement improbable qu'une jeune fille tête en l'air ait à s'occuper d'un phare en temps de guerre... Mais évidemment on peut y voir des métaphores ...
On finit par se demander si ce film va une fois se terminer, d'autant plus que la musique composée par Maria Newman est insupportable (beaucoup trop moderne et mal adaptée) et vous vrille les oreilles !
Une déception, à voir uniquement pour Fred Thomson ! Page sur Fred Thomson




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