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dimanche 28 novembre 2010

Whistle (The) - Lambert Hillyer - 1921

 
William S. Hart ...
Robert Evans
Frank Brownlee ...
Henry Chapple
Myrtle Stedman ...
Mrs. Chapple
Georgie Stone ...
Georgie
Will Jim Hatton ...
Danny Evans
Richard Headrick ...
Baby Chapple


70 minutes

Robert Evans (Hart), un veuf dont la femme est morte en couches, et son unique fils Danny travaillent à Chappleville dans l'usine de Henry Chapple. Chaque matin, la sirène du travail les appelle. Comme Robert et Chapple ont été à l'école ensemble et ont courtisé la même femme, les ouvriers lui demandent de parler au patron, car le travail devient dangereux et les normes de sécurité sont inexistantes. Chapple l'écoute mais, intéressé par le profit uniquement, ne tient pas compte des remarques. Peu de temps après, Danny est happé par une sangle mal réglée et meurt. Robert est effondré et quitte la ville. Ce faisant, le destin veut que l'opérateur du pont qui n'a pas été relevé depuis 16 heures fasse une fausse manœuvre envoyant ainsi la voiture menant Georgie, le fils de Chapple à l'eau. Robert plonge, le sauve et l'emmène avec lui dans le but de se venger. On les retrouve tous deux presque heureux quelques années plus tard sur un chantier dans l'Ouest. Or il s'avère qu'un certain Chapple va venir inspecter le chantier ...


Le film ouvre sur cette phrase :
Since the days of Plato and Socrates there have been many men of wisdom, but none sage enough to solve the struggle eternal between Capitol (Business) and Labor. We do not do not seek to work out the problems of their issue but desire to show the story of the lives of two men as a story and nothing more.

Un film étonnamment pas très bien noté sur IMDB.  L'histoire est bien montée, William S. Hart loin de ses chaps et de son ceinturon est tout à fait crédible dans le rôle de ce père qui perd tous ceux qu'il aime. Sa vengeance est "presque" compréhensible. Lorsqu'il revoit la mère de l'enfant qu'il a kidnappé et sa douleur  face à la perte de son enfant, on comprend son dilemme et son incapacité à gérer cette souffrance tellement forte qui l'empêche de retrouver toute humanité. Bien sûr sa conscience le hante et il s'enferme de plus en plus dans ce ressentiment qu'il a lui même provoqué. Le final est dur compte tenu du fait que les protagonistes se sont eux-mêmes punis ... A voir !

George Stone est parfait dans le rôle de Georgie, ce petit gars a déjà été vu dans Just Pals de John Ford 1920. Il semble que The Whistle soit son dernier film.

L'image est un peu floue et quelque peu jaunie mais l'accompagnement musical au piano est tout à fait adapté.

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