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lundi 31 janvier 2011

Downhill - Alfred Hitchcock - 1927



autre titre anglais : When Boys Leave Home
Autre titre français ? : La pente

Ivor Novello ...
Roddy Berwick
Robin Irvine ...
Tim Wakely
Isabel Jeans ...
Julia
Ian Hunter ...
Archie
Norman McKinnel ...
Sir Thomas Berwick
Annette Benson ...
Mabel
Sybil Rhoda ...
Sybil Wakely
Lilian Braithwaite ...
Lady Berwick
Violet Farebrother ...
The Poet
Ben Webster ...
Dr. Dawson
Hannah Jones ...
The Dressmaker
Jerrold Robertshaw ...
Rev. Henry Wakely
Barbara Gott ...
Madame Michet
Alf Goddard ...
The Swede
J. Nelson ...
Hibbert


80 minutes

Roddy, un jeune étudiant d'une famille aisée connaît le succès dans son école. Nommé capitaine de son équipe, il fait la fierté de son père. Un jour il accompagne son ami Tim chez la serveuse d'un petit magasin. Les deux garçons dansent avec elle, Tim se retrouve dans l'arrière salle pendant que Roddy sert un jeune client et appuie malencontreusement sur la caisse enregistreuse qui indique une livre à payer. Peu de temps après, Roddy et Tim sont appelés devant le principal. La jeune serveuse a porté plainte contre l'un des deux garçons : elle ne tarde pas à  injustement désigner Roddy comme coupable. Celui-ci est renvoyé de l'école. Roddy promet à Tim (paniqué à l'idée que son père apprenne l'histoire) de ne jamais révéler la vérité. De retour à la maison, son père refuse de l'écouter et le traite de menteur. Roddy quitte alors la maison ....




Un film à l'atmosphère étrange qui débute dans l'allégresse. Ensuite c'est la longue descente de Roddy toujours plus bas. Grâce à des plans le montrant tout seul, on descend les escalators du métro, puis on descend encore des escaliers ... Roddy se retrouve travaillant dans le music-hall, il tombe amoureux de l'actrice principale qui l'épouse pour l'argent qu'il vient d'hériter de sa marraine. Victime des apparences, il comprend que sa femme ne l'aime pas lorsqu'il se retrouve endetté et avec un autre homme sous son toit. Ensuite il fuit vers la France et devient danseur pour 50 francs auprès de femmes esseulées. La patronne pousse à la consommation, et on voit le pauvre Roddy les yeux éteints, dansant sans répit pour gagner sa vie. Il se retrouve un soir en face d'une femme qui a tout d'un homme et ouvre les yeux dans un décors de fin de nuit aux relents glauques. A la lumière du jour naissant, il voit les épaves qui l'entourent et quitte ce travail malsain pour se retrouver à Marseille, délirant. Une mulâtre le confie à deux marins qui se chargent de le ramener à Londres dans l'espoir de toucher une récompense. Roddy, toujours délirant et faible s'enfuit du bateau et erre dans les rues de Londres. Heureusement, son "blind instinct" le ramène à la maison ...




Les plans sont très évocateurs, la descente est physiquement perceptible et Ivor incarne parfaitement ce Roddy tout d'abord enfantin qui demande lorsqu'il est renvoyé de l'école si alors il ne pourra plus jouer dans l'équipe de foot ?
Beaucoup de scènes qui n'aboutissent à rien, mais qui créent l'ambiance. La scène où Roddy danse et réalise tout à coup dans quel milieu il erre, les scènes de superposition de visages dans son délire, ou la scène ou l'on est Roddy et que les rues de Londres sont floues et que tout bouge, comme si on se sentait mal. 
La fin est toutefois un peu abrupte : en effet, Roddy retourne chez lui, son père lui demande de lui pardonner car il a appris la vérité (on ne sait pas comment), et Roddy se retrouve jouant au sein de l'équipe de foot comme si le temps s'était arrêté, alors qu'on a l'impression que ses aventures ont pris plusieurs années ...

J'aurais apprécier une confrontation entre Tim et Roddy, et une fin plus "logique" ...
Dans tous les cas, ce film est excellent, à recommander.













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