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mercredi 12 janvier 2011

Weary River - Frank Lloyd - 1929



Richard Barthelmess ...
Jerry Larrabee
Betty Compson ...
Alice Gray
William Holden ...
Warden
Louis Natheaux ...
Spadoni
George E. Stone ...
Blackie (as George Stone)
Ray Turner ...
Elevator Boy (as Raymond Turner)
Gladden James ...
Jerry's Vaudeville Manager


86 minutes

Jerry Larrabee (Barthelmess) est un chef de gang qui mène la belle vie entre ses activités et sa fiancée Alice (Compson). Un soir, il est accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis perpétré par le gang rival, mené par  Spadoni. Incarcéré, Jerry met les pieds au mur, révolté à l'idée de devoir se soumettre aux règles et aux tâches à effectuer tous les jours dans la prison. Amené au "Warden" le directeur (Holden, mais pas celui que vous croyez !), celui-ci, sans être moralisateur, tente de lui fait voir les bons côtés de son incarcération et le traite avec respect. Peu à peu, Jerry s'engage et développe son talent pour la musique, compose et dirige le petit orchestre carcéral. Alice tente bien une fois de lui rendre visite, mais le Warden l'en dissuade en arguant que sa personne ne pourrait que déstabiliser Jerry dans son développement actuel. Alice le comprend et ne revient pas. Un soir, alors que l'orchestre passe à la radio, c'est le succès fulgurant et sa chanson "Weary River" qu'il a composé lui-même, est plébiscitée. Dés sa sortie, Jerry est engagé pour se produire au Music Hall. Mais, alors qu'il entame les premières mesures de "Weary River", il entend les chuchotements de l'audience et comprend, en faisant face aux regards qui le dévisagent, qu'il reste avant tout un "convict", un ex-prisonnier que les gens viennent voir comme une bête curieuse. Du coup, il en perd ses moyens, et c'est le flop ....



Il y a quelque chose de fascinant chez Barthelmess. A chaque fois il crée un personnage unique. Là il est Jerry, il passe de l'homme sûr de lui, quelque peu grande gueule à un homme combatif, puis humble, puis serein, puis blessé, puis dur avec un naturel déconcertant. L'histoire en elle même est très plausible. On comprend au final la difficulté de se réinsérer. Betty Compson est chou tout plein, sa voix acidulée lui donne une charme particulier. William Holden campe le Warden, et on comprend, à le voir, que Jerry lui fasse confiance. Il émane du warden une bonté et une droiture qui ne pouvaient que mener les hommes au chemin de la rédemption.
La musique est tout à fait à la hauteur. Il me semble que seule les premières mesures d'une chanson sont interprétées par Barthelmess qui a une voix tout à fait honorable. Par contre les autres chansons  sont doublées de manière un peu désuete.
Le film est partiellement parlant, ce qui lui donne un charme particulier.  






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