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samedi 19 février 2011

Cobra - Joseph Henabery - 1925



Rudolph Valentino ...
Count Rodrigo Torriani
Hector Sarno ...
Vittorio Minardi
Casson Ferguson ...
Jack Dorning
Claire de Lorez ...
Rosa Minardi
Gertrude Olmstead ...
Mary Drake
Henry A. Barrows ...
Henry Madison (as Henry Barrows)
Nita Naldi ...
Elise Van Zile
Lillian Langdon ...
Mrs. Huntington Palmer
Eileen Percy ...
Sophie Binner

70 minutes

Rodrigo Torriani, un jeune noble d'une famille italienne ruinée (Valentino) est fasciné par les femmes auxquelles il ne peut résister. Un soir, dans un restaurant, il s'échappe par une petite porte pour fuir le père de l'une de ses conquêtes. Celui-ci s'en prend à un homme qui sort du même restaurant. Il s'avère que cet homme, Jack Darning (Ferguson) est américain et ne parle pas italien. Rodrigo se charge de l'aider à se débarrasser du père. Les deux hommes deviennent amis. Le père ayant retrouvé Rodrigo et lui demandant une certaine somme d'argent, Jack offre d'acheter une antiquité pour lui fournir du cash et lui propose de venir avec lui à New York où il tient un magasin d'antiquité renommé. Rodrigo accepte, pensant résoudre son problème avec les femmes. Arrivé à New York, il s'éprend de la secrétaire de Jack, Mary (Olmstead) mais celle-ci repousse ses avances. Une richissime cliente lui présente sa nièce Elise (Naldi) qui très vite tente de séduire Rodrigo. Lorsqu'elle comprend que la fortune appartient à Jack, elle l'épouse au grand bonheur de celui-ci mais ne renonce pas à Rodrigo. Un soir, alors que Jack est en voyage, elle entraine Rod dans un hotel mais celui-ci, après un baiser, réussi à résister et s'en va. A son retour de voyage, Jack ne retrouve pas sa femme qui semble avoir disparu ....



Un film sur une belle amitié masculine, et une vraie chance de créer une amitié homme-femme. Mais Rodrigo (il me semble que c'est un prénom plus hispanique qu'italien ...) ne saura la saisir. 
On comprend vite la fascination et l'attraction de Rod pour les femmes, d'où le titre du film, comme le cobra fascine ses proies. Pourtant, lorsqu'il connait l'amour vrai, il ne sait comment se comporter. Tiraillé entre son amitié profonde pour son ami Jack, il refuse de trahir, et lorsque Mary l'attend enfin, il sacrifie son amour en lui faisant croire qu'il est toujours le même homme qui ne peut résister aux femmes.
Un magnifique Valentino. Tout d'abord léger, puis devenant plus consistant, au fur et à mesure de sa prise de conscience. Impressionnante la manière dont il fait passer son trouble à l'écran de manière simple et vraie.
Casson Ferguson incarne l'ami américain de façon convaincante. Avec un physique à la fois fragile, honnête et gentil, on ne peut que comprendre les sentiments de Rodrigo à son égard.
Gertrude Olmstead  est parfaite en secrétaire très consciencieuse, avec un petit coté piquant qui intrigue le jeune italien.
Nita Naldi a ce côté très femme fatale et quelque peu langoureux qui personnifie bien la tentation ! Ses vêtements sont bien sûr en accord avec le rôle.
Un film très soigné aux images nettes. Le scénario est sans temps mort.



Au dos du boitier de ce film, Bach film indique que ce film est une chance pour Valentino d'exploiter sa fibre d'acteur de comédie ? Pour moi c'est un film amer qui finit de façon douloureuse qui n'a rien d'une comédie. 
(Il est d'ailleurs dommage que Bach Film n'accorde pas davantage de soin à ses intertitres en français qui comportent de nombreuses fautes d'orthographe voire de sens, ceci dans la plupart des films que j'ai pu voir : c'est bien navrant ...)



Étonnante Vision



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