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jeudi 5 mai 2011

Doomsday - Rowland V. Lee - 1928




Florence Vidor ...
Mary Viner
Gary Cooper ...
Arnold Furze
Lawrence Grant ...
Percival Fream
Charles A. Stevenson ...
Capt. Hesketh Viner

60 minutes

Mary Viner (Vidor) trime durement pour entretenir la maison où elle et son père, maintenant âgé, vivent. Tous les jours elle s'use en se consacrant aux tâches ménagères qui ne manquent pas (on la voit  surtout faire des lessives ?) sous les yeux de Percival Fream, un homme immensément riche mais âgé qui possède un manoir non loin de là et qui, amoureux platonique, l'observe souvent à l'aide d'une paire de jumelles. 
Un jour, son employé étant malade, Arnold Furze (Cooper) vient livrer un sac de pommes de terre. Secrètement amoureux, Arnold fait sa cour en lui disant que le travail est essentiel dans la vie, tant pour les femmes que pour les hommes. Plus tard, alors qu'elle se balade rêveusement (elle a quand même le temps !), elle aperçoit Arnold en train de labourer son champs près de la magnifique très vieille ferme qu'il possède, où le travail ne manque pas et dont les équipements ménagers sont très vétustes. Il lui déclare sa flamme dans une botte de paille (dangereux, ça !) puis montre ce que sera sa vie à Mary, qui réalise tout à coup la somme de travail qui l'attend si elle l'épouse. Arnold déclare qu'il va abattre des arbres qu'il a toujours aimés pour permettre d'apporter du confort à la maison. Mais Percival fait miroiter une vie luxueuse à Mary, et Mary épouse le vieil homme, alors qu'Arnold commence à couper les arbres qu'il aime tant ...



Quand même pas mal d'invraisemblances dans ce film : comment croire par exemple que juste à côté du fabuleux manoir de Percival, vivent si près, à portée de vue, Mary et son père ? et que dire de ces tâches ménagères si dures alors que Mary vit seule avec son père, dans un petit cottage somme toute très "cosy" ?
Ce film très macho est par contre très sensuel : lors de la rencontre de Mary et Arnold, leurs sentiments sont très clairement exposés par les gros plans sur leurs yeux, leurs bouches, leurs mains; même leurs visages sont cadrés de très très près. Gary Cooper est physiquement séduisant dans ce film,  mais moins dans ce rôle d'homme pour qui le travail est essentiel et qui passe son temps à parler travail (il dit à Mary lors que la visite de sa ferme, que les vitres laisseront passer beaucoup de lumière lorsqu'elle les aura lavées ... puis, montrant une pauvre femme qui se tient le dos toute courbée, lui dit que cette femme est très heureuse d'avoir passé toute sa vie dans ce domaine ... il y a quand même mieux pour faire sa cour, non ?)
 Percival est sensé être impotent, soit. Il se comporte quand même en gentleman avec Mary, l'emmène voyager à l'étranger, lui offre des montagnes de robes, de chaussures. Bien sûr Mary ne peut oublier la bouche d'Arnold, les yeux d'Arnold, etc. Elle fera bien sûr une crise ....

Gary Cooper est tout jeune dans l'un de ses premiers rôles en tête d'affiche. Il est intéressant de le voir à la fin du film, avec des sentiments de colère retenue et aigri, mais on voit bien qu'il manque encore de "bouteille" en tant qu'acteur.

Florence Vidor porte encore le nom de son précédent mari, le réalisateur King Vidor dont elle divorce en 1926. Bien que très célèbre dans les années 20 et connue pour sa beauté, elle ne réussit pas à passer le cap du "parlant". Sa carrière prend fin une année plus tard, en 1929.

Lawrence Grant, né en Grande Bretagne, est fasciné tout jeune par les tribus d'Indiens d'Amérique. Il eut la chance de pouvoir partager leurs vies au Wyoming et au Montana. Il filma ses expérience en utilisant un procédé de film couleur appelé Kinemacolor.






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