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mercredi 15 juin 2011

Bardelys the Magnificent - King Vidor - 1926


John Gilbert ...
Bardelys
Eleanor Boardman ...
Roxalanne de Lavedan
Roy D'Arcy ...
Chatellerault
Lionel Belmore ...
Vicomte de Lavedan
Emily Fitzroy ...
Vicomtesse de Lavedan
George K. Arthur ...
St. Eustache
Arthur Lubin ...
King Louis XIII
Theodore von Eltz ...
Lesperon
Karl Dane ...
Rodenard
Edward Connelly ...
Cardinal Richelieu
Fred Malatesta ...
Castelrous
John T. Murray ...
Lafosse
Joe Smith Marba ...
Innkeeper (as Joseph Marba)
Daniel G. Tomlinson ...
Sergeant of Dragoons
Emile Chautard ...
Anatol

Titre français : Bardelys le Magnifique
90 minutes
D'après un roman de Rafael Sabatini

Le Marquis de Bardelys (Gilbert) est un tombeur de femmes : aucune ne lui résiste, c'est du moins sa réputation, du genre qui attise la jalousie, en particulier celle de Chatellerault (D'Arcy). Un jour celui-ci fait le pari que Bardelys ne peut séduire et épouser en trois mois Roxalanne de Lavedan (Boardman) qui vient de le repousser. S'il perd, ses possessions devront revenir à Chatellerault.
Contre l'avis du roi auquel il est fidèle, Bardelys s'en va et rencontre sur son chemin Lesperon, un homme mourant, ennemi du roi. Bardelys dit s'appeler Lesperon, ignorant que ce nom est associé au chef de file de la rébellion. Les mousquetaires du roi tente de l'arrêter et il se réfugie, sans le savoir, au chateau de Lavedan, fief des ennemis du roi. Blessé il est sauvé grâce à la présence d'esprit de Roxalanne, qui ment fort intelligemment pour lui. Subjugué Bardelys prolonge sa convalescence au château, sans oser dévoiler sa vraie identité ...



Le début m'a paru un peu long et trop superficiel. L'action prend vraiment sa source au moment où Bardelys arrive au château et rencontre Roxalanne. Les scènes deviennent tout à coup très sensuelles, par exemple la scène où Roxalanne est langoureusement étendue au fond de la barque sous le regard de Bardelys, qui apparait et disparait sous les branches de saules qui pendent au-dessus de la rivière.
Ensuite lorsqu'elle croit comprendre que ce Lesperon trompe sa propre fiancée et qu'elle dénonce Bardelys aux soldats du roi, les scènes deviennent très sportives : Bardelys réussit à échapper à la pendaison, saute, bondit, utilise les lances comme des rails, les hallebardes comme des piolets, les tentures comme des lianes dans la jungle : un vrai feu d'artifice d'actions excellentes.
Bien sûr on sait d'avance qu'il va s'en sortir, mais toujours est-il qu'on finit par en douter ...
Eleonor Boardman est au sommet de sa beauté, elle campe une héroïne très moderne. John Gilbert avec une perruque qui ne l'arrange pas reste quand même séduisant, Les costumes et les décors sont soignés. L'image nette et la musique adéquate.

Un film longtemps supposé perdu auquel il manque une partie (une bobine plus ou moins, je suppose, remplacée par quelques lobbies qui permettent de suivre le film sans problème et presque sans gêne juste au départ de Bardelys et sa rencontre avec Lesperon). Il semble que R. Sabatini n'avait pas vendu les droits à MGM mais les avait loué 10 ans. Après cette période, en 1936, MGM avait détruit le négatif et toutes les copies, conformément au contrat de location.


aahh ...






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