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lundi 25 juillet 2011

Barbed Wire - Rowland V. Lee - 1927



Pola Negri ...
Mona Moreau
Clive Brook ...
Oskar Muller
Claude Gillingwater ...
Jean Moreau, Mona's Father
Einar Hanson ...
André Joseph Moreau, Mona's Brother
Clyde Cook ...
Hans
Gustav von Seyffertitz ...
Pierre Corlet
Charles Lane ...
Col. Duval
Ben Hendricks Jr. ...
Sgt. Caron


70 minutes


En 1914, dans la campagne française, non loin de Rouen. Une famille composée du père (Gilingwater),  de son fils Jean (Hanson) et de sa fille Mona (Negri) gère la ferme familiale avec bonheur. La guerre est déclarée : Jean est mobilisé et quitte la ferme au grand désespoir de sa soeur. Très vite, Jean est déclaré mort et la haine de Mona ne cesse de grandir contre les allemands. Plus tard, alors que les moissons battent leur plein, les autorités décident d’affecter la ferme comme camp de prisonniers et les premiers arrivants arrivent. Les vestes sont marquées de PG et Hans (Cook), un acrobate berlinois, est désigné pour travailler à la ferme, très vite suivi par son ami Oskar (Brook) qui remplace un jeune homme malade qui vient de décéder. Mona se montre fermée et dure envers tous, malgré les pitreries d'Hans qui tente de la dérider. Petit à petit Mona sent fondre son ressentiment envers Oskar qui se montre doux et calme. Un jour, alors qu'un militaire tente d'abuser d'elle, Oskar vient à la rescousse et se bat contre l'agresseur. Il est arrêté et, comme il refuse de donner des explications pour son comportement, il est jugé coupable et condamné à mort. Alertée par Hans, Mona vient à la rescousse et raconte l'agression qu'elle a subie par l'officier français, à la grande désapprobation d'Oskar, qui voit la haine dans les yeux des villageois qui assistent au procès, outrés de voir un français arrêté par la faute d'un allemand et qui, menés par Pierre Corlet (von Seyffertitz) vont dès lors tout faire pour pousser Mona à faire des choix ...



Un film très magnanime qui démontre bien la vindicte populaire face aux personnes qui se montrent indépendantes et qui étaient soupçonnées de relations avec l'ennemi. Les images sont vraiment belles et presque d'inspiration religieuse, Pola Negri éclairée partiellement incarne souvent une madre dolorosa, son visage est expressif et les expressions douloureuses. Clive Brook se montre plein de retenue et de sensibilité. Une scène particulièrement poignante lorsque le soir de Noël il apprend la mort de sa sœur durant un bombardement et qu'il retrouve Mona. Touchant et très beau !





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