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lundi 8 août 2011

Müde Tod (Der) - Fritz Lang - 1921



Lil Dagover ...
Young Woman / Das junge Mädchen / Zobeide / Monna Fiametta / Tiao Tsien
Walter Janssen ...
Young Man / Der junge Mann / Franke / Giovan Francesco / Liang
Bernhard Goetzke ...
Death / Der Tod / El Mot / Bogner / Archer
Hans Sternberg ...
Mayor / Bürgermeister
Karl Rückert ...
Reverend (as Carl Rückert)
Max Adalbert ...
Notary / Notar / Schatzmeister / Chancellor
Wilhelm Diegelmann ...
Doctor / Arzt
Erich Pabst ...
Teacher / Lehrer
Karl Platen ...
Pharmacist / Apotheker
Hermann Picha ...
Taylor / Schneider
Paul Rehkopf ...
Grave-Digger / Küster
Max Pfeiffer
Georg John ...
Beggar / Bettler
Lydia Potechina ...
Landlady / Wirtin
Grete Berger ...
Mother / Mutter

114 minutes
Aussi connu sous le titre de Destiny ou de Weary Death
Titre français : Les trois lumières


Deux amoureux voyagent en diligence. La jeune femme (Dagover) et le jeune homme (Janssen) sont bientôt rejoints par un mystérieux étranger (Goetzke) : grand et vêtu d'une cape noire, il tient dans sa main un long bâton surmonté d'un squelette. Ce mystérieux étranger a déjà fait bien jaser les notable d'un petit village où il a fait l'acquisition, grâce à une forte somme d'argent, d'un terrain attenant au cimetière autour duquel il a fait ériger un mur gigantesque qui ne permet pas de jeter un coup d'oeil dans le périmètre et qui ne comprend ni porte, ni entrée d'aucune sorte.


A l'auberge où les deux amoureux se désaltèrent en utilisant la coupe spéciale destinée aux jeunes mariés, l'étranger s'installe sans façon à leur table et la jeune femme, horrifiée, fait tomber la coupe qui se brise en apercevant l'ombre du squelette devant elle. Nerveuse elle se rend à la cuisine et, à son retour dans la salle, se rend compte que son bien-aimé a disparu, de même que l'étranger. 
Hagarde, elle part à sa recherche et finit par aboutir, épuisée, au pied de la muraille de l'étranger où elle voit, comme en rêve, les fantômes des personnes décédées traverser le mur. L'herboriste la recueille et, alors qu'il lui prépare une tisane, elle s'empare d'une fiole pour se suicider et découvre alors une porte gigantesque derrière laquelle monte un immense escalier qu'elle emprunte, pour finir face à l'étranger, la mort en personne, entouré de millier de cierges représentant les vies humaines, qu'elle supplie de lui rendre l'amour de sa vie. La mort, tout d'abord inflexible, finit par céder et lui désigne trois cierges presque consumés en lui indiquant que si elle arrivait à sauver l'une de ces trois personnes ou les trois, alors elle lui rendrait son bien-aimé. On découvre alors les vies parallèles de trois couples, l'un musulman, l'autre italien et le dernier chinois, qui ont le malheur de ne pas plaire à plus puissant qui tente de faire abattre les jeunes hommes ou de s'emparer des jeunes femmes ...



 Un film d'une grande poésie composé d'images parfaitement maîtrisées. Les vies des couples en parallèle sont assez identiques : un couple dont l'amour est sincère est séparé pour des raisons diverses. les décors très soignés. On bascule ainsi d'un palais des mille et une nuits à un palais vénitien, puis au fin fond de la Chine. Lil Dagover est magnifique dans tous ces rôles aux noms très symboliques, dans le rôle de la femme aimante prête à tout pour son bien-aimé, incarné par Walter Janssen, un jeune homme avenant.
Ce qui frappe surtout c'est l'image de la mort incarnée par Bernhard Goetzke, un homme très grand et très droit au visage particulier et au noble port de tête. Les effets spéciaux sont particulièrement percutants, bien sûr la scène des fantômes est très poignante, l'ambiance au milieu des cierges qui se consument est très particulière, la scène finale vous prend aux tripes, et les tours de magie en Chine (la petite armée, le cheval, etc.) ne sont pas en reste. Émouvant à plus d'un titre, ce film expressionniste est captivant du début à la fin.








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