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mardi 6 septembre 2011

Docks of New York (The) - Josef von Sternberg - 1928




George Bancroft ...
Bill Roberts
Betty Compson ...
Mae
Olga Baclanova ...
Andy's Wife - Lou (as Baclanova)- La femme d'Andy et non "his" Wife (de qui ?)
Clyde Cook ...
'Sugar' Steve
Mitchell Lewis ...
Andy, the Third Engineer
Gustav von Seyffertitz ...
Hymn Book Harry




76 minutes
Titre français : Les damnés de l'océan

Deux marins travaillant dans la cale à charbon d'un navire ont une nuit de permission à New York. Bill (Bancroft) et Steve (Cook) partent pour une nuit de plaisir. Bill découvre une femme, Mae (Compson), qui vient de se suicider et se noie dans le port. Il plonge à l'eau et la sauve, puis la ramène dans un bar où Lou (Baclanova) la femme d'Andy qui n'est autre que le 3e ingénieur peu sympathique du bateau (Lewis) la couche dans sa chambre et la réchauffe. Pendant ce temps, Bill lui ramène une boisson chaude et vole des vêtements pour elle. Ranimée elle accepte de passer une soirée avec lui et se retrouve bientôt très à l'aise avec cet homme immense et fort qui la rassure et la protège contre les consommateurs trop entreprenants. Bill ne tarde pas à la demander en mariage ...



Etonnant ce film aux images très posées et réfléchies (la descente de l'ancre, le brouillard, les oiseaux que l'on aperçoit par la fenêtre). Toute l'action se passe en une nuit, ou presque. Betty Compson est magnifique dans ce rôle de femme blessée qui reprend goût à la vie grâce à ce balourd de marin au coeur peut-être plus tendre qu'il ne veut montrer. Endurci, il a connu tant de ports et de femmes, qu'il ne pense tout d'abord qu'à s'amuser et il faut avouer que ses méthodes sont pour le moins curieuses !
George Bancroft est tout à fait crédible dans ce rôle de costaud bagarreur. Clyde Cook incarne l'ami fidèle qui ne comprend pas l'attachement de Bill pour Mae et qui va tout tenter pour le ramener sur le bateau. Olga Baclanova est la femme blessée, terriblement désabusée et rendue quelque peu cynique par un mariage avec un marin qu'elle n'a pas revu depuis trois ans et qui réapparait au cours de la même soirée.
Le preacher incarné par Gustav von Seyffertitz est excellent : alors qu'il est amené dans l'antre de ces buveurs fêtards, il reste concentré et apporte une dimension supplémentaire au rôle. Ses regards sont pénétrants et compréhensifs.
Un film à voir (il parait qu'il est dans la liste des 1001 films à voir avant de mourir de Steven Jay Schneider ...).






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