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dimanche 25 septembre 2011

Paradise Island - Bert Glennon - 1930




Kenneth Harlan ...
Jim Thorne
Marceline Day ...
Ellen Bradford
Tom Santschi ...
Dutch Mike Lutze
Paul Hurst ...
Beauty
Betty Boyd ...
Poppi
Victor Potel ...
Swede
Gladden James ...
Roy Armstrong
Will Stanton ...
Limey

68 minutes

Dans une île lointaine, Ellen Bradford (Day) débarque pour rejoindre Roy Armstrong (James) auquel elle est fiancée. Celui-ci est fin saoul et perd sa Xème partie de poker contre Dutch (Santschi) le propriétaire du bar local. Lorsqu'il apprend qu'Ellen ne va pas tarder à débarquer, l'affreux Dutch se débarasse de Roy dans la remise et s'arrange pour se poser en sauveur d'Ellen qui ne tarde pas à pénétrer dans le bar à la grande stupeur des locaux qui ont rarement l'occasion de voir une blanche sur l'île. Dutch la fait attendre dans sa chambre et se prépare en se vêtant de ses plus beaux atours. Entre temps, Jim Thorne (Harlan), un marin au long cours et son équipage font leur apparition et commandent à boire en chantant. Attirée par la voix et le bruit, Ellen se montre et Jim pense qu'il s'agit d'une nouvelle girl du saloon et se montre très vite pressant. Celle-ci lui avoue être à la recherche de son fiancé et Jim comprend alors sa méprise et la fait raccompagner par Beauty (Hurst) à la plantation de Armstrong ...



Je parle de ce film juste pour le fun, car en effet il n'est pas passionnant mais plutôt amusant. C'est le premier film parlant de Kenneth Harlan et il s'en donne à coeur joie : bourré d'énergie il chante à tue tête d'une voix assez veloutée et bouge beaucoup. Marceline Day est fort jolie et chante elle-même joliment. Les deux font un beau couple dans une histoire bourrée de stéréotypes, du genre les marins ont des filles dans chaque port, les indigènes sont tous des paresseux, les filles locales sont très légères (et légèrement vêtues !), et le pauvre propriétaire de la plantation est évidemment un ivrogne car sa vie est très dure, loin de la civilisation. Au delà de ces lieux communs, on s'amuse à voir Tom Santschi s’endimancher pour plaire à la blanche demoiselle, Kenneth Harlan se montrer intéressé mais pas trop, et Marceline Day tenter de récupérer les dettes de son mari dans le bar du vilain Dutch sans scrupule.
Il n'y a pas de raison particulière de voir ce film, mais il ne vous fera pas passer un mauvais moment non plus !
Captures d'écran floues :

Tom Santschi et Gladden James


Rien de tel qu'une bière en chantant !

Tiens, qui chante ?


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