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jeudi 6 octobre 2011

Daddy's Gone A-Hunting - Frank Borzage - 1925



Alice Joyce ...
Edith
Percy Marmont ...
Julian
Virginia Marshall ...
Janet
Helena D'Algy ...
Olga
Ford Sterling ...
Oscar
Holmes Herbert ...
Greenough
Edythe Chapman ...
Mrs. Greenough
James O. Barrows ...
Colonel Orth
James T. Mack ...
Benson (as James MacElhern)
Martha Mattox ...
Mrs. Wethers
Charles Crockett ...
Mr. Smith
Kate Toncray ...
Mrs. Smith

60 minutes

Dans un café Edith (Joyce) rencontre Robert/Julian (Marmont)  par hasard (dans le film visionné, ici il semble s'appeler Julian ? source IMDB et d'autres). Heureux le couple s'en va et se jure fidélité. Quelques années plus tard, Robert, un artiste peintre, déprime car il ne rencontre pas le succès escompté. Sa femme l'encourage à partir à l'étranger et c'est ce qu'il fait, abandonnant sa femme et sa petite fille pendant quelque temps. Durant son séjour à Paris il mène une vie assez dissolue avec une bande d'amis d'un genre assez bohème et finit par rencontrer le succès pendant que sa femme travaille et s'occupe de leur petite fille en l'attendant. Edith fait la connaissance de Mrs Greenough (Chapman) et de son fils (Herbert) lequel est séduit par la jeune femme qui se confie à lui.
Le jour de son retour, la mère et la fille se réjouissent de revoir leur père et mari et le guettent dans le couloir mais l'homme qui revient a bien changé ...

La petite Virginia Marshall est charmante et cette scène aussi !


Un film très sombre qui commence très joliment : en effet Edith voit une fumée de cigare derrière un journal, le cigare met le feu au journal et on aperçoit son visage à travers le trou qui se forme en brûlant le papier.
J'ai vu une version avec des intertitres en allemand sans accompagnement musical et à laquelle il manque une partie (très abîmée), peu après le départ de Robert/Julian pour Paris, mais je ne crois pas que cela ait nuit à la compréhension du film. 
J'avoue ne pas vraiment être surprise par la fin du film, mais il est navrant qu'il faille toujours un énorme sacrifice pour réunir deux personnes. De nos jours, on peut comprendre l'amour éprouvé par Edith pour Robert, mais on a un peu de la peine à comprendre les motivations de Robert/Julian.
Comme le dit Robert/Julian il aura fallu faire un drôle de parcours avant de se retrouver ... peut-être, mais ce n'est pas explicitement compréhensif au vu des images. 

Une seule scène m'a particulièrement marquée : celle où Edith reçoit la visite de Greenough qui l'aime et qui fort subtilement lui demande de l'aider à choisir un bracelet pour sa mère. Edith demande à garder le bracelet pour intéresser Robert/Julian. Puis comme elle entend les pas de son mari qui remonte l'escalier, elle demande alors à son visiteur de la prendre dans ses bras comme on fait au théâtre pour tenter de raviver l'intérêt de son mari par la jalousie. Le regard de Holmes Herbert est à ce moment-là extraordinaire : oui il rêve de la prendre dans ses bras et de l'embrasser, mais pas comme ça et pendant une fraction de seconde il fait passer une émotion hésitante qui chavire et ... exécute ce qui lui est demandé.


Alice Joyce est fort belle et c'est un plaisir de la voir éclairée par un jeu d'ombre et de lumière proche d'un aspect mystique. Mais sinon il est difficile de s'emballer pour ce film qui manque un peu de souffle.

Pour plus de détails et des photos

http://www.stanford.edu/~gdegroat/AJ/reviews/dgah.htm


ou





http://www.silentfilmstillarchive.com/daddys_gone_a_hunting.htm









































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