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mardi 14 février 2012

Lilac Time - George Fitzmaurice - 1928


Colleen Moore ...
Jeannine Berthelot
Gary Cooper ...
Capt. Philip Blythe
Burr McIntosh ...
Gen. Blythe
George Cooper ...
Mechanic's Helper
Cleve Moore ...
Capt. Russell (flight commander)
Kathryn McGuire ...
Lady Iris Rankin
Eugenie Besserer ...
Madame Berthelot
Emile Chautard ...
The Mayor
Jack Stoney ...
The Kid
Edward Dillon ...
Mike the Mechanic
Dick Grace ...
Aviator
Stuart Knox ...
Aviator
Harlan Hilton ...
Aviator
Richard Jarvis ...
Aviator
Jack Ponder ...
Aviator

90 minutes
Titre français : Ciel de gloire ou Les ailes blessées

En France, de jeunes pilotes britanniques sont stationnés près d'une ferme et utilisent le champ attenant comme terrain d'aviation. Choyés par Madame Berthelot qui est secondée par Jeannie la mascotte de la troupe qui ne rate pas une occasion pour remonter le moral des hommes qui meurent les uns après les autres et qui sont remplacés par d'autres au fur et à mesure. Un nouvel arrivant fait son apparition et manque écraser Jeannie qui se trouve sur la piste déguisée en mécano. Un coup de pied au derrière sert d'introduction au capitaine Philippe Blythe (Cooper) qui va vite se rendre compte que Jeannie est un peu rancunière. Petit à petit Jeannie fond pour le séduisant capitaine et celui-ci est très attiré par Jeannie mais le jour J approche ...



Mouais, j'avoue avoir été déçue et même m'être carrément ennuyée, il ne suffit donc pas de réunir deux acteurs que j'aime en général pourtant beaucoup pour faire un spectacle qui fait vibrer. Une histoire dans le genre de The Big Parade, sauf que le souffle n'est pas le même. Le début part dans les accents comiques avec Colleen Moore qui est un peu le remontant de tous ces jeunes pilotes basés à la ferme. On passe un long moment à la suivre taquiner Gary Cooper et c'est trop long. D'autant plus que sous prétexte d'ajouter de la légèreté on assiste à des actes finalement peu drôles et qui font perdre de la crédibilité au film (tel Jeannie au volant d'un avion qu'elle finira par faire crasher ...). Ou bien il fallait se contenter d'exploiter le créneau comique, ou bien il fallait rester les pieds sur terre : un mélange des deux genres passe plutôt mal à mon avis. Que dire de cette scène où Jeannie retient Philippe qui doit décoller, "reste, reste, ne part pas" qui n'en finit pas ? Le final est complètement disproportionné et tombe dans le patho qui tourne presque à la dérision ; en effet le pauvre Philippe Blythe (recouvert de bandage bien immaculés) aperçoit Jeannie qui s'éloigne le croyant mort; il l'appelle de toutes les pauvres forces qui lui restent, mais Jeannie ne l'entend pas. Plus tard alors qu'elle regarde enfin vers la fenêtre où le pauvre blessé tente d'attirer son attention (en bougeant ses petites mains bandées dans des bandages toujours immaculés) elle crie visiblement son nom plusieurs fois, "Philippe, Philippe, Philippe aaahhh" auquel répond l'écho "Jeannie, Jeannie, Jeannie, aaahhh" et qu'elle court en sa direction. Franchement ça m'a fait penser à cette scène de Singing in the Rain "Philippe" dit d'un air théâtral un peu exagéré et pendant un moment j'ai même eu la vision de Jeannie écrasée par un camion alors qu'elle traversait pour rejoindre Philippe... Bref, je suis navrée de le dire, mais j'ai eu de la peine à prendre le film au sérieux malgré quelques scènes plutôt touchantes mais qui concernaient de près les AUTRES protagonistes (ce qui est un comble !). Bref, pour enfoncer le clou, dans ce film Colleen Moore en fait des tonnes, beaucoup trop, des mimiques la bouche en cul de poule et des grands yeux presque non stop.
Accompagnement à l'orgue par Thérèse Meyer pour la version Critic's Choice Video.


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