Pages

Pages

jeudi 8 mars 2012

Amarilly of Clothes-Line Alley - Marshall Neilan - 1918



Mary Pickford ...
Amarilly Jenkins
William Scott ...
Terry McGowen
Kate Price ...
Mrs. Americus Jenkins
Ida Waterman ...
Mrs. David Phillips
Norman Kerry ...
Gordon Phillips
Fred Goodwins ...
Johnny Walker
Margaret Landis ...
Colette King
Tom Wilson ...
'Snitch' McCarthy

60 minutes
adaptation Frances Marion d'après un roman de Belle K. Maniates
Titre français : A chacun sa vie

Comme sa grand-mère et sa mère avant elle, Amarilly (Pickford) récure les sols. Sa mère trime dur pour élever ses 5 frères en faisant des lessives. Le dimanche Amarilly sort avec Terry (Scott) le barman du café local. Tout ce petit monde habite un quartier populaire. Amarilly perd son travail au théâtre et Terry lui trouve une place de vendeuse de cigarettes au café. Un soir quelques garçons de la bonne société en manque d'émotions fortes débarquent et une bagarre s'ensuit. Gordon Philips (Kerry) se retrouve à la rue blessé et Amarilly l'emmène chez elle pour le soigner. Terry prend très mal la chose et Gordon s'arrange pour la faire habiter chez sa tante ...



Un film qui se regarde comme une balade dans le temps fort sympathique. On y découvre, outre l'habillement, la rue, les voisins, les véhicules d'époque une ambiance tout à fait particulière. L'histoire en elle-même se déroulait plutôt de manière logique pour tourner au drame et terminer par une pirouette.
William Scott est un acteur que l'on n'a pas beaucoup l'occasion de voir, c'est dommage. Mary Pickford est égale à elle-même, c'est-à-dire qu'elle se montre gentille et innocente. Norman Kerry a le rôle d'un gentil sculpteur qui aime la fête un peu trop. Le personnage le plus intéressant de ce film est pour moi Kate Price/Americus Jenkins qui a le rôle ingrat de la mère d'Amarilly qui va devoir affronter la bonne société qui l'invite un peu pour faire honte à Gordon. Elle incarne une mère généreuse et vivante, sa prestation est plus vraie que nature.
Quelques scènes sont particulièrement sympathiques, telle celle où Terry arrive sur une moto fumante pour emmener Amarilly qui s'installe sur le siège arrière et qui attend que la moto veuille bien redémarrer sous les quolibets de l'assistance. Les chapeaux sont aussi particulièrement originaux.  
On trouve ce film chez Milestone (avec un très bon accompagnement musical de l'orchestre de Mont Alto) ou chez Bach Films (en français).

 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire