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mardi 6 mars 2012

Blackbird (The) - Tod Browning - 1926


Lon Chaney ...
The Blackbird / The Bishop
Owen Moore ...
West End Bertie
Renée Adorée ...
Fifi Lorraine
Doris Lloyd ...
Limehouse Polly
Andy MacLennan ...
The Shadow (as Andy Maclennan)
William Weston ...
Red


86 minutes

A Londres, dans le quartier de Limehouse. The Blackbird est un homme recherché car il opère des larcins audacieux. Malin, il vit chez son frère surnommé le Bishop, un homme gravement estropié qui tient un foyer pour déshérités et qui est aimé de ses paroissiens.
Le soir Blackbird se rend dans un music hall dont le clou du spectacle est un théâtre de marionnettes tenu par Fifi. Très épris il remarque que Fifi rêve d'une vie aisée et de luxe. Mais un autre homme s’intéresse à Fifi, West End Bertie, un voleur distingué doublé d'un homme du monde très intelligent. Amoureux tous deux de la belle Fifi sans le savoir, les deux hommes décident de partager leurs gains. Mais très vite Blackbird ressent une terrible jalousie car Fifi s'intéresse de plus en plus à West End qui en arrive à vouloir l'épouser et à renoncer à sa mauvaise vie. Mais Blackbird a plus d'un tour dans son sac ...



Autant le dire tout de suite, le pivot de l'intrigue est d’emblée décelable. Lon Chaney joue les deux rôles tenus par un seul homme, on le devine aisément tout de suite ce qui est un peu ennuyeux. Il y a quelque chose de presque malsain à le voir composer des estropiés de cette manière, en tous cas je trouve gênant que le réalisateur Tod Browning, dans le fond, ait toujours avoir besoin de créer des personnages physiquement et moralement tordus (sensés appeler la sympathie ? je n'en suis même pas sûre. En fait ça provoque chez moi plutôt l'inverse et m'énerve tout en me rendant le personnage antipathique).
Dommage, Blackbird va tout faire pour séparer les deux amoureux mais à chacune de ses trouvailles les deux tourtereaux se rapprochent encore plus sous son regard assassin. Lorsque Chaney compose le frère Bishop il se montre mielleux, collant, obséquieux et franchement détestable. Au final j'étais finalement contente que ce type arrêt son théâtre. Chaney est un très bon acteur, mais c'est comme toutes les bonnes choses, il ne faut pas en abuser. Pour ma part j’attrape assez vite une indigestion à trop le voir. Dommage car c'est un excellent acteur.
Owen Moore compose un homme distingué pincé à souhait avec son monocle. Très séduisant, petit à petit il s'humanise : ses sourires sont candides et attirent la sympathie. Renée Adorée est craquante : ses yeux limpides et humides ne peuvent que vous toucher. Un film à voir.











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