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lundi 30 avril 2012

Dancers (The) - Emmett J. Flynn - 1925



George O'Brien ...
Tony
Alma Rubens ...
Maxine
Madge Bellamy ...
Una
Templar Saxe ...
Fothering
Joan Standing ...
Pringle
Alice Hollister ...
Mrs. Mayne
Freeman Wood ...
Evan Caruthers
Walter McGrail ...
The Argentine
Noble Johnson ...
Ponfilo
Tippy Grey ...
Captain Bassil

70 minutes

A Londres Una (Bellamy) prend son pied (voire les deux !) à danser toute les nuits et s'ennuie le reste du temps. En Argentine Tony (O'Brien) tient un bar dans lequel la belle Maxine (Rubens) danse chaque soir sous les yeux des consommateurs enthousiastes. Éprise de Tony elle lui fait part de son amour mais celui-ci lui avoue être amoureux d'une amie d'enfance qui se trouve être Una qu'il a promis d'épouser lorsqu'ils seraient plus grands. Son oncle décède en lui laissant toute sa fortune et Tony se rend donc à Londres en prenant des dispositions pour se marier le jour même de son arrivée. Un chargé d'affaire arrange le mariage avec l'appui de Madame Mayne qui chaperonne Una mais celle-ci est tombée enceinte une nuit où elle a perdu la tête. Tony toujours aussi épris qu'au temps de leur jeunesse débarque mais Una ne peut se résoudre à l'épouser et commet l’irréparable après avoir avoué sa faute à Tony ...

De nos jours ce film est complètement absurde. On se demande pourquoi Tony ne revient pas en Grande Bretagne plus tôt s'il tient tant à épouser Una, celle-ci passe son temps alanguie sur son lit avec des pauses de poupée aux grands yeux écarquillés et à la bouche peinturlurée, avant chaque danse on voit un indigène battre la mesure sur un tamtam qu'il tient entre ses jambes ce qui semble indiquer ainsi des pulsions irréfrénables liées à la danse. Bref c'est moralisateur et ça ne tient pas la route. Pourtant O'Brien avec une petite moustache se montre plutôt sincère dans cette quête de pureté liée à son enfance, de même la belle Alma Rubens. Madge Bellamy a le rôle de la femme qui ne pense qu'à danser et qui doit montrer son ennui à tout prix : on sait d'ailleurs qu'elle n'avait aucune nouvelle de Tony depuis fort longtemps, visiblement d'ailleurs elle l'avait même oublié. Je suis sûre que son visage a servi comme modèle à de nombreux visages de poupées. Rien de passionnant.

Inspiré d'une pièce jouée à Londres en 1923 dans laquelle jouait Tallulah Bankhead. 

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