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vendredi 4 mai 2012

Mad Whirl (The) - William A. Seiter - 1925



May McAvoy ...
Cathleen Gillis

Jack Mulhall ...
Jack Herrington

Myrtle Stedman ...
Gladys Herrington

Barbara Bedford ...
Margie Taylor

Alec B. Francis ...
John Herrington

Ward Crane ...
Benny Kingsley

George Fawcett ...
Martin Gillis

Marie Astaire ...
Julia Carling

Joseph Singleton ...
Spivens (as Joe Singleton)

65 minutes

A l'âge du jazz, des parents permissifs organisent des parties tous les soirs, en particulier les samedis qui se prolongent jusqu'au petit matin. Leur fils Jack a de nombreux amis tout aussi oisifs que lui, les journées se passent entre la plage et les préparatifs pour les soirées où l'alcool coule à flots et une fumée épaisse assombrit le salon. A chaque lendemain le même scenario se répète, gros maux de têtes et bromure pour tous, honorable tentative pour se remettre d''aplomb.
En ville le vieux Gillis tient le drugstore après avoir tenu un bar qui a été fermé. Sa fille Cathleen l'emmène à bord de son buggy pour une livraison de ginger ale chez les Herrington. Jack reconnait en elle une vieille copine de classe et tombe sous les charme de la jolie demoiselle qu'il n'avait pas revue depuis fort longtemps. Celle-ci n'est pas non plus insensible au charme de Jack mais quand celui-ci se retrouve au milieu de ses amis qui les charrient, elle fuit. Un soir Jack se retrouve sur la plage esseulé, Cathleen s’épanche mais Jack est trop saoul pour l'écouter. Le lendemain le cheval de Cathleen s'emballe et Jack pose en sauveur alors qu'il n'a rien eu à faire, le cheval s'étant arrêté tout seul. Jack est un beau parleur et le père de Cathleen la met en garde et lui interdit de le voir. Un jour pourtant il apparait alors qu'elle sort de l'église locale ...



Ce film montre des parents qui apprennent via leurs enfants. Les parents de Jack veulent se montrer modernes de manière à attirer les jeunes chez eux afin, disent-ils, de garder un œil sur eux et les empêcher de faire des bêtises. Hum, visiblement le problème est ailleurs. Au début du film on a droit à un aspect moins reluisant de leur personnalité : en effet chacun a un rencard avec une personne de sexe opposée qui est assez louche. Du coup on peut en conclure qu'on a affaire à des parents qui tentent de rester jeunes à tous prix voire à n'importe quel prix sans se soucier de l'image qu'ils donnent à leur fils.
La pauvre Cathleen en la personne de May McAvoy est bien courageuse de se lancer dans la vie commune avec Jack alias Jack Mulhall qui est craquant, difficile de résister à son regard de chien battu, il faut l'avouer. Mais que faire avec un mec pareil ? il ment, puis s'excuse, boit comme un trou, a des amis impossibles, bref, le gars mignon tout plein qui va user son monde sans doute. La promesse d'une vie haute en couleurs, certainement, et d'ailleurs qui peut prédire l'avenir ? Peut-être que Jack verra la lumière et trouvera une voie qui lui permette de s'épanouir en prenant ses responsabilités ? On ne peut que le souhaiter pour le salut de ce couple sympathique.

Dans ces années là, de nombreux films tournent autour de ce thème, on sent le tournant d'une ère, entre des parents traditionnels et strictes ou d'autres au contraire qui se lâchent en même temps que leurs enfants et des jeunes qui revendiquent déjà une certaine liberté.




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