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dimanche 13 mai 2012

Silk Husbands and Calico Wives - Alfred E. Green - 1920



House Peters ...
Deane Kendall

Mary Alden ...
Edith Beecher Kendall

Mildred Reardon ...
Marcia Lawson

Edward Kimball ...
Jerome Appleby

Sam Sothern ...
Alec Beecher

Eva Novak ...
Georgia Wilson

Vincent Serrano ...
Charles Madison

Rosita Marstini ...
Mrs. Westervelt (as Madame Marstini)

52 minutes

Dans une petite ville fictive nommée Harmony réputée pour les traditions démodées de ses habitants, un avocat, Deane Kendall (House Peters) peine à trouver des clients et se demande s'il ne devra pas bientôt retourner aux champs pour gagner sa croute. La sténographe d'un juge, Edith (Mary Alden) lui fait apporter quelques livres. Un jugement va être prononcé sur un crime commis par un mari qui a surpris un homme suggérant le divorce à sa femme. Un avocat de l'Est réputé, Appleby, va venir le défendre et Deane assiste au procès. Il ne tarde pas à trouver que la défense est mal organisée et Edith le présente à l'avocat qui lui cède la plaidoirie. Deane joue sur le plan que la femme doit obéissance à son mari "Amour, honneur et obéissance" en l’occurrence. Le jury composé d'hommes le déclare donc non coupable et l'accusé est donc acquitté. Appleby propose alors à Deane un travail dans son cabinet de l'est. Celui-ci accepte mais souhaite qu'Edith l'accompagne en tant qu'épouse mais elle hésite car elle souhaiterait devenir une partenaire de son mari, et non une femme soumise. Deane se montre persuasif et l'amour l'emporte. Edith se retrouve donc femme au foyer dans un petit trois pièces pendant que son mari a de plus en plus de succès au barreau.  Le soir de leur premier anniversaire de mariage, Edith a passé la journée à cuisiner et Deane rentre en lui annonçant qu'il avait oublié l'anniversaire et qu'ils sont invités chez les Appleby. Edith détonne parmi les femmes présentes et Deane souhaiterait que sa femme lui fasse honneur en portant de belles toilettes mais Edith reste simple et met volontiers la main à la pâte. Devenu riche, Deane engage un architecte pour créer leur nouvelle maison. Il téléphone à sa femme pour lui annoncer qu'il amène un invité. Le personnel ayant son jour de congé Edith fait tout le repas toute seule et se montre en tablier à l'arrivée des deux hommes. Deane se montre contrarié mais l'architecte nommé Madison (Serrano) se montre charmé par Edith et sa cuisine qui lui rappelle sa propre mère. Deane est de plus en plus occupé et ne laisse pas Georgia Wilson (Eva Novak) indifférente. Madison complote pour intéresser l'innocente Edith ....



Une surprise que ce film au titre un peu étrange. La plaidoirie m'a laissée pantoise, oui en ce temps là on jurait aussi honneur obéissance et fidélité et visiblement pour certains cela avait une signification. Le jury est conquis, les femmes du public applaudissent et on se demande où le film va nous mener tout en craignant pour la suite. Ensuite on comprend que cela va se compliquer et que notre avocat va devoir évoluer, d'une manière ou d'une autre. Pendant que sa femme reste fidèle à elle-même sans jamais obtenir de reconnaissance, Deane passe des soirées entre amis et le succès lui tend les bras. Lorsque l'architecte se montre intéressé par Edith, celle-ci est heureuse de trouver quelqu'un qui semble l'apprécier. Évidemment cela ne passe pas sans que Deane ne le remarque. Il faudra du temps avant qu'il ne comprenne que "avec de l'amour et du respect, nul besoin d’obéissance".

Quelques scènes sont tout bonnement innovantes pour l'époque. Lorsque Dean aperçoit Madison auprès de sa femme, l'écran se rétrécit brutalement et se focalise uniquement sur l'homme qui flirte avec Edith. De même lorsqu'Edith accroche une rose au revers du veston de Deane, on comprend en un clin d'oeil que celui-ci a vu que Madison porte lui aussi une rose à la boutonnière : gros plan sur la boutonnière et un oeil qui prend tout l'écran ... Très bien fait de manière très explicite. Intéressant aussi de voir ces femmes émancipées de l'époque qui demandent le divorce parce qu'"après un certain temps, franchement, le mariage devient ennuyeux".

On n'a peu l'occasion de voir House Peters à l'écran et c'est fort dommage : c'est un très bel homme séduisant et élancé (1m87) dont la prestance ne fait aucun doute. Mary Alden lui donne la répartie de fort jolie manière avec une allure simple et noble. Ils ont respectivement 40 ans et 37 ans en 1920.
Les intertitres sont très soignés. Malheureusement ma version était sans son mais honnêtement je l'ai à peine remarqué tant l'intrigue était captivante à suivre.

Ne pas confondre House Peters Sr avec House Peters Jr, son fils acteur lui aussi. House Peters Sr a mené une vie très active et aventureuse dans sa jeunesse. Edward Kimball est le père de Clara Kimball Young.






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