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lundi 5 novembre 2012

Daughters Who Pay - George Terwilliger - 1925

Bela Lugosi

Marguerite De La Motte ...
Sonia Borisoff / Margaret Smith
John Bowers ...
Dick Foster
J. Barney Sherry ...
Henry Foster
Bela Lugosi ...
Serge Romonsky
Marie Schaefer ...
Aunt Mary (as Marie Shaffer)
Joseph Striker ...
Larry Smith


environ 60 minutes

Le prologue nous indique que dans le temps les fils se chargeaient de soutenir la famille, de nos jours les temps ont changé et les filles ont souvent ce devoir.
Maragaret Smith (De la Motte) passe tous ses dimanches à aider au ménage son frère Larry (Stricker) mais un jour celui-ci a l'air catastrophé et finit par avouer à sa soeur qu'il a emprunté $10'000 dans les caisses de son patron et qu'il ne va tarder à être soupçonné car un audit est sur le point de débuter.
Margaret lui promet de tout arranger et de prendre contact avec Henry Foster (Sherry) son patron.
Mais Henry Foster a d'autres chats à fouetter. Son fils Dick (Bowers) semble s'être amouraché d'une danseuse de cabaret russe très connue sous le nom de Sonia et qui lui parait plutôt du genre aventurière. Il reçoit Miss Smith et refuse d'entrer en matière. Alors qu'elle quitte la maison, elle fait part de ses soucis à Sonia qui a rendez-vous avec Foster et qu'elle croise devant la maison. Lorsque celui-ci essaie d'amadouer la danseuse en lui proposant une grosse somme pour qu'elle quitte son fils, Sonia propose plutôt, à la grande surprise de Foster, qu'il se montre magnanime avec la pauvre Miss Smith.

De retour chez elle Sonia a fort à faire, prise entre Romonsky (Lugosi) un comploteur russe chargé de déstabiliser le pays et Dick très amoureux. Romonsky soupçonne Dick d'être un espion car les services secrets américains font de raffles et renvoie bon nombre de ses compatriotes. 
Sonia fait comprendre à Dick qu'elle aime Romonsky et Dick fait la connaissance de Miss Smith qu'il croit reconnaître ...

C'est un peu tiré par les cheveux et peut-être que l'histoire est dans le fond mal exploitée. Le fait de rajouter de l'espionnage n'arrange pas les choses et les rend encore moins crédibles.
Pourtant le début était prometteur, avec une Miss Smith très intrigante avec ses grosses lunettes et son air sérieux. Mais on se doute finalement de la fin assez vite ce qui fait perdre de l'intérêt même si on passe toutefois un moment agréable, grâce au charme de Marguerite De La Motte qui parait presque méconnaissable dans le rôle de Miss Smith. John Bowers est finalement peu visible (avec une moustache qui ne lui va pas à mon avis) car son père, joué par le très classe J. Barney Sherry a un rôle presque plus important. 
Bela Lugosi nous gratifie d'un aperçu de son futur Dracula : à un moment du film alors que Sonia danse "un nouvel amour en voie de devenir", elle tient une rose entre ses dents et Romonsky l'embrasse sous la contrainte et se retrouve avec un goutte de sang qui coule le long de sa lèvre inférieure...
Un autre attrait du film est qu'il est tourné en hiver. Malheureusement le tournage est plutôt intérieur et les décors peu variés mais on a toutefois l'occasion de voir plusieurs fois de courtes échappées sur les routes enneigées.
Visible à la George Eastman House. L'image est en principe nette mais malheureusement le film est quelque peu endommagé par les nitrates vers la fin. Partiellement teinté.


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