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lundi 18 mars 2013

Madame X - Lionel Barrymore - 1929


Lewis Stone ...
Floriot
Ruth Chatterton ...
Jacqueline
Raymond Hackett ...
Raymond
Holmes Herbert ...
Noel
Eugenie Besserer ...
Rose
John P. Edington ...
Doctor
Mitchell Lewis ...
Colonel Hanby
Ullrich Haupt ...
Laroque (as Ullric Haupt)
Sidney Toler ...
Merivel

95 minutes
Nominations à l'Academy awards 1930 : Best actress in leading Role et Best Director

Une femme abandonne son mari et son petit garçon pour suivre un autre homme. Quelques années plus tard apprenant que son fils est malade elle demande à le voir une fois mais son mari au bord de l'épuisement refuse.
Jacqueline dérive donc sans but pendant qu'un ami de la famille lui-même épris de la femme mariée revient en ville après avoir quitté le pays pour éviter de s'immiscer dans la vie du couple et casser ainsi son amitié pour Floriot.
L'homme qu'elle avait suivi étant décédé, Jacqueline poursuit une longue descente aux enfers jusqu'au jour où un homme menace de révéler son passé à son fils et qu'elle finira par abattre pour faire taire. Sur le point d'être jugée, elle ignore que l'avocat commis d'office à sa défense est son propre fils dont c'est le premier cas ...


J'ai beaucoup de peine avec ce genre d'histoire car les vies dépeintes sont à des années lumières de ma propre vie ce qui provoque inévitablement de nombreuses questions. 
J'avoue que je ne comprends rien au fonctionnement de ces personnes. Comment après tant d'années la mère peut-elle dire qu'elle veut voir son fils une dernière fois ? (le mari refuse et on le comprend), et n'est-ce pas dans la logique des choses et des mœurs de cette époque que le mari trompé qui se retrouve seul avec un fils à élever lui dise que sa mère est morte après tant d'années ? Bref une histoire qui ne tient pas la route : Ruth Chatterton est une bonne actrice du temps du muet mais ici elle joue étrangement. Sa voix n'est pas convaincante, larmoyante, gémissante et très pénible, ses paroles ne semblent pas sincères et sonnent artificielles, alors que ses expressions et sa métamorphose physique apparaissent visiblement justes, ce qui me fait dire que ce film serait bien mieux sans le son des paroles (en ce qui concerne Jacqueline en tous cas). Quand même il est difficile de compatir avec cette femme ...

Lewis Stone et Holmes Herbert (et Eugenie Besserer !) sont plus convaincants quant à eux mais leurs rôles ne sont pas franchement réalistes. Lewis Stone réalise après que le vieil ami de la famille lui avoue avoir été amoureux de sa femme qu'il a été cruel avec elle. La cruauté de la mère personne n'en parle. 
Quant à la plaidoirie de l'avocat elle est presque risible, il est navrant de voir ce pauvre garçon prendre parti pour cette femme qu'il n'est pas sensé connaitre en laissant couler de grosses larmes d'enfant perdu. 
Pourquoi prendre parti d'ailleurs ? Selon l'adage on récolte ce que l'on sème. Pourquoi alors faire tout un plat de cette situation sachant qu'il y a toujours un prix à payer ?
Je m'arrête là car vous l'aurez compris je n'ai pas beaucoup apprécié ce film inutilement mélodramatique à mes yeux.




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