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lundi 1 avril 2013

Hotel Imperial - Mauritz Stiller - 1927


Pola Negri ...
Anna Sedlak
James Hall ...
Lt. Paul Almasy
George Siegmann ...
Gen. Juschkiewitsch
Max Davidson ...
Elias Butterman
Michael Vavitch ...
Tabakowitsch
Otto Fries ...
Anton Klinak
Nicholas Soussanin ...
Baron Fredrikson
Golden Wadhams ...
Maj. Gen. Sultanov

85 minutes
D'après une pièce écrite en 1917 par le hongrois Lajos Bíró

Première Guerre Mondiale en 1915, l'empire Autro-Hongrois resiste à l'envahisseur tant bien que mal. La Galicie est occupée par les Russes et les troupes épuisées essaient de rejoindre leur armée de l'autre côté des terres occupées. Le Lt Paul Almasy poursuivi par les Russes saute de son cheval par-dessus un mur et se retrouve dans une enceinte appartenant à l’Hôtel Imperial où il trouve refuge et s'effondre, complétement exténué. 
Le lendemain une jeune servante le trouve sur un canapé à l'entrée de l’hôtel. Avec l'aide de Elias et d'Anton, le portier et l'homme à tout faire, elle cache l'officier dans sa chambre.
Entre cauchemars et réalité Paul se réveille et observe dans la rue le défilé des vainqueurs qui paradent dans la ville. Anna la servante lui fait comprendre que ce n'est pas le moment de tenter une sortie car la ville pullule de soldats ennemis. Une délégation choisit l’hôtel comme centre névralgique de commandement et un général va y prendre ses quartiers. Anna convainc donc Paul de passer pour le serveur qui vient justement de les laisser tomber.
A peine le Général pose-t-il ses yeux sur Anna qu'il la convoite. Celle ci fait ce qu'elle peut pour s'esquiver mais s'avance un peu trop le jour où elle prie le Général de leur laisser leur serveur qui n'a pas de papiers en règle "car sinon qui fera le service" ? Le Général flatté empêche ses hommes d'arrêter Paul et s'attend désormais à ce qu'Anna coopère. Petroff, un espion russe, revient du front avec des renseignements capitaux et Paul surprend les hommes parlant de prendre un point stratégique non loin. Le Général fait des avances de plus en plus grivoises à Anna sous les yeux de Paul qui a bien de la peine à se contenir. Lorsque l'espion revient avec des plans pour prendre l'ennemi Paul redevient le fier officier prêt à faire son devoir pour sauver son peuple et tout s'enchaine rapidement ....


Un film romantique captivant du début à la fin. L'action est parfaitement orchestrée (De nombreuses scènes sont très prenantes et les décors et les costumes paraissent tout à fait authentiques), les protagonistes parfaits, Pola Negri excellente comme toujours, James Hall beau et classe, bref, un vrai bonheur. Les dix premières minutes sont menées avec maestria et plantent le décors (par une nuit sans lune les soldats épuisés tiennent à peine sur leurs chevaux et passent près de ruines fumantes, la fuite devant un poste ennemi puis l'arrivée à l’hôtel avec les surimpressions particulièrement explicites qui nous font comprendre ce que voit ou ressent Paul, complétement épuisé); du coup on suit avec un immense intérêt le Lieutenant de Hussards exténué qui tente de passer les lignes de l'ennemi ...

Selon une pièce écrite par le hongrois Lajos Bíró, cette histoire a inspiré de nombreux films : Une première fois tournée en Hongrie en 1918 avec Victor Varconi, une version tournée par Robert Florey en 1939 avec Ray Milland et Isa Miranda et en 1936 par Henry Hathaway sous le titre de I Loved a Soldier avec Marlene Dietrich et Charles Boyer (dont le tournage a accumulé les problèmes). L'histoire a été transposée en outre par Billy Wilder en 1943 dans Five Graves to Cairo avec Franchot Tone et Ann Baxter.

On trouve une bonne version chez Grapevine Video; seul bémol l'accompagnement musical ne fait pas honneur au film.





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