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lundi 10 juin 2013

Traffic in Souls - George Loane Tucker - 1913



Jane Gail ...
Mary Barton
Ethel Grandin ...
Lorna Barton
William H. Turner ...
The Invalid Inventor - Mary's Father (as Wm. Turner)
Matt Moore ...
Officer Burke - Officer 4434
William Welsh ...
William Trubus
Millie Liston ...
Mrs. William Trubus (as Mrs. Hudson Lyston)
Irene Wallace ...
Alice Trubus - Daughter
William Cavanaugh ...
Bill Bradshaw
Arthur Hunter ...
The Cadet
Howard Crampton ...
The Go-Between
W.H. Bainbridge ...
'Respectable' Smith (as William Burbridge)
Luray Huntley ...
A Country Girl (as Laura Huntley)
William Powers ...
The Emigrant Girls' Brother
Jack Poulton ...
R.C. Cadet
Edward Boring ...
Swedish Cadet

88 minutes

Deux soeurs vivent avec leur père, un inventeur invalide. Le matin Mary (pourquoi diable toutes les gentilles filles s'appellent-elles Mary ? Enfin, on s'en doute un peu, Mary c'est la représentation de la pureté ...) prépare le petit déjeuner (on nous explique que Mary est à la tête de la famille pour bien nous faire comprendre que c'est une brave fille !) pour son père et sa soeur Ethel puis court travailler dans le magasin de douceurs du coin de la rue. Chemin faisant elle croise son amoureux, l'agent de police Burke. Sa soeur Ethel, coquette, arrive bien sûr en retard et se voit réprimander par le chef de service.

Non loin de là un homme politique influent, William Trubus fait parler de lui dans les journaux en tant que citoyen respectable et combattant de la pègre. Lui-même est marié et père d'une jeune femme sur le point de se fiancer mais en réalité il est à la tête de ce trafic d'âmes qu'est la traite des blanches. En effet plus de 50'000 (!) jeunes femmes disparaissent chaque année dans le pays. Ses hommes repèrent leurs proies, telle Ethel dans le magasin de douceurs ou deux soeurs suédoises venues retrouver leur frère qui débarquent à Long Island. Par d'habiles stratagèmes ils font mine d'offrir leurs services et séquestrent les pauvres filles qui sont dès lors surveillées de façon très serrée.

L'agent Burke est attiré par une nouvelle affiche indiquant agence de placement suédoise sur le porche d'une maison. Il voit les deux jeunes suédoises pénétrer dans la maison et se rapproche pour découvrir ce que cache l'affiche. Bingo, il découvre le pot aux-roses. Après une bagarre il réussit à faire évader toutes les prisonnières et arrêter les hommes de main.

Il reste encore à découvrir qui se cache derrière ces manigances. L'occasion est donnée de se rapprocher de la vérité lorsqu'Ethel, la propre soeur de Mary est à son tour enlevée par un beau parleur et disparait complétement. Suite à l'enlèvement dont on parle dans les journaux, Mary tenue pour responsable de la mauvaise publicité du magasin dans lequel elle travaille est virée. Heureusement Madame Trubus qui a de l'affection pour la petite vendeuse lui trouve un emploi de secrétaire de son mari ....

L'agent Burke vient de sauver Ethel ...


L'action tient en haleine même si la caméra est assez statique, comme c'est le cas dans les films tournés dans ces années là à Fort Lee. L'image est très bien restaurée dans le DVD de Kino, l'accompagnement musical est de Philippe Carli.
Les stratégies d'enlèvement sont audacieuses mais pas du tout improbables. Au contraire ces manières de faire doivent être toujours d'actualité. Il est intéressant de voir la ville en ces années là, de même le bateau d'émigrants et les soeurs suédoises habillées en paysannes l'époque.
Les policiers font face aux bandits en grand nombre. Leur manière d'agir est étonnante : plutôt lente mais organisée. Ils semblent très disciplinés.
Matt Moore est tout mignon dans le rôle de cet agent courageux. Ce qui est très intéressant c'est les manières d'espionner de l'époque. Trubus écoute les rapports des hommes de main depuis l'étage d'au-dessus à l'aide d'écouteurs. De même les communications écrites sont reportées par un espèce de transmetteur.
Pour les contrer le père inventeur fournit une grosse valise dans laquelle se trouve une machine qui leur permettra d'enregistrer sur des rouleaux les conversations pour faire ainsi la preuve de la malhonnêteté du citoyen "respectable". On découvre de bien curieuses danses de l'époque et pleins d'autre choses, un film qui vaut le détour pour toutes ces raisons et bien plus encore.
M. et Mme Trubus rencontre le fiancé de leur fille ...


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