Pages

Pages

mardi 10 septembre 2013

The Conquering Power - Rex Ingram - 1921




Alice Terry ...
Eugenie Grandet
Rudolph Valentino ...
Charles Grandet
Ralph Lewis ...
Pere Grandet
Carrie Daumery ...
Mere Grandet (as Edna Demaurey)
Bridgetta Clark ...
Madame des Grassins
Mark Fenton ...
Monsieur des Grassins
Ward Wing ...
Adolphe des Grassins
Eric Mayne ...
Victor Grandet
Edward Connelly ...
Notary Cruchot
George Atkinson ...
Bonfons Cruchot
Willard Lee Hall ...
Abbé Cruchot
Mary Hearn ...
Nanon
Eugene Pouyet ...
Cornoiller
Andrée Tourneur ...
Annette

89 minutes

Titre français : Eugénie Grandet (D'après l'oeuvre de Honoré de Blazac)


En l'absence de son père, Charles Grandet donne une soirée excentrique pour fêter ses 27 ans. Très amoureux de Annette, il ne voit pas que celle-ci n'a aucun scrupule à se faire embrasser derrière son dos. Contre toute attente son père Victor revient à la maison et demande à voir son fils qui se réjouit de son retour. Victor Grandet cache à son fils qu'il est ruiné mais l'envoie retrouver son oncle qu'il n'a pas revu depuis de nombreuses années.

Accompagné d'un chauffeur, d'un valet de pieds et de son caniche, Charles arrive à Noyant où il est surpris d'apprendre que son oncle, pourtant richissime, vit en ville dans une maison d'aspect tout à fait quelconque bien que le château surplombant la ville lui appartienne. Maladivement radin et dur, le père Grandet vit en effet avec sa fille Eugénie et sa femme. Pour le service les Grandet n'ont qu'un servante, Nanon. 
Contrairement aux usages imposés par son oncle, Charles sonne à l'entrée principale alors que toute une cour d'intéressés est présente à l'occasion de l'anniversaire d'Eugénie, à laquelle son père vient d'offrir un louis d'or par année d’existence.
En lisant la lettre de son frère apportée par Charles, il apprend la ruine de Victor qui lui confie son fils en lui annonçant son suicide prochain. En effet, le journal relate le lendemain le suicide de Victor Grandet au grand désespoir de Charles, effondré. Eugénie le console de son mieux et tombe amoureuse du jeune homme. Petit à petit Charles succombe lui-aussi à Eugénie ce qui n'est pas au goût du père qui décide alors de l'envoyer à la Martinique.
Avant de se quitter les deux jeunes gens échangent des promesses et décident de s'écrire. Malheureusement le père intercepte les lettres de Charles auquel il annonce le mariage de sa fille ...



L'histoire est joliment contée à "notre" époque car l'audience n'aime pas les films costumés selon le premier intertitre !
On ne peut que suivre avec intérêt les trois magnifiques acteurs principaux. Alice Terry et Rudolph Valentino se montrent plus d'une fois très touchants, et Ralph Lewis excelle dans ce rôle d'homme obnubilé par l'or et la fortune qui perd pied avec la réalité petit à petit. Les prétendants au mariage et leurs familles ont tous des visages de rapaces (Les Des Grassins et les Cruchots) et sont tous plus intéressés les uns que les autres. Bien sûr face à tous les autres protagonistes, Eugénie et Charles incarnent de fort belle manière l'innocence, la droiture ... et la beauté !
Quelques scènes valent le détour : celle où Charles retrouve son père, celle où il apprend sa mort, l'arrivée à Noyant, la rencontre avec Eugénie, la scène dans laquelle Eugénie trouve Charles endormi sur une chaise dans sa chambre,  etc, sans parler de la scène finale du Père Grandet !

La femme de Rex Ingram, Alice Terry fait passer beaucoup d'émotions et délivre une très jolie performance.
Rudolph Valentino se montre très intense et sobre, dommage que ce soit son dernier film tourné sous la direction de Rex Ingram qui finit par le pousser à quitter la Metro Pictures pour mésentente : Il lui a fourni de bien jolis scenarii jusqu'ici, ce film y compris ! Par la suite Valentino sera remplacé par Ramon Novarro dans Le prisonnier de Zenda, Where the Pavement Ends, Scaramouche, et The Arab.

Un film à voir, certainement.














Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire