Pages

Pages

mardi 14 janvier 2014

Das Cabinet des Dr. Caligari - Robert Wiene - 1920

 
 

Sur un banc deux hommes discutent. Francis raconte l'étrange aventure qui lui est arrivée récemment dans la petite ville de Holzenwall dans laquelle une foire venait de s'installer. Mystérieusement des crimes furent perpétrés dès l'arrivée des forains. 
Avec son ami Alan, il se rendit à l'attraction du Dr Caligari, un charlatan qui produisait un somnambule nommé Cesare capable de lire dans l'avenir et qui dormait depuis 25 ans dans une espèce de cercueil aménagé. 
Impressionné, Alan demande combien de temps il lui reste à vivre et Cesare lui annonce sa mort à l'aube.

Les deux amis rentrèrent alors chez eux et rencontrèrent en chemin Jane Olsen, une jeune fille que les deux jeunes gens aiment d'amour. Avant de se séparer ils se promettent de rester amis quoiqu'il arrive.
A l'aube Alan est retrouvé mort et Francis mène l'enquête avec le père de Jane, le Dr Oslen. Avec la police ils se rendent chez le charlatan qu'ils interrogent. Jane sur les traces de son père débarque à son tour chez le Dr Caligari qui lui fait voir Cesare. La même nuit Cesare enlève la jeune femme qu'il finit par lâcher avant de se réfugier à l’hôpital psychiatrique suivit par Caligari qui en est en fait le directeur !
A l’hôpital les soigneurs et Francis découvrent un manuscrit décrivant les activités d'un certain Dr Caligari qui dans les années 1100 sévissait dans le nord de l'Italie et qui semblent avoir inspiré le directeur qui se retrouve donc dans une camisole de force ...



L'expressionnisme allemand dans toute sa splendeur. Les décors sont artificiels et tordus comme dans les pires cauchemars. Du coup, baladés dans ce labyrinthe visuel, les personnages ont à peine l'air réels et l'ambiance est intrigante et noire à souhait. Les ombres, les parois et portes de travers, les dessins sur les murs ou sur le sol ... sans compter les revirements du scénario qui perdent le spectateur dans les méandres d'un cerveau insondable mais qui semble les diriger. Qui est fou ou paranoïaque, le public ou les acteurs, est-ce un cauchemar ou une allégorie ? La fin vous laisse sur votre faim (fin !) et ce sera à vous de vous faire votre propre idée sur ce film superbement visuel qui explore le subconscient et vous mène par le bout du nez. Les premiers spectateurs ont du sortir secoués par la séance !

A noter que Holzenwall, le nom du village traduit littéralement veut dire "rempart en bois", est-ce une piste ? Dans une certaine mesure, nous créons tous une espèce de Holzenwall plus ou moins fragile autour de nous ...


51 minutes

Werner Krauss ...
Dr. Caligari
Conrad Veidt ...
Cesare
Friedrich Feher ...
Francis (as Friedrich Fehér)
Lil Dagover ...
Jane Olsen
Hans Heinrich von Twardowski ...
Alan (as Hans Heinrich v. Twardowski)
Rudolf Lettinger ...
Dr. Olsen



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire