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mercredi 19 août 2015

The First Born - Miles Mander - 1928


Miles Mander dans un accès de colère
Le lundi, Sir Hugo Boycott et sa femme Madeleine s'aiment d'amour vrai. Le mardi c'est terminé, Monsieur claque la porte après avoir insulté toute la maisonnée.

Nina, une amie de Madeleine, lui fait comprendre que ses problèmes viennent probablement du fait que le temps passe et qu'il souhaite un enfant. Aussitôt Madeleine voit là un moyen de récupérer son mari qui est parti pour l'Afrique, sa vraie patrie selon lui.

Phoebe Chivers, la manucure vient justement d'être plaquée par l'homme dont elle porte le bébé. Madeleine lui propose d'adopter le petit dès sa naissance. Les deux femmes partent pour le nord de l'Italie sous les yeux tristes de Lord David Harborough, très épris de Madeleine.
A son retour d'Italie, Madeleine écrit à son mari de revenir de suite car elle a mis au monde son héritier.
Hugo revient et se montre charmé par le bébé. Les choses semblent reprendre un cours normal mais une lettre de Nina adressée à Hugo le priant de demander qui est le vrai père de Stephen met le feu aux poudres. Hugo se montre à nouveau odieux et se tourne vers sa maitresse, Nina.

Lord David Harborough aimerait consoler Madeleine mais celle-ci reste fidèle à son mari malgré tout, d'autant plus qu'elle doit apparaitre dans la campagne d'élection de son époux qui est bien placé pour remporter un poste très en vue  ...




Bien que ses talents d'acteur ne soient pas mis en cause, je n'aime pas Miles Mander qui m''est particulièrement antipathique. Peut-être est-ce dû à ses rôles ?  Toujours est-il que j'ai de la peine à croire qu'une femme comme Madeleine puisse s'en éprendre à un tel point.
Le thème est toujours le même dans le fond. Il faut un très belle femme dotée par les fées de toutes les qualités demandées à une épouse de cette époque : belle, fidèle, honnête, bonne, vertueuse, aimante et mère d'un premier né qui sera l'héritier de son père. Une qualité comme l'intelligence n'est visiblement pas indispensable. Le comble de la facilité c'est de rajouter le beau et riche jeune Lord David Harborough amoureux de la même femme, pour bien indiquer au spectateur que cette femme est parfaite.
Par contraste on a donc un homme qui admire Madeleine en la regardant avec des yeux de merlan frit (David) et un autre (Hugo) qui a un caractère bipolaire et une santé mentale fragile. Peu gâté par la nature, il est quand même visiblement adulé par les femmes. Évidemment pour que le contraste soit percutant, il faut que Hugo se comporte comme un mufle (je suis polie).

Marjorie Roach
C'est longuet et démodé, pourtant le thème du mariage est un sujet sans fond. Le scénario n'est pas très subtil et reste très superficiel car les caractères sont peu développés. Le film commençait de façon plutôt interpellante pourtant : Le lundi, le mardi .... et puis plus rien. 
Madeleine est belle et fait tout ce qui est en son pouvoir pour récupérer son mari malgré ses sautes d'humeur, Hugo est odieux et se méprend sur tous les actes de sa femme, David se contente de faire de la figuration, Phoebe a le rôle de la jeune femme dans le pétrin, Nina le rôle de la maitresse ... 

La fin de ce mélodrame est un peu surprenante tout en prenant l'option de la facilité ... 

Theodore Mander qui joue le film Stephen est le propre fils de Miles Mander.

Madeleine Carroll et Margot Armand


Titre français : Le lien brisé

110 mn


Miles Mander ...
Sir Hugo Boycott
Madeleine Carroll ...
Lady Madeleine Boycott
John Loder ...
Lord David Harborough
Ella Atherton ...
Nina de Lande
Margot Armand ...
Sylvia Findlay
Ivo Dawson ...
Derek Findlay
Marjorie Roach ...
Phoebe Chivers
John St. John ...
Dicky
Naomi Jacobs ...
Dot
Bernard Vaughan ...
Butler
Walter Wichelow ...
Impitt
Theodore Mander ...
Stephen Boycott
Beryl Egerton ...
Maid

John Loder

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