Pages

Pages

mercredi 20 janvier 2016

The Massacre - D.W. Griffith - 1912



Un scout, Stephen, fait sa demande en mariage à sa jeune protégée mais celle-ci n'a d'yeux que pour un étranger de passage qui finit par revenir demander la main de la belle au grand désespoir de Stephen qui repart au front.

Deux ans passent, le jeune couple a maintenant un bébé. Les temps étant durs ils décident de partir vers l'Ouest et embarquent à bord d'un chariot qui rejoint un convoi.
De son côté Stephen emmène un détachement de soldats qui vont attaquer un campement indien. Après avoir massacré la plupart des pauvres gens surpris par l'attaque, ils incendient les tentes tandis qu'un brave jure de venger sa femme et son bébé. 

Les colons escortés par l'armée font halte non loin du drame. Le mari les quitte pour rejoindre le fort pour affaires et laisse dans le convoi sa femme et son enfant qui retrouvent Stephen. Les indiens en profitent pour attaquer ...



Un film dont les images sont parfaitement nettes et qu'on peut voir sur la toile en ce moment.

La vengeance engendre la vengeance, c'est bien connu, on n'est donc pas surpris par la tournure que prennent les événements tels qu'ils sont montrés dans le film. On imagine le désarroi des indiens face à l'arrivée de ces hordes de soldats qui se croyaient en droit de s'emparer de leurs terres et qui les considéraient comme moins que rien, ça fait mal de penser que les gens de cette époque étaient si peu évolués ... d'ailleurs on se demande finalement si on est vraiment tellement plus avancés de nos jours ? (c'est bien triste et c'est un autre débat)
Bref, le film vaut surtout le détour pour ses images très nettes, la maitrise de l'action, le nombre de figurants, pour le reste on comprend que Blanche Sweet ne soit pas trop attirée par Stephen, d'ailleurs personne ne semble l'estimer ! (il n'obtient pas un regard lorsqu'il dit au revoir aux tourtereaux, même son cheval n'est pas apprécié par l'un des chevaux de bat qui baisse les oreilles de manière menaçante lorsqu'il se rapproche de lui !)

On dirait que le réalisateur pousse devant sa caméra deux coyotes qui font place à un ours qui semble surpris de se trouver là, puis un indien couvert d'une peau d'ours fait son apparition. Symbolique des genres qui se suivent ou la loi du plus fort ou bien simple vision d'une nature hostile ?

Le massacre pour moi c'est le massacre des indiens qui va provoquer leur légitime colère. Les indiens s'en prennent ensuite alors à un convoi qui se compose aussi d'innocents, c'est le juste retour des choses dans le fond puisque la violence appelle la violence ! (j'aurais pu rajouter qui sème le vent récolte la tempête mais je pense que deux citations suffisent dans ce poste, je ne tiens pas à décourager mes lecteurs, si lecteurs il y a !)

Tourné à Fort Lee, New Jersey, USA


Short, 30 minutes


Wilfred Lucas ...
Stephen
Blanche Sweet ...
Stephen's Ward
Charles West ...
Stephen's Ward's Husband
Alfred Paget ...
Indian Chief


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire