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mercredi 24 janvier 2018

Beauty's Worth - Robert G. Vignola - 1921



Prudence Cole, est élevée par ses deux tantes secondées par leur fidèle Jane dans la plus pure tradition Quaker. La jeune fille s'habille de façon modeste et fait attention à son vocabulaire. 
Un jour leurs voisins, Madame Garrison et son fils Henry reviennent de voyage et leur rendent visite. Prudence est folle de joie car Henry est son ami d'enfance et elle lui voue un grand amour qui n'est pas partagé, bien que le jeune homme lui fasse des compliments, du genre qu'elle est "la plus belle fille du .. village".
Madame Garrison propose aux deux tantes de permettre à Prudence de se rendre à Haven, une station huppée au bord de la mer. A la grande surprise de la jeune fille, les tantes acceptent et Prudence se retrouve dans le parc de l’hôtel où Henry ne semble pas si ravi de la revoir. Une autre jeune fille, Amy, observe la nouvelle arrivante d'un air goguenard, sous le regard d'un pauvre garçon énamouré, Tommy.
A l’hôtel, un peintre de renom, Cheyne Rovein s'ennuie et regarde par la fenêtre. Lorsqu'il aperçoit Prudence il en dresse un croquis sur son carnet. 

La jeune fille fait contre mauvaise figure bon coeur malgré le fait qu'elle soit la cible de moqueries diverses. Ainsi Amy lui prédit-elle qu'elle va se noyer dans son costume de bain qui se compose de plusieurs couches qui ne laissent pas dépasser un seul centimètre de peau. La pauvre Prudence ne sait pas quoi dire lorsqu'Amy lui demande de prier Cheyne d'organiser une charade pour divertir les hôtes désœuvrés.
Celui-ci ne comprend pas pourquoi Prudence l'approche puis réalise qu'elle est la cible des moqueries de ces jeunes gens qu'il considère comme des bons à rien. Aussitôt il décide de créer des costumes pour la jeune fille qu'il va vouloir mettre en scène pour le jeu.

Après avoir fait durer le suspens, tout le monde est bien surpris par le choix du réalisateur. Prudence apparait magnifiquement vêtue dans les trois tableaux qui composent la charade sous les applaudissements des spectateurs. 
Amy se montre jalouse et Henry tout à coup très intéressé par Prudence. 
Tous les hommes tentent de courtiser la jeune Quaker mais voilà que ses deux tantes font leur apparition alors qu'elle est entourée de jeunes gens à la piscine, dans un maillot de bain très peu modeste  ...



Sympathique film qui nous donne une leçon de morale au sujet des apparences. La scène du théâtre est un peu longue à mon goût mais on ne s'ennuie pas malgré la durée du film. Henry ne s'intéresse qu'à l'aspect des jeunes filles, on peut regretter que Prudence doive se "déguiser" pour comprendre ce qu'est l'amour. D'autre part elle semble tellement heureuse d'attirer l'attention et de se voir dans des toilettes modernes qu'on se prend à se demander si Prudence elle-même n'est pas complétement futile.
Bien sûr il ne s'agit que d'une caricature mais j'aurais aimé que la leçon serve aussi à Amy et qu'elle se tourne vers Tommy à la fin.
Une histoire à la Cendrillon, mais dans laquelle l’héroïne retourne à son état précédent à la fin.




Le seul film dans lequel Marion Davis fume (très brièvement)


112 minutes


Marion Davies ...
Prudence Cole
Forrest Stanley ...
Cheyne Rovein
June Elvidge ...
Amy Tillson
Truly Shattuck ...
Mrs. Garrison
Lydia Yeamans Titus ...
Jane
Hallam Cooley ...
Henry Garrison
Antrim Short ...
Tommy
Thomas Jefferson ...
Peter
Martha Mattox ...
Aunt Elizabeth Whitney
Aileen Manning ...
Aunt Cynthia Whitney


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