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vendredi 10 septembre 2010

Büchse der Pandora (Die) - Georg Wilhelm Pabst - 1929




Louise Brooks... Lulu

Fritz Kortner... Dr. Ludwig Schön

Francis Lederer... Alwa Schön (as Franz Lederer)

Carl Goetz... Schigolch

Krafft-Raschig... Rodrigo Quast

Alice Roberts... Gräfin Geschwitz - Countess Anna Geschwitz

Daisy D'Ora... Charlotte Marie Adelaide v. Zarnikow - braut Dr. Schöns - Dr. Schön's Bride (as Daisy d'Ora)

Gustav Diessl... Jack the Ripper (as Gustav Diesel)

Michael von Newlinsky... Marquis Casti-Piani (as Michael v. Newlinsky)

Sig Arno... Der inspizient - the instructor (as Siegfried Arno)


133 minutes 
Loulou, une jeune femme sans préjugé vit pour l'amour et le plaisir : elle connait un grand nombre de gens en tous genres. Maîtresse du Dr Schön, un propriétaire de plusieurs journaux, elle s'arrange pour lui faire rompre son prochain mariage avec la fille du ministre de l'intérieur pour se faire épouser. Le Dr Schön est conscient que ce mariage consacre sa propre mort et demande à Loulou de se tuer en lui tendant un revolver. Dans l'action c'est lui qui est tué.  
 
Accusée de meurtre, Loulou est acquittée grâce à des protecteurs influents. Elle continue à mener une vie aventureuse avec le fils du Dr Schön, qui se ruine au jeu pour elle. Elle échoue finalement dans les bas-fonds de Londres, avec des compagnons de débauche. Un soir, elle racole un inconnu qui n'est autre qu'un tueur maniaque ...



Un film lumineux et sombre autour de l'amour et de la mort, tout en sensualité. Les plans finaux sont de plus en plus noirs et brumeux. Louise Brooks est très belle et les évènements ne semblent pas la toucher particulièrement, comme si la vie des autres n'avait pas particulièrement d'importance (elle parait particulièrement irréelle, comme une poupée vide qui serait capable de vous séduire par des étincelles de vie).  Je ne la qualifierais pas de naïve, mais d'indifférente. Les décors sont très années folles (je sais, c'est une lapalissade !)

Seul Francis Lederer dans le rôle d'Alwa parait humain, et peut-être est-ce la raison du final, qui le montre suivant un cortège de l'armée du salut, un soir de Noel, soirée de la rédemption par excellence.

Carl Goetz est parfait dans le rôle de Schigolch, diabolique et tentateur, il met mal à l'aise.

Ce thème ne me touche pas particulièrement, les protagonistes restent à des années lumières de mes préoccupations. J'apprécie par contre les cadrages, la beauté des décors, le symbolisme omniprésent tout au long du film, la minutie toute germanique de Pabst. Le tout est visuellement très beau ! 



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