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mardi 21 septembre 2010

Farewell to Arms (A) - Frank Borzage - 1932


Helen Hayes... Catherine Barkley

Gary Cooper... Lt. Frederic Henry

Adolphe Menjou... Maj. Rinaldi
Mary Philips... Helen Ferguson
Jack La Rue... Priest
Blanche Friderici... Head Nurse
Mary Forbes... Miss Van Campen
Gilbert Emery... British Major


80 minutes

Frederic Henry est un ambulancier américain engagé auprès des italiens durant la 1ère guerre mondiale. Il fait la connaissance d'une nurse, Catherine, dont il tombe fou amoureux. Les deux amoureux ne peuvent vivre l'un sans l'autre et se retrouvent à Milan après que Frédéric soit grièvement blessé durant une attaque. Lorsque Catherine est enceinte, elle se réfugie à Brissago en Suisse. Sans nouvelle l'un de l'autre car le supérieur de Frédéric renvoie par jalousie toutes ses lettres, Catherine accouche d'un petit garçon mort-né et se meurt dans les bras de son bien-aimé qui parvient à la rejoindre en désertant ..

Tiré d'un roman d'Ernest Hemingway qui aurait refusé de voir le film.


Ah, l'amour, le thème favori et obsédant de Frank Borzage ! 
Truffé de symboles et de gros plans, j'ai eu malgré tout un peu de peine à rentrer dans ce film. Gary Cooper est toujours séduisant et touchant (même s'il ne m'apparait pas vraiment sympathique dans ce rôle, en particulier lorsqu'il cherche l'amateur d'opéra anglais !), Helen Hayes fait de gros yeux mais ne semble pas vivre ses sentiments, bref je n'arrive pas à croire à cet amour (et je le regrette sincèrement !)
La scène qui m'apparait la plus belle est celle où les deux amants se retrouvent à Milan et font part de leurs sentiments au prêtre qui leur avoue avoir tout compris rien qu'en les regardant, et qui les marie presque sans leur accord et secrètement en murmurant en latin le sacrement consacrant le mariage, avalisant ainsi aux yeux du Tout Puissant leur situation illégitime ... 
Les images sont parfaitement maitrisées, les plans sur les mains qui rament et les mains qui serrent le drap à l'accouchement, le plan sur le plafond en forme d’œil lors de l'arrivée à Milan, les symboles massoniques, le ciel et la terre, le découpage du scénario en trois parties, ...

A noter le titre anglais qui fait légitiment allusion aux armes et aux bras ...

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