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mardi 20 septembre 2011

Primitive Lover (The) - Sidney Franklin - 1922




Constance Talmadge ...
Phyllis Tomley
Harrison Ford ...
Hector Tomley
Kenneth Harlan ...
Donald Wales
Joe Roberts ...
'Roaring' Bill Rivers
Charles Pina ...
Indian Herder
Chief John Big Tree ...
Indian Chief
Mathilde Brundage ...
Mrs. Graham (as Mathilda Brundage)
George C. Pearce ...
Judge Henseed (as George Pierce)
Clyde Benson ...
Attorney

68 minutes
Adaptation de Frances Marion d'après une pièce de Edgar Selwyn.

Un yacht fait naufrage et 4 personnes se retrouvent sur un radeau qui dérive. Lorsque le lait de la chèvre qu'ils ont pris le soin d'embarquer se tarit (mais oui !), alors commencent les ennuis car un marin tente de s'emparer des biscuits et de l'eau. L'un des hommes le jette à l'eau, ne restent alors plus alors qu'un homme grièvement blessé et sa femme, ainsi que l'homme cité précédemment qui déclare que l'eau restant ne suffit que pour deux et que l'un d'eux doit se sacrifier.Comme la femme plaide en la faveur de son mari blessé, l'homme déclare alors noblement vouloir céder sa part, contre une petite faveur, celle d'embrasser la jeune femme avant de se jeter à l'eau ... Après que le mari ait donné son accord et un baiser qui n'en finit pas, l'homme, héroïque se laisse tomber à l'eau. Fin
Ainsi se termine l'histoire dont le titre est The Primitive Lover, le dernier roman en date écrit par un certain Donald Wales, dont Phyllis Tomley (Talmadge) vient tout juste de tourner la dernière page. Il se trouve que Donald (Harlan) est un ancien petit ami qui a disparu au cours d'une partie de chasse dans la jungle. Depuis Phyllis a épousé Hector Tomley (Ford), un homme qu'elle trouve froid et peu démonstratif; émue elle pense à Donald qui justement réapparait, avouant que sa mort était un coup publicitaire monté de toute pièce pour promouvoir son dernier livre. Il ajoute que son vieil ami Hector était au courant. Ignorant qu'Hector et Phyllis sont maintenant mariés, il embrasse vigoureusement la jeune femme quelque peu confuse ce qui pousse Hector, pensant à tort que c'est ce qu'elle souhaite, à lui rendre sa liberté. Phyllis, bien qu'amoureuse d'Hector qui ne montre toujours pas ses sentiments, se rend donc au Nevada demander le divorce. Hector surprend Donald qui susurre des mots d'amour à Phyllis tout en faisant miroiter des aventures qui la font rêver. Dépité et alors qu'il jette le livre de Wales par la fenêtre, il atteint une indienne qui reçoit en prime des baffes de son compagnon, un indien qui explique que les femmes apprécient les hommes forts. Aussitôt germe dans la tête d'Hector un plan pour récupérer Phyllis ...



J'ai quand même bien souri, je l'avoue. Bien sûr l'histoire est un peu tirée par les cheveux, mais c'est plutôt amusant de voir ces vieux principes machos développés de cette manière. Évidemment Phyllis représente la femme qui rêve d'un homme fort, et il lui faudra toute la ruse d'Hector pour qu'enfin elle voit clair en elle. De même Hector ne peut rester un somnambule toute sa vie (sic) et va agir aux dépends du pauvre Donald qui lui vit carrément dans un autre monde : les belles théories de celui-ci tombent à l'eau et il est très vite démasqué lorsqu'il est confronté à la réalité, qu'il s'agisse de faire du feu, de défendre ou de nourrir sa belle !
C'est donc l'histoire de trois personnes qui se font des scénarios et qui évidemment ont bien de la peine à se retrouver eux-mêmes ! A voir pour mettre un visage sur Harrison Ford (celui-ci, pas l'autre !), Constance Talmadge et ses mimiques expressives, le très séduisant et fabulateur Kenneth Harlan et le Chief John Big Tree pour ses théories efficaces (du moins dans ce film !).
Unknown Video : accompagnement musical à l'orgue par Bob Vaughn.




Harrison Ford (pas l'autre)

Quelques captures d'écran :

Une situation tragique qui demande un noble dénouement !
Le fameux baiser qui n'en finit pas ...

Une citrouille ... et non un indien menaçant ?

La tentation passe aussi par l'estomac !


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