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vendredi 18 novembre 2011

Cheat (The) - Cecil B. DeMille - 1915



Fannie Ward ...
Edith Hardy
Sessue Hayakawa ...
Hishuru Tori (original release) / Haka Arakau (in 1918 re-release)
Jack Dean ...
Richard Hardy
James Neill ...
Jones
Yutaka Abe ...
Tori's Valet
Dana Ong ...
District Attorney
Hazel Childers ...
Mrs. Reynolds
Arthur H. Williams ...
Courtroom Judge (as Judge Arthur H. Williams)

59 minutes

Richard Hardy essaie de trouver la fortune dans des placements pendant que sa femme Edith dépense l'argent à disposition sans trop de scrupules en s'affichant avec Haka Arakau, un birman qui a fait fortune dans le commerce de l'ivoire. 
Richard Hardy  essaie bien de calmer les dépenses de sa femme, mais celle-ci ne peut vivre sans être entourée d'un maximum de luxe. La section de la Croix-Rouge dont elle fait partie la nomme trésorière et lui confie $10'000 à garder soigneusement. Un ami de son mari courtier lui aussi, lui indique connaitre un filon infaillible pour s'enrichir en un jour et Edith lui confie les $10'000 en étant certaine de faire fortune rapidement. Malheureusement son investissement s'avère un fiasco complet et Edith se retrouve sans un sou en devant rembourser la somme le même jour. Haka lui propose donc de lui faire un chèque contre un rendez-vous la nuit suivante. Entre temps, Richard touche un énorme pactole grâce à ses placements et Edith voit donc un moyen de rembourser sa dette en prétendant avoir perdu au bridge. Richard la suit alors qu'elle se rend chez Haka mais celui-ci ne l'entend pas de cette oreille  en refusant l'argent en retour et la soirée finit tragiquement ...



Ouh là, ce film est plutôt osé ! D'abord l’héroïne est vénale et sa parole ne vaut pas grand'chose, le mari ne s’intéresse qu'à ses placements, et Haka accumule les possessions en tous genres. Rien ne l'arrête et il n'hésitera pas à s'approcher par la force, après avoir tenté une approche plus...conviviale !
L'action va crescendo et est extrêmement bien menée, pas une seconde n'est perdue ou de trop. La scène décisive est particulièrement violente et vaut le détour à elle seule. La scène au tribunal de même avec une Edith proche de l'hystérie qui provoque un énorme et terrible mouvement de foule.
La morale de cette histoire n'est par contre pas claire du tout, d'ailleurs à mon avis il n'y a pas de morale.
La musique est excellente et accompagne de manière adéquate l'histoire en y ajoutant même une dimension supplémentaire.







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