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mardi 29 janvier 2013

The Man Without a Country - Ernest C. Warde - 1917



Florence La Badie ...
Barbara Norton
Holmes Herbert ...
Lt. Philip Nolan (as H.E. Herbert)
J.H. Gilmour ...
Capt. Banforth
Carey L. Hastings ...
Mrs. Blair (as Carey Hastings)
Ernest Howard ...
Phineas Blair
Charles Dundan ...
Pop Milton
Wilbert Shields ...
Undetermined Role
George Marlo ...
Undetermined Role

66 minutes
Daprès une nouvelle de Edward Everett Hale, d'abord publiée anonymement dans The Atlantic en décembre 1863

Deux orphelins dont le père a donné sa vie pour son pays, Barbara (La Badie) et Tom Norton (Marlo) sont recueillis par leurs oncle et tante, les Blair. Phineas préside un groupe de pacifistes inconditionnels dont fait partie Philip Nolan (Herbert) un descendant d'une vieille famille qui obtient la main de Barbara. La guerre se profile et Tom se montre déterminé à combattre au grand désespoir des Blair. Sa soeur Barbara est une patriote convaincue qui rompt ses fiancailles pour s'engager à la Croix Rouge. Resté seul, Philip est couvert d'opprobre et subit l'ostracisme de la plupart des gens qui l'entourent, en particulier à son club.
La guerre est finalement déclarée, Après avoir oeuvré sur le front en France, Barbara exténuée obtient une permission mais le bateau qui la ramène est coulé par les allemands et on ignore s'il y a des survivants. Fatigué, Philip jete tout de go à Pop Milton, un homme influent du club venu tenter de le raisonner, qu'il ne veut plus entendre parler des Etats-Unis. Pop lui fournit alors un livre dans lequel il lit sa propre histoire, survenue dans une autre vie en 1807, au cours de laquelle après avoir prononcé les mêmes paroles il a été condamné à ne plus jamais entre parler des Etats-Unis et se verra mourir après 55 ans sans nouvelles de sa patrie.
Dès le lendemain il s'engage et retrouve George au camp d'entrainement ...



C'est clairement un film patriotique à la limite de la propagande et non un film qui soulève des questions sur le pacifisme et la guerre. Porteur d'un écusson affichant un message du genre "paix à tout prix", Philip est regardé de travers. Il est dans le fond injuste de considérer qu'il est un lâche car il faut un minimum de courage pour faire face à l'ostracisme flagrant dont il est la victime. De même ne connaitra-t-on jamais ses réelles convictions, à peine sait-on qu'il trouve que la guerre est un reliquat de barbarisme ...
Barbara représente le patriotisme dans toute sa splendeur, elle se bat avant tout pour son pays et renonce à l'amour de Philip car elle n'adhère pas à son refus de prendre les armes. L'un des seuls qui parle encore à Philip par respect pour son père qu'il a bien connu c'est Pop Milton qui lui fournira la marche à suivre en lui procurant le livre précité pour que Philip rentre dans les rangs, au propre comme au figuré.
Axé sur le prosélytisme et le fanatisme (war craze est cité plusieurs fois), sans ébauche de débat, ce film est plutôt frustrant, par contre comme document d'époque il est plutôt représentatif. Quelques images intéressantes : Philippe et Tom marchant côte à côte bien que d'opinions divergentes et les images du songe semi éveillé qui dévoile le pan de la vie précédente et les dédoublements d'images. 

Florence La Badie meurt peu de temps après ce film, qui est son dernier, le 13 octobre 1917 d'une septicémie liées aux suites d'un grave accident d'automobile. Elle avait 29 ans.



On trouve ce film édité par Televista (avec un accompagnement musical standard bien choisi) ou sur




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