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mercredi 7 décembre 2016

The Symbol Of the Unconquered - Oscar Micheaux - 1920



Eve Mason perd son grand-père qui lui lègue un terrain. Elle décide d'en prendre possession et s'arrête dans un hôtel tenu par Jefferson Driscoll, un noir qui renie ses origines et qui porte une haine incommensurable à ses pairs.

Bien que blanche de peau, Eve obtient un bout d'écurie et s'endort dans la paille avant de fuir sous la pluie lorsque son voisin grimace sous l'eau qui ruisselle du toit.
Plus loin sur la route, Eve fait la connaissance de Hugh Van Allen un charmant jeune homme qui lui propose de l'emmener sur sa propriété, voisine de la sienne.
Eve arrange sa petite maison du mieux possible. Or sa petite cabane est convoitée par August Barr, un triste sire qui a bien l'intention d'en prendre possession et qui mande le frère de sa femme Mary enquêter sur le nouveau propriétaire.
L'intrus est vite mis en déroute par le gentil voisin qui veille à ce que Eve ne manque de rien.
Barr, Driscoll, et leurs copains apprennent que la terre appartenant à Hugh est précieuse. Du coup ils veulent s'en emparer et postent des messages très menaçants signés des chevaliers de la croix noire. Hugh ne les prend pas au sérieux et part à Oristown acheter des meubles. 
Eve, Mary et la mère de Driscoll ont vent de l'attaque prochaine des méchants hommes et Eve enfourche un cheval avant de partir en trombe chercher de l'aide ....


Il manque un bout de ce film à ce moment là. On voit que Hugh a été agressé par le Ku Klux Klan et on nous narre l'action par le biais de quelques intertitres. L'histoire se termine un peu de manière mièvre, toutefois on ne s'ennuie pas une seconde car l'action est bien narrée et constante.
Par certains côtés le film ressemble à un western,  les scènes de saloon entre autres.
Les scènes de nuit des cavaliers vêtus de blanc tenant des torches sont très impressionnantes.

Je ne connais pas la valeur historique documentaire de ce film. Les protagonistes ont plutôt l'air de vivre en paix mais le réalisateur a pris le parti de mettre en scène une femme très blanche de peau. Quelque part je n'en vois pas l'utilité. Dans le fond on peut penser que la couleur n'est pas un critère d'évaluation puisque certains blancs sont malhonnêtes et certains noirs n'aiment pas leurs semblables. Les frustrés malhonnêtes s'associent donc et visiblement les blancs ne sont pas racistes. Ce film est peut-être une apologie pour une cohabitation sans haine ?

Il est quand même inimaginable que le KKK soit toujours d'actualité depuis si longtemps !

Je n'ai pas trouvé trace d'un Oristown aux USA. Savez-vous où se situe cette ville ?


Visible (avec une image de plutôt bonne qualité) sur Youtube


58 minutes



Iris Hall ...
Eve Mason
Walker Thompson ...
Hugh Van Allen
Lawrence Chenault ...
Jefferson Driscoll
Mattie Wilkes ...
Mother Driscoll
Louis Dean ...
August Barr (as Louis Déan)
Leigh Whipper ...
Tugi - an Indian Fakir


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