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mercredi 9 mai 2018

The Woman God Forgot - Cecil B. DeMille - 1917



Au début du 16e siècle, les espagnols menés par Cortez mettent fin au règne de Montezuma au Mexique où ils écrasent 100'000 guerriers aztèques avant de prendre possession du pays, "bien que ce peuple ait eu assez de richesses pour acheter le monde".

Montezuma veille sur son royaume. Lorsqu'on lui annonce que des étrangers sont sur le point de débarquer en ville, il envoie quelques hommes offrir de grandes valeurs pour que les espagnols retournent d'où ils viennent. Les étrangers acceptent les richesses mais envoient leur meilleur guerrier approcher le roi, Alvarado, en se faisant passer pour le fils du Dieu blanc que les Aztèques attentent et qui devrait revenir au Mexique.

Taloc exige une vie ...
Pendant ce temps le grand prêtre Taloc sacrifie une vierge histoire que les étrangers s'en aillent. Comme il pense qu'il en faudra plusieurs pour qu'ils partent vraiment il se rend à la piscine royale où Tecza, la fille de Montezuma, se trouve entourée de ses esclaves. Taloc choisit d'honorer la préférée de Tecza qui se charge de la faire évader.
De son côté évidemment Alvarado ne se comporte pas comme un Dieu et les Aztèques ne sont pas dupes. Poursuivi, le jeune homme blessé se cache dans la chambre de Tecza, la fille de Montezuma qui bien sûr en tombe amoureuse et le cache, ce qui rend fou de jalousie Guatemoco, un guerrier à qui Montezuma a promis sa fille.

Lorsque Alvarado est fait prisonnier, Tecza trahit les siens sans vergogne, persuadée que Cortez tiendra sa parole de libérer le jeune homme puis de s'en retourner dans son propre pays  ...



Un film déprimant qui démontre comment il est possible qu'une seule femme puisse mettre fin à la vie de son propre peuple, par amour. 
La fin est d'autant plus ridicule que les deux amants se retrouvent parce que l'amour est plus fort que la haine. 
Raymond Hatton ressemble à une crevette déguisée en puissant, Wallace Reid est ridicule avec son casque vissé sur la tête et Geraldine Farrar fait les mimiques qu'il faut pour ensorceler tout ce petit monde.

Geraldine Farrar et Wallace Reid
Il n'y aucune fierté à conquérir un peuple sur la base du mensonge. Le film ne le dit pas assez, au contraire on a presque l'impression qu'il est normal dans le fond de mentir pour arriver à ses fins. Les chrétiens s'imposent en brandissant leur croix, face à eux les Aztèques ne sont pas à leur avantage non plus.

Les costumes créés par Natacha Rambova sont flamboyants.

Titre français : Les Conquérants

80 minutes

Wallace Reid ...
Alvarado
Raymond Hatton ...
Montezuma
Hobart Bosworth ...
Cortez
Theodore Kosloff ...
Guatemoco
Walter Long ...
Taloc (High Priest)
Julia Faye ...
Tecza's handmaiden
Olga Grey ...
Aztec woman
Geraldine Farrar ...
Tecza (daughter of Montezuma)
Charley Rogers ...
Cacamo (as Charles Rogers)


Raymond Hatton et Geraldine Farrar

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