Pages

Pages

mercredi 11 octobre 2017

Monte Cristo - Emmett J. Flynn - 1922

 

En 1815 Sous le règne de Louis XVIII. Sur le Pharaon qui s'en revient au port de Marseille, le Capitaine, sur son lit de mort fait venir son second Edmond Dantes pour lui remettre une lettre à remettre à Napoléon en exile sur l’île d'Elbe. Edmond qui n'a rien d'un conspirateur exauce le souhait du vieil homme puis débarque à Marseille où l'attendent sa fiancée Mercedes et son vieux père. L'armateur Morrell lui annonce qu'il va le nommer capitaine et Edmond demande alors à Mercedes de l'épouser.
Le jour de ses noces, Edmond est arrêté pour conspiration et présenté devant de Villefort, le procureur du roi qui voit dans la missive remise par Napoléon un danger pour son propre père. Il fait donc jeter Edmond dans une geôle du Château d'If où il pourrit durant quelques années jusqu'à sa rencontre avec un autre prisonnier, l'érudit abbé Faria qui se charge de cultiver le jeune homme ...



Aaah, le Comte de Monte Cristo ! Quel bonheur de retrouver cette histoire qui m'avait captivée dans ma jeunesse ! J'avais presque oublié à quel point ce roman était passionnant et j'ai eu un immense plaisir à visionner ce film.

Le scénario est assez fidèle au roman d'Alexandre Dumas, le spectateur ne peut qu'adhérer à l'action qui est palpitante du début à la fin.

Les scènes au château d'If sont particulièrement remarquables. La rencontre de l'abbé Faria et d'Edmond m'a tiré des larmes tant la solitude des deux hommes était palpable. Le réalisateur film la scène avec une grande finesse, les mains, les regards, tout est émouvant. Magnifique Spottiswoode Aitken !

L'affiche est particulièrement alléchante, Renée Adoree dont c'est l'un des tout premiers films fait une apparition très remarquée. En 1922 John Gilbert était déjà un acteur très accompli. Ici il n'a aucune peine de passer à de l'innocence à la vengeance, comme on peut le voir dans la scène où de Villefort le reconnait en superposant les deux visages, l'un jeune et plein d'espoir et l'autre dur et désabusé.

L'histoire est intéressante à plus d'un titre. En l’occurrence Edmond est vengé par la providence, jamais il n'a besoin de lever la main pour que la justice s'abatte sur l'un de ses adversaires. Mais la justice ne peut s'accomplir que parce que les adversaires ont une conscience qui les taraude.

C'est le genre d'histoire qui a bercé ma jeunesse et qui m'a fait croire à la justice divine. Malheureusement depuis le temps j'ai un peu déchanté. J'avoue toutefois qu'à la vue de ce film j'ai vu une réminiscence de ces années d'innocence qui permettaient de se construire sur des bases proches d'un idéal d'humanité.  Cela fait chaud au coeur.

Les décors et les costumes sont très soignés, donc vous n'avez aucune excuse pour ne pas voir ce film qui vous fera passer 100 minutes de pur bonheur !

Très jolie version chez Flicker Alley, piano Neal Kurz

100 minutes


John Gilbert ...
Edmond Dantes, Count of Monte Cristo
Estelle Taylor ...
Mercedes, Countess de Morcerf
Robert McKim ...
De Villefort
William V. Mong ...
Caderousse
Virginia Brown Faire ...
Prince Haidee
George Siegmann ...
Luigi Vampa
Spottiswoode Aitken ...
Abbé Faria
Ralph Cloninger ...
Fernand, Count de Morcert
Albert Prisco ...
Baron Danglars
Al W. Filson ...
Morrel (as Al Filson)
Harry Lonsdale ...
Dantes, Father of Edmond
Francis McDonald ...
Benedetto
Jack Cosgrave ...
Governor of Chateau d'If (as Jack Cosgrove)
Maude George ...
Baroness Danglars
Renée Adorée ...
Eugénie Danglars
George Campbell ...
Napoleon
Willard Koch ...
Tailor at Cheateau f'If
Howard Kendall ...
Surgeon
Gaston Glass ....  ...


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire