Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est 1915. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est 1915. Afficher tous les articles

lundi 26 septembre 2011

After Death - Evgenii Bauer - 1915



Vitold Polonsky ...
Andrei Bagrov
Olga Rakhmanova ...
Kapitolina Markovna, his aunt
Vera Karalli ...
Zoya Kadmina
Mariya Khalatova ...
Her mother (as M. Chalatova)
Tamara Gedevanova ...
Her sister (as T. Gedevanova)
Marfa Kassatskaya ...
Princess Tarskaya (as M. Kasazkaya)
Georg Asagaroff ...
Andrei's friend (as Georgi Azagarov)


46 minutes
Titre original : Posle Smerti

Andrei (Polonski) est un étudiant solitaire qui vit avec sa tante (Rakhmanova). Il passe sa vie entre étudier et à penser à sa mère maintenant décédée. Un de ses amis d'université l'invite à une soirée chez la princesse Tarskaya où il fait la connaissance d'une femme au regard perçant : Zoya, une actrice qu'il va revoir au cours d'un spectacle auquel le convie le même ami. 
Leurs regards se croisent à nouveau et Andrei qui a de la peine à le soutenir s'en va. Peu de temps plus tard il reçoit une missive qui lui donne rendez-vous dans un parc s'il sait qui lui l'envoie. Les deux se rencontrent brièvement dans le parc mais la jeune fille déclare s'être trompée et les jeunes gens se séparent. Plus tard, Andrei apprend la mort de la jeune fille qui s'est empoisonnée au théâtre suite à un amour non partagé. Commence alors le tourment d'Andrei obsédé par la jeune fille ...



Le thème de ce film est l'influence des morts sur les vivants et la manière dont certains fantômes hantent les esprits depuis l'au-delà et finissent par diriger la vie de certains. Au départ, pour bien nous mettre dans le bain, il est fait mention de la fixation d'Andrei envers sa mère décédée et dont l'image trône au-dessus de la cheminée, ce qui nous permet de suivre Andrei dans ses élucubrations morbides.
Lors de la rencontre, comme Zoya s'excuse de le rencontrer dans le parc en prétendant qu'elle pensait qu'il était quelqu'un d'autre, ce qui frappe c'est que le cauchemar qui s'ensuit semble être le fait du hasard.
Après le suicide de Zoya pour cause d'amour non partagé dans une ambiance de tragédie romaine théâtrale, Andrei est dévastée par la culpabilité, même s'il ne sait pas si l'amour non partagé en question le concerne réellement. Mieux il recrée cet amour incertain unilatéralement en fabulant totalement.
Par la suite Andrei finit par vouloir en savoir davantage et contacte la famille de Zoya dont la soeur elle-même croit qu'Andrei est l'homme que sa soeur aimait et lui confie une photo et le journal intime de Zoya.  Ce récit finit par le persuader d'être l'homme en question.

Un film vraiment très personnel et original aux images parfaitement maîtrisées. Les scènes où Andrei, torturé et fiévreux voit depuis son lit la jeune fille et finit presque par pouvoir la toucher sont magnifiques. Comme dans Twilight of a woman Soul les décors sont somptueux (meubles, tentures, plantes vertes, etc) et les pièces témoignent d'un riche passé révolu. De même la jeune fille a le même genre d'apparence tragique et sombre. Ce film est à la fois poétique et assez hypnotique !


Magnifique présentation du BFI et très bel accompagnement musical.


http://www.gildasattic.com/bauer.html





mercredi 13 avril 2011

Bad Buck of Santa Ynes - William D. Hart - 1915



William S. Hart ...
Bad Buck Peters
Fanny Midgley ...
Mary Gail
Thelma Salter ...
Honey
Bob Kortman

20 minutes

Buck Peters n'est pas un mauvais bougre dans le fond : c'est juste qu'il aime narguer le shérif. Un jour il le désarme et le force à boire un verre en sa compagnie au Red Dog Saloon. Vexé et mauvais joueur, le shérif lui rend la pareille, le désarme et tente de le pendre. Buck s'enfuit et alors qu'il traverse un canyon, tombe sur un chariot de colons vers lequel une femme et sa fille pleurent leurs mari/père qui vient de décéder de la fièvre. A bout de force, la mère demande à Buck de l'aider à enterrer son mari mais celui-ci refuse abruptement, craignant d'être rattrapé par le shérif et sa bande. Mais finalement touché par la douceur de la petite Honey, il accepte de les aider puis finit par les emmener dans sa cabane où il les installe en leur disant de faire comme chez elles. En partant il précise qu'elles auront certainement des visiteurs qu'il ne peut attendre. Après le passage du shérif, il reprend la direction de sa cabane et trouve le bonnet de la petite fille ainsi qu'un serpent venimeux qu'il tue aussitôt. Comprenant qu'un drame avait eu lieu, il se rue à la cabane où il découvre la mère affolée devant la petite Honey. Dans l'urgence il suce la plaie et place un garrot de fortune. Puis, risquant le tout pour le tout, il se rue au village pour chercher le docteur ..



Ah, William S. Hart ! c'est toujours un plaisir que de voir ses films. Celui-ci est tout à fait dans l'esprit de ses œuvres habituelles. Un coquin du mauvais côté de la loi, mais pas foncièrement mauvais puisque capable d'être touché par une petite fille à boucles blondes, qui tente de fuir mais est rattrapé par son destin. Ici, on comprend qu'un personnage rude et peu habitué aux relations humaines soit un peu interloqué devant une petite fille qui lui parle comme si elle le connaissait depuis longtemps. Finalement ému et séduit par la petite Honey, on peut même le voir lui confectionner une petite poupée.

On lit souvent que la faiblesse de Hart-acteur, c'était sa capacité restreinte à faire passer ses émotions et en particulier la tendresse visuellement. 
Je ne pense pas que le fait d'exprimer ou de mimer des sentiments apporterait davantage. D'ailleurs je trouve que ce "manque" rend ses personnages plus vulnérables et donc plus touchants. Qui peut dire où s'arrête la réalité entre l'émetteur/acteur et le récepteur/spectateur ? c'est peut-être moi qui lui prête des sentiments, ou alors c'est lui qui sait les faire passer ? Toujours est-il  qu'il me semble voir dans certains de ses regards intenses de grandes émotions ....

Le film que l'on trouve sur le DVD édité chez Oldies n'est pas trop mal : image un peu floue, cadrages quelque peu coupés, musique assez standard, mais le tout passe bien ! (c'est surtout mieux que rien !)



Face au shérif Bob Kortman

samedi 5 mars 2011

On the Night Stage - Reginald Barker - 1915



William S. Hart ...
'Silent' Texas Smith
Rhea Mitchell ...
Belle Shields
Robert Edeson ...
Alexander Austin, the 'Sky Pilot'
Herschel Mayall ...
'Handsome' Jack Malone


62 minutes

Texas Smith (Hart) attaque une diligence et s'en va cacher son butin dans sa cabane, en rêvant à son futur mariage avec Belle (Mitchell) la fille du saloon. Arrivé au saloon, il surprend Belle avec Austin (Edeson) un pasteur qui vient de s'installer en ville. Le "Sky pilot" convertit petit à petit Belle. Raillé par un buveur, Texas lui envoie son poing dans la figure et une grosse bagarre débute, mêlant tous les consommateurs contre Texas, seul contre tous. Le pasteur tente de calmer les esprits et finit par prendre le parti de Texas. Plus tard, celui-ci vient serrer la main d'Austin et les deux deviennent amis. Lorsque Austin finit par épouser Belle, Texas leur offre sa seule possession de valeur : sa selle.
Un jour Belle se rend dans la ville voisine, Wichitaw pour visiter l'une de ses anciennes amies. Celle-ci la convainc de la suivre dans le saloon où Handsome Jack Malone le bellâtre local tente de la forcer à danser avec lui et l'embrasse. Outrée Belle s'en revient mais ne tarde pas à recevoir une lettre d'Handsome lui annonçant son arrivée par la diligence de nuit ....

la grosse bagarre ...


Ce film est étonnamment mal noté sur IMDB. Pourtant il se dégage un je-ne-sais-quoi qui vous prend aux tripes, une espèce de nostalgie profonde et douloureuse face à la noblesse du mauvais garçon qui va revenir au crime pour aider ceux qu'il aime. En fait ce qui frappe toujours avant tout dans les personnages campés par Hart, c'est son habilité à composer un héros la plupart du temps très solitaire (et donc unique en son genre puisque obéissant à ses propres règles) à la fois simple et droit, envers et contre tout, qui ne cherche jamais à échapper à la ligne du destin qui semble lui être toute tracée.
Ce film est non dénué d'humour : la scène de la bagarre au saloon est interrompue plusieurs fois par le pasteur levant les bras au ciel, tout s'arrête quelques secondes, puis tout reprend, cela plusieurs fois de suite.  Après le combat, lorsque le pasteur et Texas se serrent la main, ils grimacent tous les deux de douleur puis sourient.

La parabole de la brebis perdue est lue par Belle.

Au final Texas se retrouve seul avec son cheval Midnight qu'il caresse doucement en lui disant tout simplement qu'ils sont tout l'un pour l'autre, FIN. Le poids de la solitude de l'homme projeté sur l'écran est immense et vous savez que vous avez croché au film parce que vous auriez souhaité une autre fin, tout en sachant que la vie est ainsi faite sans faux semblants et que devant vous se trouve un homme qui ne triche pas. Il ne vous reste qu'à soupirer !

On nous présente les acteurs au début du film de façon fort originale : les protagonistes sont introduits par leurs noms, chacun va saluer et se transformer en son personnage de scène, avec les accessoires liés à son rôle ...

mercredi 2 mars 2011

Knight of the Trail - William S. Hart - 1915

Edité par Grapevine video


William S. Hart ...
Jim Treen
Leona Hutton ...
Molly Stewart
Frank Borzage ...
Bill Carey

24 minutes

Un cowboy, Jim Treen (Hart) et la propriétaire du restaurant local, Molly (Hutton), envisagent de se marier. Un jour, alors qu'elle se rend dans la cabane de Jim pour y faire de l'ordre et apporter une touche féminine (dixit), Molly découvre une cachette dans laquelle se trouvent de l'argent et des objets dérobés. Elle comprend alors qu'elle est sur le point d'épouser un voleur et renonce au mariage pour épouser Bill (Borzage) un homme sans scrupule qui souhaite lui dérober ses économies. Le jour du mariage, il  disparait avec l'argent de la pauvre Molly qui l'attend avec le pasteur. Voyant que le fiancé n'arrive pas, le shérif prévient Jim qui se lance à la poursuite de Bill. Après une cavalcade effrénée, il parvient à rejoindre la diligence et empêcher Bill de monter dans le train. Celui-ci sort un revolver et Jim l'abat ...

Bill Hart et son fidèle Pinto Fritz ...

Le scénario n'est peut-être pas très original mais les 24 minutes que compte ce film passent très vite. Bill Hart est toujours très humain et toujours prêt à payer le prix de son passé. Son renoncement est exemplaire. Lorsque arrive le moment de passer à l'action, jamais il ne recule. J'aime bien sa manière de filmer les courses poursuites dans des décors somptueux où il apparait très petit ...et où il faut chercher le nuage de poussière pour avoir une chance de repérer les chevaux. Bill Hart c'est la quintessence de la simplicité et de la droiture.
Dans ce film on a de plus la grande chance de découvrir l'un de mes réalisateurs favoris : Frank Borzage, acteur, dans le rôle du vilain Bill !

A noter : les intertitres bien que très simples comprennent tous une illustration extrêmement soignée en rapport avec le thème !






jeudi 24 février 2011

Keno Bates, Liar - William S. Hart - 1915





William S. Hart ...
Keno Bates
Herschel Mayall ...
Wind River
Margaret Thompson ...
Doris Maitland
Louise Glaum ...
Anita
Gordon Mullen ...
Jim Maitland

Aussi intitulé The Last Card.

27 minutes
A Dry Creek, Wind River et Keno Bates sont associés et tiennent le Double Stamp Saloon. Anita, la danseuse du saloon a des vues sur Keno. Jim Maitland dérobe le saloon et Keno l'abat après une poursuite. Dans ses poches il trouve une lettre de Doris, la soeur de Jim, lui annonçant son arrivée à Dry Creek suite au décès de leur mère. Keno, après avoir vu son portrait dans un médaillon, décide de  mentir et va l'attendre à sa descente de diligence en lui faisant croire que son frère est décédé dans une mine et qu'ils étaient même associés. Il va même jusqu'à lui donner sa propre cabane pour la loger. Mais Anita, la danseuse ne l'entend pas de cette oreille...



Un film très court, sans surprise mais sans temps mort non plus bien agréable à regarder. Lorsque Doris tire sur Keno, après avoir appris qu'il était l'homme qui avait tué son frère, Keno n'essaie pas de se disculper et s'en va, tout simplement. Au préalable, il avait juste eu le temps de lui offrir des fleurs qu'il avait lui-même cueillies sur le chemin qui mène à la cabane.

Chez Grapevine DVD intitulé Films of William S. Hart, vol. 1 sur lequel se trouvent en outre Knight of the Trail et The Ruse (1915) !


mardi 7 décembre 2010

Darkening Trail (The) - William S. Hart - 1915




William S. Hart ...
Yukon Ed
Enid Markey ...
Ruby McGraw
George Fisher ...
Jack Sturgess (as George Fischer)
Nona Thomas ...
Ruth Wells
Milton Ross ...
Mr. Wells
Louise Glaum ...
Fanny
Roy Laidlaw ...
Mr. Sturgess, Sr.

54 minutes

Ruth Wells est catastrophée : son petit ami Jack (Sturgess) lui annonce par lettre qu'il ne veut plus rien savoir d'elle. Effondrée elle avoue sa liaison à ses parents. Son père l'emmène voir le père de Jack qui est outré du comportement de son fils et qui lui donne le choix suivant : ou il épouse Ruth, ou il est déshérité. Jack choisit de s'enfuir et part pour le Yukon où il débarque dans une petite ville. Prenant les gens de haut, il subit très vite le comité d'accueil local mené par Yukon Ed (Hart),  soit le lancé du pied tendre dans un couverture qui l'expédie en l'air, danse de greenhorn à l'aide de coups de feu autour de ses pieds, etc. Ruby (Markey), la propriétaire du commerce local flashe sur Jack au premier coup d'oeil. Fâchée, elle interrompt la "cérémonie" et entame une servitude volontaire pour l'entretenir. Yukon est malheureux car il aime Ruby qui a toujours refusé ses propositions de mariage. Il arrange toutefois le mariage "forcé" de Jack et Ruby, dans le but d'éviter des désagréments à Ruby. Mais Jack ne change pas et sa nature reprend vite le dessus ...



Mais comment il fait, William S. Hart ? A chaque fois je suis avec intérêt ses films et je croche. Cette fois ne fait pas exception, je dirais même que c'est un film remarquable. William S. Hart n'apparait qu'à l'arrivée de Jack dans le Yukon (Sturgess, tête à claque parfaite !). Le thème est excellent et cruel, pas de faux semblant, pas de happy ending, juste un amour à sens unique qui reste vivant malgré le choix de Ruby d'aimer ce bon à rien de Jack, jusqu'à la mort. Un fidélité touchante, une authenticité dans la sobriété de Hart qui me touche à chaque fois...

Un western qui s'apparente plutôt à un drame social ...


dimanche 5 décembre 2010

Birth of a Nation - D.W. Griffith - 1915


Lillian Gish ...
Elsie Stoneman
Mae Marsh ...
Flora Cameron
Henry B. Walthall ...
Col. Ben Cameron (as Henry Walthall)
Miriam Cooper ...
Margaret Cameron
Mary Alden ...
Lydia Brown
Ralph Lewis ...
Austin Stoneman
George Siegmann ...
Silas Lynch (as George Seigmann)
Walter Long ...
Gus / Scalawag lieutenant in Cameron home
Robert Harron ...
Tod Stoneman
Wallace Reid ...
Jeff the blacksmith (as Wallace Reed)
Joseph Henabery ...
Abraham Lincoln (as Jos. Henabery)
Elmer Clifton ...
Phil Stoneman
Josephine Crowell ...
Mrs. Cameron
Spottiswoode Aitken ...
Dr. Cameron
George Beranger ...
Wade Cameron (as J.A. Beringer)

187 minutes
Une famille du Nord, les Stoneman, vient rendre visite à une famille amie du Sud, les Cameron.  Lors du départ des Stoneman, les deux familles se promettent de garder le contact. La guerre éclate et les protagonistes se retrouvent évidemment dans des camps différents.
La guerre est relatée du début à la fin, en passant par les combats, l'assassinat de Lincoln, et la gabegie qui règne après la guerre dans les Etats du Sud, ce qui mènera aux abus et à la création du Ku Klux Clan...



Un film historique où l'on voit effectivement que l'accouchement (et le développement) d'une nation peut être douloureux. Mae Marsh et Lillian Gish sont les personnes principaux féminins. Les deux surjouent un peu de manière enfantine, c'est assez fatiguant de les voir sautiller de manière puérile dans ce long film où elles apportent toutefois un peu de légèreté face aux événements relatés presque comme dans un documentaire tragique. La trame incluant les deux familles ne sert donc que de faire valoir pour dévoiler un pan de l'histoire des Etats-Unis.

Les moyens mis en oeuvre par Griffith sont impressionnants, certaines images sont particulièrement  percutantes, comme celle de la cavalerie du Klu Klux Clan déferlant comme les cavaliers de l'Apocalypse (en beaucoup plus nombreux bien sûr !), ou les scènes de combat, etc.
Un film toutefois partial à voir par curiosité !

A noter le petit rôle de Wallace Reid.







jeudi 2 décembre 2010

Disciple (The) - William S. Hart - 1915



William S. Hart ...
Jim Houston
Dorothy Dalton ...
Mary Houston
Thelma Salter ...
Alice Houston
Robert McKim ...
Doc Hardy
Charles K. French ...
Sheriff 'Birdshot' Bivens (as Charles French)


50 minutes



Un pasteur, Jim Houston, sa femme et sa petite fille arrivent dans la petite ville sans foi ni loi de Barren Gulch. Il commence à bâtir un lieu de culte et prêche pour la première fois devant quelques paroissiens épars. Sa femme, séduite par Doc Hardy, un joueur propriétaire du saloon, s'enfuit avec cet homme en laissant derrière elle sa petite fille. Malheureux, Jim renonce à être pasteur, renie Dieu et part dans la montagne avec sa petite fille qui ne tarde pas à tomber malade ...













Encore un scénario crocheur. William S. Hart est toujours convaincant dans ce genre de rôle où la confiance est mise à rude épreuve par des choix cornéliens : dans film, il est à nouveau poignant dans les scènes de désespoir. Bien sûr le destin se charge de retourner la situation ...



vendredi 26 novembre 2010

Taking of Luke McVane (The) - William S. Hart - 1915

William S. Hart ...
Luke McVane
Enid Markey 
Clifford Smith ...
Sheriff
Ernest Swallow

Ce film, dont le titre d'origine est The Taking of Luke McVane est aussi appelé The Fugitive.

20 minutes
Luke McVane joue aux cartes dans un bar. Durant la partie un homme importune Mercedes, et Luke prend sa défense. Plus tard il surprend l'autre joueur à tricher et l'abat. Poursuivi, par le shérif, il s'enfuit en direction du désert. Le shérif le rattrape vite mais est blessé par McVane qui l'emmène dans sa cabane pour le soigner. Mercedes entre temps fait en sorte que les poursuivants ne puissent les rejoindre, et les indiens décident en même temps à sortir de leur réserve ...


C'est étrange pour un film si court : l'action débute très lentement, on se demande où l'on veut vous mener, puis tout s'enchaine très vite, avec un final qui tombe tel un couperet très rapidement.  Frustrant, de loin pas le meilleur Hart !

mardi 16 novembre 2010

Alias Jimmy Valentine - Maurice Tourneur - 1915


Robert Warwick ...
Jimmy Valentine
Robert Cummings ...
Doyle
Alec B. Francis ...
Bill Avery
Frederick Truesdell ...
Lt.Governor Fay (as Fred Truesdell)
Ruth Shepley ...
Rose Fay
Johnny Hines ...
Red Joclyn (as John Hines)
D.J. Flanagan ...
Cotton (as David Flanagan)
Walter Craven ...
Handler
John Boone ...
Blinkey Davis

50 minutes

Lee Randall (Warwick) est un employé ordinaire le jour. La nuit il prend le nom de Jimmy Valentine et dérobe des banques avec ses complices. Il est le roi des ouvertures de coffres "à l'oreille". Un jour, dans un train, Cotton, un des membres de la bande, s'en prend à une dame, Rose Fay, que Jimmy  défend. Durant le violent combat, Cotton est jeté hors du train et, avant de trépasser, dénonce Jimmy  qui est arrêté et écope de 10 ans de prison pour cambriolages de banque. Un jour, Rose et son père sénateur, visitent le pénitencier pour de bonnes œuvres. Rose reconnaît son sauveteur et le sénateur intercède avec succès pour la libération de Jimmy qu'il fait engager comme comptable dans sa banque. Mais le détective Doyle ne renonce pas à coffrer Jimmy ...


Un des tout premiers films de gangsters. Le scénario est simple mais bien fait, l'image magnifiquement restaurée, bref, on suit avec intérêt les péripéties de Jimmy. La scène de l'attaque de la banque au début du film est excellente : le spectateur se retrouve au dessus des locaux et suit les acteurs, telles des souris dans un labyrinthe, ouvrant et refermant des portes, s'agitant et courant, contrant  le veilleur de nuit qui parait, etc. La scène du combat dans le train est violente, Robert Warwick a une personnalité très attachante et on ne peut que souhaiter qu'il échappe à la justice.
Ce film a été repris de nombreuses fois avec le même titre, en 1920 avec Bert Lytell, en 1928 avec William Haines comme interprètes principaux.

On trouve ce film dans un coffret : The Origin of Films, 3 DVD édité en 2001.


vendredi 5 novembre 2010

Regeneration - Raoul Walsh - 1915



John McCann... Owen Conway, age 10
James A. Marcus... Jim Conway (as James Marcus)
Maggie Weston... Maggie Conway
H. McCoy... Owen Conway, age 17
Rockliffe Fellowes... Owen Conway, age 25
William Sheer... Skinny, one of the gang
Carl Harbaugh... District Attorney Ames
Anna Q. Nilsson... Marie 'Mamie Rose' Deering

Tiré de l'autobiography de Owen Frawley Kildare "My Mamie Rose".

72 minutes
Le jeune Owen perd sa maman alors qu'il a 7 ans. Recueilli par les Conways, les voisins, il se retrouve très vite à la rue à cause du mari qui est un alcoolique violent. Owen comprend vite que seule la force est la loi et devient très vite chef d'un gang de voyous désœuvrés. Un jour, prêt à semer la bagarre dans une boîte de nuit, il croise le regard de Marie "Mamie Rose" ...




Ce film dont le thème est la rédemption, est connu pour être le premier film de gangsters de longue durée. Raoul Walsh était l'assistant de Griffith. Pas mal de critiques le soupçonnent de copier son style. Pour ma part il m'est bien égal de savoir qui influence qui, seul le résultat compte. En l'occurrence c'est un film qui est d'une étonnante modernité : Les scènes et les décors sont très réalistes, la pauvreté dépeinte sans fioriture, les personnages naturels. Rockliffe Fellowes dans le rôle d'Owen adulte est un curieux mélange de Marlon Brando, de Sylvester Stallone voire d'un soupçon de Richard Dix. Il se montre cynique, désœuvré, violent, et ... plein de douceur et de sensibilité. Anna Q. Nilsson compose une femme de la bonne société désireuse de bien faire. Elle se montre à la fois déterminée et douce. De nombreux figurants ne sont pas crédités, mais on retrouve des personnes qui n'ont pas été gâtées par la nature et qui auraient mérité de figurer dans le générique. En particulier l'ami d'Owen, atteint de nanisme mais touchant dans le rôle de celui qui fait le lien entre les deux mondes tellement opposés ...
Ce film est surtout un monumental clin d'œil aux années 1915, l'image est très bien conservée à part quelques attaques de nitrate qui ne dérangent pas trop.












dimanche 31 octobre 2010

Ruse (The) - William Clifford - 1915


William S. Hart ...
'Bat' Peters
Clara Williams ...
May Dawson
John Davidson ...
John Folsom (as Jack Davidson)
Fanny Midgley ...
Mrs. Dawson
Gertrude Claire ...
Mother Grady - Holds May prisoner

28 minutes 
Bat Peters est ancien pistolero réformé en prospecteur. Il se rend à Chicago dans l'espoir de conclure un contrat avec un promoteur minier, Folson, qui n'est autre qu'un escroc. Durant son séjour en ville, il s'éprend de la secrétaire de celui-ci. Le filon semblant prometteur, Folson ne tarde pas à mettre au point un plan pour s'emparer de la forture de Bat.

Je dois dire que cela change de voir William S. Hart en costume cravate, mais j'avoue que cela lui va très bien. Il a toujours sa prestance légendaire et se tient toujours aussi droit. Ce n'est pas le meilleur Hart que j'ai vu, bien sûr, mais ses films se laissent toujours regarder avec plaisir. Celui-ci montre quelques signes de vieillesse malgré tout. C'est bien normal à son âge !

Dans ce DVD édité par Alpha se trouve aussi, entre autres, le très connu "Great Train Robbery"  1904 tourné dans le New Jersey et agrémenté commentaires amusants. Beaucoup de gens vous conseilleront de le voir par curiosité. A mon avis, c'est bien la seule raison valable de regarder ce film !

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres