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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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vendredi 31 août 2012

Blind Husbands - Erich von Stroheim - 1919



Sam De Grasse ...
Dr. Robert Armstrong
Francelia Billington ...
Margaret Armstrong
Erich von Stroheim ...
Lt. Erich von Steuben
Gibson Gowland ...
Silent Sepp (as T.H. Gibson Gowland)
Fay Holderness ...
The 'Vamp' Waitress
Ruby Kendrick ...
A Village Blossom
Valerie Germonprez ...
The Newlywed
Jack Perrin ...
The Newlywed
Richard Cummings ...
The Village Physician
Louis Fitzroy ...
The Village Priest
William De Vaull ...
Man from 'Home'
Jack Mathis ...
Man from 'Home'
Percy Challenger ...
Man from 'Home'



93 minutes
La loi des montagnes


A Cortina d'Ampezzo dans les Dolomites. Un couple d'Américains, le Docteur Robert (De Grasse) et Margaret (Billington) Armstrong s'installent dans une petite auberge. Ils retrouvent Sepp (Gowland) le guide de montagne que le Docteur connait bien car il a déjà escaladé en sa compagnie quelques sommets de la région précédemment.
Le Lieutenant Erich von Steuben (Von Stroheim himself), un officier autrichien en vacances jette son dévolu sur Margaret qu'il voit délaissée. En effet son mari semble plus occupé à lire des livres, discuter avec les hommes du village ou à dormir et Margaret semble bien triste.
Von Steuben amorce donc en lui apportant son châle, lui cale le dos avec des coussins, lui installe une chaise pour reposer ses pieds, offre des fleurs, une boîte à musique et s'enhardit même à la peloter sans que son mari ne semble même remarquer ses avances offensives. Pire Robert va même jusqu'à lui confier sa femme lorsqu'il part secourir trois alpinistes dont l'expédition finit tragiquement.
A son retour sa femme se sent mal et Robert lui propose de partir pour Rome. Margaret connaissant son envie d'escalader le Mont Cristallo accepte de quitter les lieux seulement après l’ascension planifiée. Robert invite donc le lieutenant à le joindre et la petite troupe se met en route. 
Dans un refuge Margaret se retrouve à attendre en compagnie de deux jeunes mariés qui font des excursions dans la région depuis la même auberge. Bien vite elle pressent qu'un malheur est arrivé et demande à Sepp d'organiser une colonne de secours ...


... Je me demande bien pourquoi le guide n'a pas mené les deux hommes au sommet au lieu de les attendre au refuge ?
Un film qui tente de démontrer que certains maris sont autant coupables que les femmes qui les trompent. Soit. Toutefois il est quand même étonnant de voir Erich von Stroheim dans ce rôle de dragueur ... qui semble obtenir du succès auprès des femmes ? Personnellement je trouve qu'il a un air de gobelin dur dans ce film. Encore jeune il est de plus maigrichon et sec. Est-ce l'impact de l'uniforme qui est supposé attirer les femmes ? 

On ne comprend pas très bien Margaret dans cette histoire. Son attitude est sensé exprimer son désarroi. Dans le fond c'est un peu insultant pour elle, comme si elle n'avait pas de volonté propre, pire elle semble heureuse des avances de von Steuben pendant un certain laps de temps. 
Il y a clairement volonté d'égarer le spectateur dans la scène où elle dépose un mot sous la porte du Lieutenant : son sourire heureux ne correspond pas à la réalité de l'action. En effet à ce stade il me semble qu'elle devrait se montrer un peu ennuyée tout en étant soulagée d'avoir pris une décision.

Les scènes montrant Sepp (Gowland) manœuvrant pour empêcher von Steuben de se rapprocher de Margaret sont assez amusantes.

C'est un plaisir de voir Sam De Grasse dans un rôle d'homme sans méchanceté. Bel homme, il possède une jolie prestance naturelle et impose le respect. Francelia Billington a le rôle de la pauvre et faible jolie femme qui n'a pas beaucoup de volonté, Gibson Gowland, plus mince que quelques années plus tard a un vrai look de montagnard de l'époque, Valerie Germonprez et Jack Perrin (au visage encore tout poupin) sont les nouveaux mariés très épris l'un de l'autre que l'on voit en background.

Ce film est surtout intéressant pour les beaux décors d'auberges et de montagnes.









mardi 21 août 2012

Heart O' The Hills - Sidney Franklin, Joseph de Grasse - 1919



Mary Pickford ...
Mavis Hawn
Harold Goodwin ...
Young Jason Honeycutt
Allan Sears ...
Jason Honeycutt
Fred Huntley ...
Granpap Jason Hawn (as Fred W. Huntley)
Claire McDowell ...
Martha Hawn
Sam De Grasse ...
Steve Honeycutt
W.H. Bainbridge ...
Col. Pendleton (as William Bainbridge)
John Gilbert ...
Gray Pendleton (as Jack Gilbert)
Betty Bouton ...
Marjorie Lee
Henry Hebert ...
Morton Sanders (as Henry Herbert)
Fred Warren ...
John Burnham


87 minutes
La fille des monts
Scénario d'après un roman de John Fox Jr..


Une petite communauté dans les montagnes du Kentucky. Mavis Hawn (Pickford) voit son père abattu sous ses yeux devant leur petite cabane familiale et un mystérieux inconnu prendre la fuite. Depuis Mavis, 13 ans, s'entraine à tirer au fusil. Son meilleur ami est Jason Honeycutt (Goodwin) un jeune garçon habitant une cabane non loin avec son père. Le père de Jason Steve (De Grasse) courtise la mère de Mavis (McDowell.). Tous les deux sont des êtres frustres qui n'hésitent pas à battre leurs enfants respectifs. Dès qu'il le peuvent les deux enfants s'échappent et vont pêcher. Ils souhaiteraient se marier mais l'ancien du village (Huntley) leur annonce qu'ils sont trop jeunes.
Un jour, Mavis et Jason aperçoivent un groupe d'hommes dans les montagnes. Des prospecteurs, le colonel Pendleton (Bainbridge) et son fils (Gilbert) sont guidés par un homme malhonnête, Sanders (Hebert), qui, avec l'aide du père de Jason, tente de s'emparer des terres des villageois car les montagnes regorgent de charbon. Steve épousera même la mère de Mavis pour prendre possession de sa propriété. Fâchée de se voir dépossédée Mavis intervient un soir après que les villageois aient donné une fête en l'honneur des étrangers de passage. Le Conseil se réunit et des hommes masqués se rendent chez les prospecteurs pour leur intimer l'ordre de quitter les montagnes. Durant l’échauffourée un homme est abattu et Mavis est accusée du crime ....



Comme tous les films avec Mary Pickford, ce film est très chouette à suivre. L'amitié entre les deux enfants est particulièrement bien rendue, avec un Harold Goodwin qui se montre touchant plus d'une fois et une Mary Pickford pleine d'énergie. Amusant aussi de les voir découvrir le monde extérieur : Mavis découvrant les rails du chemin de fer ou découvrant des jeunes venus d'ailleurs en les personnes du fils de Pendleton interprété par John Gilbert (tout jeune, sous le nom de Jack Gilbert !) et de son amoureuse, jouée par Marjorie Lee !

Tourné dans les montagnes du San Bernardino en Californie, les paysages sont magnifiques et de nombreuses scènes villageoises recréent une atmosphère particulière emplie de simplicité. Une scène de danse endiablée vous montre les loisirs de la petite communauté et le comportement de chacun indique l'importance des anciens. L'attaque des prospecteurs est faite façon Ku Klux Klan, chevaux et cavaliers recouverts de draps blancs, une scène particulièrement bien filmée et impressionnante. Et bien sûr la scène où le jury se lève, bientôt suivi par d'autres, et s'accuse d'être coupable vaut son pesant de cacahuètes !
Sam de Grasse est toujours parfait dans ce genre de rôle d'homme dur. Là on le découvre s’apprêtant en se mettant de la brillantine sur les cheveux et sur les bottes pour se rendre chez Martha Hawn alias Claire McDowell, une femme au visage émacié qui elle cherche à savoir où ses rubans seront le plus attractifs et du plus joli effet sur sa robe ...
Étonnamment on arrive (presque) sans peine à imagine que Mary Pickford ait 13 ans dans ce film, bien qu'elle en ait 27 en 1919 ! 

Très jolie version chez Milestone Collection (avec M'Liss) 2005, musique de Maria Newman.


samedi 19 mai 2012

A Dangerous Proposal - Rune Carlsten - 1919




Lars Hanson ...
Tore Naesset

Gull Cronvall ...
Aslaug

Theodor Blich ...
Knut Husaby

Hjalmar Peters ...
Thormund

Kurt Welin ...
Ola Thormundson

Hugo Tranberg ...
Sigurd Husaby

Gösta Cederlund ...
Eyvind Husaby

Hilda Castegren ...
Tore's Mother

Uno Henning ...
Suitor

Torsten Bergström ...
Musician

65 minutes

Titre original : Ett farligt frieri
A Dangerous Wooing (UK)
Partiellement teinté.

Knut est un fermier qui peut s'enorgueillir d'être le père de la plus jolie fille du village Aslaug. Convoitée par tous les garçons du village, Alsaug est secrètement amoureuse de Tore, le fils d'une modeste femme qui possède peu de terres. Le prétendant le plus sérieux est le fils Thormund, dont le père est un riche propriétaire terrien. Knut voit d'un très bon oeil l'alliance de Thormundson avec sa fille mais celle-ci ne montre aucun intérêt pour le garçon un peu dodu comme son père. Tore vient déclarer sa flamme sous les moqueries de toute l'assemblée mais ne renonce pas à son amour, malgré les bagarres avec les autres prétendants et  les coups de bâtons. Après lui avoir administré une terrible correction avec l'aide de ses deux fils, Knut lui déclare que s'il arrive à passer outre lui et sa famille pour retrouver Aslaug sur l'alpage, alors elle sera sienne ...



Une comédie dont le sens comique m'a certainement échappé. La restauration est magnifique et l'accompagnement musical accompagne très bien les images. Il est intéressant de découvrir les décors montagnards dont les maisons ou les greniers ainsi que l'ameublement  ne sont pas très dépaysants dans le fond.

Lars Hanson est encore bien jeune, de même Uno Henning qu'on aperçoit quelques fois. Le scénario est fort simple. Primo : une jeune fille convoitée, secundo empêcher le jeune homme qui l'aime de l'approcher. Tout le film tourne autour des actions de Tore qui arrive avec plus ou moins de succès à approcher Alsaug et donc 65 minutes suffisent parfaitement (voire sont presque trop longues).
Les costumes féminins sont très jolis et très bien portés par Gull Cronvall, une fort jolie femme au doux visage qui par contre ne montre pas une grande compassion pour les rivaux de Tore qui se font corriger sans pitié. Les messieurs portent des souliers qui s'ils sont assortis à leurs vêtements n'en sont pas moins certainement fort inconfortables pour gravir les pentes escarpées de la région !

Le tout malgré une belle image et un son adéquat ne m'a pas particulièrement enthousiasmée.






jeudi 17 mai 2012

Back to God's Country - David Hartford - 1919




Nell Shipman ...
Dolores LeBeau

Charles Arling ...
'Sealskin' Blake

Wheeler Oakman ...
Peter Burke

Wellington A. Playter ...
Capt. Rydal (as Wellington Plater)

73 minutes
L'instinct qui veille
D'après une histoire de James Oliver Curwood  

Au Canada dans une nature intacte. Un chinois parti chercher fortune dans le grand nord entre dans un bar accompagné de son chien Tao. Un consommateur aviné se saisit de la longue tresse et la coupe. Mortellement humilié le chinois sort un couteau mais l'ivrogne qui brandit la tresse tel un trophée est plus rapide et l'abat d'un coup de feu. Son chien devient Wapi, un tueur que personne ne peut approcher.
Plus au sud un Mountie est sur le point d'arrêter Rydal un homme recherché pour ses crimes sans pitié mais son complice le descend et Rydal revêt l'uniforme de la police montée.
Dans la même région Peter (Oakman) un jeune chercheur en botanique ou géologie est hébergé chez les LeBeau, un père et sa fille Dolores (Shipman) qui vivent en parfaite symbiose avec la nature qui les entoure. Dolores a un contact particulier avec les animaux qui ne la craignent pas. La jeune fille et Peter éprouvent l'un pour l'autre un sentiment grandissant mais Peter doit poursuivre ses études et quitte la cabane. Alors que Dolores se baigne dans un bassin naturel formé par la rivière, Rydal et son complice l’aperçoivent. Rydal compte bien posséder la jeune fille mais celle-ci plonge et un ours l'empêche de poursuivre dans sa direction. Malin, Rydal fait croire qu'il est blessé à une jambe pour pouvoir bénéficier des soins de Dolores et son père. Très vite il trouve une occasion pour se jeter sur la jeune fille et son père la défend en tuant son complice qui tentait de l'empêcher de rentrer dans la petite maison. Rydal se porte alors en garant de la loi et l'arrête dans le but de faire pression sur Dolores “Canadian law knows no excuse for killing. I must take your father to the post”. Il emmène son prisonnier et se ravise en le jetant dans la rivière du haut d'une paroi rocheuse. Dolores saute à l'eau pour sauver son père mais il est déjà trop tard. Elle est rejointe sur la berge par Peter revenu sur ses pas pour récupérer un document que Dolores avait escamoté dans le but de le faire revenir. 
Les deux jeunes gens se marient et Peter est appelé dans le Nord. Ils prennent donc le bateau mais Dolores découvre avec horreur que le capitaine n'est autre que Rydal qui est ravi de cette opportunité pour remettre la pression sur elle et qui va tenter de se débarrasser de son mari ...



Un film dont la trame est très simple, un peu naïf mais touchant. D'un côté on a ce paradis perdu, cette nature intacte et les animaux qui y vivent en parfaite harmonie avec les deux belles âmes incarnées par les LeBeau, de l'autre on a ces déviants humains en la présence de Rydal et de Blake, un trader malhonnête qui bat le pauvre Wapi.
 
Les pulsions de Rydal sont vraiment très durables, c'est le moins qu'on puisse dire et la coïncidence de le retrouver sur le bateau semble évidemment un peu exagérée. Vu son gabarit on se dit qu'en réalité la pauvre Dolores n'aurait pas fait le poids très longtemps mais ce film m'a toutefois quand même tenue en haleine tout au long de l'action constante. Nell Shipman est très belle et ce rôle de femme qui se languit de ce coin de terre et des animaux qu'elle aime tant lui va très bien. Elle se montre déterminée et son rôle est central. Rien à voir avec un rôle de potiche, c'est un rôle d'être humain à part entière. Wheeler Oakman qui remplace au pied levé Ronald Byram tombé malade passe la moitié du film impuissant dans son lit. 
Wellington Plater est impressionnant d'assurance et de force. Sa persévérance n'a d'égale que sa cruauté. 
Le chien a un rôle important lui aussi. On est heureux de le voir réapparaitre après quelque temps dans le cours de l'action (par contre ce n'est pas un chien du Nord, il a du avoir froid le pauvre !). La course poursuite en traineaux tirés par les chiens est pleine de suspens.

Nul besoin de raconter la fin car tout est dit dans le titre : Back to God's Country. C'est rassurant, cela devait sembler encore possible à cette époque là car de nos jours il est bien peu probable que l'on retourne dans ce paradis perdu où les hommes et les animaux vivaient en bonne intelligence. C'est bien triste, dans le fond.

Nell était la femme du producteur et il semble qu'elle ait elle-même décidé de modifier l'histoire, ce que l'auteur n'a pas apprécié. L’héroïne se baigne nue et sauve le héros, en 1919 c'est très en avance sur le temps ! Toujours est-il que ce film a obtenu un énorme succès à sa sortie au Canada.





jeudi 22 mars 2012

Six Feet Four - Henry King - 1919


William Russell ...
Buck Thornton
Vola Vale ...
Winifred Waverly
Charles K. French ...
Henry Pollard
Harvey Clark ...
Two-Handed Billy Comstock
Clarence Burton ...
Cole Dalton
Al Ernest Garcia ...
Ben Broderick
Jack Collins ...
Ed Bedloe
Jack Brammall ...
Kid Bedloe
Calvert Carter ...
Poke Drury
Perry Banks ...
Old Man Adams
John Gough ...
Jimmie Clayton
Anne Schaefer ...
Mrs. Riddell (as Anne Schaffer)

52 minutes

Un soir de tempête, au relais de diligences qui fait office de saloon. Des hommes attendent l'arrivée de celle du soir en racontant que par une nuit du même genre une diligence avait été attaquée et le coffre dérobé. La diligence arrive et les passagers descendent et se précipitent au chaud à l'intérieur pour éviter la pluie. Parmi eux se trouve Winifred Waverly (Vale) la nièce de Pollard qui revient de l'Est. Un mystérieux homme masqué portant des chaps laineux (wooly chaps) pénètre dans la salle et demande à ce qu'on lui remettre les sacs contenant les valeurs sous la menace de son revolver puis s'enfuit dans la nuit. Quelques minutes plus tard un grand gaillard de 6'4 ft (1.93 m) Buck Thorton (Russell) fait son apparition et tout le monde le désigne comme le bandit car il porte les mêmes vêtements que celui-ci. Buck croit d'abord à une blague puis comprend que la situation est sérieuse. Il demande au shérif de confirmer sa présence dans son office lorsque la diligence est arrivée et aussi quelques minutes plus tard. Le shérif semble hésiter à confirmer l'alibi mais un stranger (Clark) de passage fait remarquer qu'il a bien vu le dénommé Buck se rendre chez le shérif juste avant l'arrivée de la diligence. 
Alors que Buck prend congé de Winifred, elle reçoit un message lui demandant de passer à la banque récupérer une grosse somme d'argent pour la rapporter et de le rejoindre au ranch car il n'a pas le temps de venir la chercher. Buck l'accompagne à la banque car il doit une traite. Il escorte Winifred un bout de chemin et les deux sympathisent. Plus tard ils font halte chez Harte et alors que Buck amène les chevaux dans la grange un mystérieux inconnu masqué ressemblant fort au voleur de la veille pénètre dans la maison et exige la somme que Winifred transporte pour son oncle. Croyant à une farce de Buck elle la lui remet et l'inconnu disparait. Lorsque Buck revient après s'être occupé des chevaux, Winifred lui demande de lui rendre l'argent ...




Il y avait longtemps que j'attendais d'avoir la chance de regarder ce film maintenant réédité chez Sinister pour plusieurs raisons : l'une d'elle c'est que c'est l'occasion de revoir William Russell que j'avais beaucoup apprécié dans le film The Blue Eagle de John Ford (1926) dans lequel il faisait face à George O'Brien et dans Anna Christie, 1923 (on peut aussi le voir dans Midnight Taxi, 1928). La deuxième raison c'est que c'est un film de Henry King et un western qui plus est.
L'histoire est très bien montée et menée d'un bon pas. On débute en plongeant dans ce bar comme si on y était, les décors paraissent authentiques, les personnages sont plus vrais que nature. Après la tempête de la veille, le jour se levant on découvre la petite communauté avec ses maisons de bois et ses trottoirs en planches. Pas de temps mort et surtout des acteurs qui sont très naturels, à commencer par William Russell, ce grand gaillard genre armoire à glace avec un visage rude et un nez en trompette qui se prend le haut des portes trop basses pour lui dans toutes les maisons. Face à lui tout le monde semble petit, surtout la jolie Vola Vale. Les autres acteurs sont très naturels eux-aussi et rendent l'histoire plausible.
On découvre la vie rurale, une soirée dansante au Deer Lake avec l'orchestre local (qui nous est présenté avec humour comme l'orchestre symphonique !), deux ou trois revirements inattendus surprennent et plusieurs histoires entremêlées enrichissent l’intrigue. Les méchants ne sont finalement pas ceux qu'on croit, les gens en général non plus. Un vrai plaisir que de regarder ce film très bien présenté par Sinister Cinema, l'image est bonne en plus.


samedi 14 janvier 2012

Heart of Wetona (The) - Sidney Franklin - 1919

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Norma Talmadge... Wetona
Fred Huntley... Chief Quannah
Thomas Meighan... John Hardin
Gladden James... Anthony Wells
F.A. Turner... Pastor David Wells (as Fred Turner)
Princess Uwane Yea... Nauma
Charles Edler... Comanche Jack
Chief White Eagle... Nipo (as White Eagle)
Black Wolf... Passequa
Black Lizard... Eagle



72 minutes

Dans un tribu d'indiens Blackfoot pacifiques. L'agent gouvernemental John Hardin (Meighan) surnommé "Lonely Heart" par les indiens a recommandé son ami Tony (James) à un poste d'entraineur militaire (?) qu'il désire quitter en prétextant qu'il ne supporte plus cette vie. John le convainc de rester car il se sent responsable. Les indiens fêtent les moissons en faisant danser une vierge et le chef Quannah (Huntley) est fier de savoir que sa fille Wetona (Talmadge) a ce grand honneur. Celle-ci, née d'une blanche s'interrompt net en avouant qu'elle ne peut danser car elle est amoureuse d'un homme blanc. Quannah est furieux et ordonne qu'elle lui révèle le nom de l'homme. Wetona refuse et s'enfuit demander conseil à John dans les bras duquel son père la surprend et conclut que l'homme qui a déshonoré sa fille ne peut être que John, un homme qu'il estimait pourtant.
Dégoûté il ordonne que sa fille épouse sur le champ John et que les deux quittent dans les deux jours le pays ...


La liaison entre Wetona et L'homme mystère est seulement suggérée et on en vient même à douter qu'ils aient vraiment passé à l'acte. Toutefois certains éléments vous font comprendre que Wetona est devenue faible comme une "papoose" à cause de l'amour, et la scène chez John de l'homme qui demande à Wetona de le retrouver durant la nuit est sans équivoque.
Le film n'est pas passionnant en soi mais il est intéressant de voir que les moeurs sont somme toute assez libérales car dans de nombreux cas l'homme aurait purement et simplement été abattu et la femme souvent bannie. Évidemment Wetona est quand même à moitié blanche ce qui permet une romance classique. Norma Talmadge me parait un peu trop sophistiquée pour tenir ce rôle, Thomas Meighan est très bien comme d'habitude et Fred Huntley est tout à fait plausible dans ce rôle.


vendredi 13 janvier 2012

Hawthorne of the U.S.A. - James Cruze - 1919




Wallace Reid ...
Anthony Hamilton Hawthorne
Lila Lee ...
Princess Irma
Harrison Ford ...
Rodney Blake
Tully Marshall ...
Nitchi
Charles Ogle ...
Col. Radulski
Guy Oliver ...
Count Henloe
Edwin Stevens ...
Prince Vladimir
Clarence Burton ...
Fredericks
Theodore Roberts ...
Sen. Ballard
Ruth Renick ...
Kate Ballard

57 minutes

Hawthorne (Reid) fait sauter la banque du casino de Monte Carlo. Des révolutionnaires tentent de lui dérober son argent pour renverser la royauté de leur pays. Hawthorne et son copain Rodney (Ford) comptent rejoindre Sprudelbad (Ha ha !) et transitent via le pays en question. Durant une halte Hawthorne escalade un mur pour récupérer sa casquette. Il fait la connaissance d'Irma (Lee) une jeune femme qui s'invente des romances. Hawthorne tombe amoureux et décide de financer la révolution pensant ainsi aider la jeune fille : pour cela il adhère au groupe révolutionnaire mené par Nitchi et le prince Vladimir. Malheureusement il découvre qu'elle est princesse : il faut maintenant renverser la vapeur ...



Wallace Reid, Lila Lee et Harrison Ford ont beau être charmants, ce film est très quelconque. Tully Marshall, Charles Ogle, Theodore Roberts n'y peuvent rien non plus si cette histoire ne décolle pas.
Pour booster le tourisme, Hawthorne engage des indigènes qui font mine d'entrer dans les bains avec des béquilles mais qui en ressortent en esquissant quelques pas de danse. Il faut probablement être natif des Etats-Unis pour supporter les allusions patriotiques à la mère patrie d'Hawthorne qui alourdissent terriblement le film. Même l'humour ne suffit pas à alléger la sauce. Bref, je n'ai pas croché mais par contre il faut avouer que Wallace Reid et Harrisson Ford portent de très jolies casquettes !
Un orchestre de Jazz noir américain est visible à la fin du film, ce qui parait bien avant-gardiste pour un film de cette époque.

Disponible chez Grapevine avec une musique standard.

samedi 7 janvier 2012

Love's Prisoner - John Francis Dillon - 1919




Olive Thomas ...
Nancy, later Lady Cleveland
Joe King ...
Jim Garside
William V. Mong ...
Jonathan Twist
Harvey Clark ...
Lord Cleveland
Dolly Dare ...
Jane, Nancy's sister
Louis Durham ...
Shorty Dorgan
Ann Forrest ...
Sadie, Nancy's sister (as Ann Kroman)
Walter Perry ...
Nancy's father

47 minutes (il manque la fin)


Une jeune femme voit son père arrêté et emprisonné car il ne peut s'empêcher de sévir du mauvais côté de la loi. Avec deux soeurs à sa charge, Nancy (Thomas) est fort inquiète mais un charmant voisin, Jonathan Twist (Mong) les prend alors sous son aile, elle et ses soeurs. Nancy trouve alors du travail et devient représentante de cacao dans un drugstore où elle obtient un grand succès. Après avoir épousé un pair anglais, elle devient Lady Cleveland et aussi veuve assez rapidement. A la mort de son mari, une partie de l'héritage lui échappe et elle finit par se résoudre à opérer secrètement des larcins audacieux sous le nom de The Bird ...


D'un côté il y a les amateurs de la belle Olive Thomas. Contrairement à une légende très répandue ce n'est pas son seul film visible à ce jour. De l'autre, et bien, il y a au moins une amatrice de Joe King (!), que l'on voit bien peu dans ce film.
Olive Thomas est en effet une très belle femme, la lumière sied joliment à son beau visage et son sourire n'est pas sans rappeler celui de Janet Gaynor.
L'histoire en elle-même est plutôt étonnante dans le sens peu conventionnel et le début avance assez lentement, on se demande même où tout cela va nous mener. Alors qu'enfin le détective en la personne de Joe King entre en scène (environ après 30 minutes), le film se termine peu après, ce qui est frustrant, même si on en connaît la fin. 
C'est le genre de film qui vous inspire de la sympathie pour l’héroïne, dont la jeunesse n'a pas été facile et qui tourne mal malgré des velléités philanthropiques (du moins partiellement, car finalement elle semble chercher à mener le même train de vie que le mariage lui a apporté ?)
Le film se trouve chez Grapevine avec un accompagnement musical standard léger qui ne choque pas.

Olive Thomas était au sommet de sa gloire lorsqu'elle est trouvée empoisonnée à Paris alors qu'elle voyageait avec son mari Jack Pickford en 1920. Il semblerait qu'elle ait confondu après une soirée plutôt arrosée une poudre de somnifère avec du dichlorure de mercure utilisé pour récurer la salle de bain. La mort a été déclarée accidentelle.


mardi 20 décembre 2011

Daddy-Long-Legs - Marshall A. Neilan - 1919




Mary Pickford ...
Jerusha 'Judy' Abbott
Milla Davenport ...
Mrs. Lippett
Percy Haswell ...
Miss Pritchard (as Miss Percy Haswell)
Fay Lemport ...
Angelina Gwendolin Rosalind 'Angie' Wykoff
Mahlon Hamilton ...
Jarvis Pendleton
Lillian Langdon ...
Mrs. Pendleton
Betty Bouton ...
Julia 'Julie' Pendleton
Audrey Chapman ...
Sallie 'Sally' Mc Bride
Marshall Neilan ...
Jimmie Mc Bride (as Marshall A. Neilan)
Carrie Clark Ward ...
Mrs. Semple

85 minutes

C'est l'histoire d'un bébé abandonné trouvé dans un terrain vague par un policier et amené à l'orphelinat tenu par la terrible Madame Lippett dans l'esprit de son fondateur John Grier, un homme qui a fait sa fortune en profitant du travail des prisonniers qui cassent des cailloux. Il compte bien que l'orphelinat soit mené de la même manière. Parallèlement on suit la naissance et la vie de Angelina Gwendolin Rosalind Wykoff, un bébé gâté par la nature et ses parents dès sa naissance.
Baptisé Jerusha Abott (Pickford), une idée suggérée par le bottin de téléphone et le nom figurant sur une tombe, le bébé grandit pour devenir une jeune fille pleine d'énergie qu'elle utilise de son mieux au grand déplaisir des bienfaiteurs qui viennent en visite officielle les mercredis après-midis et qui contraignent toute la maisonnée à une bonne tenue ...



Le début m'a paru très prometteur avec un comparatif entre certains humains et certaines plantes. Puis on s'attarde passablement à la vie de tous les jours à l'orphelinat, ce qui n'est pas un mal en soit, bien au contraire mais surviennent alors quelques plans un peu longuets qui se perdent dans les détails. Ensuite Judy est envoyée au college grâce à un bienfaiteur qui souhaite rester anonyme et qui l'autorise à lui écrire une fois par mois. Soit. A partir du college, Judy fait la connaissance de l'oncle de l'une de ses camarades, Sally, un homme d'un certain âge qui tombe amoureux d'elle. De là on se doute du final qui laisse un peu dubitatif.
Pour corser un peu le scénario, on nous présente Jimmie, le frère de la même camarade interprété par le réalisateur himself, un jeune homme qui ne s'aime pas vraiment mais qui se sent attiré par Judy. Mary Pickford sait jouer avec nos sentiments et se montre touchante, comme d'habitude. Toutefois cette histoire d'amour n'est pas convaincante à mes yeux.

Wesley Barry







mercredi 30 novembre 2011

Don't Change your Husband - Cecil B. DeMille - 1919



Elliott Dexter ...
James Denby Porter
Gloria Swanson ...
Leila Porter
Lew Cody ...
Schuyler Van Sutphen
Sylvia Ashton ...
Mrs. Huckney
Theodore Roberts ...
The Bishop, Rt. Rev. Thomas Thornby
Julia Faye ...
Nanette aka Toodles
James Neill ...
Butler
Ted Shawn ...
Faun

71 minutes
Titre français : Après la pluie, le beau temps


Leila (Dwanson) et James Porter (Dexter) sont mariés depuis quelque temps. James est pris par son travail, et lorsqu'il rentre à la maison, il se laisse aller : il prend du poids, se cache derrière un journal la moitié du temps, ne prend pas la peine de prendre un cendrier, s'endort en fumant, ronfle et pire encore, adore les oignons qu'il mange tout le temps ! Leila n'en peut plus, ses remarques ne changent rien. Le jour de leur anniversaire de mariage que Dexter a oublié, il arrive en retard au repas organisé, ne comprend même pas les allusions à la fête en repoussant les petites figurines déposées sur la table, oublie un cadeau et emprunte celui de l’évêque invité dans le but d'éviter de gaffer. Mais Schuyler (Cody) qui veille dans l'ombre et qui désire Leila, s'arrange pour que celle-ci comprenne que le cadeau ne provient pas de son mari et entame une cour acharnée ..



Une vraie caricature du mariage que ce film ! tout y est et vous y reconnaitrez certainement un pan de votre vie matrimoniale. Les scènes sont bien pensées, les allusions de Schuyler sont super originales (à voir si on manque d'idées pour courtiser, par exemple sa manière de prendre une effigie sur la table et de la faire avancer en direction de celle de la mariée est amusante) - Les seconds rôles sont très bien, Sylvia Ashton dans le rôle de la tante de Schuyler, Theodore Roberts dans le rôle de l'homme d'église, Julia Faye dans celui de l'intrigante intéressée Toodles.
Gloria Swanson se montre en femme aimante et patiente. Ses costumes sont magnifiques et les décors soignés. Elliott Dexter fait très époux fatigué qui a d'autres préoccupations, et Lew Cody attaque la femme mariée de toutes manières qu'il connaisse et ne manque franchement pas d'air. D'ailleurs certaines de ses stratégies n'auraient certainement aucun succès de nos jours, ou bien ?

Quelques scènes imagées prêtent quand même à sourire par leur côté extrêmement kitsch, telle la scène ci-dessous sensée montrer l'amour ...

mais il n'y a pas photo entre Cody et Dexter, franchement ! 
Ce film vous apprend à regarder votre vie conjugale avec un microscope et non un télescope (dixit l'intertitre) !




... c'est Cecil B. DeMille qui vous le dit (ok, je garde le mien alors !)


jeudi 22 septembre 2011

Hoodlum (The) - Sidney Franklin - 1919



Mary Pickford ...
Amy Burke
Ralph Lewis ...
Alexander Guthrie
Kenneth Harlan ...
John Graham
T.D. Crittenden ...
John Burke (as Dwight Crittendon)
Aggie Herring ...
Nora
Andrew Arbuckle ...
Pat O'Shaughnessy
Max Davidson ...
Abram Isaacs
Paul Mullen ...
The Pugilist
Buddy Messinger ...
Dish Lowry (as Buddie Messenger)

78 minutes
Autre titre : The Ragamuffin (UK)

Alexander Guthrie (Lewis) est un homme d'un certain âge richissime et dur. La compassion n'est pas son fort et tirer les ficelles de la ville locale ne lui pose pas de problème de conscience particulier. Il ne peut rien refuser à sa petite fille, Amy (Pickford), une jeune fille gâtée et insupportable qui crise à la moindre contrariété. Lorsque son grand-père lui propose un voyage en Europe elle décide de rester avec son père, un éminent sociologue qui a établi son quartier général dans une rue populaire pour étudier les mœurs locales et écrire un livre. C'est le choc, Amy est horrifiée de découvrir la plèbe et rechigne à sortir. Un jour elle fait la connaissance de son voisin (Harlan) d'en face qui se sert d'un de leurs linges mis à sécher pour s’essuyer le visage. Peu après son père lui conseille de se faire des amis de ces gens plutôt que de les traiter de haut, et Amy opère des changements radicaux pour découvrir ce monde ...



Un film dans lequel les animaux et en particulier les chats n'ont pas le beau rôle, et c'est quand même navrant. Le film se laisse suivre, Mary Pickford campe toujours un peu de la même manière ce genre de jeune fille, mais ce n'est pas franchement une critique. Je veux plutôt dire qu'on n'est pas surpris par le style donné à ce film dont l'action tourne principalement autour d'elle. Kenneth Harlan est charmant comme toujours mais apparait finalement assez peu dans l'histoire. C'est sensé être une comédie, mais je trouve que ce classement ne convient pas vraiment non plus.
Une magnifique scène jouée par Aggie Herring dans le rôle de Nora, la gouvernante de l'appartement, qui prend Amy dans ses bras alors qu'elle revient mouillée et apeurée après qu'elle se soit perdue. Aggie Herring est superbe de douceur à ce moment là !


Il est indéniable que les films de Mary Pickford bénéficient tous d'une attention particulière : restauration soignée et accompagnement musical particulier composé pour la circonstance. Évidemment cela facilite le visionnement de ses films mais je souhaiterais que d'autres films aient l'opportunité de subir le même traitement !









Quelques captures d'écran :

Jolie vue sur le voisin !





Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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