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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


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Affichage des articles dont le libellé est 1921. Afficher tous les articles
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mardi 10 septembre 2013

The Conquering Power - Rex Ingram - 1921




Alice Terry ...
Eugenie Grandet
Rudolph Valentino ...
Charles Grandet
Ralph Lewis ...
Pere Grandet
Carrie Daumery ...
Mere Grandet (as Edna Demaurey)
Bridgetta Clark ...
Madame des Grassins
Mark Fenton ...
Monsieur des Grassins
Ward Wing ...
Adolphe des Grassins
Eric Mayne ...
Victor Grandet
Edward Connelly ...
Notary Cruchot
George Atkinson ...
Bonfons Cruchot
Willard Lee Hall ...
Abbé Cruchot
Mary Hearn ...
Nanon
Eugene Pouyet ...
Cornoiller
Andrée Tourneur ...
Annette

89 minutes

Titre français : Eugénie Grandet (D'après l'oeuvre de Honoré de Blazac)


En l'absence de son père, Charles Grandet donne une soirée excentrique pour fêter ses 27 ans. Très amoureux de Annette, il ne voit pas que celle-ci n'a aucun scrupule à se faire embrasser derrière son dos. Contre toute attente son père Victor revient à la maison et demande à voir son fils qui se réjouit de son retour. Victor Grandet cache à son fils qu'il est ruiné mais l'envoie retrouver son oncle qu'il n'a pas revu depuis de nombreuses années.

Accompagné d'un chauffeur, d'un valet de pieds et de son caniche, Charles arrive à Noyant où il est surpris d'apprendre que son oncle, pourtant richissime, vit en ville dans une maison d'aspect tout à fait quelconque bien que le château surplombant la ville lui appartienne. Maladivement radin et dur, le père Grandet vit en effet avec sa fille Eugénie et sa femme. Pour le service les Grandet n'ont qu'un servante, Nanon. 
Contrairement aux usages imposés par son oncle, Charles sonne à l'entrée principale alors que toute une cour d'intéressés est présente à l'occasion de l'anniversaire d'Eugénie, à laquelle son père vient d'offrir un louis d'or par année d’existence.
En lisant la lettre de son frère apportée par Charles, il apprend la ruine de Victor qui lui confie son fils en lui annonçant son suicide prochain. En effet, le journal relate le lendemain le suicide de Victor Grandet au grand désespoir de Charles, effondré. Eugénie le console de son mieux et tombe amoureuse du jeune homme. Petit à petit Charles succombe lui-aussi à Eugénie ce qui n'est pas au goût du père qui décide alors de l'envoyer à la Martinique.
Avant de se quitter les deux jeunes gens échangent des promesses et décident de s'écrire. Malheureusement le père intercepte les lettres de Charles auquel il annonce le mariage de sa fille ...



L'histoire est joliment contée à "notre" époque car l'audience n'aime pas les films costumés selon le premier intertitre !
On ne peut que suivre avec intérêt les trois magnifiques acteurs principaux. Alice Terry et Rudolph Valentino se montrent plus d'une fois très touchants, et Ralph Lewis excelle dans ce rôle d'homme obnubilé par l'or et la fortune qui perd pied avec la réalité petit à petit. Les prétendants au mariage et leurs familles ont tous des visages de rapaces (Les Des Grassins et les Cruchots) et sont tous plus intéressés les uns que les autres. Bien sûr face à tous les autres protagonistes, Eugénie et Charles incarnent de fort belle manière l'innocence, la droiture ... et la beauté !
Quelques scènes valent le détour : celle où Charles retrouve son père, celle où il apprend sa mort, l'arrivée à Noyant, la rencontre avec Eugénie, la scène dans laquelle Eugénie trouve Charles endormi sur une chaise dans sa chambre,  etc, sans parler de la scène finale du Père Grandet !

La femme de Rex Ingram, Alice Terry fait passer beaucoup d'émotions et délivre une très jolie performance.
Rudolph Valentino se montre très intense et sobre, dommage que ce soit son dernier film tourné sous la direction de Rex Ingram qui finit par le pousser à quitter la Metro Pictures pour mésentente : Il lui a fourni de bien jolis scenarii jusqu'ici, ce film y compris ! Par la suite Valentino sera remplacé par Ramon Novarro dans Le prisonnier de Zenda, Where the Pavement Ends, Scaramouche, et The Arab.

Un film à voir, certainement.














jeudi 4 juillet 2013

Beau Revel - John Griffith Wray - 1921



Lewis Stone ...
Lawrence 'Beau' Revel (as Lewis S. Stone)
Florence Vidor ...
Nellie Steel
Lloyd Hughes ...
Dick Revel
Kathleen Kirkham ...
Alice Latham
Dick Ryan ...
Rossiter Wade (as Richard Ryan)
Harland Tucker ...
Will Phyfe (as Harlan Tucker)
William Conklin ...
Fred Latham
Lydia Yeamans Titus ...
Ma Steel
William Musgrave ...
Bert Steel
Joe Campbell ...
Butler


69 minutes
D'après une histoire de Louis Joseph Vance


Beau Revel est un coureur de jupons invétéré, ses conquêtes ne se comptent plus. La dernière en date est une certaine Alice Latham, une femme qui se sent délaissée par son mari Fred. 
De son côté son fils Nick est amoureux de Betty Lee, une jeune femme qui possède un club de danse en vogue. Associée à Wade, elle est heureuse de pouvoir fournir un poste à son frère Bert qui vient de perdre son travail.
Nick présente Betty à son père alors qu'ils se trouvent au club de danse. Beau s'arrange pour que Nick fasse danser Alice pendant qu'il fait connaissance avec Betty. Par la suite, il suggère à son fils de ne pas voir Betty pendant deux semaines de manière à ce qu'il puisse lui prouver que Betty ne vaut pas mieux que toutes les autres et lui donne rendez-vous dans deux semaines à minuit pour le lui prouver. Nick est outré et accepte contre son gré la proposition. Pendant les quinze jours Beau tombe amoureux de Betty et délaisse Alice qui décide alors de tout quitter, et son mari et Beau Revel mais son mari l'implore de rester.
Nick tente de faire comprendre les motivations de son père à Betty, mais elle ne comprend pas sa mise en garde et continue à voir Beau. Deux semaines plus tard, son frère Bert ayant des soucis avec la justice, Betty va trouver Beau qui se trouve être avocat très tard le soir. Nick la surprend chez son père qui la cache dès qu'il entend son fils sonner à la porte et qui lui annonce être amoureux de Betty. Mais Betty, fâchée, sort de la pièce dans laquelle elle était cachée et lui déclare tout de go qu'il n'a jamais aimé personne mais se montre seulement "amoureux de l'idée d'être amoureux" et ajoute qu'elle ne veut plus les voir, ni le père ni le fils...
Photo tirée de The Lost World I suppose ?

Un film étonnant qui conte la vie d'un homme égocentrique et plutôt lâche qui se vante auprès de ses amis de faire une conquête féminine en moins d'un mois, voire en deux semaines par "beau temps".
Cet homme croit donc connaitre les femmes et forcément il ne voit que son propre reflet en elles. Lorsqu'il met en garde son fils, il se prend au jeu de la séduction une fois de plus, ou plutôt une fois de trop.
Difficile de croire le personnage qui parait bien vide, on se demande quand même ce qu'elles peuvent bien lui trouver, si ce n'est qu'il semble fortuné ? De son côté son fils et Betty sont sincères et tout finira bien pour eux malgré tout. Quant au père, face au vide de sa propre existence il choisira de mettre fin à ses jours de manière très mélodramatique sous les yeux de son maître d’hôtel impuissant.

L'écrivain Louis Joseph Vance est surtout connu pour la série des Lone Wolf (Loup solitaire). Entre 1917 et 1949 pas moins d'une vingtaine de films basés sur ses histoires ont été tournés.

vendredi 14 juin 2013

A Tale of Two Worlds - Frank Lloyd - 1921



J. Frank Glendon ...
Newcombe
Leatrice Joy ...
Sui Sen
Wallace Beery ...
Ling Jo
E. Alyn Warren ...
Ah Wing (as E.A. Warren)
Margaret McWade ...
Attendant
Togo Yamamoto ...
One Eye
Yutaka Abe ...
The Worm (as Jack Abbe)
Louie Cheung ...
Chinaman
Chow Young ...
Slave Girl
Etta Lee ...
Ah Fah
Ah Wing ...
Servant Spy
Goro Kino ...
Windlass Man
Arthur Soames ...
Dr. Newcombe
Edythe Chapman ...
Mrs. Newcombe
T.D. Crittenden ...
Mr. Carmichael (as Dwight Crittenden)


70 minutes

Autre titre : The Water Lily

d’après une histoire de Gouverneur Morris

En Chine la révolte gronde. Mr Carmichael est un riche collectionneur qui se passionne pour les objets d'art chinois mais les étrangers ne sont plus les bienvenus. Un soir une émeute éclate et Ling Jo un chinois venu du Nord se rue chez les Carmichael qu'il assassine sans pitié ignorant qu'ils avaient une petite fille qui sera sauvée par Ah Wing le serviteur du couple.
Bien des années plus tard on retrouve à San Francisco Ah Wing maintenant propriétaire d'une boutique d'antiquités chinoises. Il veille jalousement sur sa fille, la belle Sui Sen qui vit au-dessus du magasin loin des yeux de tous. Sui Sen ignore qui sont ses parents et qu'elle est occidentale.
Mais le cruel Ling Jo rôde non loin et a des vues sur la jeune fille. Il soutire du père la promesse qu'il épousera sa fille en échange du sceptre des Mings, un objet réputé perdu et impossible à trouver. Malheureusement le sceptre est retrouvé par un émissaire envoyé en Chine et le pauvre Ah Wing à son grand désespoir ne peut qu'honorer la promesse faite à l'affreux Ling Jo. Pendant ce temps un jeune occidental fasciné par la Chine et sa culture, Newcombe, cherche à retrouver le fameux sceptre que le marchand lui vend. En ressortant de la boutique Newcombe aperçoit la belle Sui Sen sur son balcon et la jeune fille n'est pas insensible aux charmes du jeune homme.
Newcombe sympathise avec The Worm, le serviteur de Sui Sen et se rapproche de la jeune fille. Mais le Nouvel An, jour du mariage approche. The Worm découvre que Sui Sen n'est pas chinoise et en informe Newcombe qui tente de racheter la jeune fille qu'il aime ...
Une histoire assez conventionnelle qui se suit avec plaisir malgré l'image plutôt sombre du DVD vendu chez Grapevine. Les décors sont soignés, de même que les costumes. Leatrice Joy s'en sort assez bien en chinoise, elle ne se contente pas de faire des mimiques un peu obséquieuses comme cela se faisait à l'époque mais reste plutôt naturelle. Wallace Beery s'impose bien sûr à l'esprit lorsqu'il s'agit de composer un homme cruel. Ici il envoie son homme de l'ombre, One Eye, pour punir par la mort les filles qui sortent avec des hommes blancs. Dans son sous-sol il a une chambre de torture où le plafond descend mais il laisse à ses victimes un pistolet ...
Dans le rôle de la gentille mère de Newcombe on retrouve Edythe Chapman et dans le petit rôle de la mère de Sui Sen, on voit quelques minutes Irene Rich.
J. Frank Glendon, plus connu pour ses rôles de villains dans quelques westerns B tournés par la suite se montre charmant et solide. 
Yutaka Abe est le sympathique Worm, le ver, peut-être est-ce du à sa manière de se faufiler partout très discrètement ou bien à sa fluette corpulence ? Toujours est-il qu'il a un réel talent pour la vente, capable de faire croire n'importe quoi aux touristes visitant la boutique ! (Il fabrique en outre des antiquités de plus de 1000 ans d'âge !)




mardi 21 mai 2013

Jesse James Under the Black Flag - Franklin B. Coates - 1921



Jesse James Jr. ...
Himself / Jesse James
Franklin B. Coates ...
Himself (prologue)
Diana Reed ...
Lucille James - daughter of Jesse James Jr. (prologue and epilogue)
Jack Neil ...
Robert Standing - Lucille's Sweetheart (prologue and epilogue)
Harry Hall ...
Charles William Quantrell
Marguerite Hungerford ...
Zee Mimms - Mrs. Jesse James
F.G. McCabe ...
Bloody Bill Anderson
Sunshine Baker ...
Mrs. Sam Clifton
Ralph Johnson ...
Judge Bowman
Hortense Espey ...
Mrs. Bowman
Jack Wall ...
Captain Arch Clements
Mrs. Cart ...
Jesse's Mother
William Baker ...
Jesse's Step-Father
Frances Coffrey ...
Susan - Jesse's Sister

69 minutes

Le réalisateur Franklin B. Coates se rend chez le fils de Jesse James. Il fait la connaissance de sa femme et plus tard de sa fille Lucille. Celle-ci est courtisée par Robert Standing qui demande sa main. Jesse James Jr lui donne un livre à lire avant de s'engager définitivement de manière à ce qu'il connaisse le passé de la famille.
Le livre nous conte une partie de la vie du légendaire outlaw Jesse James depuis le moment où il quitte la maison et rejoint les troupes de Quantrill et promet allégeance au drapeau noir de la bande durant la guerre civile.
Après la guerre il semble que le pardon ait été accordé aux membres de la troupe de Quantrill sauf à quelques uns dont Jesse James. De nombreux hors la loi semblent avoir utilisé son nom pour commettre leurs larcins et visiblement Jesse James a été traqué tout le reste de sa vie. Un jour il fait la connaissance chez le Juge Bowman de Zee qu'il épousera et qu'il lui donnera deux enfants.
Alors qu'il cherchait à refaire sa vie au Missouri il est abattu par les lâches frères Ford, attirés par la récompense de sa capture mort ou vif de $5'000.-




Le film est en fait un montage de deux films réunis réédité en 1930 : Jesse James as the Outlaw et Jesse James under the Black Flag. Jesse James Jr joue son propre rôle durant les 7 premières minutes qui introduisent l'histoire de son père, qu'il joue aussi par la suite.
Jesse James Junior avait 7 ans et se trouvait dans la pièce d'à côté lorsque son père a été abattu d'une balle derrière la tête alors qu'il remettait un tableau droit.  Il a vu son père dans les bras de sa mère désespérée. Le film est sa vision du drame, tel que sa mère lui l'a décrit.
Il semble ne faire aucun doute que Jesse James ait été un père aimant. Le film le montre aimable et gentil avec bon nombre de personnes dont des enfants. L'occasion de voir une autre version de la vie de ce bandit qui a inspiré de nombreux films et légendes. Il est toutefois difficile d'être objectifs face à cette histoire qui réhabilite complètement Mister James.
Le film ne comporte aucun intertitres, une voix off narre les faits. L'image de chez Grapevine Video n'est pas trop mauvaise. Bruits sonorisés et sons un peu étouffés mais le tout est compréhensible pour ceux qui maitrisent la langue anglaise.



Sur le même DVD on peut découvrir un film court avec la William S. Hart féminine : Texas Guinan, intitulé The Girl of the Rancho (short environ 10 minutes)

jeudi 9 mai 2013

Little Lord Fauntleroy - Alfred E. Green, Jack Pickford - 1921





Mary Pickford... Cedric Errol / Widow Errol
Claude Gillingwater... Earl of Dorincourt
Joseph J. Dowling... William Havisham (as Joseph Dowling)
James A. Marcus... Hobbs (as James Marcus)
Kate Price... Mrs. McGinty
Fred Malatesta... Dick
Rose Dione... Minna
Arthur Thalasso... The Stranger
Colin Kenny... Bevis

112 minutes
Un roman publié à l'origine sous la forme d'un feuilleton écrit par Frances Hodgson Burnett

Cedric vit avec sa maman à New York. Il a beaucoup d'amis dans la rue mais n'hésite pas à utiliser ses poings le cas échéant. Sa maman qu'il surnomme Dearest (si je me souviens bien Chérie dans le livre en Français) est veuve, digne et aimante. 
En Angleterre le Compte de Dorincourt vient de perdre son fils et unique héritier. Il a éliminé de sa vie son autre fils parce qu'il a choisi une roturière. Du coup, sachant qu'il a un petit fils aux Etats Unis il mande son agent Havisham d'aller chercher le jeune garçon pour en faire son héritier. Sa mère pourra le suivre mais il est hors de question qu'elle vive sous le même toit.
Après avoir dit au revoir à ses amis Hobbs, l'épicier, Madame McGinty la vendeuse de pommes et à Dick le cireur de chaussures, Cedric se retrouve donc devant l'imposante bâtisse où il va poursuivre sa vie. Dearest vit désormais dans le bâtiment à l'entrée de l'immense propriété. Il fait la connaissance de son grand-père un homme aigri mais agréablement surpris par le petit garçon. Petit à petit Cédric va apprivoiser ce vieil homme acariâtre qui va se métamorphoser sous son influence. A tel point que Dearest finit par le rencontrer elle aussi. Mais des nuages pointent à l'horizon. Une femme prétend être la mère d'un héritier qu'elle aurait eu du fils ainé du Comte. Le grand-père n'a pas d'autre choix que de faire venir cette femme avec son fils mais les vieux amis de la rue de Cédric ayant eu vent de la chose veillent ...



Je me souvenais assez bien de cette histoire lue dans ma jeunesse. Le Cédric dépeint était vif et charmant et je craignais beaucoup de voir une femme jouer ce rôle. J'avoue que je suis agréablement surprise car Mary Pickford est tout à fait étonnante dans ce rôle de petit garçon doublé du rôle de la maman. Les rôles sont bien différenciés, il parait difficile de croire qu'il s'agit de la même personne. Dearest est plus grande, très féminine, gracieuse, douce et digne. Cédric agit comme un petit garçon habillé de façon masculine. Si ses traits sont bien sûr féminins, les actes suffisent à nous convaincre. Bien que l'histoire soit assez démodée on passe un bon moment à la suivre, même s'il y a quelques longueurs.

On trouve ce film très bien restauré chez Milestone, musique de Nigel Holton.




jeudi 14 février 2013

Hail the Woman - John Griffith Wray - 1921

http://www.nitrateville.com/viewtopic.php?f=1&t=9291


Florence Vidor ...
Judith Beresford
Lloyd Hughes ...
David Beresford
Theodore Roberts ...
Oliver Beresford
Gertrude Claire ...
Mrs.Beresford
Madge Bellamy ...
Nan Higgins
Tully Marshall ...
'Odd Jobs Man'
Vernon Dent ...
Joe Hurd
Edward Martindel ...
Wyndham Gray
Charles Meredith ...
Richard Stuart
Mathilde Brundage ...
Mrs.Stuart
Eugene Hoffman ...
The Baby
Muriel Frances Dana ...
David Junior

80 minutes

Au XVIIe siècle, les femmes avaient interdiction de sourire aux hommes ou de se manifester les dimanches sous peine de subir le châtiment de l'immersion dans l'eau, ligottée à une chaise en guise de punition. Trois siècles plus tard certains hommes n'ont pas beaucoup évolué tel Olivier Beresford (Roberts) un père de famille rigide et tyrannique dont la morale date d'un autre âge. Sa fille Judith (Vidor) est confinée aux tâches ménagère avec sa mère (Claire) et ses perspectives d'avenir sont le mariage et les enfants. Ses parents voient d'un bon oeil un éventuel mariage avec Joe, un voisin obtus bien que sa mère trouve Judith encore trop jeune. Toutefois, bien sûr son mari a forcément toujours raison.
David (Hughes) le fils porteur de tous les espoirs du patriarche tyrannique rentre au bercail après le semestre d'études en théologie qu'il effectue pour faire plaisir à son père. Une jeune fille, Nan Higgins (Bellamy), tente de lui parler à sa descente du train mais David l'évite. Nan retrouve son beau-père (Marshall) un homme cruel qui découvre qu'elle est enceinte de David. Le père Beresford achète le départ de Nan d'un chèque de $1'000 et la jeune femme finit par s'enfuir en ville en train, David n'ayant pas le courage d'affronter son père pour lui dire que Nan est en réalité sa femme.
Au cours d'une balade Judith rencontre un écrivain qui lui parle de l'émancipation des femmes. Sa réputation est salie par Joe qui croit la voir fumer chez l'écrivain la nuit tombée et qui sous-entend des choses pas nettes du tout. Le père ne veut plus jamais entendre parler de sa fille qui part à son tour pour la ville. Noël arrive ....
Un film tourné il n'y a même pas 100 ans qui m'a beaucoup émue. Le destin de ces femmes soumises à cet homme égocentrique et manipulateur est terrible. Le fils prodigue est faible et n'ose faire face à ce père aveuglé par les certitudes de vivre selon les bons préceptes. Le pauvre garçon passera ainsi à côté de sa vie, de sa femme et ne devra son salut qu'au courage de sa soeur. 
Livrées à elles-mêmes deux jeunes femmes humiliées luttent contre le destin et une vie sans perspectives. L'une d'elle trouvera la mort, l'autre une reconnaissance. Florence Vidor donne une jolie dimension faite de douceur et de détermination à Judith, Madge Bellamy est crédible dans le rôle de Nan, la pauvre victime à laquelle les hommes n'auront jamais rien donné dans le fond si ce n'est des coups, des insultes ... même si on suppose que David l'a aimée sincèrement.
Lloyd Hughes a le rôle du frère faible qui préfère se mentir à lui-même et aux autres, Theodore Roberts et Tully Marshall représentent deux aspects masculins terribles : l'un violent, vénal et sans scrupules, l'autre froid, pétri de moralité rigide et bourré de certitudes dépassées sans remise en question. Gertrude Claire en impose dans le rôle de la femme soumise qui ne contrera jamais son mari. Edward Martindel est charmant dans le rôle de l'homme cultivé qui ouvre des portes à la condition féminine, Vernon Dent incarne avec talent le voisin qui cherche une femme économe et sachant s'occuper d'une maison.
Le coeur aura raison de la rigidité du père mais il faudra beaucoup de souffrance et de temps, tant son intransigeance est coriace. 
Bref, ce film touchant vaut largement le détour, on le trouvait en VHS chez Grapevine Video, il semble que les copies qu'il est possible de trouver en DVD soient mauvaises. Ma version est franchement moche, mais l'action l'a emporté sur la qualité, même si j'ai dû m'accrocher pour lire certains intertitres quasi illisibles.

http://content.lib.washington.edu


dimanche 9 décembre 2012

Love Never Dies - King Vidor - 1921



Lloyd Hughes ...
John Trott
Madge Bellamy ...
Tilly Whaley
Joseph Bennett ...
Joel Eperson
Lillian Leighton ...
Mrs. Cavanaugh
Fred Gamble ...
Sam Cavanaugh (as Fred Gambold)
Julia Brown ...
Dora Boyles
Frank Brownlee ...
Ezekiel Whaley
Winifred Greenwood ...
Jane Holder
Claire McDowell ...
Liz Trott

64 minutes
D'après "The Cottage of Delight" de William Nathaniel Harben

John Trott (Hughes) est un jeune homme auquel sa mère, prostituée (McDowell) fait honte et les gens murmurent sur son passage. Un jour John fait la connaissance de Tilly (Bellamy) une jeune fille qui ignore tout de sa famille et l'épouse. Vivant tous deux dans un joli cottage, le jeune couple nage dans le bonheur. Malheureusement le passé rattrape John car le père de Tilly apprend le terrible secret de John et furieux se rend dans le foyer des deux tourtereaux dans le but de tuer celui qui apporte le déshonneur à la famille. Tilly le supplie de n'en rien faire et le père accepte à condition qu'elle le suive. Tilly n'a pas le temps d'écrire un mot et le cocher transmet le message de façon à ce que John croie qu'elle ne veut plus le voir et qu'il ne doit sous aucun pretexte chercher à la retrouver.
John désespéré décide de quitter la région et emmène sa petite soeur avec lui. 
Une tempête éclate et le train qui les transporte déraille faisant de nombreuses victimes. John déclare que sa soeur et lui sont morts dans l'accident ...



Le film romantico-dramatique dans toute sa splendeur, Deux jeunes gens s'aiment profondément mais sont séparés injustement. Évidemment il est difficile de ne pas compatir devant la douleur d'un jeune homme aussi mignon et aussi convainquant que Lloyd Hughes. Par contre je ne sais pas pourquoi mais j'ai souvent un peu de la peine avec Madge Bellamy. Il y a chez elle un indéfinissable côté superficiel compensé par de grands yeux de poupée qu'elle utilise au mieux pour faire passer des émotions qui ne semblent pas très profondes. Les messieurs ne seront peut-être pas d'accord ?
Il manque quelques bouts essentiels pour la compréhension de ce film et c'est dommage, même si on imagine l'action dans les grandes lignes.  On trouve ce film plutôt bien restauré bien que tronqué chez Oldies par exemple.

Quelques photos supplémentaires

vendredi 10 août 2012

Tangled Trails - Charles Bartlett - 1921



Neal Hart ...
Cpl. Jack Borden
Violet Palmer ...
Milly
Gladys Hampton ...
Blanche Hall
Jean Barry ...
Mrs. Hall
Jules Cowles ...
The Stranger
Edward Roseman ...
Phil Lawson (as Ed Roseman)

56 minutes
Autre titre : Sands of Sacrifice

Dans les grands territoires du Nord Ouest du Canada. Phil Lawson (Roseman) est un escroc qui fait miroiter la possession de mines sans valeur à des gens crédules qui les achètent pour se rendre compte ensuite qu'elles ne valent rien. Un jour l'un d'eux menace de tout révéler si Lawson ne lui rembourse pas ses pertes. Lawson le précipite dans la mine et le laisse pour mort. Un voisin qui passait prévient la police montée qui charge l'un de ses hommes, le Caporal Jack Borden (Hart) d'arrêter Lawson. En chemin Jack découvre que l'homme de la mine n'est pas grièvement blessé. Celui-ci lui explique les manigances de Lawson qui s'enfuit pendant ce temps de l'autre côté de la frontière en train. Jack le poursuit mais son cheval s'encouble et chute lourdement dans la neige. Son cavalier est assommé et a la surprise d'être pris en charge par une jeune fille, Milly (Palmer), qui vit seule avec son père dans une cabane non loin d'une petite localité. Jack se repose un temps et fait la connaissance du père de Milly qui semble avoir un secret.
Lorsqu'il repart Jack se rend compte que Lawson a réussi à passer la frontière pour se rendre dans une ville où il compte bien trouver encore quelques pigeons prêts à lui acheter ses mines sans valeur. Jack prend le train suivant et retrouve le bureau de Lawson. Celui-ci est en train de molester sa secrétaire Blanche Hall (Hampton). Jack prend sa défense mais ne peut arrêter l'escroc hors de sa juridiction. Plus tard, chez Blanche et sa mère il découvre que le père de Milly a une grosse ressemblance avec le mari de Madame Hall qui l'a abandonnée 15 ans plus tôt en emmenant sa plus jeune fille suite à des commérages et un malentendu. Avec leur aide il retrouve la trace de Lawson qui lui échappe à nouveau pour retourner dans le Nord ...

On joue au chat et à la souris pendant tout ce film dont l'attrait principal est le contraste entre les paysages enneigés et la ville. Jack va se changer pour prendre le train, troquant au passage sa lourde pelisse et sa toque contre un costume trois pièces et un chapeau cowboy.
C'est une histoire toute simple, contée linéairement sans fioritures inutiles. Le héros en la personne de Neal Hart semble d'une gentillesse confondante. Pas étonnant que son surnom soit America's Pal. Il parait qu'il adorait incarner des mounties!
En parlant à son cheval il lui dit gentiment en désignant la neige que c'est aussi blanc mais que ce n'est pas du sucre. Il ne faut pas se méprendre, Neal Hart a certainement l'air gentil mais il sait aussi se servir de ses poings et n'hésite pas à se lancer dans la bagarre. Comme il semble petit et costaud, il donne l'impression d'être d'une stabilité à toute épreuve.
Le final bien que terminant sur une note obtimiste est surprenant, un peu à la façon d'un Lucky Luke qui part au loin sans se retourner et qui chante I'am a poor lonesome cowboy notre héros s'en va.
Violet Palmer et Gladys Hampton sont plutôt mignonnes mais ont des physiques assez standards, et cela les rend d'une certaine façon plus proches du spectateur.
Ce genre de film vous fait basculer en arrière dans le temps et vous donne la nostalgie des choses simples. Lorsque The End s'affiche sur l'écran, vous souhaiteriez vous retrouver à cette époque où le temps semblait durer plus longtemps et les gens donnaient l'impression d'être moins compliqués.

Autres films sur ce blog avec Neal Hart : Get Your Man et Secret of the Pueblo

A ce jour comme il est impossible de trouver des photos de Neal Hart autres que les deux ou trois habituelles, pour le plaisir je rajoute quelques captures d'écran de ces visages aux expressions souvent si douces ...
(par contre on peut voir ce film sur le net ...)


Seul avec son cheval ...

Violet Palmer - Milly
Une charmante infirmière ...
Violet Palmer
Jack trouve Lawson ...ça va chauffer !
Gladys Hampton - Blanche
Une photo qui lui rappelle quelqu'un ...
Il surprend les projets de Lawson ...
Lawson omet de payer le chauffeur de taxi qui ne l'entend pas de cette oreille ...
Il me semble avoir déjà rencontré cette jeune personne ?
Milly/Violet Palmer ... la métamorphose !
Adieu, au revoir ou ... à bientôt ?

mardi 29 mai 2012

Sappho - Dimitri Buchowetski - 1921




Pola Negri ...
Sappho

Johannes Riemann ...
Richard de la Croix

Alfred Abel ...
Andreas de la Croix

Albert Steinrück ...
Georg Bertink

Helga Molander ...
Maria Garden, Roichards Braut

Otto Treptow ...
Teddy

Elsa Wagner ...
Richards Mutter

Ellinor Gynt ...
Tänzerin

81 minutes
D'après Alexandre Dumas Père

Dans un train, Richard de la Croix (Riemann) relit une dépêche qu'il tient entre ses mains, son frère Andreas (Abel) vient d'être enfermé dans un asile car il a perdu la tête. Les médecins le demandent d'urgence.
A l'asile on lui explique que son frère est devenu fou par amour pour une femme nommée Sappho (Negri). Connue en ville pour être une vamp notoire qui fait des ravages auprès de ces messieurs, Richard demande à une connaissance de lui montrer cette femme et se méprend sur la personne qui lui est désignée. A l'Odéon une femme l'approche qui n'est autre que Sappho et c'est l'amour instantané. Mais Georg (Steinrück) veille jalousement sur cette femme avec laquelle il vit et qu'il croit posséder et tente d'éloigner les jeunes gens. Peine perdue Sappho demande à Richard de l'emmener bien que sa fiancée Helga (Molander) l'attende auprès de sa mère. Les deux tourtereaux passent quelques jours merveilleux au bord de la mer mais Georg ne tarde pas à découvrir l'endroit où ils se trouvent et raconte à Richard ce qu'il s'est passé entre Sappho et Andreas. Il s'avère qu'Andreas travaillait en tant qu'ingénieur pour lui et qu'au cours d'un repas commun il aurait proposé un arrangement peu honnête à Sappho en lui faisant miroiter l'avancement Andreas contre quelques paiements en nature. Sappho aurait accepté et Andreas les aurait surpris puis aurait tenté de les tuer en dévalant la route d'un col à toute allure alors que Sappho et Georg se bécotaient à l'arrière du véhicule. Devenu fou il aurait été enfermé de suite. Profondément atteint Richard rentre chez lui et retrouve sa mère et sa fiancée Helga qui l'attendent toujours. Un peu par la force des choses, Richard épouse Helga mais le jour du mariage il voit le visage de Sappho à la place de celui de son épouse et retourne en ville un soir de Carnaval. Il la retrouve dans les bras de Teddy mais Andreas qui vient de s'évader de l'asile fait son apparition lui aussi ....



Le mélodrame dans toute sa splendeur. Les plans sont parfaitement maîtrisés et cadrés, le décors stylisé est planté, il ne reste plus qu'à se laisser emporter dans cette histoire d'amour passionnée. 
On pénètre avec Richard dans cet asile; accompagné d'un docteur et d'un infirmier il longe les nombreuses cellules dans un couloir immense au sol à gros damiers noirs et blancs ... 
Au début la question subsiste de savoir si Sappho est victime de son destin, mais très vite le doute s'estompe car elle se montre sûre d'elle et très vamp. Toutefois alors au bord de la mer elle prend dans ses bras un enfant qui pleure et se montre alors d'une grande tendresse maternelle ce qui a de quoi troubler le pauvre Richard qui ne se doute pas encore qu'il tient dans ses bras la responsable de la déchéance de son propre frère. Vamp Sappho l'est, mais que peut-elle faire pour contrer cet amour partagé par Richard ? C'est là que réside tout le drame, Richard ne peut se défaire de l'amour qu'il porte à Sappho malgré sa fiancée, malgré son frère devenu fou, malgré tout ? Mad Love, c'est un autre titre de ce film. Mais finalement est-ce que l'amour n'est pas toujours fou en ce sens que la folie est bien l'antagonisme de la raison ?
La seule chose qui retient et qui met mal à l'aise c'est que Sappho ne semble pas honnête puisqu'elle est capable de tromper sans aucun scrupule le pauvre Andreas, et c'est là que le bat blesse, car l'amour fou, oui, mais l'amour manipulateur non car cela pose un problème au spectateur en terme d'adhérence à l'action. Et de plus, en tant que femme, je suis toujours un peu mitigée face aux hommes qui ne semblent pas avoir de jugeote !

Cela dit les acteurs sont excellents et magnifiques : Pola Negri est à la fois démodée et moderne, ça parait ridicule de l'écrire, mais ses mimiques sont très appuyées contrairement à son allure qui est presque de notre temps par intermittences. Johannes Riemann est un très bel homme distingué et séduisant, pas de doute, il a bien l'air de résister de toute ses forces à Sappho mais à l'impossible nul n'est tenu.
Le frère Andreas en la personne d'Alfred Abel est tout bonnement époustouflant : ses expressions et ses yeux exorbités vous restent en tête longtemps après que le film soit terminé. Du grand art pour cet acteur que l'on peut voir dans de nombreux films majeurs, dont le fameux Metropolis. La scène du rêve est particulièrement bien conçue. Dans sa cellule Andreas voit Sappho étendue et ligotée qu'un homme tente de saisir au-dessus d'elle. Il tente de le repousser mais passe à travers les corps et se retrouve seul contre un mur capitonné. Évidemment on se doute de la fin lorsque les événements s'enchainent ...

L'édition Grapevine Video est excellente, la musique d'accompagnement remarquable. On trouve ce film en compagnie de Backstairs, déjà mentionné dans ce blog. Un DVD qui mérite assurément le détour.
Partiellement teinté, image bonne et nette.





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