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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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vendredi 27 janvier 2012

Flesh and Blood - Irving Cummings - 1922


Lon Chaney ...
David Webster
Edith Roberts ...
The Angel Lady
Noah Beery ...
Li Fang
DeWitt Jennings ...
Detective Doyle
Ralph Lewis ...
Fletcher Burton
Jack Mulhall ...
Ted Burton
Togo Yamamoto ...
The Prince
Kate Price ...
Landlady
Wilfred Lucas ...
The Policeman

env 70 minutes


Un prisonnier s'évade. L'alarme est donnée au pénitencier mais Webster (Chaney), c'est son nom, bénéficie de l'aide de chinois menés par Li Fang (Beery), un homme qui se sent redevable parce que Webser l'avait aidé il y a bien longtemps. Caché à Chinatown il est suivi de près par le détective Doyle (Jennings) qui se doute qu'il se terre dans les parages. 
Accusé à tort d'un crime qu'il n'a pas commis et cherchant à se venger de Fletcher Burton, l'homme qui par son faux témoignage l'a fait incarcérer, Webster se fait passer pour un estropié et commence par tenter de localiser sa femme et sa fille (Roberts) qui ont changé de nom pour éviter le scandale. Trop tard sa femme vient de décéder et il perd la trace de sa fille qui s'appelle désormais Vaughn et qui croit être dès lors orpheline. Toutefois le destin fait bien les choses car alors qu'il se repose dans une mission il reconnait sa fille surnommée The Angel Lady et qui est courtisée par Ted (Mulhall), le propre fils de Burton ....



Un peu tiré par les cheveux, même si de nombreuses scènes sont plutôt jolies à regarder. Lon Chaney est très expressif comme toujours mais la manière dont il tient les jambes ne parait pas plausible et semble être particulièrement pénible. Il est de même un peu curieux qu'il ait attendu si longtemps avant de s'évader (mais on fait ce qu'on peut dans ces cas-là !) et surtout qu'il arrive tout à coup à faire abstraction de la vengeance qui l'a nourri pendant si longtemps à la fin. Cela me parait quand même peu plausible, même si on nous dit qu'il retourne de son plein gré en prison plus libre qu'avant.  Dans le cas présent l'incarcéré est quand même innocent. Le film tente donc de nous faire croire qu'en ne dénonçant pas le faux témoignage du père pour préserver le bonheur des enfants, Webster se libère. Un esprit libéré allège certainement les conditions, mais selon ce schéma l'esprit du père Burton devrait commencer à être torturé ce qui n'arrangera pas non plus les enfants. Et de toutes manières peut-on éviter les aléas divers d'une vie, ou faut-il les éviter (plus compliqué encore : doit-on cacher la vérité à quelqu'un afin de lui éviter de souffrir - d'ailleurs comment savoir ce qui fait réellement souffrir autrui - En allant plus loin encore, n'empêche-t-on pas une chance d'évoluer en évitant la souffrance ?). Alors dans le fond qui peut dire ce qui vaut mieux ?

Je ne suis peut-être pas très équitable, notez, car j'ai vu ce film tout de suite après Les démons de la liberté (Brute Force) de Jules Dassin 1947 sur un univers carcéral particulièrement violent et qui termine par ces mots terribles : "personne ne s'échappe. Personne ne s'échappe jamais vraiment". [last lines] Dr. Walters: Nobody escapes. Nobody ever really escapes. 
En parfaite contradiction avec le film sus-mentionné sur la forme, mais pas incompatible sur le fond.


mardi 20 septembre 2011

Primitive Lover (The) - Sidney Franklin - 1922




Constance Talmadge ...
Phyllis Tomley
Harrison Ford ...
Hector Tomley
Kenneth Harlan ...
Donald Wales
Joe Roberts ...
'Roaring' Bill Rivers
Charles Pina ...
Indian Herder
Chief John Big Tree ...
Indian Chief
Mathilde Brundage ...
Mrs. Graham (as Mathilda Brundage)
George C. Pearce ...
Judge Henseed (as George Pierce)
Clyde Benson ...
Attorney

68 minutes
Adaptation de Frances Marion d'après une pièce de Edgar Selwyn.

Un yacht fait naufrage et 4 personnes se retrouvent sur un radeau qui dérive. Lorsque le lait de la chèvre qu'ils ont pris le soin d'embarquer se tarit (mais oui !), alors commencent les ennuis car un marin tente de s'emparer des biscuits et de l'eau. L'un des hommes le jette à l'eau, ne restent alors plus alors qu'un homme grièvement blessé et sa femme, ainsi que l'homme cité précédemment qui déclare que l'eau restant ne suffit que pour deux et que l'un d'eux doit se sacrifier.Comme la femme plaide en la faveur de son mari blessé, l'homme déclare alors noblement vouloir céder sa part, contre une petite faveur, celle d'embrasser la jeune femme avant de se jeter à l'eau ... Après que le mari ait donné son accord et un baiser qui n'en finit pas, l'homme, héroïque se laisse tomber à l'eau. Fin
Ainsi se termine l'histoire dont le titre est The Primitive Lover, le dernier roman en date écrit par un certain Donald Wales, dont Phyllis Tomley (Talmadge) vient tout juste de tourner la dernière page. Il se trouve que Donald (Harlan) est un ancien petit ami qui a disparu au cours d'une partie de chasse dans la jungle. Depuis Phyllis a épousé Hector Tomley (Ford), un homme qu'elle trouve froid et peu démonstratif; émue elle pense à Donald qui justement réapparait, avouant que sa mort était un coup publicitaire monté de toute pièce pour promouvoir son dernier livre. Il ajoute que son vieil ami Hector était au courant. Ignorant qu'Hector et Phyllis sont maintenant mariés, il embrasse vigoureusement la jeune femme quelque peu confuse ce qui pousse Hector, pensant à tort que c'est ce qu'elle souhaite, à lui rendre sa liberté. Phyllis, bien qu'amoureuse d'Hector qui ne montre toujours pas ses sentiments, se rend donc au Nevada demander le divorce. Hector surprend Donald qui susurre des mots d'amour à Phyllis tout en faisant miroiter des aventures qui la font rêver. Dépité et alors qu'il jette le livre de Wales par la fenêtre, il atteint une indienne qui reçoit en prime des baffes de son compagnon, un indien qui explique que les femmes apprécient les hommes forts. Aussitôt germe dans la tête d'Hector un plan pour récupérer Phyllis ...



J'ai quand même bien souri, je l'avoue. Bien sûr l'histoire est un peu tirée par les cheveux, mais c'est plutôt amusant de voir ces vieux principes machos développés de cette manière. Évidemment Phyllis représente la femme qui rêve d'un homme fort, et il lui faudra toute la ruse d'Hector pour qu'enfin elle voit clair en elle. De même Hector ne peut rester un somnambule toute sa vie (sic) et va agir aux dépends du pauvre Donald qui lui vit carrément dans un autre monde : les belles théories de celui-ci tombent à l'eau et il est très vite démasqué lorsqu'il est confronté à la réalité, qu'il s'agisse de faire du feu, de défendre ou de nourrir sa belle !
C'est donc l'histoire de trois personnes qui se font des scénarios et qui évidemment ont bien de la peine à se retrouver eux-mêmes ! A voir pour mettre un visage sur Harrison Ford (celui-ci, pas l'autre !), Constance Talmadge et ses mimiques expressives, le très séduisant et fabulateur Kenneth Harlan et le Chief John Big Tree pour ses théories efficaces (du moins dans ce film !).
Unknown Video : accompagnement musical à l'orgue par Bob Vaughn.




Harrison Ford (pas l'autre)

Quelques captures d'écran :

Une situation tragique qui demande un noble dénouement !
Le fameux baiser qui n'en finit pas ...

Une citrouille ... et non un indien menaçant ?

La tentation passe aussi par l'estomac !


vendredi 8 juillet 2011

Seventh Day (The) - Henry King - 1922




Richard Barthelmess ...
John Alden Jr.
Frank Losee ...
Uncle Jim Alden
Leslie Stowe ...
Uncle Ned
Tammany Young ...
Donald Peabody
George Stewart ...
Reggie Van Zandt
Alfred Schmid ...
Monty Pell
Grace Barton ...
Aunt Abigail
Anne Cornwall ...
Betty Alden
Patterson Dial ...
Katinka
Teddie Gerard ...
'Billie' Blair
Louise Huff ...
Patricia Vane


60 minutes

De riches oisifs décident de partir en croisière sur un yacht. Après quelques jours, victimes du mal de mer, il s'arrêtent sur la côte du Maine et découvrent un petit village pittoresque où les gens vivent chichement une vie de labeur. John (Barthelmess) et sa sœur Betty (Cornwall) sont fascinés par les nouveaux arrivants et leurs mœurs si étranges : en effet, alors qu'ils arrivent sur le "quai", certains membres du yacht portent des costumes de bain pour le moins osé à cette époque et surtout dans ce genre d'endroit. Les villageois sont choqués mais cela n'empêche pas Betty de s'affubler d'une robe trop courte pour se rendre à l'église le dimanche, vite renvoyée à la maison par sa mère.
Reggie (Stewart) et Patricia (Huff) semblent s'intéresser aux frère et à la soeur, sous le regard jaloux du fiancé de Betty, Donald (Young) ...



C'est surtout le choc des cultures et le contraste entre deux mondes totalement différents qui sont intéressants dans ce film. Le reste est assez accessoire et peu plausible. Richard Barthelmess est au top de sa carrière, les paysages sont authentiques, et le tout est sympathique !

Vu la version tchèque !

Tout au fond : Richard Barthelmess !


jeudi 20 janvier 2011

Moran of the Lady Letty - George Melford - 1922



Dorothy Dalton ...
Moran Letty Sternersen
Charles Brinley ...
Captain Eilert Sternersen
Emil Jorgenson ...
Nels Larsen (as Emilius Jorgenson)
Rudolph Valentino ...
Ramon Laredo
Maude Wayne ...
Josephine Herrick (as Maud Wayne)
Walter Long ...
Captain 'Slippery' Kitchell
George Kuwa ...
'Chopstick' Charlie
Cecil Holland ...
Pancho

68 minutes
Tiré d'une nouvelle de Frank Norris, l'auteur de McTeague qui est devenu le fameux "Greed" (1924) grâce à Erich von Stroheim !

Un riche et oisif jeune homme Ramon Laredo (Valentino) est enlevé pour faire partie de l'équipage d'un bateau pirate. Petit à petit il fait sa place et gagne le respect des hommes et surtout du capitaine, un homme rude. Un jour, le bateau croise la route d'un navire marchant abandonné à cause d'une menace d'explosion de la cargaison. Ramon sauve ce qu'il croit être un marin inanimé mais qui n'est autre que Moran, la fille du capitaine du navire en perdition. Dès leur retour à bord, Ramon monte la garde pour éviter à Moran d'être importunée par le capitaine...



Aaah, Valentino ! Je comprends l'engouement des femmes de l'époque à son sujet ! Un mélange d'une grande gentillesse et d'une certaine douceur avec un physique à la Buster Keaton, les muscles fins et les proportions parfaites. Dans ce film il se montre très masculin, avec des habits de marin qui lui siéent particulièrement bien.
Dorothy Dalton est charmante, et tout à fait dans le rôle de Moran, la jeune fille qui souhaite rester un marin.
Walter Long est terrible dans le rôle du capitaine des pirates.
George Kuwa est touchant dans le rôle du chinois !
Cette histoire qui débute en montrant la vie de Moran, dès le berceau et sa vie à bord du bateau de son père, et celle de Ramon, petit garçon choyé qui s'ennuie. Deux êtres dont les routes se croisent grâce au destin qui veille de bien curieuse manière !
Un film sans temps mort très sympathique !

Ce film est édité chez Bach film. Rien à dire au niveau de l'image, de l'accompagnement musical etc. Par contre les intertitres français de ce film en particulier sont souvent mal traduits, quelque peu incompréhensibles, voire comprennent carrément des fautes d'orthographes, ce qui est navrant !






lundi 10 janvier 2011

Beyond the Rocks - Sam Wood - 1922




Rudolph Valentino ...
Lord Hector Bracondale
Gloria Swanson ...
Theodora Fitzgerald
Edythe Chapman ...
Lady Bracondale
Alec B. Francis ...
Capt. Fitzgerald
Robert Bolder ...
Josiah Brown
Gertrude Astor ...
Morella Winmarleigh
June Elvidge ...
Lady Anna Anningford
Mabel Van Buren ...
Mrs. Jane McBride
Helen Dunbar ...
Lady Ada Fitzgerald
Raymond Blathwayt ...
Sir Patrick Fitzgerald
Frank Butler ...
Lord Wensleydon (as F. R. Butler) 

Titre français : Le Droit d'aimer


85 minutes

Theodora (Swanson) Une jeune femme sans fortune épouse sans amour un homme riche, sous la pression de ses deux soeurs céibataires, pour leur assurer, à elles et son père, une vieillesse confortable à à l'abri des soucis matériels. Alors qu'elle se promène en barque, elle chavire et est sauvée par Lord Bracondale (Valentino) à qui elle offre un narcisse. En voyage de noces dans les Alpes, son chemin croise à nouveau celui d'Hector Bracondale, qui la sauve alors qu'elle chute dans une falaise. Les deux tombent amoureux et Hector n'a de cesse de revoir Theodora qui le presse de s'éloigner ...



Magnifique restauration du Nederlands Filmmuseum avec très peu d'attaques de nitrate, le DVD édité par Paradoxe est à recommandé : la musique composée à cet occasion est juste envoûtante à souhait et les images teintées superbes, le tout vous colle à la peau pendant un bon moment. Cette histoire d'amour "impossible" est teintée de nostalgie, les deux protagonistes ne souhaitant que le meilleur à l'autre, l'histoire est donc menée par le personnage de Theodora qui ne souhaite pas abandonner son mari, car elle ne pourrait vivre la conscience tranquille. Theodora et Hector échangent des regards, se croisent, mais leur amour est impossible, jusqu'au final qui aurait pu les briser tous les deux ... 
C'est l'histoire d'un amour sublimé, et donc c'est à recommander !




































dimanche 9 janvier 2011

Manslaughter - Cecil B. DeMille - 1922



Titre français : Réquisitoire


Leatrice Joy ...
Lydia Thorne
Thomas Meighan ...
Daniel J. O'Bannon
Lois Wilson ...
Evans (Lydia's maid)
John Miltern ...
Gov. Stephan Albee
George Fawcett ...
Judge Homans
Julia Faye ...
Mrs. Drummond
Edythe Chapman ...
Adeline Bennett
Jack Mower ...
Drummond (policeman)
Dorothy Cumming ...
Eleanor Bellington
Casson Ferguson ...
Bobby Dorest
Michael D. Moore ...
Dicky Evans (as Mickey Moore)
James Neill ...
Butler
Sylvia Ashton ...
Prison matron
Raymond Hatton ...
Brown
Mabel Van Buren ...
Prisoner


100 minutes

Lydia (Joy) Une jeune fille riche et cherchant à s'amuser à tout prix, mène sa vie de party en party sous les yeux attristés du procureur, Daniel (Meighan) qui l'aime sincèrement. Pour s'amuser, elle apprécie particulièrement de pousser sa voiture à fond de train et à défier les trains. Se croyant au-dessus des lois, elle va même jusqu'à soudoyer un agent de police qui l'arrête pour excès de vitesse en lui faisant croire qu'un bracelet de diamants ne lui appartient pas. Pris de remords, l'agent la poursuit pour lui le rendre mais Lydia accélère puis cause la mort de l'agent ... Malgré les pressions de ses amis très influents, Daniel n'a d'autre choix que d'aller jusqu'au bout de son réquisitoire (où il va jusqu'à comparer la vie de débauche de Lydia  à la chute de l'Empire Romain) et demander la prison à l'encontre de Lydia (qui elle voit le pauvre Daniel dans le rôle d'un chef dans les invasions barbares !)....



C'est un film très moral, on s'en doute. Mais au-delà de ce simple constat, on ne peut que suivre les différents comportements des protagonistes, tout en se demandant au départ qu'est-ce que Daniel peut bien trouver à Lydia, franchement ? Elle se montre horripilante à souhait dans la première partie du film (qui en devient un peu longuet) ... bien sûr lors d'une épreuve où elle aurait pu se montrer magnanime, elle est ivre et ne peut tenir ses promesses et ses responsabilités. C'est un film dans lequel le bien et le mal sont dépeints de manière presque naïve et ça ressemble un peu à du catéchisme, mais le tout se laisse suivre, grâce au revirement qui intervient suite à l'emprisonnement de Lydia, faisant ainsi basculer les vies des personnages principaux. A part les images de la chute de l'Empire romain, ou des invasions barbares, on trouve quelques scènes intéressantes, percutantes ou carrément amusantes, dont celle de Lydia qui arrive en prison, où on prend les caractéristiques de son visage en mesurant ses oreilles, son nez etc.,ou la scène ou Lydia, toujours en prison, doit faire marcher une machine à laver ...
Leatrice Joy est presque insupportable jusqu'au moment où elle découvre la vie carcérale, Thomas Meighan joue sobrement le procureur qui finit pas démissionner et trouver refuge dans la bouteille, et Lois Wilson tient parfaitement le rôle de la soubrette poussée au vol par la nécessité et qui comprend le sens de l'amour tout en assimilant "que celui qui n'a jamais pêché jette la première pierre" ... ce qui montre au final l'incarcération comme une gentille colonie de vacances où tout le monde s'aime !


Ce film, sorti chez Bach Films, comporte une musique qui manque de relief. Les intertitres sont quant à eux tellement propres et modernes, qu'on a de la peine à passer des images aux textes qui paraissent ainsi presque sans relations ...





8 ans plus tard, un remake sous le nom de Manslaughter (Une belle brute) 1930 est tourné par George Abbott avec Fredric March et Claudette Colbert. Le scénario en est légèrement différent : Le policier retourne le bracelet via le procureur (March) qui ne tombe pas si bas après la condamnation. Par contre l'héroïne cherche à se venger au final, jusqu'à ce qu'elle réalise ses erreurs.


samedi 11 décembre 2010

Tess of Storm Country - John S. Robertson - 1922



Mary Pickford ...
Tessibel 'Tess' Skinner
Lloyd Hughes ...
Frederick Graves
Gloria Hope ...
Teola Graves
David Torrence ...
Elias Graves
Forrest Robinson ...
Orn 'Daddy' Skinner
Jean Hersholt ...
Ben Letts
Danny Hoy ...
Ezra Longman
Robert Russell ...
Mr. Daniel 'Dan' Jordan
Gus Saville ...
Old Man Longman
Madame De Bodamere ...
Mrs. Longman

118 minutes
Dans un paysage idyllique, un homme riche et dur, Elias Graves, construit sa maison et observe les pêcheurs qui campent sur ses terres en contrebas sur les rives d'un lac. Y vivent en particulier Tess (Pickford) et son père. Elias Graves souhaite se débarrasser de ces intrus,  quand Dan, le fiancé avocat de sa fille Teola, lui propose de les faire partir dans le but d'obtenir ses faveurs et d'épouser sa fille. Fortement contré par Tess, il décide de retirer les filets de pêche des villageois, pour les obliger à quitter les lieux : un drame survient ... Le père de Tess est accusé d'avoir tué Dan,  mais Frederick (Hughes), le fils de Graves, aime secrètement Tess (Pickford) ...



Un film très touchant. Mary Pickford campe une Tess sauvageonne et innocente avec conviction. Il semble que ce film ait été son favori, et je la comprends. Lloyd Hughes est séduisant et parfaitement  à l'aise dans le rôle de Frederick,  un Jean Hershold presque méconnaissable (c'est presque une lapalissade !) campe un horrible Ben Letts, Les autres protagonistes sont tous excellents dans les rôles d'Ezra, Teola, des pères, de la sorcière, des villageois, bref, tous !  Les images sont magnifiques, le village recréé, les abords du lac, ... Le final est simple et poignant.
L'accompagnement musical est parfait et remarquable (Jeffrey Mark Silverman).
Vivement recommandé ...


mardi 7 décembre 2010

Bohemian Girl (The) - Harley Knoles - 1922



Gladys Cooper ...
Arlene Arnheim
Ivor Novello ...
Thaddeus
C. Aubrey Smith ...
Devilshoof
Ellen Terry ...
Buda, the Nurse
Constance Collier ...
Queen
Henry Vibart ...
Count Arnheim
Gibb McLaughlin ...
Captain Florenstein


originalement 70 minutes environ, actuellement 40 minutes environ

Une petite princesse d'Autriche, Arline, est enlevée toute petite par un bohémien dont le groupe, mené par Queen, campe près du chateau. Un prince polonais incognito et exilé, Thaddeus (Ivor Novello), la prendra sous son aile et en tombera amoureux. Ils se fiancent selon les rites des Gypsies, mais, suite à une sombre machination de Queen, amoureuse de Thaddeus, Arline (Gladys Cooper) retrouve son père et son chateau de manière imprévue ...

Cette histoire est tirée de The Bohemian Girl, un opéra composé par Michael William Balfe et Alfred Bunn. L'histoire elle-même est adaptée librement d'un livre de Cervantes, La Gitanilla.



Il manque le début de ce film. On retrouve donc Thaddeus s'échappant du chateau et plus tard vivant avec les bohémiens qui le traitent comme l'un des leurs et le respectent pour son apport de culture. Plus tard on voit la petite Arline devenue grande et l'amour qui se développe entre les deux protagonistes principaux.
Ivor Novello et Gladys Cooper forment un couple très glamour, et l'on y voit aussi C. Aubrey Smith, un incontournable acteur anglais.

vendredi 15 octobre 2010

Toll of the Sea (The) - Chester M. Franklin - 1922


Anna May Wong ...
Lotus Flower
Kenneth Harlan ...
Allen Carver
Beatrice Bentley ...
Barbara 'Elsie' Carver
Priscilla Moran ...
Little Allen (as Baby Moran)
Etta Lee ...
Second Gossip
Ming Young ...
First Gossip


Scénario : Frances Marion

53 minutes



Ce "tribut à la mer" est une version de Madame Butterfly. Lotus Flower (Anna May Wong) découvre un homme flottant dans la mer et en tombe passionnément amoureuse. Allen Carver (Harlan) semble l'aimer aussi bien que ses sentiments paraissent peu clairs (voire purement égoïstes) : il ne tarde pas à repartir, après lui avoir fait un enfant, dans ces United States qu'elle désire tant connaitre ....



Un film émouvant par la fragilité de son héroïne, Lotus Flower, toute de finesse et de douceur.  Les scènes avec son fils sont très tendres et mélancoliques ...
Les intertitres sont particulièrement soignés et beaux : ils apparaissent comme de véritables œuvres poétiques soutenant les images.

Ce film est considéré comme le premier film couleur abouti, grâce au procédé 2-bandes Technicolor (rouge-vert). En réalité il s'agit du 7e en couleur, du 2e en Technicolor et du premier film couleur fait à Hollywood, et le tout premier au monde qui ne demandait pas un projecteur spécial pour la projection. 
 DVD tiré de "Treasures from American Film Archives (2000)", parmi les 50 films compilés par  the National Film Preservation Foundation.

Le thème de la jeune asiatique épousant un Américain de passage est récurrent  :
La Japonaise Madame Chrsysanthème de Pierre Loti, adapté à l'opéra par André Messager en 1893 en est une version plus cynique puisque Madame Chrysanthème se montre vénale au final.
La Chinoise Madame Butterfly quant à elle tombe passionnément amoureuse de Pinkerton, au point de sacrifier les conventions sociales et renier sa famille (Pinkerton éprouve d'ailleurs des remords à la mort de Madame Butterfly).









Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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