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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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jeudi 11 juillet 2013

Capital Punishment - James P. Hogan - 1925



Clara Bow ...
Delia Tate

George Hackathorne ...
Dan OConnor
Elliott Dexter ...
Gordon Harrington
Margaret Livingston ...
Mona Caldwell
Alec B. Francis ...
Chaplain
Mary Carr ...
Mrs. OConnor
Robert Ellis ...
Harry Phillip
Joseph Kilgour ...
Governor
George Nichols ...
Warden
Eddie Phillips ...
Condemned boy
Edith Yorke ...
Boys mother
John T. Prince ...
Doctor (as John Prince)
Wade Boteler ...
Officer Dugan
Fred Warren ...
Pawnbroker
Sailor Sharkey ...
Convict

67 minutes

Un condamné à mort hurle son innocence alors que l'aumônier tente de le consoler et que deux gardiens attendent pour l'emmener sur la chaise électrique. Pendant ce temps un homme implore le gouverneur local de commuer sa peine en condamnation à vie faute de preuves. Non loin un homme avoue sur son lit de mort être coupable du crime mais trop tard, la peine est exécutée.

Pour éviter une telle erreur se reproduise, deux amis Gordon Harrington et Harry Phillip font un pari pour démontrer la faiblesse de la procédure : Harry Phillip va disparaitre et l'accusé sera disculpé en dernière minute. Harrington propose $10'000 à Danny O'Connor qui accepte bien volontiers de jouer l'accusé en imaginant la belle vie qu'il pourra offrir à sa fiancée Delia et à sa mère avec une telle fortune. Les deux hommes écrivent une confession avant de mettre leur projet à exécution.
Danny est incarcéré au grand désespoir des femmes de sa vie qu'il n'a pas mises au courant. Il se trouve que Harry, le pseudo mort en a assez d'attendre et qu'il profite de la situation pour se jeter sur la petite amie de Harrington, Mona Caldwell. Harrington surprend la scène et défend la jeune femme mais dans le combat Harry est tué.
Au bout des deux semaines Danny toujours très sûr de lui explique le plan au directeur de la prison qui lui met le journal annonçant le crime de Harry sous le nez. Danny est persuadé que Harrington ne va pas tarder à le disculper et envoie Delia chercher la confession signée par les deux hommes, mais et l'avocat et le papier ont disparu ...
Un film visant à convaincre d'abolir la peine de mort. Et comme Fritz Lang l'a tourné dans son dernier film américain 'Beyond a Reasonable Doubt', l'affaire tourne plutôt mal.

Les premières images sont terribles, Eddie Phillips vous scotche dans votre fauteuil, beau et jeune il sort ses tripes pour vous convaincre de son innocence et on ne peut que se sentir interpellés face à la scène.
Par la suite le film n'atteindra plus une telle intensité, George Hackathorne étant beaucoup plus cabotin. Malgré tout on suit l'affaire avec intérêt grâce à Alec B. Francis, toujours plein de miséricorde à l'écran, Elliott Dexter que sa conscience travaille quand même malgré tout, Margaret Livingston égale à elle même au bord de la légalité, Robert Ellis (qui tout à coup se montre bestial alors qu'il aurait pu se contenter de tenir deux semaines dans l'isolement pour jouer le jeu correctement, enfin c'est dans le scénario donc voilà...), Mary Carr et Edith York dans les rôles des mères, sans oublier Clara Bow la gentille et fidèle petite amie de Danny et l'agent de police attendri par les deux tourtereaux joué par Wade Boteler. Mais malgré tout ce beau monde, celui qui tire son épingle du jeu haut la main à mes yeux, c'est Eddie Philipps !
On se demande comment le médecin légiste ne voit pas que le mort a été tué alors que l'accusé était déjà en prison, mais là aussi la question du timing n'est pas très claire bien qu'on imagine qu'il ait été tué vers la fin des deux semaines puisque Danny dévoile le plan au moment où la parution du journal est faite ...




lundi 27 mai 2013

Smouldering Fires - Clarence Brown - 1925




Pauline Frederick ...
Jane Vale
Laura La Plante ...
Dorothy Vale
Malcolm McGregor ...
Robert Elliott
Tully Marshall ...
Scotty
Wanda Hawley ...
Lucy
Helen Lynch ...
Kate Brown
George Cooper ...
Mugsy
Bert Roach ...
Member of the Committee
Billy Gould ...
Member of the Committee
Rolfe Sedan ...
Member of the Committee
Jack McDonald ...
Member of the Committee
William Orlamond ...
Member of the Committee
Bobby Mack ...
Member of the Committee (as Robert Mack)
Frank Newburg ...
Member of the Committee

90 minutes

L'entreprise de confection Vale tourne à plein pot grâce à Jane, une femme d'un certain âge qui la dirige d'une main de fer et se donne toute entière à son travail. Au Conseil son avis fait loi et personne n'ose la contrer. Les employés qui osent dire ce qu'ils pensent sont renvoyés sans plus de façon.
Un jour la motion présentée par Robert Elliott est refusée. Celui-ci contrôleur à l'usine se montre outré et demande à rencontrer Jane qui manque le faire virer par son bras droit, Scotty.
Mais elle change d'avis face à ce jeune homme ambitieux qui lui dit sans ambages ce qu'il pense. Petit à petit elle accorde sa confiance à Bobby qui devient cadre à la direction. Bientôt elle ne peut plus se passer de son avis et tombe amoureuse du jeune homme. Un jour elle le surprend qui prend sa défense en boxant un employé et en lui interdisant de parler ainsi de sa "future femme". Le coeur reconnaissant elle lui avoue alors être heureuse de l'avoir appris de cette façon et les deux planifient leur mariage malgré les commérages. Peu avant la cérémonie Dorothy, la petite soeur de Jane revient au bercail. Très méfiante elle refuse d'accorder son amitié à Bobby. Toutefois les deux jeunes gens finissent par tomber amoureux l'un de l'autre et ont bien de la peine à cacher leurs sentiments ...

 


Une histoire bien montée. Jane est amoureuse de Bobby cela ne fait pas l'ombre d'un doute. Bobby est plus difficile à cerner. On le soupçonne quelque temps d'avoir manigancé pour se retrouver à la direction. D'ailleurs Scotty ne se trompe probablement pas lorsqu'il indique comme motif de licenciement "Trop ambitieux" avant que le billet ne soit détruit par Jane. On se rassure lorsque Bobby, bien qu'amoureux de Dorothy prend son rôle de marié à coeur. Toutefois on a mal au coeur pour Jane qui comprend petit à petit que l'amour de Bobby n'est de loin pas aussi grand que celui qu'elle éprouve pour lui. Dorothy quant à elle aime Bobby et le cache de son mieux à sa soeur pour ne pas lui faire de la peine.
D'un point de vue physique la différence d'âge entre les deux protagonistes n'est pas franchement flagrante. Pauline Frederick a 42 ans Malcolm McGregor 33 ans (et Laura La Plante 21 ans). 9 ans de différence entre Jane et Bobby, ce n'est pourtant pas énorme ! (par contre 21 ans entre Jane et Dorothy). 
Les commérages vont bon train, les gaffeurs pensent que Jane est la mère de Bobby par exemple. Par petites touches tout en finesse le réalisateur nous fait comprendre la douleur de Jane, une femme droite qui va sacrifier son amour lorsqu'elle comprendra qu'il n'est pas partagé.
La scène finale est touchante. Seule la courageuse Jane pouvait trouver une sortie pareille. Le seul admis à comprendre est le vieil et fidèle ami, Scotty.
Une bien belle performance de Pauline Frederick.


vendredi 3 mai 2013

The Sporting Venus -Marshall Neilan - 1925



Blanche Sweet ...
Lady Gwendolyn
Ronald Colman ...
Donald MacAllan
Lew Cody ...
Prince Marno
Josephine Crowell ...
Countess Van Alstyne
Edward Martindel ...
Sir Alfred Grayle
Kate Price ...
Housekeeper
Hank Mann ...
Carlos' Valet
Arthur Hoyt ...
Detective
George Fawcett ...
Father

66 minutes

La famille Grayle possède un manoir en Ecosse. Sir Alfred, le 17e Grayle du nom est fortement déçu lorsque sa femme met une petite fille au monde à la place de l'héritier espéré. A la mort de sa femme très peu de temps après la naissance, Sir Alfred s'en va et vit de ses rentes à l'étranger pendant que sa fille Gwen, sportive comme tous ses ancêtres avant elle, s'occupe comme elle peut tout en sortant avec Donald, un jeune homme voisin et roturier sur le point de poursuivre ses études de chirurgien à Londres.  
18 ans plus tard, Sir Alfred maintenant à Biarritz fait la connaissance de Marno, un prince que de nom car il est poursuivi par une horde de créanciers. Sir Alfred décide de retourner en Ecosse après avoir reçu un portrait de sa fille qui va sur ses 18 ans. En passant il invite Marno à venir chasser en Ecosse et celui-ci voit une chance de satisfaire ses créanciers en voyant la photo de Gwen qu'il fait dérober par son valet et qu'il exhibe en parlant fiancailles. 
Au manoir une grande fête est donnée en l'honneur de l'anniversaire de Gwen mais Donald n'est pas convié. Gwen très éprise aura encore le temps de dire au revoir à l'amour de sa vie avant son départ pour Londres. Quelques mois plus tard la guerre éclate et Donald est envoyé sur le front. Deux ans plus tard, de retour pour une permission de 15 jours il rencontre Marno qui lui fait croire qu'il est sur le point d'épouser Gwen et le prouve en montrant la photo dérobée auparavant sur laquelle on peu lire un mot d'amour écrit à l'intention de son père par Gwen. Dès lors Donald ne se manifeste pas auprès de Gwen qu'il finit toutefois par rencontrer au cours d'une soirée le jour avant son départ pour le front. Gwen est profondément blessée que Donald ne l'ait pas contactée et ne comprend pas le jeune homme qui se montre distant ...

Un scénario assez conventionel pour un film qui se laisse regarder. La scène se passant juste après la naissance est déconcertante. On comprend que la mère est sur le point de mourir après avoir donné naissance au bébé mais elle sourit en fumant une cigarette et en précisant qu'une petite fille donnera l'occasion à son mari de se souvenir d'elle. Ensuite on découvre une saine jeune femme cavalière, aimant se balader dans les montagnes en compagnie d'un Donald en kilt (l'occasion de préciser que le kilt va très bien à Donald Colman). Suit alors une action très peu originale, c'est-à-dire axée sur l'incompréhension et le paraitre heureux, etc, jusqu'au final un peu abrupt où tout à coup on nous explique que les financiers de Gwen cherchent à comprendre d'où viennent les trous dans ses finances et font comprendre à Gwen qu'elle sort avec un escroc, juste avant leur mariage suite à un stupide pari. Le final est plutôt humorisitique : Les créanciers de Marno (qui sont bien patients soit dit en passant) lui arrangent un mariage qu'il ne peut refuser avec une princesse peu gâtée par la nature et maman d'une meute de petits chiens. Il l'épousera et ils se marièrent et eurent beaucoup de petits chiens alors que de leurs côtés nos deux amoureux se retrouvent enfin, Donald maintenant propriétaire du Manoir a sauvé la pauvre jeune fille qui, après une dépression nerveuse, s'est jetée à l'eau pour en finir une bonne fois pour toute. Happy ending.



lundi 29 avril 2013

The Coast Patrol - Bud Barsky - 1925



Kenneth MacDonald ...
Dale Ripley
Claire de Lorez ...
Valerie Toske
Fay Wray ...
Beth Slocum
Spottiswoode Aitken ...
Capt. Slocum
Gino Corrado ...
Eric Marmont


63 minutes

Des contrebandiers utilisent un petit village portuaire comme base d'opérations. Leur chef, Eric Marmont, se fait passer pour un riche vacancier en compagnie de sa complice Valerie. Mais les garde-côtes veillent. L'un d'eux, nouveau venu dans la région se nomme Dale Ripley. Il est chargé d'enquêter sur les vols opérés au large et survole en avion les rivages et le mouvement des bateaux. Un jour il aperçoit le bateau d'Eric en panne et Valerie en détresse dans l'eau. Sans hésiter il se jette à l'eau depuis l'avion et sauve la jeune femme avec l'aide de Beth Slocum, la fille du gardien de phare. Son geste héroique ne passe pas inaperçu auprès des vacanciers qui le considèrent dès lors comme l'un des leurs. 
Eric loue le bateau de Slocum pour passer inaperçu et courtise Beth, heureuse de ses attentions car elle ne rêve que de princes charmants et de contes de fées ...



Le film des début de Fay Wray, toute mignonne et toute jeune dans sa salopette et qui fait face à l'athlétique Kenneth MacDonald. Le film a de bons côtés mais est monté de façon un peu bâclée. Ainsi la grotte des contrebandiers semble être fictive, le héros y montant parfois, ou en vient de la gauche ou à l'inverse de la droite, ce qui est un peu perturbant. A un certain moment le héros trouve même un téléphone à son entrée ! De même le timing n'est pas très bon, à la fin Dale Ripley court pour rattraper Marmont mais cela semble prendre beaucoup trop de temps par rapport aux distances données. 

Bref, le sujet n'est pas mauvais, les protagonistes non plus, mais le traitement des images peu sensé.



lundi 15 avril 2013

Up the Ladder - Edward Sloman - 1925



Virginia Valli ...
Jane Cornwall
Forrest Stanley ...
James Van Clinton
Margaret Livingston ...
Helene Newhall
Holmes Herbert ...
Robert Newhall
Lydia Yeamans Titus ...
Hannah, Jane's Old Nurse
Priscilla Moran ...
Peggy
William V. Mong ...
Richards
George Fawcett ...
Judge Seymour
Olive Ann Alcorn ...
Dancer

61 minutes

Jane Cornwall, la dernière de sa lignée reivent d'un long voyage autour du monde. A son retour l'attend le Juge Seymour chargé de ses affaires en son absence qui veut lui apprendre une nouvelle mais Jane se précipite chez James Can Clinton, le voisin, dernier descendant d'une famille ruinée. James est inventeur et a besoin de $25'000 dollars pour perfectionner son invention un tele-vision-phone. Lorsque finalement Jane apprend qu'elle est ruinée elle decide de vendre la maison familiale et comme James refuse son argent elle demande au juge d'agir en son nom pour elle.

Jane épouse l'amour de sa vie, James obtient du succès et très vite la famille vit maintenant dans l'opulence agrandie d'une petite fille, Peggy.
Au cours d'une soirée ils invitent leurs amis dont Robert Newhall un homme épris depuis toujours de Jane mais maintenant marié à Helene, une femme qui décide de séduire James. Celui-ci succombe plutôt facilement aux avances d'Helene à tel point qu'il ment pour retrouver la femme de son ami absent pour quelques jours. Le soir de l'anniversaire de Jane il prétexte un rendez-vous d'affaires mais sa fille Peggy découvre un bijou dans sa poche. Lorsqu'elle le donne à sa mère celle-ci croit qu'il s'agit de son cadeau d'anniversaire accompagné d'un mot d'amour. Pour ne pas embarrasser James elle fait remettre le cadeau à sa place et James quitte la maison sans autre pour retrouver Helene à qui il offre le bijou. Helene se retrouvant toute seule décide d'inviter les Newhall mais découvre à l'aide du televisionphone son mari dans le reflet d'un miroir. A peine plus tard Robert revient plus tôt que prévu et surprend les deux amants les bras l'un de l'autre ...



Un bon mélodrame un peu facile qui aurait pu s'intituler "Up and Down the Ladder". Jane sacrifie la maison familiale au nom de l'amour. James se montre assez vite fainéant après avoir rencontré le succès.  Avec une femme telle que Jane et une petite fille comme la sienne on se demande bien ce qu'il trouve à Helene. Il semble éprouver des regrets lorsqu'il comprend que sa femme est en fait son partenaire en affaires sous la couverture du juge. On ne comprend alors pas très bien quels regrets peuvent l'agiter ? Se serait-il montré un mari dévoué s'il avait su que sa femme avait misé sa fortune sur lui ? Cela parait bien hypocrite de toutes manières. 
Le final est assez peu plausible dans sa magnanimité. Après qu'ils aient divorcés, Jane est le témoin du nouveau contrat signé par James, signe qu'elle lui a pardonné. Du coup il est frustrant de ne pas savoir ce qu'il est advenu de Helene et surtout de Robert, joué par le toujours excellent Holmes Herbert (que l'on voit malheureusement trop peu dans ce film).
Forerst Stanley incarne bien cet homme faible qui devra redescendre de son échelle pour se monter un être humain à part entière, George Fawcett compose toujours des hommes de caractère avec succès, Virginia Valli est très belle et émouvante, Margaret Livingston et sa perruque vampent les hommes et Priscilla Moran est adorable et touchante devant le désarroi de sa mère (mais elle mange trop de sucreries !).
Amusant de voir l'invention du Télé-vision-phone !



On trouve ce film chez Grapevine.



jeudi 28 février 2013

Soul Fire - John S Robertson - 1925


Richard Barthelmess ...
Eric Fane
Bessie Love ...
Teita
Percy Ames ...
1st Critic
Charles Esdale ...
2nd Critic
Effie Shannon ...
Mrs. Howard Fane - Eric's Mother
Lee Baker ...
Howard Fane - Eric's Father
Carlotta Monterey ...
Princess Rhea
Gus Weinberg ...
The Old Musician
Ann Brody ...
Princess Rhea's Maid
Helen Ware ...
San Francisco Sal
Walter Long ...
Herbert Jones - Sailor
Rita Rossi ...
The Prima Donna
Edward La Roche ...
The Orchestra Leader
Harriet Sterling ...
Ruau
Richard Harlan ...
Nuku

90 minutes


Deux critiques musicaux s'installent dans une salle de concert. Les parents du compositeur, Eric Fane, les regardent avec une certaine crainte. L'un des deux critiques explique que la symphonie qu'ils vont écouter raconte la vie du compositeur ...
... auquel ses parents avaient offert un séjour en Italie pour qu'il puisse parfaire ses connaissances musicales. Après quelque temps, n'ayant pas atteint le niveau requis le père annonce à son fils que dorénavant il devra travailler comme il le souhaite si il veut profiter de la fortune familiale. Eric refuse et suit une princesse à Paris où il connait un certain succès en composant des chants un peu osés mais très populaires. Petit à petit la princesse Rhea se montre de plus en plus vénale et Eric finit par se dégager de sa coupe. Il finit par se retrouver à Port Said où il erre dans la rue. Un femme le prend sous sa coupe et lui remet les papiers d'un marin qu'elle fait passer pour mort pour qu'Eric puisse débuter une nouvelle vie. Échoué sur une île du Pacifique, Eric croit être arrivé au Paradis lorsqu'il fait la rencontre d'une métisse Teita, fille d'un peintre anglais décédé et d'une mère indigène qui s'est suicidée à la mort de son mari. Teita possède un piano, légué par ses parents ...



Un belle histoire avec un thème difficile que le réalisateur conte joliment. Par petites touches en flash back on imagine la musique d'un jeune homme qui ne connait rien à la vie ni à ses émois et qui finira par s'affranchir des facilités offertes par la fortune familiale pour acquérir une certaine profondeur. De fil en aiguille il prend de l'ampleur grâce à ses aventures et surtout grâce à la rencontre de l'amour et la peur de perdre l'être cher.

Le film que j'ai vu a une image abominablement déformée ... pourtant j'ai suivi sans peine. Ce film mériterait une bonne restauration avec une musique particulière.
Deux phrase particulièrement intéressantes :
Les critiques musicaux : "Ses parents sont stupidement riches"
Eric à son père :  "Quand vous dites avoir du succès, vous voulez dire être riche ?"

vendredi 8 février 2013

Path to Paradise - Clarence G. Badger - 1925



Betty Compson... Molly
Raymond Griffith... The Dude from Duluth
Tom Santschi... Chief of Detectives Callahan
Bert Woodruff... Bride's Father
Fred Kelsey... Confederate

d'après une pièce de Paul Armstrong

78 minutes

Molly et son gang ont une idée d'enfer pour se faire de la thune. Pour les touristes fortunés en mal d'exotisme qui souhaitent visiter les bas fonds de la ville, elle monte des mises en scène visant à leur vider les poches. 
Ce soir là les escrocs arrivent à extorquer une coquette somme à un dude désireux de découvrir un bouge chinois. Déguisée en Queen de Chinatown, Molly fait croire qu'elle est séquestrée et le pauvre homme abat un malabar lors de leur fuite. Bien sûr en échange de quelques dollars, un homme prendra volontiers sa place en prison. Mais il s'avère que le touriste a plus d'un tour dans son sac car un détective fait son apparition : le gang pense avoir affaire à la police et paie très cher les deux hommes, croyant éviter la prison. Molly comprend qu'ils ont été grugés par un habile voleur.
Quelques jours plus tard Molly repère dans un hôtel un homme qui se vante d'avoir fait l'acquisition de la plus grosse pierre précieuse du continent pour l'offrir à sa fille dont le mariage est prévu le lendemain. Mais visiblement le Dude est sur le coup lui aussi. Or il se trouve qu'il est à l’hôtel pour appliquer une de ses stratégies qui est de répondre à tous les noms appelés dans le hall dans l'espoir que cela le mêne à un nouveau coup. Bien lui en prend car après avoir répondu au nom de Calahan le porteur de la pierre précieuse lui indique où il va cacher le bijou, croyant avoir affaire au détective chargé de sa protection. De leur côté Molly et ses hommes réussisent à connaitre le nom de l'homme en provoquant un accident sur la route et Molly se fait engager comme soubrette dans la place tandis que le Dude s'annonce comme invité ....

Ainsi que de nombreuses autres stills sur
Rires, voire fous rires assurés grâce à un scénario hilarant par certains moments. Raymond Griffith est le vrai gentleman cambrioleur, yeux de velours, classe et toujours positif, il ruse tout en finesse. On comprend que Betty Compson soit charmée, tant il se montre séduisant et drôle dans ce film.
L'action va crescendo, de tentative en tentative pour dérober les pierres précieuses entre les deux rivaux qui finiront par s'associer, pour terminer dans une course poursuite complétement folle dingue : poursuivis par des centaines de motards de la police, les deux voleurs foncent sur la route en palliant avec ingéniosité au moindre souci technique susceptible de les faire arrêter, ainsi verra-t-on le changement de roue le plus rapide de l'Ouest et le remplissage du réservoir sans s'arrêter, le tout avec élégance et distinction.
Il y a de nombreuses scènes excellentes mais la scène la plus hilarante survient lorsque Raymond Griffith, porteur du coffre fort qu'il a finalement emporté se trouve dans le rai de lumière de la lampe de poche de l'un des détectives qui se bat contre le chien de la maison. Le pauvre voleur court dans tous les sens pour y échapper mais le rayon le suit sans le lâcher ...
Betty Compson est tout à fait charmante, elle s'en donne à coeur joie pour faire passer à l'écran de nombreuses expressions craquantes. Tom Santschi est parfait de sérieux dans ce rôle de détective sûr de lui. Ses deux collègues m'ont fait bien rire aussi !

Il semble qu'il manque la dernière bobine : après qu'ils soient passés au Mexique, Molly éprouve des remords et les deux amis vont rapporter le collier à la jeune mariée.
On trouve ce film édité par Televista, Inc, facilement. L'accompagnement musical est standard mais bon (on retrouve certains thèmes musicaux dans les films édités par cette compagnie, mais ils sont loin d'être mauvais je trouve).





mercredi 23 janvier 2013

Lightnin' Jack - Horace B. Carpenter ? - 1925


Jack Perrin ...
Lightnin' Jack Hardy
Josephine Hill ...
Mildred Manning
Jack Richardson ...
Bud Knowles
Jack Phipps ...
Ned Knowles
Thomas Foster ...
Judd Manning
Horace B. Carpenter ...
Sheriff Higgins (as Horace Carpenter)
Lew Meehan              ... Spike (uncredited)


70 minutes

Accusé à tort d'un crime, Lightnin' est poursuivi par monts et par vaux par un shérif et ses hommes. Grâce à la vitesse de son cheval Satan il les sème facilement et passe la frontière de l'Arizona où il surprend Ned Knowles faisant une cours pressante à Mildred Manning (Hill) la fille d'un rancher de la région. Mildred n'est pas amoureuse de Ned et se montre ravie par l'arrivée de Lightnin' qui calme le pauvre gars en lui tirant méchamment le nez. Plus tard Lightnin' postule au ranch Manning où il ne trouve une place qu'après avoir rossé Bud Knowles, le contremaître et frère de Ned. Bud et Ned complotent chacun à leur manière pour mettre la main sur le ranch, Ned en courtisant la fille, Bud en dérobant du bétail tout en espérant épouser lui aussi Mildred. Celle-ci tombe sous le charme de Lightnin' et quand le contremaître enfin viré engage son père à parier leurs ranchs respectifs sur une course de chevaux locale, Mildred pousse son père à parier sur Satan. Mais les frères Knowles sont bien décidé à avoir le ranch, il leur faut donc écarter Lightnin' pour l'empêcher de concourir ...


Jack Perrin monte dans ce film un magnifique cheval noir. L'action débute par une course poursuite dans la montagne et on ne s'ennuie pas une seconde. Le scénario est en fait très simple : un homme innocent qui fuit la justice tombe amoureux de la fille d'un ranch qui lui obtient une place de contremaitre ce qui rend jaloux l'ex-contremaitre qui sait qu'il est recherché et va utiliser son savoir pour parvenir à ses fins. Je vous donne en mille le twist final ? Le vrai coupable a entre temps avoué le crime et le shérif cherche Lightnin' pour lui annoncer la bonne nouvelle !
Je vous l'accorde, ce n'est pas très intellectuel, mais ça n'enlève rien au plaisir qu'on peut avoir à regarder le gentil et souriant Jack Perrin galoper à toute vitesse sur son beau cheval. Bien mieux qu'une opération chirurgicale pour retrouver sa jeunesse !
Pas de réalisateur indiqué sur IMDB, ni dans A Guide of the Silent Westerns de Larrry Langman, mais ne serait-ce pas quand même Horace B. Carpenter aux commandes ? Ce ne serait pas la première fois qu'on le verrait devant et derrière la caméra ...
Quelques photos puisque je n'ai rien trouvé sur la toile pour illustrer ce sujet ...




mercredi 9 janvier 2013

A Woman of the World - Malcolm St Clair - 1925


Pola Negri ...
Countess Elnora Natatorini
Charles Emmett Mack ...
Gareth Johns
Holmes Herbert ...
Richard Granger
Blanche Mehaffey ...
Lennie Porter
Chester Conklin ...
Sam Poore
Lucille Ward ...
Lou Poore
Guy Oliver ...
Judge Porter
Dot Farley ...
Mrs. Bierbauer
May Foster ...
Mrs. Fox
Dorothea Wolbert ...
Annie

70 minutes

En France sur la Riviera. Un homme courtise une belle jeune femme et lui promet la lune. La Countess Elnora Natatorini (Negri) survient alors et découvre l'homme de sa vie dans les bras d'une autre femme. Elle décide donc de se rendre à l'autre bout du monde pour oublier cet homme pour lequel elle s'est fait un tatouage sur l'avant-bras et finit par arriver à Mapple Valley au fin fond de l'Amérique profonde du Middle West où vit l'un de ses cousins par alliance, Sam Poore (Conklin) et sa femme Lou (Ward).
Avant même son arrivée les rumeurs vont bon train dans la petite communauté dont la morale est sauve grâce à son plus fervent défenseur, le procureur général Richard Granger (Herbert). A son arrivée, avec plus de 10 heures de retard du train, Elnora prend un taxi qui est arrêté par une rafle dans un dancing visant à arrêter ou chasser les femmes qui fument ou se montrent trop émancipées par le fervent preux chevalier de la vertu. Granger interpelle la comtesse qui fume en regardant la scène et lui dit de quitter la ville dans les 20 minutes pour retourner d'où elle vient. Elle rétorque à un Granger bluffé par la jeune femme et plutôt gêné que cela lui sera difficile car elle arrive d'Italie
Lou et Sam sont ravis d’accueillir leur riche parente qu'ils traitent respectueusement. Lorsque Lou découvre le tatouage elle conseille à Elnora de le cacher mais Sam vend la mèche et bien sûr toute la communauté venue présenter ses respects à la nouvelle venue apprend la chose. Granger tente de se rapporcher de la comtesse mais celle-ci le blesse en se moquant de lui implicitement. Il lui fait apporter des fleurs par son jeune clerc mais celui-ci tombe éperdument amoureux d'Elnora ...


Un film torride et sensuel. La belle Pola Negri savait y faire et sa beauté est éclatante. Sous jacent est le désir de tous les hommes de la petite communauté bien pensante. Pour lui faire face Holmes Herbert se montre très décontenancé et douloureusement troublé (à un moment les oreilles lui en tombent même, du grand art !). Lorsqu'enfin il se laisse aller à déclarer sa flamme, sa fierté en prend un coup et il se retire profondément blessé.
La troisième roue du char se présente sous les traits du jeune Charles Emmett Mack qui délaisse sa petite amie et s'éprend de la belle et exotique comtesse. On comprend son émoi lorsqu'il doit remettre à son pied la pantoufle de la belle qui sait s'y prendre pour affoler le jeune homme.
Chester Conklin porteur de sa célèbre moustache se montre peu dégourdi mais sa femme jouée par Lucille Ward veille au bon fonctionnement de la maisonnée et deviendra le déclencheur d'un final passionné. Les toilettes de Pola Negri sont magnifiques. Les scènes entre Holmes Herbert et Pola Negri sont intenses.
Certaines situations sont cocasses, la curiosité du voisinage et les ragots, les deux voisines d'en face qui discutent en écossant les haricots et qui commentent tout ce qu'elles voient, la fierté de Mme Bierbauer et son mari Otto à être 100 % américains, l'analogie au fauteuil à bascule et les têtes qui hochent au même rythme, les répétitions qui finissent par ne servir à rien, le tatouage géant d'un train allant d'une main à l'autre de Chester Conklin : le côté comédie dénonce l'hypocrisie et l'étroitesse d'esprit des habitants qui vont jusqu'à utiliser la comtesse pour enrichir la caisse du bazar en l'honneur de la station d'épuration qui fait la fierté de la communauté ! Le côté dramatique vient de l'attraction irrésistible éprouvée par les deux protagonistes principaux qui vivent séparés par une faille immense d'incompréhension et qui ne cessent de se blesser : Un bel exemple d'amour-haine ! La comtesse tente de retenir Granger, sa main s'accroche à son bras puis à sa main avant de se perdre sur le bouton de la porte qui se ferme ... L'intensité de leurs échanges est troublante. Le sommet de ce film est la scène dénouement qui voit Pola Negri asséner des coups de fouet à Granger devant l'assemblée réunie pour chasser la comtesse.
Ouh la, un film osé qui vaut le détour !

Holmes Herbert


samedi 29 décembre 2012

The Shining Adventure - Hugo Ballin - 1925


Percy Marmont ...
Dr. Hugo McLean
Mabel Ballin ...
Mary
Ben Alexander ...
Benny
Wayne Lamont ...
FranklinTribbit (as B. Wayne Lamont)
Mary Jane Irving ...
Lamey
Stella De Lanti


67 minutes
Madeline Brandeis Productions

Mary quitte sa soeur et renonce à sa fortune par amour. Malheureusement son mari meurt peu de temps plus tard et elle met seule au monde un petit garçon, Benny. Le docteur McLean l'assiste à la naissance comme il assiste de nombreux déshérités dans le besoin et sans le sou. 
Le docteur Mc Lean est un habitué de la maison de Philomène, la soeur de Mary qui s'occupe d'oeuvres de charité plus par obligation que par philantropie. Elle est assisté d'un aigrefin en la personne de Franklin Tribbit, chargé entre autres de récupérer les loyers de ses immeubles.
Mary vit chichement avec son fils qu'elle confie de loin à la voisine lorsqu'elle part travailler. Un jour en son absence le rideau de son logement prend feu et Benny doit son salut au docteur McLean venu soigner la fille de la voisine.
Tribbet déclare la mère inapte à la garde d'un bébé et McLean fait placer le bébé chez Philomène, sans qu'elle sache qu'il s'agit de son neveu. Mary désespérée disparait sans laisser de trace ce qui empêche le docteur de lui communiquer la nouvelle.
Le petit Benny ne manque de rien si ce n'est d'amour. Son ami le docteur vient le trouver souvent et lui apporte son amitié. Pendant ce temps, dans un quartier pauvre, Mary travaille durement dans une échoppe et semble durement atteinte dans sa santé mentale ...


Une histoire qui prône les bienfaits de l'amour. L'histoire est bien montée, l'action constante et même touchante par moments de simplicité. Des voleurs pimentent le film vers le milieu et empêche le film de basculer dans la mièvrerie.
Le petit Benny est courageux et a bon coeur, du coup il va se rendre utile et défendre le faible. Forcément il finira par rencontrer sa mère qui serait fière d'avoir un petit garçon tel que lui. Une petite fille au pied tordu est de la partie, son rôle est essentiel puisqu'elle servira de déclencheur à Philomène qi verra du coup le monde sous un autre angle et se découvrira un coeur.
Lorsque Mary demande à sa voisine de jeter un oeil sur le bébé, elle l'abandonne seul au milieu de la pièce avec une bouilloire sur le feu puis ferme la porte et quitte la maison pour de nombreuses heures ... On ne peut s'empêcher de tout de suite penser que cette femme est terriblement inconsciente et cela provoque une espèce d'incompréhension chez le spectateur !
Ben Alexander est un Benny très vivant, Percy Marmont est très humain et Mabel Ballin touchante de douceur. 
Mabel Ballin était la femme de Hugo Ballin le réalisateur de ce film qui clôt sa carrière d'actrice.
On trouve ce film chez Grapevine Video.
Madeline Brandeis était une auteur populaire de livres d'enfants et une productrice de films basés sur ses livres.





mardi 25 décembre 2012

Braveheart - William C. De Mille - 1925



Rod La Rocque ...
Braveheart
Lillian Rich ...
Dorothy Nelson
Robert Edeson ...
Hobart Nelson
Arthur Housman ...
Frank Nelson
Frank Hagney ...
Ki-Yote
Jean Acker ...
Sky-Arrow
Tyrone Power Sr. ...
Standing Rock (as Tyrone Power)
Sally Rand ...
Sally Vernon
Henry Victor ...
Sam Harris

Nipo T. Strongheart ...
Medicine Man

60 minutes environ

Une tribu d'indiens voit ses droits d’accès aux rivières et aux poissons bafoués lorsqu'un riche propriétaire d'une conserverie, Hobart Nelson (Edeson) leur en interdit l'accès et les en chasse.
Dans la forêt, Braveheart (La Rocque) trouve Doroth Nelson (Rich) inanimée après une chute de cheval et la ramène chez elle. En chemin les deux jeunes gens tombent amoureux.
Standing Rock (Power Sr) le chef des indiens s'oppose aux blancs de manière pacifique en envoyant son fils étudier en ville dans l'espoir qu'il pourra bientôt défendre les droits de son peuple. Braveheart retrouve Dorothy mais les deux amoureux doivent faire face à l’opprobre de nombreux blancs.
Braveheart est un sportif très estimé, surtout seulement lorsqu'il fait gagner son équipe. Mais les agissements malhonnêtes du capitaine de son équipe le font renvoyer de l'école après avoir été accusé d'avoir vendu la stratégie de l'équipe à leurs adversaires. Braveheart revient chez lui mais est banni car il a apporté le déshonneur aux siens. Ki Yote (Frank Hagney) se réjouit de ses malheurs et pousse la tribu à se révolter pendant que Bravehart tente d'obtenir les droits de pêche par la voie légale face à une cour d'appel ...



Un chouette petit film sans temps mort et mené de manière très sobre qui nous conte une histoire intemporelle : celle de l'indien au cœur pur et noble qui aime une blanche et se battra seul contre tous. Un bon thème pour illustrer le 25 décembre.
Tourné la même année que The Vanishing American qui le précède de quelques mois, il pourrait avoir inspiré Redskin (tourné en 1929) dont l'histoire est assez similaire.
Dans les deux films les indiens sont envoyés étudier, se démarquent et réussissent, malgré une haine sous-jacente ou carrément directe des blancs. Dans ce film le procès apportera une reconnaissance à Braveheart, comme la guerre apportera des médailles à Nophaie dans The Vanishing American ou la course à pied un trophée à Wing Foot dans RedSkin. Chacun subira l'ire des siens, mais Braveheart ne pourra pas épouser Dorothy qui pourtant l'aime, Nophaie mourra respecté par tous et aimé par l'institutrice, Red Skin pourra épouser Corn Blossom (une indienne Pueblo). 
Le genre de film que j'aime bien.
Le grand et élancé Rod La Rocque se débrouille très bien dans ce rôle de Braveheart, Lilian Rich a l'air sincèrement éprise, Tyrone Power père se montre impassible et fier, Frank Hagney est toujours excellent dans ce genre de grande brute.
On trouve ce film sorti dernièrement chez Grapevine Video.







jeudi 13 décembre 2012

Raffles - King Baggot - 1925


House Peters ...
Raffles, the Amateur Cracksman
Miss DuPont ...
Gwendolyn Amersteth
Hedda Hopper ...
Mrs. Clarice Vidal
Fred Esmelton ...
Capt. Bedford
Walter Long ...
Crawshay
Winter Hall ...
Lord Amersteth
Kate Lester ...
Lady Amersteth
Freeman Wood ...
Bunny Manners
Roland Bottomley ...
Lord Crowley
Lillian Langdon ...
Mrs. Tilliston
Robert Bolder ...
Mr. Tilliston

54 minutes
D’après le roman publié par by E. W. Hornung.

Un habile cambrioleur sévit dans le beau monde. Sur un transatlantique Raffles (Peters) et son fidèle ami Bunny (Wood) apprennent qu'un bijou d'une valeur inestimable se trouve sur le cou de Madame Tilliston. Observé par Mme Clarice Vidal (Hopper) Raffles s'empare discrètement du collier sans être soupçonné mais à la descente du bateau à Liverpool il remet discrètement le bijou à Monsieur Tilliston avec un mot de mise en garde contre le manque de prudence de sa femme. 

Bunny est un joueur doublé d'un buveur invétéré qui ne rencontre pas le succès escompté auprès de la belle Gwendolyn Amersteth (DuPont) dont il est amoureux, il invite donc Raffles à l'accompagner chez Lord Amersteth afin de placer quelques compliments en sa faveur. Raffles fait la connaissance du Capitaine Bedford, un détective qui se vante de mettre ce fameux cambrioleur sous les verrous incessamment. Raffles parie 100 £ que le capitaine n'y arrivera pas pendant que Lord Amersteth montre son coffre fort réputé inviolable...

Ce film est la énième version qui tourne autour des oeuvres écrites par E. W. Hornung. Visiblement ses romans fascinaient les foules ! Auparavant on a pu voir John Barrimore en 1917 (déjà la septième version) et on verra parmi les acteurs célèbres qui tourneront dans ce rôle David Niven en 1939 ou même Ronald Colman en 1930.
Toute l'astuce tient à ce que Raffles est un gentleman cambrioleur qui dérobe pour le fun et qui restitue son butin en s'arrangeant pour placer auparavant un pari dont l'enjeu sera versé au foyer du soldat.
House Peters se montre très à l'aise dans ce rôle d'homme qui plait aux femmes mais l'histoire n'est pas menée de façon transcendante.

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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