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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

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lundi 24 mars 2014

The Night of Love - George Fitzmaurice - 1927

 

 Dans un camp de bohémiens, sur les terres d'un Duc peu amène pour ne pas dire cruel et brutal voire bestial, on célèbre les noces de Montero et de sa fiancée. Survient alors le Duc de la Garda qui, à la vue de la belle jeune femme, décide d'user de son droit de cuissage et promet de la ramener le lendemain. Il fait enlever la fiancée par ses hommes armés et l'emmène dans son château sous les yeux impuissants de Montero qui lui promet une vengeance dans le sang.
Au château l'affreux Duc se jette lubriquement sur la pauvre fille qui s'empare de son poignard et se suicide afin de ne pas subir l'outrage. Comme promis il fait ramener la fiancée que Montero pleure en mettant en terre. Il se jure alors de la venger dans le feu et le sang et scelle sa promesse en se brûlant le bras.
Plus tard le Duc, bien que fricotant agréablement avec Donna Beatriz, en vient à se marier avec une Princesse française que des accords politiques lui ont accordé.
Durant le repas de cérémonie Marie, la princesse est enlevée par Montero et ses hommes. Le jeune homme lui promet de la ramener le lendemain comme l'avait fait le Duc avant lui. Dans l'action le Duc est lui aussi enlevé.
Dans son repère secret, Montero vole un baiser à Marie et le Duc l'implore de céder à ses avances afin de ne pas être tué. Marie, horrifiée par le comportement des deux hommes se jette par la fenêtre surplombant une falaise. Heureusement un renflement dans la montagne l'empêche de se tuer. Inconsciente  la jeune femme est soignée puis emmenée au campement de Montero où elle découvre le charme de la vie de bohème et succombe à l'appel des étoiles et de la musique romantique ...


LE film romantique par excellence. L'action est constante et on suit avec intérêt cette histoire un peu tirée par les cheveux quand même.
Les premières images captivent immanquablement grâce aux belles coutumes de mariage des Bohémiens qui dansent dans un simulacre d'enterrement en emmenant à la noce la jeune femme emmaillotée dans un linceul car elle "meurt de précédente vie pour renaître à sa vie de femme mariée". Ensuite tout en dansant des jeunes femmes déroulent les bandelettes ... sous les yeux concupiscents de l'horrible Duc, le tout est très joliment filmé, les scènes sont très poétiques.
Le Duc incarné par Montagu Love se montre affreusement lubrique. On le voit à travers les danseuses qu'il reluque avec gourmandise, ou les femmes qui ont le malheur de croiser son chemin. C'est un film très osé on comprend qu'il ait été censuré à Hong Kong.
Winter Blossom la jeune femme qui incarne la fiancée, Vilma Banky surnommée "la rhapsodie hongroise" et Natalie Kingston l'affreuse courtisane du Duc, sont toutes trois très belles. Pour leur donner la réplique Ronald Colman leur fait face dans son déguisement de bohémien qui lui va ma foi plutôt bien (mieux que sur les photos présentées dans ce sujet).

Ce film très osé a été censuré pour indécence et immoralité par un censeur hongkongais en 1927.
D'ailleurs il semble que le droit de cuissage tienne plus de la légende que de la réalité si l'on en croit http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_cuissage

J'ignore qui a composé et interprète l'accompagnement musical au piano qui est excellent.

Adaptation d'une oeuvre de Pedro Calderón de la Barca (1600 - 1681)
http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Pedro_Calder%C3%B3n_de_la_Barca/110862

environ 80 minutes

Ronald Colman ...
Montero
Vilma Bánky ...
Princess Marie
Montagu Love ...
Duke de la Garda
Natalie Kingston ...
Donna Beatriz
John George ...
Jester
Bynunsky Hyman ...
Bandit (as B. Hyman)
Gibson Gowland ...
Bandit
Winter Blossom ...
Gypsy Bride (as Laska Winter)
Sally Rand ...
Gypsy Dancer
William H. Tooker ...
Spanish Ambassador
Charles Holt ...
Grandee



mardi 31 décembre 2013

The Jazz Singer - Alan Crosland - 1927




Le chantre Rabinowitz élève son fils Jakie de façon stricte afin qu'il prenne la relève en suivant la voie de 5 générations de ses ancêtres, chantres avant lui. Or le petit Jakie, bien qu'il connaisse tous les chants sacrés, chante et se trémousse, Ô horreur, dans une boîte de jazz où il obtient pas mal de succès. Alerté par Moisha, un voisin bien intentionné, Rabinowitz récupère son fils et lui inflige une correction sévère sous les yeux de sa mère éplorée. Le petit Jakie décide alors de fuir la maison familiale et emporte un portrait de sa mère qu'il aime tant.

Bien des années plus tard Jakie chante toujours et le succès est au rendez-vous. Bientôt il fait la connaissance de Mary Dale, une jeune danseuse en vogue. Mary décide de l'aider à se produire à Broadway et c'est la consécration : Jakie est engagé au sein d'une troupe et devient la coqueluche de la troupe. Les répétitions vont bon train et tous les espoirs reposent sur sa prestation. A New York Jakie retrouve avec beaucoup d'émotion sa maman qui n'a jamais cessé de lui écrire et de l'aimer mais son père ne peut supporter l'idée que son fils chante du jazz et le répudie. Cependant il tombe malade et Moisha, toujours mu par de bons sentiments, tente de convaincre Jakie de chanter la cérémonie du pardon, car personne ne peut remplacer son père. Or il se trouve que le même soir a lieu la première représentation de Jakie au théâtre ...


Considéré historiquement comme le premier film d'une certaine longueur parlant, en fait seuls quelques dialogues et les chants sont sonorisés.
L'histoire est très dramatique et pathos. Al Jolson se donne à fond dans le rôle de Jakie. Comme il semble en permanence au bord de la rupture il fascine sans peine, grâce à des mimiques très appuyées qui paraissent naturelles au personnage bien qu'on soupçonne qu'elles soient artificielles tant il en fait. Du coup on reste bouche bée devant son écran, à se demander si Al joue Jakie ou bien si Jakie n'est pas Al ? Sans compter que l'histoire devrait être démodée, comment pourrait-on faire passer de nos jours un homme adulte chantant pour sa mère avec tant d'amour ? Cela sonnerait ridiculement nunuche à notre époque. Et que dire de son grimage en black ? Pourtant Al Jolson arrive à se rendre pathétiquement sympathique, un tour de force !
Pour lui donner la réplique on trouve la belle May McAvoy, toutefois on ne sait pas si Jakie l'aime vraiment, tant sa mère semble passer avant tout (et sa carrière comme il l'avoue à Mary).
Dans le rôle du chantre, Warner Oland, terriblement intransigeant sous sa barbe. Otto Lederer et lui aussi méconnaissable sous son maquillage de Moisha. On se demande de quoi il se mêle tout le temps, car tous les malheurs de Jakie semble être provenir de ce fouineur ! Outre Al Jolson que tout cinéphile se doit de connaitre, une mention particulière à Eugenie Besserer, magnifique dans le rôle de cette mère dévouée à son mari et pleine d'amour pour son fils.

Pour terminer l'année 2013 en beauté, l'occasion d'entendre bon nombre de chants, que ce soit de "jazz" ou religieux avec cette impression étonnante de découvrir comme un écho réel de cette époque particulière, à mi-chemin entre muets et parlants.


88 minutes

Al Jolson ...
Jakie Rabinowitz
May McAvoy ...
Mary Dale
Warner Oland ...
The Cantor
Eugenie Besserer ...
Sara Rabinowitz
Otto Lederer ...
Moisha Yudelson
Robert Gordon ...
Jakie Rabinowitz - Age 13 (as Bobby Gordon)
Richard Tucker ...
Harry Lee
Cantor Joseff Rosenblatt ...
Cantor Rosenblatt - Concert Recital



vendredi 13 décembre 2013

Slide Kelly Slide - Edward Sedgwick - 1927



La saison de Baseball reprend et les Yankees de New York s'entrainent. Jim Kelly fait le fanfaron dans le train qui l'emmène rejoindre l'équipe. Facétieux il n'hésite pas à piéger ses cigares qu'il offre volontiers et les jupons ne le laissent certainement pas indifférent ..
A l'arrivée devant la gare, il repère une jeune femme qui n'est autre que la fille du pitcher de l'équipe, le vieillissant Pop Munson. La voiture semble avoir un pneu crevé et Jim s'empresse de dépanner Mary mais Mary se débarrasse habilement du collant jeune homme. A l'entrainement Jim démontre un savoir-faire et une habileté à lancer la balle certains. Sur le terrain il fait la connaissance d'un petit garçon sans foyer qu'il prend sous son aile et héberge avec l'aide de Swede Hansen, un costaud qui a le coeur sur la main. Mickey ne tarde pas à devenir la mascotte des Yankees mais Jim horripile ses partenaires par son égocentrisme. A chaque match il fait son show et importune Mary qu'il poursuit de ses assiduités ...


Si vous aimez le baseball vous allez être gâté. Ce film a obtenu beaucoup de succès à sa sortie tout en boostant pour un temps la carrière de William Haines dont la carrière s'arrêtera brutalement en 1934 car il refusait de laisser tomber l'homme de sa vie, Jimmie Shields avec lequel il vécut 50 ans. Suite à son refus Louis B. Mayer qui souhaitait que le jeune homme épouse une femme pour rentrer dans la "normalité" le vira sans pitié. Aimé de ses collègues acteurs William Haines devint un décorateur d'intérieur très prisés para ses pairs ...

Pour en revenir au film il faut quand même se rappeler qu'il date de 1927 pour apprécier l'action. De nos jours le scénario est prévisible. On se doute que le revirement de Jim va être provoqué par un événement marquant. Dans ce genre d'histoire c'est toujours le même genre d'événement qui survient !
William Haines qui arrive en général à incarner un type qui inspire la sympathie est assez horripilant : imbu de lui-même, sûr de lui, extraverti, il impose sa loi à tout le monde. Pour contrebalancer son exubérance un peu lourde il est heureusement entouré d'acteurs solides, à commencer par Harry Carey, toujours égal à lui-même, Karl Dane, peut-être pas gâté par la nature mais qui se montre très attachant, Frank Coghlan Jr dans le rôle du petit Mickey, Paul Kelly, Warner Richmond dans le rôle de l'entraineur solide, sans oublier la jolie Sally O'Neil qui se montre très garçonne au départ.
Johnny Mack Brown et Dorothy Sebastian font une apparition et on peut voir des stars de baseball de l'époque. Guinn Big Boy Williams apparait un peu plus longtemps.

Un film sympathique avec lequel on ne se prend pas la tête.


William Haines ...
Jim Kelly
Sally O'Neil ...
Mary Munson
Harry Carey ...
Tom Munson
Frank Coghlan Jr. ...
Mickey Martin (as Junior Coghlan)
Warner Richmond ...
CliffMacklin
Paul Kelly ...
Dillon
Karl Dane ...
Swede Hansen
Guinn 'Big Boy' Williams ...
McLean (as Guinn Williams)
Mike Donlin ...
Mike Donlin
Irish Meusel ...
Emil 'Irish' Meusel
Bob Meusel ...
Bob Meusel
Tony Lazzeri ...
Tony Lazzen
Johnny Mack Brown ...
John Mack Brown (as John Mack Brown)

Irish Meusel & Bob Meusel pendant le tournage du film (et Tony Lazzeri ?)

jeudi 5 décembre 2013

Red Signals - J.P. McGowan - 1927


En moins de deux mois 5 trains de la Western Limited Railroad ont été accidentés et pillés. Le superintendant de Central City Frank Bennet mène l'enquête et se rend sur place (il attend quand même longtemps je trouve !). 
Lafe et Jim sont les bandits qui opèrent sous le couvert d'employés de la compagnie. Peu de temps après, Jim découvre des passagers clandestins qu'il tente de faire arrêter. Lorsque le train stoppe enfin il apparait que l'un des vagabonds est le frère de Frank, Lee. Celui-ci est en fait un détective qui travaille incognito de mèche avec son frère. Lee fait la connaissance de la jolie fille d'un conducteur, Mary Callahan mais il semble que Jim tienne à faire croire que la demoiselle lui est promise...


Rien de transcendant ni d'original dans l'histoire contée, par contre les amateurs de trains trouveront grand plaisir à voir ce film bourré de scènes de trains roulant à toute vapeur dans un nuage de fumée noire.
Le réalisateur J.P. McGowan se trouve devant et derrière la caméra puisqu'il est aussi l'acteur incarne le bandit. Le détective Lee Bennet (pourquoi donc est-ce écrit Bryson sur IMDB ?) fait figure de crevette face au gabarit de McGowan...

Les intertitres sont plutôt marrants, du style "il y a toujours un restaurant du genre de la Fourchette graisseuse, souvent on le trouve à côté des pompes funèbres locales" ... ou bien en présentant le personnage de Frank Rice "Il n'y a sur terre que deux exemplaires comme lui, le deuxième est appelé girafe" ...Bref, c'est un film qui se laisse regarder !

La version de Encore Home Video n'est pas mauvaise du tout ! On trouve aussi ce film chez Grapevine Video.
Pour les amateurs de train de l'époque, la liste de quelques films muets disponibles : http://www.silentera.com/video/info/railroadFilms.html


Wallace MacDonald ...
Lee Bryson
Earle Williams ...
Mark Bryson
Eva Novak ...
Mary Callahan
J.P. McGowan ...
Jim Twyler
Sylvia Ashton ...
Opal Summers
William F. Moran ...
Lafe Reeves (as William Moran)
Robert McKenzie ...
Tim Callahan
Billy Franey ...
One-Round Hogan
Frank Rice ...
The Professor

eee

samedi 13 avril 2013

Fangs of Destiny - Stuart Paton - 1927




Dynamite the Dog ...
Dynamite
Edmund Cobb ...
Jerry Matthews
Betty Caldwell ...
Rose Shelby
George Periolat ...
Colonel Shelby
Carl Sepulveda ...
Hank Mitchell
Al Ferguson ...
Thomas Shields
Joan Hathaway ...
Sally Ann - the Cook
Brick Cannon ...
Sheriff Canby

58 minutes

Le Colonel Selby est sur le point de devoir renoncer à son ranch car son bétail est dérobé. Comme il soupçonne son contremaître d'être la source de ses ennuis il met à la porte Mitchell qui s'en va en proférant des menaces. Selby a le soutien de sa fille Rose bien que la situation soit délicate. Le peu de bétail restant devra être vendu pour permettre de payer les traites à Thomas Shields qui est en fait à la tête du gang qui souhaite faire main basse sur le ranch car il sait que du pétrole s'y trouve.

Un étranger se présente accompagné de son chien Dynamite. Engagé comme nouveau contremaitre il découvre que le peu de têtes de bétail restant a été dérobé et grâce à l'aide de Dynamite découvre du pétrole suintant sur la propriété. Les hommes de Schields veillent et l'enlèvent tandis que Dynamite court chercher de l'aide auprès de Rose ...



Parmi les nombreux chiens stars, voici Dynamite dans cette histoire très conventionnelle ! On peut voir ce chien très vif sauter à cheval, grimper aux arbres, bondir sur les toits, dérober des revolvers, etc. Son maître est incarné par un Edmund Cobb encore bien jeune et très souriant. Pour apporter un peu d'humour on a Sally Ann la cuisinière, une fort jolie femme qui papillonne des yeux devant le brave garçon. Rien de très original sinon le plaisir de regarder un western pour ceux qui aime le genre !
On trouve ce film chez Oldies, l'image n'est pas mauvaise et l'accompagnement musical un peu trop pompeux mais pas trop dérangeant.

mardi 9 avril 2013

When a Man Loves - Alan Crosland - 1927


John Barrymore ...
Chevalier Fabien des Grieux
Dolores Costello ...
Manon Lescaut
Warner Oland ...
André Lescaut
Sam De Grasse ...
Comte Guillot de Morfontaine
Holmes Herbert ...
Jean Tiberge
Stuart Holmes ...
Louis XV - King of France
Bertram Grassby ...
Le Duc de Richelieu
Tom Santschi ...
Captain of Convict Boat

111 minutes
D'après le roman de l'Abbé Prévost communément intitulé Manon Lescaut de nos jours

Soue le règne de Louis XV entre Amiens et Paris, à l'auberge du relais. André Lescaut emmène sa soeur Manon au couvent. Dans la diligence ils font la connaissance du Compte de Morfontaine un homme qui a l'habitude de prendre ce qui lui plait. Comme Manon lui plait il la négocie en pièces sonnantes et trébuchantes et le vénal André accepte le marché à la grande horreur de Manon qui vient de rencontrer l'homme de sa vie, Fabien des Grieux, un picard qui a la vocation de servir Dieu et qui est sur le point de rentrer dans les ordres. Fabien et Manon tombent fous amoureux au premier regard et Fabien qui a surpris le petit manège des deux hommes qui marchandent enlève Manon. Tous deux se retrouvent à Paris où ils vivent très chichement jusqu'au jour où André retrouve sa soeur au moment où Jean Tiberge vient la prier de renoncer à Fabien qu'il souhaite voir réintégrer les ordres et reprendre sa vraie vocation.
Enlevée par André, Manon laisse un message à Fabien l'assurant de son amour, message qu'André transforme en un mot d'adieu. Manon se retrouve comme nouvelle conquête de de Morfontaine qui l'exhibe dans tout Paris. Tout le monde ne parle que de sa grande beauté alors que Jean retrouve enfin Fabien et lui désigne l'endroit où revoir l'amour de sa vie. Dépité Fabien décide de reprendre ses études pour devenir prêtre mais quelques mois plus tard Manon l'implore de la reprendre et les deux tourtereaux s'en vont dans la propriété picarde familiale. De retour à Paris après que le père de Fabien lui ait coupé les vivres, le roi demande à voir Manon qu'il convoite lui aussi. Après une bagarre Manon est finalement condamnée au bagne après que de Morfontaine l'ait fait arrêter mais Fabien réussit à embarquer sur le vaisseau qui l’emmène ...


Un roman de cape et d'épée joliment mis en scène. Très beaux décors très soignés. Les personnages sont tous très typés et bien incarnés. On comprend que l'histoire ait fait scandale à sa parution dans les années 1700 car elle est assez osée. Ainsi verra-t-on Fabien renoncer à ses vœux de prêtrise en déchirant violemment  sa soutane pour se jeter dans les bras de la belle Manon !
Servie par de très bons acteurs, on ne s'ennuie pas une seconde à suivre cette histoire dont on verra de nombreuses versions sur l'écran. Parmi les seconds rôles, on peut entre autres admirer les prestations de Sam de Grasse en de Morfontaine et surtout de Tom Santschi qui apparait à la fin dans le rôle du Capitaine tout puissant du bateau qui emmène les prisonniers aux Amériques. Le film n'est pas dénué d'humour non plus (on peut entendre André dire à Fabien qu'avec son profile il peut aller loin !).

Myrna Loy est visible dans la même partie dans le rôle d'une femme qui protège Manon sur le bateau .. A noter la grande patience du chat que l'on voit au début dans un panier et dans les bras de Manon ou Fabien pendant de longs moments !
On trouve ce film chez Warner Archives.





lundi 1 avril 2013

Hotel Imperial - Mauritz Stiller - 1927


Pola Negri ...
Anna Sedlak
James Hall ...
Lt. Paul Almasy
George Siegmann ...
Gen. Juschkiewitsch
Max Davidson ...
Elias Butterman
Michael Vavitch ...
Tabakowitsch
Otto Fries ...
Anton Klinak
Nicholas Soussanin ...
Baron Fredrikson
Golden Wadhams ...
Maj. Gen. Sultanov

85 minutes
D'après une pièce écrite en 1917 par le hongrois Lajos Bíró

Première Guerre Mondiale en 1915, l'empire Autro-Hongrois resiste à l'envahisseur tant bien que mal. La Galicie est occupée par les Russes et les troupes épuisées essaient de rejoindre leur armée de l'autre côté des terres occupées. Le Lt Paul Almasy poursuivi par les Russes saute de son cheval par-dessus un mur et se retrouve dans une enceinte appartenant à l’Hôtel Imperial où il trouve refuge et s'effondre, complétement exténué. 
Le lendemain une jeune servante le trouve sur un canapé à l'entrée de l’hôtel. Avec l'aide de Elias et d'Anton, le portier et l'homme à tout faire, elle cache l'officier dans sa chambre.
Entre cauchemars et réalité Paul se réveille et observe dans la rue le défilé des vainqueurs qui paradent dans la ville. Anna la servante lui fait comprendre que ce n'est pas le moment de tenter une sortie car la ville pullule de soldats ennemis. Une délégation choisit l’hôtel comme centre névralgique de commandement et un général va y prendre ses quartiers. Anna convainc donc Paul de passer pour le serveur qui vient justement de les laisser tomber.
A peine le Général pose-t-il ses yeux sur Anna qu'il la convoite. Celle ci fait ce qu'elle peut pour s'esquiver mais s'avance un peu trop le jour où elle prie le Général de leur laisser leur serveur qui n'a pas de papiers en règle "car sinon qui fera le service" ? Le Général flatté empêche ses hommes d'arrêter Paul et s'attend désormais à ce qu'Anna coopère. Petroff, un espion russe, revient du front avec des renseignements capitaux et Paul surprend les hommes parlant de prendre un point stratégique non loin. Le Général fait des avances de plus en plus grivoises à Anna sous les yeux de Paul qui a bien de la peine à se contenir. Lorsque l'espion revient avec des plans pour prendre l'ennemi Paul redevient le fier officier prêt à faire son devoir pour sauver son peuple et tout s'enchaine rapidement ....


Un film romantique captivant du début à la fin. L'action est parfaitement orchestrée (De nombreuses scènes sont très prenantes et les décors et les costumes paraissent tout à fait authentiques), les protagonistes parfaits, Pola Negri excellente comme toujours, James Hall beau et classe, bref, un vrai bonheur. Les dix premières minutes sont menées avec maestria et plantent le décors (par une nuit sans lune les soldats épuisés tiennent à peine sur leurs chevaux et passent près de ruines fumantes, la fuite devant un poste ennemi puis l'arrivée à l’hôtel avec les surimpressions particulièrement explicites qui nous font comprendre ce que voit ou ressent Paul, complétement épuisé); du coup on suit avec un immense intérêt le Lieutenant de Hussards exténué qui tente de passer les lignes de l'ennemi ...

Selon une pièce écrite par le hongrois Lajos Bíró, cette histoire a inspiré de nombreux films : Une première fois tournée en Hongrie en 1918 avec Victor Varconi, une version tournée par Robert Florey en 1939 avec Ray Milland et Isa Miranda et en 1936 par Henry Hathaway sous le titre de I Loved a Soldier avec Marlene Dietrich et Charles Boyer (dont le tournage a accumulé les problèmes). L'histoire a été transposée en outre par Billy Wilder en 1943 dans Five Graves to Cairo avec Franchot Tone et Ann Baxter.

On trouve une bonne version chez Grapevine Video; seul bémol l'accompagnement musical ne fait pas honneur au film.





samedi 16 mars 2013

Mr Wu - William Nigh - 1927



Lon Chaney ...
Mr. Wu / Wu's Grandfather
Louise Dresser ...
Mrs. Gregory
Renée Adorée ...
Nang Ping
Holmes Herbert ...
Mr. Gregory
Ralph Forbes ...
Basil Gregory
Gertrude Olmstead ...
Hilda Gregory (as Gertrude Olmsted)
Mrs. Wong Wing ...
Ah Wong
Claude King ...
Mr. Muir
Sonny Loy ...
Little Wu
Anna May Wong ...
Loo Song


91 minutes


En Chine, le vieux Wu est fier d'éduquer à la façon de ses vénérables ancêtres son petit fils Petit-Wu, avec l'aide de Mr Muir un occidental qui lui enseigne les préceptes de l'Ouest. Avant de passer l'arme à gauche, Mr Wu a encore la chance de voir le mariage de Petit-Wu avec sa promise dès sa naissance. 
Un an plus tard Wu fils perd sa femme qui lui laisse une fille, Nang Ping. Celle-ci grandit tandis que Wu devient un Mandarin respecté. Un jour Nang Ping fait la connaissance de Basil Gregory, le fils d'un homme d'affaires américain qui grimpe le long du mur du Palais pour découvrir qui lance des fleurs sur la route. Nang Ping tombe amoureuse de Basil et les deux jeunes gens se voient secrètement tous les jours sous les arbres en fleurs. Un jour Basil annonce à Nang Ping qu'il doit suivre ses parents qui s'en retournent dans leur pays. Nang Ping lui avoue attendre un enfant de lui tandis que Wu organise selon les rites anciens de son pays le futur mariage de Nang Ping avecc le fils aîné d'un autre Mandarin ...



Le scénario n'est pas très recherché et se résume en une phrase : Un mandarin porteur de traditions ancestrales qui n'accepte pas que sa fille ait bafoué les règles auxquelles il croit cherche à se venger de sa mort qu'il a lui-même apportée pour payer la dette familiale.
Le début est long à se mettre en place, heureusement les décors sont fort jolis et poétiques, les costumes soignés et on se fait donc plaisir aux yeux d'un point de vue esthétique.
Lon Chaney est très LonChaneyique (sorry), courbé et un peu obséquieux, il entre dans la peau d'un chinois à la façon dont les occidentaux imaginent les asiatiques. Son art du maquillage n'est pas remis en cause : Lon Chaney est méconnaissable dans le rôle du vieux Mr Wu qui parait simiesque à la fin de sa vie !
Holmes Herbert offre un interlude bienvenu dans le rôle de M. Gregory Père en montrant tout le dédain possible pour le pays, ses habitants, ses coutumes et ses habitudes culinaires. Ainsi le verra-t-on s'emporter en tentant de faire arrêter un ventilateur par un employé chinois qui ne comprend rien, arriver très impoliment en retard au rendez-vous, jeter son thé derrière lui et critiquer grossièrement le met qu'il goûte, sans parler du fait qu'il ne reviendra même pas au palais à la deuxième demande de Wu.
Sa femme jouée par l'excellente Louise Dresser joue diplomatiquement l'intermédiaire qui s'excuse au nom de son mari. Son fils n'est qu'un enfant dira-t-elle au Mandarin ... 
Ralph Forbes a un rôle de lâche sans caractère comme tous les rôles de ce type (voir par exemple le rôle de Kenneth Harlan dans the Toll of the See) donc il fait surtout office de figuration.
J'aime beaucoup Renée Adorée qui se montre adorable mais n'est pas très convaincante en chinoise. C'est bien navrant de ne pas avoir donné le rôle à Anna May Wong qui non seulement est belle comme un coeur mais aussi toujours parfaite.
Un film assez ennuyeux dans le fond, mais ce n'est pas étonnant avec une trame aussi faible.






vendredi 8 mars 2013

The Cat and the Canary - Paul Leni - 1927



Laura La Plante ...
Annabelle West
Creighton Hale ...
Paul Jones
Forrest Stanley ...
Charles Wilder
Tully Marshall ...
Roger Crosby
Gertrude Astor ...
Cecily
Flora Finch ...
Susan
Arthur Edmund Carewe ...
Harry (as Arthur Edmund Carew)
Martha Mattox ...
Mammy Pleasant
George Siegmann ...
The Guard
Lucien Littlefield ...
Ira Lazar

80 minutes
Titre Français : La volonté du mort
D'après une pièce de théâtre écrite par John Willard


Considéré comme un excentrique voire un fou, un vieillard richissime vit dans un manoir qui semble hanté. A son décès il laisse un testament qui ne devra être ouvert que 20 ans plus tard, suivi d'instructions très précises à suivre selon certains cas de figures.
20 ans plus tard à minuit pile exactement les héritiers se rendent au manoir pour assister à lecture du testament par Roger Crosby le notaire qui ne peut que constater que le manuscrit pourtant enfermé dans un coffre fort a déjà été ouvert. Annabelle West est désignée comme seule héritière car elle est la parente la plus lointaine du défunt qui considère que tous ses proches guettaient sa mort comme des chats un canari.
Il reste toutefois une clause spéciale avant qu'elle ne puisse prendre possession de la fortune en question. Un médecin doit venir constater qu'Annabelle est saine d'esprit sinon une deuxième enveloppe indiquant le nom d'un autre héritier sera ouverte.
Dans la chambre du défunt, le notaire met en garde Annabelle du danger qu'elle court. Alors qu'il est sur le point de lui dire de se méfier de la personne mentionnée dans la deuxième enveloppe il disparait mystérieusement comme happé dans le mur ...


Un film d'horreur et comique à la fois. Les héritiers sont bien campés, des mains aux ongles pointus sortent des murs ... sans compter que la femme de chambre est au moins autant lugubre que le manoir dans lequel elle vit depuis si longtemps ! Des personnes qui ne semblent avoir aucun lien avec l'héritage font leur apparition, tout le monde semble craindre les fantômes réputés vivre dans le manoir et la tension est bien compréhensive dans de tels décors ! Un bon moment assuré !
De nombreuses versions de ce film ont été tournées ...







dimanche 10 février 2013

The Final Extra - James P. Hogan - 1927


Marguerite De La Motte ...
Ruth Collins (as Margaret DeLaMotte)
Grant Withers ...
Pat Riley
John Miljan ...
Mervin Le Roy
Frank Beal ...
Tom Collins
Joseph W. Girard ...
Editor Williams
Billy 'Red' Jones ...
Buddy Collins
Leon Holmes ...
The Copyboy

58 minutes

Dans une grande ville, les presses de La Tribune tournent à fond. L'éditeur, Williams, travaille d'arrache pied quand son vieil ami, Tom Collins lui annonce être sur la piste de l'Ombre (The Shadow) un criminel insaisissable. Non loin des deux hommes, Pat Riley écrit les potins mondains sans trop de conviction tout en rêvant une pratique du journalisme plus héroïque. Pour changer Williams l'envoie faire un compte rendu de la soirée de répétition du prochain spectacle de LeRoy. Pat remarque tout de suite une charmante jeune fille nommée Ruth mais visiblement n'est pas le seul sous le charme.
Plus tard dans la rue, Pat retrouve Ruth dont le talon vient de casser. Malgré une réparation de fortune à l'aide d'un chewing gum mâchouillé, le talon s'obstine à se désolidariser de la semelle et la jeune fille finit par rentrer chez elle en taxi après lui avoir annoncé qu'elle est la fille de Collins.
De retour au journal, Pat apprend la mort de Tom Collins alors sur les traces des bandits et Williams l'envoie annoncer la triste nouvelle à ses enfants ...

Ce film n'est guère passionnant. On traque l'Ombre sans vraiment connaître les raisons ou les crimes perpétrés, la romance est menée assez mollement de même que l'action. Les scènes de danse sont ennuyeuses (malgré la réputation de danseuse de Marguerite de la Motte qui ne démontre pas un talent particulier).

Il est par contre intéressant de découvrir Grant Whiters, qui tournera plutôt des rôles de villains quelques années plus tard. Grand (1m91) et plutôt séduisant il devait bien plaire aux dames pourtant. Il connaitra une fin tragique (suicide) après une vie plutôt mouvementée.
La petite (1m57) Marguerite De La Motte ne connaitra pas le succès à l’avènement du parlant et décédera en 1950. Son mari John Bowers s'était précédemment suicidé en 1936.
John Miljan aura une carrière plus heureuse sur la durée.
A voir si vous n'avez rien d'autre à faire ou des insomnies ...


Titres français (incomplet)

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