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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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jeudi 17 janvier 2013

Stark Love - Karl Brown - 1927



Helen Mundy ...
Barbara Allen
Forrest James ...
Rob Warwick
Reb Grogan ...
Quill Allen
Silas Miracle ...
Jason Warwick

70 minutes

Dans les collines de Caroline du Nord dans un endroit appelé Wolf Trap Creek, des descendants de colons anglais vivent reclus loin de la civilisation, ignorant tout du monde dans lequel ils vivent. Depuis la nuit de temps ils fonctionnent de la même manière dans une société où l'homme est tout puissant et les femmes leurs esclaves.
Rob Warwick est différent : il a appris à lire et son souhait le plus cher est d'emmener la fille du voisin le plus proche, Barbara Allen, en ville avec lui. Il lui apprend qu'il existe des chevaliers et lui montre des images de son livre. 
La mère de Rob est fatiguée, après des journées exténuantes elle doit encore s'occuper de ses nombreux enfants. Rob l'aide du mieux qu'il peut. Un jour le preacher vient rendre sa visite annuelle qui lui permet de pratiquer les enterrements et les mariages qui ont eu lieu depuis son dernier passage et de mettre son registre à jour. Rob décide de partir en ville et de vendre son cheval pour s'inscrire à l'école. Il promet à Barbara de revenir la chercher mais durant son absence sa mère meurt et pour la remplacer son père décide d'épouser Barbara contre son gré ...



Retrouvé grâce à la cinémathèque Tchèque, ce film est entièrement filmé dans les Great Smoky Mountains de Caroline du Nord. Tous les acteurs sont des montagnards eux-mêmes à part les deux interprètes principaux qui venaient de la ville. La plupart des personnes montrées ici n'ont d'ailleurs jamais vu le film et l'authenticité semble indéniable.
On ne peut s'empêcher de penser que dans de nombreuses régions de notre planète des femmes sont toujours traitées en esclaves selon le bon vouloir des hommes qui ont tous pouvoir. Le film tend une passerelle sur le temps, en quelques minutes il vous permet de vivre au sein de ces montagnes avec cette population rude. On retrouve beaucoup de similitudes dans les coutumes en usage entre ces émigrants anglais et les habitants des vallées reculées des Alpes, certaines étaient encore très vivantes il n'y a pas si longtemps.
Dans ce film les hommes sont montrés comme des fainéants juste bon à pêcher ou aller à la chasse, les femmes font le reste. Lorsque sa femme décède, le père de Rob est complétement démuni et doit prendre une veuve à sa place. Celle-ci se montre visiblement peu efficace d'ailleurs. La nécessité prime sur l'amour, et le père bien sûr n'aime pas Barbara mais voit là une bonne affaire, une jolie fille avec laquelle se réchauffer le soir dans le lit, qui fait toutes les tâches ménagères et s'occupe des enfants et du ménage. L'amour est superflu pour cet homme.
Tourné presque comme un film documentaire, la trame de l'histoire est l'éducation. Au lieu de s'y inscrire lui-même, Rob inscrit Barbara à l'école avec les sous qu'il a récolté de la vente de son cheval. Mais la société patriarcale dans laquelle il vit ne conçoit pas que les deux jeunes gens puissent s'aimer, désirer rester ensemble et souhaiter vivre autre chose. Le père se montre intransigeant et finit par chasser son fils. Je ne dévoilerai pas la fin mais l'histoire finit dans une certaine violence.

dimanche 13 janvier 2013

Man, Woman and Sin - Monta Bell - 1927

John Gilbert ...
Albert Whitcomb
Jeanne Eagels ...
Vera Worth
Gladys Brockwell ...
Mrs. Whitcomb
Marc McDermott ...
Bancroft
Philip Anderson ...
Al Whitcomb, as a child
Hayden Stevenson ...
The Star reporter
Charles K. French ...
The city editor

65 minutes

Au fond d'une allée vivent chichement Al et sa mère, épargnant sou par sou dans le but de trouver un meilleur logement. Al grandit et de job en job il finit par aboutir comme Garçon à tout faire au sein d'un journal. Al et sa mère peuvent enfin déménager dans un lieu plus cossu.
Un jour Al découvre dans une revue des visages de femmes qui éveillent sa curiosité. Il se rend dans un endroit mal famé de la ville et se retrouve avec une jeune femme sur les genoux. très emprunté il ne sait que faire lorsqu'il aperçoit l'un des journalistes du journal saoul et en train d'être mis à la porte, il l'emmène gentiment dans un bar. Devant une tasse de café il lui avoue qu'il aimerait devenir reporter et finit par obtenir un petit job plus proche de ses aspirations. 
Un soir Al est choisi pour aller à un bal en compagnie de Vera Worth, une journaliste mondaine qui est la maitresse de Bancroft, le patron du journal, marié et père. Al passe une soirée de rêve et tombe fou amoureux de Vera qui se joue avec lui, son amant étant absent.
Petit à petit pourtant elle sent son amour grandir et lorsqu'Al lui propose le mariage, elle accepte mais Bancroft fait son apparition et agresse Al qui en se défendant le tue par accident ...


C'est l'histoire d'un garçon couvé par sa maman. Lorsqu'il connait ses premiers émois face au sexe opposé il bascule dans le rêve éveillé. Innocent (d'une façon qui pourrait paraitre ridicule de nos jours), John Gilbert joue sur toutes une palette d'émotions naïves qui devaient toucher les spectatrices de l'époque et éveiller leur instinct maternel. Lors d'une scène, Vera vêtue d'un déshabillé vaporeux s'étend et prétend avoir mal à la tête de façon à ce que Al puisse lui passer la main sur le front. Al ne comprend rien aux manœuvres de séduction de Vera et, croyant qu'elle se repose, il finira par sortir sur la pointe des pieds de la pièce au grand désespoir de la jeune femme. Si on peut concevoir qu'il existe des garçons naïfs, on a peine à croire que ce garçon soit si peu au courant des choses de la vie. Difficile de penser qu'il s'agit d'une même John Gibert qui tournait dans La Grande parade en 1925, soit deux ans plus tôt ! tant il a l'air jeune dans ce film.
Jeanne Eagels est la femme sûre de son charme et expérimentée qui déroute le pauvre garçon. Ce rôle lui va comme un gant. Gladys Brockwell, une habituée des rôles de femmes souvent acariâtres, est ici une mère aimante, couvant son petit comme une mère poule. Elle seule réussira à sauver son fils, avec l'aide de Vera qui finira par s'effacer devant cette femme qui ne pense qu'à son fils. Etrange final qui me laisse très dubitative sur le sens caché de ce film qui ne semble pas prôner la vie de couple ....

Plus de détails et photos de ce film sur
 http://johngilbertandme.wordpress.com/nancy-comes-homs/man-woman-and-sin/




mercredi 2 janvier 2013

The Notorious Lady - King Baggot - 1927




Lewis Stone ...
Patrick Marlowe / John Carew
Barbara Bedford ...
Mary Marlowe / Mary Brownlee
Ann Rork ...
Kameela
Earl Metcalfe ...
Anthony Walford
Francis McDonald ...
Manuela Silvera
Grace Carlyle ...
Marcia Rivers
E.J. Ratcliffe ...
Dr. Digby Grant
J. Gunnis Davis ...
William
Lloyd Whitlock ...
Gilbert Patton

79 minutes
La vengeance de Lord Carren semble être le titre français

Mary (Bedford) une jeune femme mariée se rend chez Gilbert Patton (Whitlock) un homme qui salit sa réputation de femme mariée en faisant croire qu'elle le fréquente. Son mari (Stone) la suit dans le but de la protéger et tue accidentellement Patton qui brandit un revolver.
S'ensuit un procès qui voit Marlowe condamné à la potence pour meurtre. Dans le but de le sauver Mary fait croire qu'elle a menti et que Patton était bien son amant. Sauvé certes mais surtout convaincu qu'il a été trompé par sa femme Patrick disparait en Afrique su Sud. Mary le cherche et finit par prendre un paquebot qui l'emmène vers Le Cap. A son bord se trouvent aussi un aventurier gentleman Anthony Walford (Metcalfe), Un riche portugais sans scrupule, Silvera (McDonald) et Marcia Rivers une veuve qui se rend retrouver son frère, le Dr Digby Grant, lequel connait le secret de Marlow maintenant appelé John Carew. 
Silvera poursuit de ses assiduités Mary qui voyage sous le nom de Mary Brownlee suite au procès qui a sali sa réputation. Il connait son passé et va retrouver John Carew qu'il a accepté de financer pour chercher des pierres précieuses le long d'une rivière dangereuse.
Marcia emmène Anthony et Mary qu'elle présente à son frère. Tout ce petit monde se retrouve donc sur le quai où Carew prépare l'expédition en bateau en vapeur. Anthony est ravi car Mary, après lui avoir tout avoué a accepté de l'épouser et il va participer à l'expédition de Carew, en compagnie de Silvera, de l'homme de main de Carew, d'un pilote et de sa fille Kameela (Rork) embarquée clandestinement ...


Un chassé croisé bien monté et quelquefois amusant qui fait que jamais Mary ne croise son mari jusqu'à la fin de ce film et pourtant ce ne sont pas les occasions qui manquent !
Ce film qui commence dramatiquement de manière classique se poursuit sur fond d'aventures. On bascule donc dans la vie de ces anglais qui colonisaient l'Afrique, les paysages sont dépaysants et l'action constante. On ne s'ennuie pas une seconde à suivre les péripéties qui jalonnent cette course au trésor qui voit la cupidité de Silvera le pousser à manipuler les hommes présents afin de s'approprier les pierres précieuses trouvées et se débarrasser des concurrents, à savoir les deux deux hommes qui aiment sans le savoir la même femme, Mary.
Lewis Stone est crédible dans le rôle de cet homme déjà mûr qui se voit trahi par sa jeune femme. Earl Metcalfe est l'infortuné homme qui comprend le sacrifice de Mary et que son honnêteté sauvera, Barbara Bedford a le rôle difficile de la femme aimante qui sacrifie sa réputation pour sauver son mari, Ann Rork est Kameela, la femme secrètement amoureuse de Carew qu'elle suivra en embarquant sur le vapeur. Elle est aussi la fille du producteur de ce film.
On croise un expatrié toujours saoul dont on ne sait rien, et l'homme de main de Carew est accompagné d'un petit singe qui restera auprès de lui après sa mort dans une scène touchante.
Ce film tiré d'une copie 35 mm se trouve chez Grapevine Video. Bonne qualité et chouette film !



lundi 17 décembre 2012

Wild Beauty - Gordon MacRae - 1927


Rex the Wonder Horse ...
Thunderhoof, a horse (as Rex)
Valerie ...
Valerie - a horse
Hugh Allan ...
Bill Moran (as Hugh Allen)
June Marlowe ...
Helen Cunningham
Scott Seaton ...
Col. Cunningham
Hayes Robinson ...
Washington - stableman
William Bailey ...
Jim ' Bull' Kennedy
Jack Pratt ...
Davis


65 minutes

Pendant la première guerre mondiale. Bill Moran (Allan) est blessé durant la prise d'un château. Alors qu'il rampe pour se mettre à l'abri il découvre une jument prise sous les décombres. Grâce à elle il réussit à se tirer d'affaire et l'emmène à Mills en California à la fin du conflit.
Non loin de son ranch vit un fier étalon sauvage, Thunderhoof (Rex) qui veille sur un large troupeau. Il repère très vite Valerie la jument ramenée de France. De son côté Bill est épris de Helen Cunningham (Marlowe) la fille du Colonel qui possède Charger, un cheval très rapide. 
Justement une course va être organisée mais Kennedy (Bailey) compte bien la remporter et en profiter pour mettre la main sur la fortune des Cunnningham ainsi que sur Helen.
Il parie donc une énorme somme lorsqu'il se rend compte que son propre cheval ne fait pas le poids face à Valerie ou Charger. Il décide donc de capturer Thunderhoof mais le cheval réussit à s'enfuir.
Peu après Charger se bat contre Thunderoof qui est jaloux de l'attention que semble lui porter Valerie. Blessé, Charger ne peut plus participer à la course et Bill décide alors lui aussi de capturer l'étalon sauvage. Durant l'opération Helen chute de cheval et manque se faire piétiner par le troupeau de chevaux et Kennedy s'empare de Thunderhoof  ...



Évidemment si vous aimez les chevaux vous serez ravis par ce film mené par le magnifique Rex et d'autres acteurs équins tous plus beaux les uns que les autres, Valerie, Charger et les autres.
Du côté des bipèdes Hugh Allan et June Marlowe sont tous deux fort mignons et forment un très joli couple. Bill Bailey incarne le vilain Kennedy et on a droit aux scènes déjà vues mais toujours prenantes comme le troupeau qui s'emballe et la jeune fille qui chute sur sa trajectoire qui se verra sauvée par le héros.
Les images qui nous montrent la première guerre mondiale sont percutantes et une course pleine de suspens survient à la fin de ce sympathique film que l'on trouve chez Grapevine.


mardi 16 octobre 2012

No Man's Law - Fred Jackman - 1927




Rex the Wonder Horse ...
Rex, a Wild Horse
Barbara Kent ...
Toby Belcher
James Finlayson ...
Jack Belcher (as Jimmy Finlayson)
Theodore von Eltz ...
Spider O'Day
Oliver Hardy ...
Sharkey Nye


environ 50 minutes

Des intrus pénètrent sur le territoire de Rex the Wonderhorse. Sharkey Nye (Hardy) un mineur recherché par la justice pour avoir assassiné un prospecteur est accompagné de Spider O'Day (von Eltz), un homme pas mauvais bougre. Spider garde soigneusement l'affiche de la récompense de $5'000 dollars qui sera remise à quiconque ramenera Sharkey mort ou vif au shérif du coin. Lorsque Sharkey découvre l'affiche les deux hommes commencent à se méfier l'un de l'autre et enterrent leur revolver sous un rocher chaque soir par mesure de prudence. 
Un peu plus loin vit un prospecteur, Jack Belcher (Finlayson) qui exploite une mine depuis plus de trente ans. Il vit seul avec sa fille Toby (Kent), une adorable jeune fille qui décide d'aller se baigner après le petit déjeuner. Sharkey découvre que la mine semble riche et aperçoit Toby qui se baigne dans le plus simple appareil non loin. Il s'en prend à elle mais Rex l'attaque et le fait fuir. Lorsqu'à son tour Spider vient voir la jeune fille cachée sous les rochers, Rex le pousse à l'eau. 
Plus tard les deux bandits décident de prendre possession de la mine et s'arrangent pour qu'un pan de mur s’effondre sur Belcher qui se retrouve à moitié enseveli les deux jambes cassées. Sa fille survient à la rescousse et n'ayant plus le choix tout ce petit monde se retrouve dans la cabane. Les deux hommes reluquent la jolie Toby qui déclare que Spider n'est pas vilain une fois rasé. Une fois couchés les mauvaises intentions des bandits ressortent : chacun veut la jeune fille et Sharkey s'imagine étranglant Spider. A nouveau les deux hommes cachent leur revolver et Spider assomme son partenaire avant de pénétrer dans le coin réservé à Toby. Celle-ci s'éveille et lui sourit gentiment. Spider démuni voit ses mauvaises intentions fondre comme neige au soleil mais Sharkey n'en démord pas, il veut tout s'accaparer et propose de jouer le tout quitte ou double. Après avoir perdu aux dames et, devenu furieux, il tire sur Spider qu'il blesse méchamment ...


Un film qui regorge d'excellentes choses, le scénario est bien conçu, l'action est constante et même à plusieurs reprise assez poétique, les acteurs tous bons; sans compter que Barbara Kent est absolument adorable dans ce rôle, que Theodore von Eltz est touchant plus d'une fois, Oliver Hardy, la grosse surprise du film est tout à fait convainquant dans le rôle de ce méchant faux borgne qui a l'air renfrogné tout du long, James Finlayson (que l'on peut voir dans de nombreux films de Laurel et Hardy) et ses moustaches légendaires apportent une touche d'humour appréciable sans parler des scènes très sensuelles et emplies d'innocence. Pour couronner le tout on voit le magnifique cheval Rex !
A voir pour toutes ces raisons et plus encore.









mercredi 26 septembre 2012

Surrender - Edward Sloman - 1927



Mary Philbin ...
Lea Lyon
Ivan Mozzhukhin ...
Constantine (as Ivan Mosjukine)
Otto Matieson ...
Joshua
Nigel De Brulier ...
Rabbi Mendel Lyon
Otto Fries ...
Tarras
Daniel Makarenko ...
Russian general

80 minutes
(Plus long à l'origine)

A la frontière austro hongroise, non loin d'un village où vit une population composée majoritairement de juifs, un chasseur russe (Mozzhukhin) épargne un écureuil et son chien lui ramène en guise de gibier une chaussure qu'une jeune femme (Philbin) avait enlevée pour baigner ses pieds dans la rivière. Sous le charme le jeune homme s'approche mais le père de la jeune fille qui se trouve être le rabbin (De Brulier) du village s'interpose. Le jeune homme ne se laisse pas démonter et le rabbin hausse le ton mais se rend vite compte que l'homme qui lui fait face se trouve être un prince qui est à la tête d'une troupe de cosaques sur le point de prendre le village d'assaut. 
Peu de temps après le village est annexé, le prince Constantine, c'est son nom, rencontre les notables du village dont le rabbin qui fait mine de ne pas le reconnaitre. Constantine se fait inviter de force chez le rabbin dans le but de revoir Lea mais celle-ci est cachée derrière le livre sacré. Pas dupe Constantine ne tarde pas à la découvrir. Comme c'est le sabbah il est invité à s'asseoir à table. Plus tard il fait la connaissance du fiancé de Lea qu'il veut fusiller si Lea ne le prie pas de l'épargner. Celle-ci le lui demande du bout des lèvres et Constantine lui demande de l'embrasser mais elle refuse. 
Constantine menace alors de brûler le village et tous les habitants comme des rats si Lea ne le retrouve pas à 21 heures le soir même. Tous les habitants l'implorent de rejoindre Constantine, sauf le Rabbin ...


Un film étrange mais non dépourvu d'intérêt. Pour des envahisseurs, les cosaques se comportent plutôt bien et ne semblent pas trouver anormal de stopper leur avance victorieuse parce que le chef des troupes est amoureux ! On comprend bien que l'invasion n'est qu'un alibi pour monter cette histoire d'amour de toute pièce sur un fond de contrainte.
Mary Philbin se montre plutôt convaincante mais Ivan Mozzhukhin est assez primesautier. Il hausse les épaules, sourit, fait des gestes peu martiaux et on s'attend presque à ce qu'il fasse des courbettes, en un mot il incarnerait mieux un couturier français qu'un cosaque. D'un autre côté il se montre aussi touchant, mais l'histoire n'est pas très convaincante. Nigel de Brulier a quant à lui la tête de l'emploi et ce genre de rôle lui va comme un gant. Difficile de dire si c'est les acteurs qui ne sont pas convaincants ou si c'est le scénario qui est absurde !

Le point fort de ce film c'est la démonstration de la faiblesse humaine qui est dépeinte de façon caricaturale. Lorsque tout va bien tout semble idyllique. Lorsqu'il s'agit de sauver sa peau, chacun est tout à coup moins sympathique. Lorsque Lea est soupçonnée d'avoir été "souillée" par l'ennemi, le peuple s'écarte mais montre du soulagement quand elle annonce que Constantine ne l'a pas touchée. Par contre quand Lea annonce qu'elle est amoureuse de Constantine, c'est l'horreur à nouveau.
Son fiancé se montre faible face à l'ennemi mais lorsque l'ennemi est vaincu il tente de se montrer fort en le dénonçant et en s'emparant d'un revolver qu'il n'hésitera pas à utiliser. Bref, toutes ces scènes ou clichés sont des reflets d'une réalité connue de tous très représentative de la nature humaine.

J'ai bien aimé les deux frères qui héritent de leur père et se rendent chez le rabbin pour lui demander comment partager l'héritage. Très sage le rabbin dit à l'un des frère de prendre la responsabilité de partager les possessions (sourire de l'intéressé !). Puis il se tourne vers l'autre frère et lui dit qu'il pourra choisir la moitié qui lui convient !





dimanche 2 septembre 2012

Long Pants - Frank Capra - 1927


Harry Langdon ...
Harry Shelby
Gladys Brockwell ...
His Mother
Alan Roscoe ...
His Father (as Al Roscoe)
Priscilla Bonner ...
His Bride (Priscilla)
Alma Bennett ...
His Downfall (Bebe Blair)
Betty Francisco ...
His Finish

60 minutes

Un jeune homme rêveur, Harry (Langdon), reçoit sa première paire de pantalons longs de la part de ses parents (Brockwell et Roscoe) très protecteurs. Après un coup de fil de son amie d'enfance Priscilla (Bonner) Harry aperçoit la femme de ses rêves dans une voiture immobilisée en face de la maison familiale pour cause de pneu crevé. Bebe Blair (Bennett) est une femme de la ville poursuivie par la justice que son fiancé, un gangster, a promis d'épouser. Harry, vêtu de ses pantalons longs fait de l’esbroufe sur sa bicyclette pour impressionner la belle. Celle-ci, d'abord agacée finit par l'embrasser. Dès lors Harry vit sur son nuage, d'autant plus qu'il croit qu'un billet trouvé par terre indiquant l'aimer lui est adressé alors qu'il s'agit d'un mot écrit par le gangster à sa dulcinée.
Les parents d'Harry mettent son entrain sur le compte de la conversation avec Priscilla qu'ils souhaitent que leur fils épouse. Les préparatifs vont bon train, mais Harry se voit assassiner sa fiancée le jour du mariage et rêve de Bebe ...



Est-ce vraiment de l'humour ? J'ai bien de la peine à croire qu' Harry Langdon provoquait de grands fous rires ou même simplement de nombreux sourires. L'histoire est un peu malsaine en plus. La scène où Harry vise à se débarrasser de l'adorable Priscilla est tout simplement un peu glauque à mes yeux d'autant plus qu'on en avait eu un aperçu dans l'imagination d'Harry peu de temps avant. A part des gros plans sur sa face de bébé, l'action est lente et lourde.
Il y a deux scènes plutôt amusantes : celle où Harry fait de la bicyclette autour de la voiture de Bebe Blair et celle où la Bebe est dans une grosse caisse. Pour le reste rien de très original et plutôt navrant dans le fond. 
Gladys Brockwell et Alan Roscoe  forment un beau couple, les jeunes demoiselles sont charmantes.

Dans ses mémoires, Frank Capra écrit qu'Harry Langdon avait attrapé la grosse tête après qu'un critique l'ait décrit comme un nouveau Charlie Chaplin. Depuis Harry Langdon aurait voulu donner des leçons a tout le monde et Frank Capra aurait tenté de lui faire entendre raison. Peine perdue, il sera licencié cavalièrement. Ce film est le dernier de leur collaboration et le début de la fin pour Harry Langdon.






jeudi 23 août 2012

Where the North Holds Sway - Bennett Cohen - 1927




Jack Perrin... Rance Raine
Pauline Curley... Gambler's wife
Buzz Barton
(as Billy Lamoreaux)
Lew Meehan... Jules Landeau
Starlight the Horse... Starlight, Rance's Horse


54 minutes
Réalisateur : Bennett Cohen sous le nom de Ben Cohn

Au poste des Royal Northwest Mounted Police (RNWMP) de Chinook Flats Rance Raine (Perrin) intrigue beaucoup ses collègues : il a construit une cabane mais personne ne peut jeter de coup d'oeil à l'intérieur. Appelé auprès de son chef, il lui est remis une lettre qui le réjouit : en effet son frère lui annonce son arrivée prochaine en tant que docteur car il vient de terminer ses études. 
Heureux d'apprendre cette nouvelle, Rance fait visiter la maisonnette qu'il a construit comme cabinet de consultation pour son frère. Il appose une pancarte sur la maison portant son nom et son statut.
Mais non loin de là, au terminus de la voie de chemin de fer de Caribou Junction, un couple en provenance des Etats Unis débarque. Jules Landeau (Meehan) et sa femme (Curley) demandent une chambre au saloon hôtel local et Landeau indique ne pas avoir les moyens de la payer. Voyant le joli minois de Madame Landeau, le tenancier suggère qu'elle danse pour les clients mais la pauvre femme est craintive et timide. Son mari la menace et la force à revêtir un robe pailletée. 
Entre temps le frère de Rance, Harvey (Hal Waters) se rend à l'hôtel histoire de se rafraichir avant de poursuivre sa route. En se passant devant la chambre 14 il perçoit des pleurs et frappe avant d'entrer. La jeune femme lui raconte ses mésaventures. Chevaleresque Harvey offre ses services mais le mari les surprend et abat froidement le jeune homme. Le couple prend la fuite vers le Nord. Rance est mis au courant de l'assassinat de son frère :  Fou de douleur il brûle la cabane et donne sa démission, jurant de le venger. Il est suivi par Red (Barton) un petit orphelin recueilli par la police montée et de son chien Rex.

Plus au Nord à Timber Wolf son cheval fait un écart et il chute méchamment. Starlight va chercher de l'aide et ramène Madame Landeau qui se trouve seule dans une cabane des environs pendant que son mari joue au poker. Soigné, Rance retrouve ses esprits et surprend Landeau qui intime l'ordre à sa femme de faire ses bagages car il vient d'apprendre qu'un mountie ayant donné sa démission est sur leur piste ...


Encore un western (!) et surtout un film très étonnant. L'action est constante sans excès et surtout l'atmosphère est très particulière. On a de nouveau l'association homme, enfant, cheval, chien, et ce quatuor est attachant. 

Sur certains points, le scénario n'est peut-être pas très explicite dans le sens qu'on se demande comment diable cette pauvre femme a pu épouser le terrible Landeau, et aussi comment se fait-il qu'alors en fuite et sans le sou, le couple puisse habiter une grande cabane ? Bien sûr on peut inventer des réponses assez facilement et donc ces questions n'empêchent en aucun cas de passer un excellent moment. D'autant plus que d'un autre côté les circonstances convergent très logiquement même si le final est complétement ahurissant.

Starlight se montre très habile dans ce film, il va chercher de l'aide, frappe aux portes, surveille son maitre, résiste au bandit, etc.
Une séquence étonnante est la visite de la cabane construite pour le frère devenu docteur. On la trouve meublée d'une chaise de consultation, de panneaux instructifs et interactifs géants sur le corps humain ...
La séquence finale vaut à elle seule le détour par son côté totalement amoral. Dans une ambiance très noire et avec un accompagnement musical qui procure une note d'angoisse, Rance joue avec son couteau et fait monter la pression après avoir piégé Landeau en tissant une toile comme une araignée. Landeau commence à comprendre que le type qui se trouve en face de lui l'a manipulé. C'est l'apogée du film avec une ambiance à la Hitchcock avec un vrai soupçon d'horreur. Rarement on a l'occasion de voir autant de cruauté dans un western de cette époque (Il semble que Landeau soit dépecé comme un quartier de boeuf !)
Pour la morale on peut repasser, Rance manque être lynché mais s'en sort bien sûr sans problème (visiblement sans traumatisme psychologique alors que franchement je pense qu'il mériterait d'être interné ! La vengeance passe encore, mais la manière dont il se venge est particulièrement odieuse ... Le comble est que personne ne semble trouver son action excessive puisqu'il est réengagé au sein du corps des Mounties !).  
Le petit côté bien propre et gentil de Jack Perrin et ses grands yeux bordés de longs cils donne un côté particulièrement angoissant, à tel point que l'affreux Landeau/Meehan fait même pitié. 

On trouve ce film étonnant chez Grapevine.

dimanche 12 août 2012

Tillie the Toiler - Hobart Henley - 1927



Marion Davies ...
Tillie Jones
Matt Moore ...
J. Cornelius MacDougall
Harry Crocker ...
Pennington Fish
George Fawcett ...
Mr. Simpkins
George K. Arthur ...
Benjamin Franklin Whipple
Estelle Clark ...
Sadie
Bert Roach ...
Bill
Gertrude Short ...
Bubbles
Claire McDowell ...
Ma Jones
Arthur Hoyt ...
Mr. Smythe


environ 60 minutes


Tillie Jones (Davies) ne passe pas inaperçue dans la rue. Jolie comme un coeur elle attire naturellement tous les regards de ces messieurs surtout lorsqu'elle cligne de l'oeil pour éliminer une poussière tombée d'une maison surplombant le trottoir. Là tous les hommes qu'elle croise pense être invités à la suivre. Or il en est rien, Tillie se rend dans l'immeuble où travaille son ami Mac (Moore) et lui demande de l'aider pour obtenir du travail, afin dit-elle, d'être plus près de lui. Mac est bien embarrassé, Tillie ne correspond pas au modèle de secrétaire que son patron souhaite engager mais Tillie pense être la personne idéale et se rue dans le bureau : bien sûr le chef fond pour Tillie qu'il engage aussitôt, malgré sa haine viscérale pour les chewing gums qui lui paraissent tout à coup beaucoup moins affreux dans la bouche de Tillie. Tillie ne se crève pas trop à la tâche, contrairement à ce que le titre prétend. Elle se fait repérer très vite par le chef de bureau, Mr. Whipple (Arthur) un homme imbu de lui même et prétentieux qui l'invite à manger en empruntant 5 faux dollars qui viennent d'être confiés à Mac par le patron. Tillie et Whipple se rendent dans une cafétéria non loin du bureau. Un homme attire l'attention de Tillie qui minaude de son mieux car il s'agit de Penny Fish (Crocker) un homme richissime qui ne se montre pas indifférent ... Tillie s'arrange pour sortir du restaurant avant Whipple et fait mine d'attendre son chauffeur. Bien sûr Fish se rend compte de la supercherie puisqu'il s'agit de sa propre voiture que Tillie désigne, mais il ne peut s'empêcher de trouver la jeune femme charmante et l'invite. Tillie est très flattée et voit là un moyen de faire vivre de façon aisée sa famille et surtout sa mère. Mac est bien triste, mais bon joueur il se retire pour laisser la place à Fish ...

Harry Crocker et M. Davies


Un véhicule typique pour Marion Davies qui la joue séduisante et amusante à la fois Pour se rendre intéressante elle n'hésite pas à utiliser les grands moyens. Le scénario est tiré d'une bande dessinée du même nom crée par Russ Westover.
ça ne casse rien mais on passe un bon moment, surtout lorsqu'on rencontre les membres de la famille de Tillie, Bill son beau-frère (Bert Roach) est hilarant à vouloir dicter ses paroles à son petit garçon en se montrant d'une grande bêtise. Les scènes familiales sont amusantes. 
Matt Moore a tout du gentil garçon qui s'efface mais qui s'avère un ami fiable dans les coups durs. Harry Crocker se montre séduisant et à l'aise dans le rôle de Penny Fish. George K. Arthur excelle dans ce genre de rôle de gars compassés ou imbus d'eux-mêmes.

Matt Moore et Marion Davies


dimanche 5 août 2012

Spring Fever - Edward Sedgwick - 1927


William Haines ...
Jack Kelly
Joan Crawford ...
Allie Monte
George K. Arthur ...
Eustace Tewksbury
George Fawcett ...
Mr. Waters
Eileen Percy ...
Martha Lomsdom
Edward Earle ...
Johnson
Bert Woodruff ...
Pop Kelly
Lee Moran ...
Oscar

78 minutes
Titre français : le Temps des cerises

Comme son père, Jack Kelly (Haines) est employé à l'expédition des magasins de porcelaine Waters. Son temps libre il le passe à jouer au golf, une activité dans laquelle il excelle. Un jour M. Waters découvre, alors qu'il est sur le point de le mettre à la porte, que Kelly joue merveilleusement bien et lui offre un séjour de deux semaines en tant que son neveu dans un club de golf prestigieux. Bien sûr il fait vite des ravages, et sur les green et auprès des demoiselles. Allie Monte (Crawford) n'est pas indifférente aux charmes du jeune homme qui détonne fortement parmi les habitués un peu guindés du club. Bientôt Jack obtient la victoire face au tenant du titre, Johnson, et prend goût et à la gloire et à la richesse. Il déclare qu'il épousera une jeune fille pour son argent et reste sans voix lorsque Allie lui annonce que son père est ruiné. Johnson en profite pour la demander en mariage ce qu'elle accepte car, dit-elle, elle ne peut imaginer sa vie sans fortune. Jack change alors d'avis et s'enfuit avec la jeune femme en lui faisant croire qu'il est riche ...



J'avais déjà vu le remake intitullé Love in the Rough avec Robert Montgomery réalisé par Charles Reisner en 1930, et déjà l'histoire ne m'avait pas parue transcendante. Je crois que les amateurs de Joan Crawford perdent un peu la tête si l'on se base sur la note de 7.5 de moyenne donnée à ce film sur IMDB alors que l'action est  assez quelconque (bien que toutefois assez sympathique).
Ce n'est pas qu'on s'ennuie mais c'est tout comme car le scénario nous montre principalement des green et dans le fond pas grand'chose à se mettre sous la dent. Le scénario est faible mais William Haines et Joan Crawford forment un couple très joli à regarder même si William Haines se montre quand même très cabotin ....



vendredi 3 août 2012

Ore Riders (The) - William Wyler - 1927

Un ranger à la poursuite de contrebandiers ...

Le quatrième film du  DVD édité par Grapevine Video : Silent Western Shorts contenant 5 shorts de 2 reels.

Fred Gilman ...
Ranger Ted Clayton
Bud Osborne ...
Jake Peterson
J.P. Lockney ...
John Neale
Barbara Starr ...
Mary Neale

20 minutes

Le roman photos du jour, avec Fred Gilman !

A la poursuite de bandits contrebandiers, un ranger nommé Ted Clayton  ....


Zut son cheval boite ...

Un indice : un mégot de cigarette !
Pendant ce temps le bandit cache son butin chez un vieil homme malchanceux ...
Le vilain met la pression sur le vieil homme ...
..mais Ted finit par aboutir au ranch, il a soif et demande un verre d'eau ...
Et mon verre d'eau ?
Alors que le vieil homme tente de l'éloigner ....
ouh, que vois-je là-bas ?

Une charmante demoiselle !

AAHHH !
Plus tard ...
Le père ne veut plus être complice ..
..et veut prévenir le ranger ...
... Le méchant en profite pour blesser le père ...

Du coup la jeune fille est seule ! (HIIIII, suspens !) ...


 Pas besoin de rajouter davantage de commentaires je pense. Fred Gilman fait très jeune, on a peine à croire qu'il puisse affronter tout seul tous ces méchants à mains nues. Bud Osborne compose un bandit crédible et Barbara Starr est très mignonne !

mercredi 25 juillet 2012

Thunderbolt's Tracks - J.P. McGowan - 1927



Jack Perrin ...
Sergeant Larry Donovan
Starlight the Horse ...
Starlight - Larry's Horse (as Starlight the Wonder Horse)
Rex the Dog ...
Rex, Red's Dog (as Rex the Movie Collie)
Pauline Curley ...
Alice Hayden
Buzz Barton ...
Red Hayden (as Billy Lamar)
Jack Henderson ...
Pop Hayden
Harry Tenbrook ...
Corporal Biff Flannagan
Ethan Laidlaw ...
Buck Moulton
Ruth Royce ...
Speedy

environ 55 minutes

Après la première guerre mondiale, deux US marines en permission se rendent à l'Ouest à cheval. Le sergent Donovan (Perrin) encourage le caporal Flannagan (Tenbrook) qui semble avoir bien de la peine à rester en selle sans souffrir !
Arrivés dans une petite ville, ils se rendent dans un restaurant. Justement Buck Moulton (Laidlaw) et trois de ses hommes terrorisent les tenanciers après avoir chassé les clients sans ménagement. Alice (Curley) Speedy (Royce), Red (Barton) et Pop Hayden (Henderson) n'osent bouger sous la menace de ces quatre hommes qui font la loi dans la ville. Larry et Biff entrent innocemment et commandent à boire. Bien sûr Moulton fait le fanfaron mais Larry lui envoie un magistral coup de poing qui fait fuir les bandits. Biff et Larry font la connaissance de la famille Hayden qu'ils venaient justement retrouver car ils étaient amis avec Jimmy, le fils Hayden décédé durant la guerre. Ils rapportent même quelques uns de ses effets. Les Hayden expliquent qu'ils avaient un ranch mais que Moulton les empêche d'accéder à l'eau. Aussitôt Larry et Biff décident de rester pour prêter main forte à la famille Hayden qui est bien démunie face à ces malfrats ..


Un film qui mélange les genres de manière assez étonnante. Prenez deux marines en uniforme, mettez-les à cheval, plantez un décors de l'Ouest, parsemez de jolies filles, ajouter de belles bagarres et des combats de boxe, saupoudrez de quelques bombes lacrymogènes et de masques à gaz et mélangez le tout ... vous obtiendrez un film étrange mais qui passera comme une lettre à la poste. Passé la surprise de découvrir les deux héros en uniformes de la marine, on passe un bon moment quand même grâce aux surprises qui jalonnent le film : en effet Biff qui passe son temps à jouer à l'andouille est capable de creuser une tranchée en quelques minutes à l'aide d'un casque ! Un combat de boxe magistral (qui permet de constater de Jack Perrin est en pleine forme !) clot le film en beauté. Bref, ce n'est pas intellectuel mais ça se laisse voir.

Jack Perrin n'a pas le physique du héros traditionnel mais semble d'une gentillesse confondante. Il caresse avec une immense douceur un chat ou son magnifique cheval Starlight et se montre très souriant quoi qu'il arrive.
Il est né le 25 juillet 1896, c'est donc son anniversaire aujourd'hui. Ce petit topo est à sa manière un petit clin d’œil en sa direction, où qu'il soit.

Billy Lamar alias Buzz Barton tourne ici dans l'un de ses tout premiers rôles. Pauline Curley et Ruth Royce sont charmantes.
Outre le magnifique Starlight the Horse, nous trouvons aussi Rex the Dog, un beau chien très intelligent.



mercredi 11 juillet 2012

Last Outlaw (The) - Arthur Rosson - 1927

Gary Cooper, Betty Jewel, Jack Luden, Billy Butts
Titre farnçais : Au service de la loi

env 60 minutes

Dans le wagon à bestiaux d'un train, Buddy Hale (Cooper) s'en revient au bercail après avoir livré du bétail au loin. L’œuf et le café qu'il vient de se préparer disparaissent mystérieusement. Il aperçoit alors une botte qui dépasse de la paille et en la tirant découvre le petit Chick (Butts), un petit garçon qui semble parti de Chicago. Alors que les deux font connaissance, Buddy entend des appels à l'aide et bondit hors du train en marche sur son fidèle cheval Flash. Il réussit à rejoindre une jeune femme en détresse qui n'est autre qu'une certaine Janet Lane qui galope à fond de train pour rejoindre son frère Ward en ville. Celui-ci s'y est rendu avec les éleveurs de la région qui n'en peuvent plus de voir leur bétail systématiquement dérobé.

 Pour une fois les voleurs sont connus, il s'agit du juge Wagner avec la complicité du shérif. Dans le bureau du juge, les éleveurs demandent du soutien à Wagner qui les assure hypocritement de faire tout ce qui est en son pouvoir. Hors de lui, Ward le menace et alors que le shérif dégaine, il lui tire dans la main et les éleveurs se dispersent ensuite.
Buddy retrouve le petit Chick qui a sauté hors du train pour rester en sa compagnie et se propose pour prendre le poste de shérif devenu vacant. Très convaincant avec ses deux revolvers et voyant qu'il n'arrivera pas à s'en débarrasser, le juge finit par accepter la proposition et l'envoie arrêter l'agresseur du shérif, Ward Lane. Pour l'assister, il lui colle deux assistants qui ont pour mission d'abattre Ward.
Buddy retrouve avec plaisir Janet et lui demande si elle connait Ward Lane. Comme elle répond qu'il s'agit de son frère, Ward fait son apparition et sourit en s'approchant de l'homme qui a sauvé sa soeur. Mais il déchante vite en comprenant que Buddy est là pour l'arrêter. Celui-ci promet que le jugement sera équitable mais n'imagine pas que les deux hommes qui l'accompagnent vont s'arranger pour abattre Ward au cours d'une pseudo échappée.
Janet est effondrée lorsqu'il revient portant son frère grièvement blessé et le met à la porte du ranch à la mort de Ward. Petit à petit Buddy comprend qu'il s'est fait gruger ...


Sympathique western avec bien sûr l'un de nos cowboys favoris, le séduisant et encore tout jeune Gary Cooper !
Le début est plutôt accrocheur avec un Buddy qui partagerait son lit avec son cheval Flash si celui-ci ne ronflait pas autant. Lorsque l’œuf au plat et le café disparaissent, il l'accuse purement et simplement de les avoir dérobé, non sans relever que le café est mauvais pour le cheval qui aura bien de la peine à dormir !

L'interaction entre ce grand gaillard et le petit Billy Butts est bien sûr attendrissante. L'action est constante et Buddy manie très bien les revolvers ce qui lui permet d'accéder au poste de shérif de manière amusante.
Né de parents fortunés (son oncle était le fondateur des pastilles contre la toux Luden) Jack Luden a finalement une bien triste vie. Après être devenu accro à l’héroïne, il prit de plus la mauvaise habitude de faire des chèques en bois. Emprisonné à Saint Quentin, il mourra d'une crise cardiaque après neuf mois, à l'âge de 49 ans en 1951. Dommage.

Betty Jewel a très peu tourné et Billy Butts a eu une jolie carrière cinématographique tant qu'il était enfant.
Nul besoin de vous parler de Gary Cooper que tout le monde aime et apprécie !

 


Si vous voulez vous faire plaisir en visionnant de belles photos de Gary Cooper dans ce film et autres allez faire un tour sur http://garycooperscrapbook.proboards.com

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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