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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 29 mai 2013

The Road to Ruin - Mme Wallace Reid -1928




Helen Foster ...
Sally Canfield
Grant Withers ...
Don Hughes
Florence Turner ...
Mrs. Canfield
Charles Miller ...
Mr. Canfield
Virginia Roye ...
Eve Terrell
Thomas Carr ...
Jimmy Canfield (as Tommy Carr)
Don Rader ...
Al
Eddie Dunn ...
Strip Poker Player (as Ed Dunn)

57 minutes

Sally obtient la permission de sa maman de passer la nuit chez son amie Eve. Avant de sortir, les parents d'Eve préparent des cocktails et laissent les bouteilles bien en vue dans le salon. Eve donne un verre d'alcool à Sally qui se sent bien. Peu de temps plus tard Eve invite Sally à la rejoindre pour une soirée nocturne en barque avec deux jeunes jeunes qui ont apporter de quoi fumer et boire. De fil en aiguille Sally sort et s'encanaille. Un soir elle fait la connaissance de Don Hughes dont elle s'éprend. Plus tard, dénoncés par une voisine alors qu'ils sont en plein strip poker les jeunes gens sont arrêtés et emmenés par la police juvénile. Prévenue la mère de Sally minimise les faits et prend la défense de sa fille. Celle-ci se retrouve enceinte de Don qui lui conseille alors de consulter un docteur qui l'arrangera sans problème mais ensuite il faut que Sally lui rende un petit service en se présentant dans un tripot où les hommes d'affaires peuvent se détendre moyennant paiement. Sally se sent mal et tombe dans les pommes lorsqu'elle aperçoit son propre père client du tripot ...


On est prévenu dès les premières images, ce film à un rôle préventif pour contrer la délinquance juvénile. C'est un film engagé réalisé par Dorothy Davenport alias Madame Wallace Reid.
Le cas (qui semble tiré des dossiers de la police) est plutôt gentiment exposé - certains mots ne sont jamais utilisés comme avortement ou septicémie mais on devine très bien ce qu'il se passe tant cette histoire est tristement banale. A cette époque on ne plaisantait pas avec les filles enceintes avant le mariage. Sally se fait donc avorter par un médecin peu scrupuleux et son opération finira très mal.
La mère est un peu trop confiante (un ingrédient pourtant utile dans le développement d'un enfant) voire aveuglément confiante (Évidemment aveuglément confiant c'est un peu plus ennuyeux puisque cela empêche la mère de voir les signaux et tirer les sonnettes d'alarme).
Quant au père visiblement il passe ses soirées en belle compagnie. Il a donc autre chose à faire que de s'occuper de sa fille. Bref, les choses évoluent bien peu en ce qui concerne l'éducation des enfants. De nos jours les parents aussi sont absents. La seule chose qui change c'est qu'une jeune fille enceinte trouvera assez facilement un soutien. Par contre les mauvaises fréquentations restent toujours d'actualité !
Helen Foster est toute mignonne et Grant Withers charmant dans ce rôle de sale type profiteur et sans scrupule.

Protégez vos filles !

mercredi 15 mai 2013

Riley the Cop - John Ford - 1928

 


J. Farrell MacDonald ...
James 'Aloysius' Riley (as Farrell Macdonald)
Nancy Drexel ...
Mary Coronelli
David Rollins ...
David 'Davy' Collins
Louise Fazenda ...
Lena Krausmeyer

68 minutes


Riley est un vieux flic sur le point de partir à la retraite. Jamais il n'a effectué d'arrestation car il finit toujours par arranger tout le monde. Ainsi lors de l'inspection de son chef, les vendeurs à la criée sont-ils priés de passer dans le quartier sous la surveillance de son collègue qu'il a bien de la peine à supporter, Krausmeyer.
Ce jour-là il observe deux amoureux, Mary et David, qui roucoulent sur un parvis d'immeuble. Mary va se rendre en Europe avec une de ses tantes et David, employé de boulangerie est désespéré car il se voyait épouser Mary très prochainement.
Mary partie, David finit par réserver une place sur un paquebot à destination de l'Europe pour retrouver sa belle mais il est très vite arrêté car une grosse somme d'argent a été dérobée dans la boulangerie où il travaille. La police le retient à Munich et Riley est envoyé pour rapatrier le jeune homme...



Le cop est bien sûr irlandais et John Ford le dépeint comme très humain, le coeur sur la main, toujours prêt à rire et à boire un coup (voire davantage dans la plupart des cas !) et à draguer une jolie femme. Bref, le bon vivant dans toute sa splendeur, pas intellectuel mais brave type. La caricature de l'Irlandais comme Ford les aime. Le film est gentil sans plus, plutôt barbant même à force de vouloir nous forcer à apprécier ce type excessif joué par J. Farrell MacDonald. C'est gentil mais il n'y a pas de quoi en faire un plat.
La communauté policière internationale reconnait un flic grâce à ses chaussures. Ainsi Riley ne passe jamais inaperçu ! La sympathie semble immédiate entre ces hommes pratiquant le même métier, que ce soit à Munich ou à Paris.
On se fait plaisir avec les nombreuses scènes de rue mais les caricatures ont la vie dure, ainsi on se retrouve à Munich (où Riley boit beaucoup de bières) ou à Paris (où il boit du vin ou du champagne en regardant des petites pépées dénudées se trémousser ... mais comme il a les yeux qui se croisent il croit les voir se marcher les unes sur les autres).
David Rollins et Nancy Drextel sont charmants et Louise Fazenda toujours excellente.




Un grand rêve sur une affiche proportionnelle ...


Lena - Louise Fazenda

Les homologues français



mercredi 1 mai 2013

Tempest - Sam Taylor - 1928



John Barrymore ...
Sergeant Ivan Markov
Camilla Horn ...
Princess Tamara
Louis Wolheim ...
Sergeant Bulba
Boris de Fast ...
The Peddler
George Fawcett ...
The General
Ullrich Haupt ...
The Captain
Michael Visaroff ...
The Guard

111 minutes
Titre français : Tempête


Du temps des Tsars, dans une garnison. Ivan Markov étudie dur dans le but de devenir officier. Il devra passer devant une commission d'examen et il sait que son extraction paysanne ne va pas le servir bien qu'il ait le soutien de son Général car ses états de services sont excellents.
Son vieux copain Bulba le soutient tendit que son Capitaine le méprise, ainsi qu'il méprise tous les hommes de basse extraction. Le jour de son passage devant la commission chargée d'examiner son cas, Tamara, la fille du Général fait son apparition et Ivan tombe éperdument amoureux au premier coup d'oeil. Ayant passé le premier stade de l'examen il se retrouve à la rivière avec ses hommes dont l'un rapporte des vêtements de femmes qui se baignaient trouvés non loin de là. Galant Ivan se propose de les rapporter mais ce faisant est surpris par Tamara outrée qu'un gentleman puisse faire une telle chose. Pris par une impulsion soudaine Ivan l'embrasse et Tamara lui promet des représailles. Malgré tout Ivan est promu Lieutenant, le premier de son status social depuis une décade grâce au paternalisme du Général. Il est invité à son premier bal, célébrant l'anniversaire de Tamara. Lorqu'Ivan pose le pied dans la grande salle il est victime de l'ostracisme de ses congénères. Le Général tente de le faire danser avec sa fille mais elle se montre glaciale et il la conduit auprès de son Capitaine qui se trouve être le fiancé de la jeune fille. Seul dans son coin Ivan se saoule joliment et alors qu'il erre dans les couloirs du palais se retrouve dans la chambre de Tamara dans laquelle pris de passion soudaine il dépose des roses blanches sur le lit de la demoiselle et grave sur une médaille de St Ivan son amour pour la belle avant de s'endormir. Lorsque Tamara le découvre dans sa chambre elle appelle à l'aide et Ivan déconfit est arrêté, dégradé publiquement avant de se retrouver au travaux forcés où le rejoint son vieil ami Bulba. Mais la révolution est en marche ...



Une belle histoire d'amour sur fond de lutte des classes et de révolution. L'histoire est très mélodramatique est peu crédible, l'image est magnifique et parfaitement maitrisée tout en étant filmée de façon très originale (on débute par survoler la garnison de manière d'une manière très frappante et les images hallucinatoires dans la cellule de prison sont magnifiques et très évocatives) et le jeu des acteurs est convaincant. Ainsi John Barrymore, à son habitude, donne une dimension intéressante à son personnage et on passe un bon moment devant le spectacle qui nous est montré même si on a de la peine à imaginer qu'Ivan est un fils de paysan. Dans ce film John Barrymore a 46 ans mais ne les fait pas, même s'il est évident qu'il n'est plus de première jeunesse. Je ne suis pas personnellement très fan de son nez mais visiblement il y a toujours quelques allusions au sujet de son fameux profil. A un moment il touche même le nez de Louis Wolheim, lui-même reconnaissable entre mille avec son nez écrasé !

Camilla Horn est très belle et sa classe est indubitable. Après sa prestation dans Faust (1926) de Murnau, elle est acclamée, Hollywood lui ouvre ses portes et Joseph M. Schenck voit en elle une nouvelle Garbo et s'en éprend. A l’avènement du parlant elle retourne en Allemagne sa patrie d'origine.

Boris de Fast, d'origine russe, a le rôle du marchant ambulant annonçant la révolution et l’ascension du peuple. Grimé à la Raspoutine il se montre illuminé et presque diabolique, tout comme le peuple se montrera au final indigne de gouverner, pillant et tuant sans aucun discernement ou pitié. Comme il se montre odieux et insidieux on a envie de lui tordre le cou dès les premières images. 

Louis Wolheim ainsi que George Fawcett sont parfaits. Tous deux se montrent même touchants plus d'une fois.

Ce film n'a pourtant pas été un grand succès commercial et on peut le comprendre, du moins partiellement. Il y a peut-être trop de longueurs après que Ivan soit condamnés aux travaux forcés ? Toujours est-il qu'à ce moment j'ai trouvé le temps un peu long. Et le fait que dans le fond les révolutionnaires et le peuple soient montrés comme des rustres indignes y est peut-être aussi pour quelque chose ? D'un autre côté on ne peut pas parler de partialité puis que les nobles sont montrés comme des gens coincés, snobs et favorisant les contacts avec leurs pairs.

Lewis Milestone et Viktor Tourjansky ont participé à la réalisation de ce film.

La version DVD d'"Image Entertainment" provient de Chine (jaquette et sous-titres bilingues, sous-titrage amovible)





dimanche 10 mars 2013

Easy Virtue - Alfred Hitchcock - 1928





Isabel Jeans ...
Larita Filton
Franklin Dyall ...
Her Husband
Eric Bransby Williams ...
The Co-respondent
Ian Hunter ...
The Plaintiff's Counsel
Robin Irvine ...
John Whittaker
Violet Farebrother ...
His Mother
Frank Elliott ...
His Father
Dacia Deane ...
His Elder Sister
Dorothy Boyd ...
His Younger Sister
Enid Stamp-Taylor ...
Sarah (as Enid Stamp Taylor)

80 minutes

Le passé ne meurt pas
d'après une pièce de Noel Coward


Larita Filton pose pour un jeune peintre talentueux. Jaloux son mari veille en buvant plus que de raison. Il moleste sa femme ce qui pousse Claude, le peintre, à déclarer sa flamme à Larita. Lorsque le mari furieux découvre que les deux jeunes gens se rapprochent il menace le peintre qui sort un revolver et tire, blessant gravement le mari. Durant le procès Larita est accusé d'avoir poussé les deux hommes à s'affronter et le divorce est prononcé.
Pour oublier et se faire oublier Larita se rend dans le sud de la France où elle fait la connaissance d'un jeune homme, John Whittaker, qui tombe amoureux d'elle. Elle tente bien de lui expliquer son passé mais John ne veut rien entendre et demande sa main. Larita accepte et le couple s'en retourne en Grande Bretagne pour rencontrer la famille. La mère se montre suspicieuse face à cette femme qu'elle considère comme une aventurière et regrette que son fils n'ait pas épousé la jeune fille qu'elle lui destinait, Sarah.
Le temps passe et Larita se sent délaissée par John qui commence à douter de son choix. Un jour aux courses elle revoit l'avocat de son mari qui se trouve être un ami de la famille. Plus tard la mère trouve un journal qui relate le scandale de l'époque et le divorce. Dès lors elle ne cache plus sa haine et recommande à Larita de ne pas participer à la soirée mondaine donnée à la maison le soir même mais Larita ne l'entend pas de cette oreille ...



Le début est plutôt long à se mettre en place et forcément on a de la peine à se laisser prendre par l'action. La trame est plutôt mince et finalement le plus intéressant du film se passe dans la deuxième moitié du temps. Une chose ne m'a pas parue claire, il semble que le peintre se tue mais ce n'est pas très explicite.
Isabel Jeans se montre plutôt sophistiquée, au départ on la sent distante et elle n'attire pas spécialement la sympathique. Petit à petit on comprend que l'opinion est injuste même si il est bien clair qu'elle aurait du parler à son mari de son passé. John Whittaker aussitôt de retour chez lui subit l'influence de la mère qui se montre assez mesquine et hypocrite. Seuls le père et Sarah gardent la tête froide et témoignent de l'amitié à Larita.
La scène du bal est particulièrement bien faite, Larita décide d'assumer jusqu'au bout et on a plaisir à revoir Ian Hunter qui apparait peu dans le film. Pendant un moment on imagine même qu'il éprouve une certaine tendresse pour la jeune femme.

A la fin aux journalistes qui l'attendent devant le tribunal elle aura ces paroles terribles : "Shoot there is nothing left to kill ..."
C'est la deuxième brève apparition d'Alfred Hitchcock que l'on voit passe sur le court de tennis vers la 20e minutes. (La première était dans the Lodger 1927)
On peut voir ce film sur le net facilement, par contre je pense que la version visionnée est partiellement tronquée.


jeudi 31 janvier 2013

Through the Breakers - Joseph C. Boyle - 1928


Margaret Livingston ...
Diane Garrett
Holmes Herbert ...
John
Clyde Cook ...
Eustace
Natalie Joyce ...
Taya
Frank Hagney ...
Gamboa

55 minutes
D'après une pièce de Owen Davis
Titre français : La sirène du Pacifique

John (Herbert) accepte un poste dans les îles Samoa. Le soir de son départ il propose à Diane (Livingston) de l'épouser et de le suivre. Diane empruntée lui répond qu'il lui faudrait des semaines pour faire ses bagages et John se retrouve seul sur une île avec Eustace (Cook) son contremaître chargé de veiller à la bonne marche du travail par les indigènes.
Une autochtone, Taya (Joyce) ne comprend pas la tristesse de John qu'elle vénère et aime profondément. Son fiancé Gamboa (Hagney) la surveille de loin tout en étant prêt à dégainer son couteau au moindre geste déplacé de John mais celui-ci est perdu dans ses tristes pensées après avoir relu pour la ixième fois la lettre de rupture de Diane qui lui annonce que "seule sa malle lui parviendra car elle a changé d'avis et ne montera pas à bord du bateau qui devait l'amener par crainte de s'ennuyer des hommes et des lumières de la ville".
Chaque voile aperçue sur l'horizon ravive la nostalgie de John mais un beau jour un yacht qui croise non loin prend feu et une jeune femme est retrouvée sur la plage. Il s'agit de Diane qui revient d'un rendez-vous galant et qui incarne le mauvais esprit de la mer selon Taya.  Diane qui mène une vie de débauche depuis le départ de John va dès lors tout faire pour récupérer John en évinçant sa rivale Taya ...



Une histoire de femme débauchée que rien n'arrête. Sur le yacht qui la ramène sur le continent, Diane propose sa jarretière aux enchères, puis carrément sa robe qu'elle enlève devant les yeux concupiscent des hommes passablement éméchés réunis au salon sous le regard scandalisé du peu d'autres femmes présentes à bord.
Incarnée par Natalie Joyce, Taya se montre sincère et sage et son personnage prend une dimension particulière.  Comme le demande si bien Taya pourquoi diable peut-on avoir la peau brune lorsqu'on a le coeur si pur (blanc) ? et pourquoi John ne voit-il pas clair en elle ? De même tente-t-elle de ramener John dans le présent en lui disant que seuls les imbéciles attendent le passé ...
Face à elle Margaret Livingston brille de mille feux de façon voyante et aguichante. Ses tenues sont très déshabillées et ses poses suggestives.
Face aux deux femmes qui rivalisent d'intérêt se trouve John alias Holmes Herbert. Acteur en général très expressif, il manque quelques gros plans pour faire passer une certaine profondeur. Du coup il parait un peu raide et ennuyeux (d'autant plus avec la moustache !) alors qu'il sait se montrer vibrant et vivant comme il le démontre dans d'autres films. Il a néanmoins l'occasion de se lâcher lorsqu'après s'être jetée à l'eau Diane semble inconsciente et qu'il l'embrasse passionnément.
Il reste deux acteurs à mentionner. Le premier est un Frank Hagney porteur d'une perruque souriant et participant aux danses locales. Il se montre dans un rôle sympathique complétement différents de ceux dans lesquels on le voit habituellement. Le deuxième est Clyde Cook, un habitué des rôles de sidekicks à caractères humoristiques. Ici il est un homme qui est ravi de se retrouver au milieu de toutes ces femmes qu'il poursuit volontiers. Il lui arrive même de danser en gesticulant passablement.

D'un point de vue conception on peut regretter une fin abrupte qui ne permet pas de rendre le scénario plausible. En effet après des années de débauches, Diane est touchée par la grâce ce qui ne colle pas à son personnage. Le déclic se produira lors du suicide de Taya qui en mourant aura encore le temps de dire qu'elle souhaite que tout le monde soit heureux ...



vendredi 25 janvier 2013

While the City Sleeps - Jack Conway - 1928



Lon Chaney ...
Dan Coghlan
Anita Page ...
Myrtle Sullivan
Carroll Nye ...
Marty
Wheeler Oakman ...
Eddie 'Mile-Away' Skeeter Carlson
Mae Busch ...
Bessie Ward
Polly Moran ...
Mrs. Minnie McGinnis
Lydia Yeamans Titus ...
Mrs. Sullivan
William Orlamond ...
Dwiggins
Richard Carle ...
Wally

66 minutes
Dans la ville endormie

Dan Coghlan est un flic en civil qui combat la pègre avec acharnement. Ses pieds lui font mal tant il arpente le bitume dans l'espoir de mettre sous les verrous un filou surnommé Mile-Away Skeeter, un baron de l'underworld qui se tire d'affaire à chaque fois grâce à des alibis en béton et une couverture d'entrepreneur de pompes funèbres.
Après avoir largué Bessie, Skeeter s'intéresse de très près à Myrtle, une jeune fille qui a perdu son père et qui traine passablement sur le trottoir. Heureusement Dan veille et s'obstine à ramener dans le droit chemin et à la maison chaque fois Myrtle dont il est secrètement amoureux. Mais Myrtle aime Marty, un garçon faible qui tourne plutôt mal bien que Dan le tire d'embarras en lui sauvant la mise à chaque fois qu'il est dans le collimateur de la police.
Skeeter et sa bande cambriolent un bijouterie. Dan convainc Bessie, l'ex de Skeeter de témoigner et appréhende les bandits. Malheureusement Bessie est liquidée et les gangsters sont relâchés. Décidé à se débarrasser de Marty qui l'empêche de courtiser Myrtle, Skeeter monte un coup où Marty doit être abattu mais Dan fait capoter le projet en intervenant. Marty quitte alors la ville et Dan met en fuite Skeeter qui a le temps de descendre un policier sous les yeux de Myrtle. Pour protéger la jeune fille devenue un témoin gênant, Dan l'héberge chez lui et lui déclare son amour ....


Quelques plans montrant un défilé de policiers, à pieds et montés à cheval, introduisent le film qui poursuit en décrivant les activités de la police et de ses hommes, tout en nous passant quelques scènes de New York, de loin ou de près.
Le film est un vrai film de gangsters qui se termine par un violent assaut pour arrêter les bandits qui luttent jusqu'au bout. L'action policière est plutôt bien montée, on y trouve aussi de l'humour, mais la romance n'est pas vraiment réussie à mon avis. Non pas que Lon Chaney soit mauvais acteur, loin de là ! Grâce à la description donnée de ce flic usé et solitaire on imagine sans peine qu'il ait besoin de rêver et de garder un espace qui lui permette d'échapper à la violence qui l'entoure mais pour une raison qu'il m'est difficile de cerner cela ne passe pas, peut-être parce que quelque part cette scène est déjà vue ou que ses sourires au temps de son bonheur sont trop appuyés ? Toujours est-il qu'il qu'ici Lon Chaney a un côté chien battu hargneux. Ses expressions hargneuses sonnent plutôt juste mais ses expressions de bonheur paraissent artificielles.

Anita Page est charmante et Wheeler Oakman excellent dans ce rôle de gangster très soigné et sûr de lui. Un autre personnage intéressant de ce film est la concierge de l'immeuble de Dan, jouée par Polly Moran. Elle use tous les stratagèmes possibles pour attirer le célibataire dans ses filets : propositions de massage de pieds, bons petits plats, malheureusement ses tentatives ne sont pas franchement couronnées de succès, quoi que ?
Mae Bush, Lon Chaney






mardi 15 janvier 2013

A Blonde for a Night - E. Mason Hopper - 1928





Marie Prevost ...
Marie
Franklin Pangborn ...
Hector
Harrison Ford ...
Bob
T. Roy Barnes ...
George
Lucien Littlefield ...
Valet

55 minutes

Au Ritz à Paris où ils sont en voyage de noces, Marie et Bob fêtent leur une semaine de vie commune en se promettant de ne jamais se chamailler. Le téléphone sonne et George, un vieil ami de Bob fait son apparition dans leur suite. Venu à Paris comme acheteur de vêtements luxueux, il vante ses succès auprès des femmes, en particulier auprès des blondes dont il prétend tout connaître. Bob est ravi de retrouver son vieux copain qui ne cesse de raconter de vieilles histoires de leurs anciennes conquêtes, toutes blondes. Comme personne ne semble s'intéresser à elle, Marie sort et retrouve par hasard Hector, un de ses vieux amis qui se trouve être à la tête d'une maison de couture très renommée. Hector, toujours sous le charme de Marie l'emmène essayer l'une de ses créations. Subjugué devant le modèle et dans sa fougue créatrice, il lui fait porter un perruque blonde.
A ce moment se présente justement George pour acheter la collection et bien qu'il ait l'impression d'avoir déjà vu la jeune femme il succombe à son charme. 
Pendant ce temps Bob attend sa femme qui ne réparait pas jusque tard le soir. Le couple a une scène terrible et des vêtements volent par la fenêtre. Marie fait croire qu'elle part pour Berlin et le lendemain George emmène Bob voir la fameuse blonde et la collection d'Hector. Marie joue de son charme devant les deux amis qui rivalisent pour obtenir son attention ...



Une farce matrimoniale bourrée de quiproquos. Marie mène tout le monde comme elle l'entend par le bout du nez et Bob est le dindon de la farce. Jusqu'au bout il ne comprendra pas qu'il se trouve en face de sa femme. Pendant ce temps Hector (hilarant Pangborn) et George se donnent un mal de chien pour rester dans la course ...
De beaux décors, de belles toilettes, Marie Prevost en blonde, ... Amusant !



lundi 3 décembre 2012

Manhattan Cowboy - J.P. McGowan - 1928



Bob Custer ...
Jack Steel
Lafe McKee ...
John Steel
Mary Mayberry ...
Alice Duncan
Slim Whitaker ...
Slim Sergeant (as Charles Whittaker)
John Lowell ...
Bud Duncan
Lynn Sanderson ...
Bert Duncan
Mack V. Wright ...
Mack Murdock (as Mac V. Wright)
Cliff Lyons ...
Tex Spaulding
Dorothy Vernon ...
Maggie

54 minutes


Jack Steel est un garçon trop gâté qui semble ne jamais rien prendre au sérieux et se confronter à ses responsabilités. Ce soir là, en compagnie de ses amis de beuverie il dérobe le manteau du chasseur du club où ils ont passé la soirée et provoque des accidents. Poursuivi par la police son père lassé de ses frasques décide de le punir. Toutefois, sous l'influence de sa femme désolée pour son fils, il lui évite la prison mais l'envoie dans le ranch de son ami Bud Duncan, dans l'espoir d'en faire enfin un homme. 
Arrivé au ranch Jack fait la connaissance d'Alice, la fille de Duncan qui justement lui a réservé le comité d'accueil chargé de lui flanquer la trouille. Est attrapé qui croyait prendre car Jack finit par sauver Alice dont les chevaux s'emballent après un coup de feu tiré par Slim Sergeant, un gaillard mauvais joueur qui va finir par se rendre compte qu'Alice lui préfère le pied tendre nouveau venu. Dès lors il ne va pas tarder à se montrer sous un angle bien peu sympathique, en compagnie de ses deux comparses, Tex Spaulding et Mack Murdock ...



Une histoire récurrente, celle du fils que l'on confronte avec la réalité afin qu'il grandisse enfin. De ce côté pas de surprise. L'action est assez bien menée, mais le scenario est hyper conventionnel. Si vous n'avez rien d'autre à faire ou si vous êtes vraiment fatigué, vous passerez quand même un bon moment, sans plus !

On trouve ce film chez Grapevine Video.


vendredi 28 septembre 2012

Guardians of the Wild - Henry MacRae - 1928



Rex the Wonder Horse... Rex, Leader of the Wild Horses
Jack Perrin... Jerry Lane
Starlight the Horse... Starlight, Jerry's Horse
Ethlyne Clair... Madge Warren
Al Ferguson... Mark Haman
Robert Homans... John Warren
Bernard Siegel... Won Long Hop
et Frank Ellis

45 minutes

Dans une réserve naturelle sur laquelle Jerry Lane veille jalousement. Son grand plaisir est d'observer un cheval sauvage qui vit dans ce sanctuaire protégé. Jerry vit seul en compagnie de son cheval et compagnon, Starlight mais courtise la fille d'un ranch voisin, Madge Warren.
La vie serait idyllique si un certain Mark Haman n'avait en vue de s'approprier le ranch Warren et de capturer Rex l'étalon sauvage. Un jour avec l'aide d'un complice, Haman réussit à capturer Rex mais Jerry survient à point et sauve l'animal avec l'aide de Madge. Dès lors l'étalon leur voue une reconnaissance sans borne et les suit comme un chien.
Malheureusement Mark Haman a juré de mettre la main sur le ranch alors Warren éloigne sa fille à Boston pour empêcher qu'elle soit utilisée comme monnaie d'échange. Durant son absence le ranch est attaqué et Warren est blessé. Jerry qui est venu à sa rescousse envoie un mot à Madge qui arrive par le premier train. Une femme qui se fait passer pour l'infirmière de son père est venue la prendre à la gare mais hélas Madge réalise trop tard qu'elle est tombée dans le piège de Haman. Heureusement Rex veille !



Un joli film qui a du beaucoup plaire aux enfants de l'époque. Depuis notre canapé on les entend presque crier des encouragements au héros sympathique campé par Jack Perrin !
Que du bonheur que ce film simple, des chevaux magnifiques, un jeune couple qui s'aime, de l'action et un final plein de suspens. Comme les enfants, on ne se demande pas où est le troupeau de chevaux sauvages que Rex est sensé mener, ni pourquoi Jerry est seul à garder ce grand territoire, ni même comment les rangers ont fait pour être si efficaces à la fin. Cela n'a pas d'intérêt dans le fond car l'amour, l’honnêteté et la nature triomphent à la fin et c'est bien là tout ce qui compte (il se trouve que moi aussi j'avais justement envie de les voir gagner ce soir !).

Rex le cheval a tourné durant une dizaine d'années avec entre autres Harry Carey, Ken Maynard, Jack Perrin (plusieurs fois), Yakima Canutt, Guinn "Big Boy" Williams.

Frank Ellis non crédité dans ce film a tourné dans plus de 500 films !

Ethlyne Clair est charmante et à un petit côté à la Clara Bow. Je ne rajoute rien sur Jack Perrin qui a toujours l'air d'une grande gentillesse, égal le film dans lequel il tourne.

On trouve ce film chez Grapevine Video (je vous rassure l'image est meilleure que la couverture montrée ci-dessus !)




mardi 18 septembre 2012

A Lady of Chance - Robert Z. Leonard - 1928



Norma Shearer ...
Angel Face Crandall
Lowell Sherman ...
'Brad'
Gwen Lee ...
Gwen
Johnny Mack Brown ...
Steve Crandall (as John Mack Brown)
Eugenie Besserer ...
'Ma' Crandall
Buddy Messinger ...
Hank Crandall (as Buddie Messinger)

78 minutes

Dolly Crandall (Shearer) surnommée "Angel Face" travaille dans un hotel chic en tant qu'opératrice des téléphones ce qui lui permet de repérer facilement des proies masculines qu'elle va escroquer grâce à ses allures angéliques. Pour ce faire elle utilise tous ses charmes et n'hésite pas à manipuler ses victimes en inventant des histoires tristes et en versant de grosses larmes. Un couple d'escrocs Brad (Sherman) et Gwen (Lee) la reconnaissent et s'arrangent pour s'inclure dans le coup monté par Dolly. Brad se fait passer pour son mari et réussit à extorquer une grosse somme d'argent à un millionnaire naïf qui finit par se rendre compte qu'il s'est fait arnaquer et dénonce la jeune fille à la police qui n'a aucune peine à l'identifier rapidement.
Dolly récupère l'argent que Brad et Gwen tentent de garder pour eux et se rend à une convention sur le ciment dans un hôtel. Dans l'ascenseur elle se méprend sur les paroles de Steve Crandall (Mack Brown) qu'elle croit riche et qu'elle tient dès lors dans son collimateur. Lorsque Steve lui propose le mariage elle croit avoir atteint le sommet mais déchante vite lorsqu'elle arrive dans la ville natale du jeune homme, voit la maison familiale et rencontre sa mère et son frère ...



Dommage le thème n'était pas mauvais mais une certaine lenteur alourdit le film, due surtout au couple d'escrocs interprété par Lowell Sherman et Gwen Lee. Lowell Sherman en fait trop mais par contre Johnny Mack Brown est tout à fait charmant dans le rôle de Steve Crandall, timide et maladroit. Les scènes comportant Norma Shearer et lui sont toutes excellentes, en particulier celle où Dolly fait croire qu'elle s'est foulé la cheville et qu'elle ne peut plus marcher. Steve tente alors de lui ôter ses chaussures bien maladroitement, c'est très drôle (je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher le plaisir !). On se demande quand même comment le couple Brad-Gwen finit par toujours retrouver Dolly ...

Norma Shearer papillonne des yeux, pleure sur commande et porte de jolies toilettes. La mauvaise fille qui finit par rencontrer l'amour est une histoire souvent rabâchée ...Le final est donc assez prévisible mais on passe un bon moment d'autant plus que l'image est très nette. On trouve ce film dans la collection Warner Archive.





mardi 4 septembre 2012

Adorable Cheat (The) - Burton L. King - 1928


Lila Lee ...
Marion Dorsey
Cornelius Keefe ...
George Mason
Burr McIntosh ...
Cyrus Dorsey
Reginald Sheffield ...
Will Dorsey
Gladden James ...
Howard Carter
Harry Allen ...
'Dad' Mason
Alice Knowland ...
Mrs. Mason
Virginia Lee ...
Roberta Arnold
Rolfe Sedan ...
Card Playing Guest


59 minutes

Un homme fortuné, Cyrus Dorsey (McIntosh) souhaite voir son fils Will reprendre le flambeau à l'usine au lieu de flamber l'argent sans réflexion. En effet Will (Sheffield) passe son temps oisivement et dépense sans compter. Sa soeur Marian (Lee) est par contre pleine d'entrain et souhaiterait s'investir dans les affaires familiales mais son père préfère la protéger et l'empêche de se confronter au monde du travail. Un jour à l'usine elle découvre une offre d'emploi et rencontre le responsable des expéditions George Mason (Keefe). Après avoir renversé une pile de casseroles, George Mason finit par embaucher Marian qui se présente sous un faux nom. Une bonne décision car elle prend son travail très à coeur et les deux jeunes gens sympathisent à tel point que George décide de présenter Marian à ses parents.
Marian les charme par ses bonnes manières et les parents sont ravis de faire sa connaissance. De son côté Marian décide d'introduire George chez elle au cours d'une réception. Pour ce faire elle demande à son amie Roberta de passer pour elle et de les inviter en prétextant la connaitre depuis l'enfance. George finit par accepter. Tout le monde se demande qui est ce mystérieux inconnu. Durant la nuit George entend des bruits et surprend Will pillant le coffre fort de son père. Sous le regard de George, Will lui demande de remettre un écrin contenant des perles à sa place mais garde secrètement une enveloppe d'argent. Tous deux sont vus par Howard Carter (James), un jeune homme malhonnête intéressé par Marian qui va saisir l'opportunité de discréditer George.
Le lendemain il fait venir les parents de George qu'il présente aux invités hilares. George ne se démonte pas, embrasse gentiment son père et sa mère et leur demande de le raccompagner à la maison. Cyrus Dorsey revient de voyage et Marian se trahit en l'appelant "papa" ...


Un film très bien construit de manière simple et en même temps assez prévisible. On ne peut s'empêcher d'éprouver de la sympathie pour les deux protagonistes principaux qui se montrent tous deux honnêtes et charmants. L'action est composée d'une série d'épreuves dont la finalité reste sujet à caution. Marian va-t-elle accepter les parents de George, George va-t-il préférer Roberta/Marian pour son argent, etc...
Les scènes des invitations respectives sont un vrai régal. Les conventions sociales y sont particulièrement bien décrites : avec humour chez les parents de George, avec une certaine hypocrisie chez Marian, mais cela concerne davantage les invités.
Cornelius Keefe et Lila Lee sont tous deux très séduisants, ce film qui n'est pas le premier qu'ils tournent ensemble est tout à fait sympathique à regarder. 

Une jolie version existe chez Grapevine Video, musique d'accompagnement par David Knudtson.


dimanche 29 juillet 2012

Noah's Ark - Michael Curtiz - 1928



Dolores Costello ...
Mary / Miriam
George O'Brien ...
Travis / Japheth
Noah Beery ...
Nickoloff / King Nephiliu
Louise Fazenda ...
Hilda / Tavern Maid
Guinn 'Big Boy' Williams ...
Al / Ham (as Gwynn Williams)
Paul McAllister ...
Minister / Noah
Myrna Loy ...
Dancer / Slave Girl
Anders Randolf ...
The German / Leader of Soldiers

Armand Kaliz ...
The Frenchman / Leader of the King's Guard
William V. Mong ...
Innkeeper / Guard
Malcolm Waite ...
The Blakan / Shem
Nigel De Brulier ...
Soldier / High Priest
Noble Johnson ...
Slave Broker
Otto Hoffman ...
Investor with Gun / Trader

100 minutes
Titre français : L'Arche de Noé


Dans l'Orient Express en route pour Paris, juste avant la déclaration de la première guerre mondiale. Marie (Costello), une jeune fille allemande se fait remarquer par sa grande beauté par Nickoloff (Beery), un homme en mission pour la Russie. Un jeune homme qui pique la place d'un pasteur (McAllistair) se voit remettre en place par Travis (O'Brien) un jeune américain. Dans le wagon bondé, des personnes de différentes nationalités commentent les nouvelles. Un pont saute et le train dégringole dans un précipice. Travis avec l'aide de Al (Williams) et d'un Balkanique sauve la jeune Marie coincée sous une poutre et l'emmène dans une maison. Il s'avère qu'ils se trouvent encore sur le territoire allemand mais non loin de la France et que la guerre vient d'être déclarée.
Durant la nuit Nickoloff tente d'abuser de Marie, Travis s'interpose, les soldats débarquent pour un contrôle d'identité et les amis s'enfuient pour se rendre à Paris.
Al ne tarde pas à s'engager dans l'armée et Travis se trouve tiraillé entre sa femme allemande et l'envie de s'enrôler, ce qu'il finit par faire après quelque temps. Dans les tranchées il retrouve son vieux copain Al qui finira par mourir d'une grenade lancée par Travis. De son côté Marie, devenue danseuse retrouve Nickoloff. Comme elle refuse ses avances, il la fait arrêter pour espionnage en déposant des papiers compromettants dans sa valise. Sur le point d'être fusillée, Marie a la surprise de se retrouver face à Travis qui fait stopper ses camarades alors qu'une bombe explose très près. Réfugiés tout en étant enterrés vivants dans les décombres, un pasteur leur conte l'histoire de l'Arche de Noé....



Impossible de résumer simplement cette histoire menée de façon assez abracadabrante et difficile à suivre. Il faut de plus faire abstraction des vérités historiques. Pendant un long moment on se demande où diable ce film veut en venir. Pourtant les acteurs ne sont pas mauvais, loin de là ! George O'Brien se montre touchant plus d'une fois, de même Guinn Big Boy Williams et Dolores Costello. George et Dolores forment un très beau couple, c'est indiscutable. Noah Beery est presque méconnaissable sous ses déguisements, il faut avouer qu'il est toujours inquiétant. Louise Fazenda est toujours amusante à regarder, Paul McAllistair me semble toujours incarner le même genre d'homme supposé être un grand sage et Myrna Loy apparait brièvement.
Cette histoire saute du coq à l'âne et il est impossible de s'attacher à l'action ou aux protagonistes en tant que spectateur. Les scènes de guerre sont trop courtes et empêchent ainsi de se sentir concernés de même les scènes tournées du temps de Noé qui possèdent une dimension comique involontaire.
Par contre, les effets spéciaux sont excellents, on a droit à des tremblements de terre, des coups de vent terribles, des inondations, un nombre de figurants incroyable, des décors somptueux etc.
Étonnamment les caricatures des différentes nationalités ont la vie dure : le français lit un magazine avec de jolies pépées, une femme replète incarne la mamma italienne con bambini, le british a un col rigide et un air coincé, le pasteur un air sorti tout droit de la bible ... soit des représentations toujours compréhensibles à notre époque !

Après de longues minutes d'incompréhension, au final on croit comprendre que ce film tente de nous dire que Dieu ne fait rien au hasard et que si nous souffrons il y a toujours une raison connue par le Tout Puissant. Il est de plus bien précisé qu'après cette terrible guerre les hommes auront compris le message et le sacrifice n'aura pas été vain. Malheureusement nous savons aujourd'hui que ce message n'a jamais été compris et ne le sera probablement jamais : Pour preuve les humains adorent toujours le veau d'or à notre époque et les guerres se succèdent sans répit.

Ce film mi-muet mi-parlant (très peu toutefois) est très bien rafraichi, la musique d'accompagnement est adéquate. On peut saluer le courage du réalisateur Michael Curtiz qui s'est quand même lancé dans une tâche monumentale, à voir par curiosité donc.

Citation :

Al: This war is more than just a fight. It's more like a funeral. And everybody ought to be in the procession or the hearse.(Cette guerre est davantage qu'une simple bataille. Elle s'apparente plus à un enterrement. Et tout le monde devrait se trouver dans la procession ou dans le corbillard)


Mirna Loy et Dolores Costello




Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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