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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mardi 29 mai 2012

Sappho - Dimitri Buchowetski - 1921




Pola Negri ...
Sappho

Johannes Riemann ...
Richard de la Croix

Alfred Abel ...
Andreas de la Croix

Albert Steinrück ...
Georg Bertink

Helga Molander ...
Maria Garden, Roichards Braut

Otto Treptow ...
Teddy

Elsa Wagner ...
Richards Mutter

Ellinor Gynt ...
Tänzerin

81 minutes
D'après Alexandre Dumas Père

Dans un train, Richard de la Croix (Riemann) relit une dépêche qu'il tient entre ses mains, son frère Andreas (Abel) vient d'être enfermé dans un asile car il a perdu la tête. Les médecins le demandent d'urgence.
A l'asile on lui explique que son frère est devenu fou par amour pour une femme nommée Sappho (Negri). Connue en ville pour être une vamp notoire qui fait des ravages auprès de ces messieurs, Richard demande à une connaissance de lui montrer cette femme et se méprend sur la personne qui lui est désignée. A l'Odéon une femme l'approche qui n'est autre que Sappho et c'est l'amour instantané. Mais Georg (Steinrück) veille jalousement sur cette femme avec laquelle il vit et qu'il croit posséder et tente d'éloigner les jeunes gens. Peine perdue Sappho demande à Richard de l'emmener bien que sa fiancée Helga (Molander) l'attende auprès de sa mère. Les deux tourtereaux passent quelques jours merveilleux au bord de la mer mais Georg ne tarde pas à découvrir l'endroit où ils se trouvent et raconte à Richard ce qu'il s'est passé entre Sappho et Andreas. Il s'avère qu'Andreas travaillait en tant qu'ingénieur pour lui et qu'au cours d'un repas commun il aurait proposé un arrangement peu honnête à Sappho en lui faisant miroiter l'avancement Andreas contre quelques paiements en nature. Sappho aurait accepté et Andreas les aurait surpris puis aurait tenté de les tuer en dévalant la route d'un col à toute allure alors que Sappho et Georg se bécotaient à l'arrière du véhicule. Devenu fou il aurait été enfermé de suite. Profondément atteint Richard rentre chez lui et retrouve sa mère et sa fiancée Helga qui l'attendent toujours. Un peu par la force des choses, Richard épouse Helga mais le jour du mariage il voit le visage de Sappho à la place de celui de son épouse et retourne en ville un soir de Carnaval. Il la retrouve dans les bras de Teddy mais Andreas qui vient de s'évader de l'asile fait son apparition lui aussi ....



Le mélodrame dans toute sa splendeur. Les plans sont parfaitement maîtrisés et cadrés, le décors stylisé est planté, il ne reste plus qu'à se laisser emporter dans cette histoire d'amour passionnée. 
On pénètre avec Richard dans cet asile; accompagné d'un docteur et d'un infirmier il longe les nombreuses cellules dans un couloir immense au sol à gros damiers noirs et blancs ... 
Au début la question subsiste de savoir si Sappho est victime de son destin, mais très vite le doute s'estompe car elle se montre sûre d'elle et très vamp. Toutefois alors au bord de la mer elle prend dans ses bras un enfant qui pleure et se montre alors d'une grande tendresse maternelle ce qui a de quoi troubler le pauvre Richard qui ne se doute pas encore qu'il tient dans ses bras la responsable de la déchéance de son propre frère. Vamp Sappho l'est, mais que peut-elle faire pour contrer cet amour partagé par Richard ? C'est là que réside tout le drame, Richard ne peut se défaire de l'amour qu'il porte à Sappho malgré sa fiancée, malgré son frère devenu fou, malgré tout ? Mad Love, c'est un autre titre de ce film. Mais finalement est-ce que l'amour n'est pas toujours fou en ce sens que la folie est bien l'antagonisme de la raison ?
La seule chose qui retient et qui met mal à l'aise c'est que Sappho ne semble pas honnête puisqu'elle est capable de tromper sans aucun scrupule le pauvre Andreas, et c'est là que le bat blesse, car l'amour fou, oui, mais l'amour manipulateur non car cela pose un problème au spectateur en terme d'adhérence à l'action. Et de plus, en tant que femme, je suis toujours un peu mitigée face aux hommes qui ne semblent pas avoir de jugeote !

Cela dit les acteurs sont excellents et magnifiques : Pola Negri est à la fois démodée et moderne, ça parait ridicule de l'écrire, mais ses mimiques sont très appuyées contrairement à son allure qui est presque de notre temps par intermittences. Johannes Riemann est un très bel homme distingué et séduisant, pas de doute, il a bien l'air de résister de toute ses forces à Sappho mais à l'impossible nul n'est tenu.
Le frère Andreas en la personne d'Alfred Abel est tout bonnement époustouflant : ses expressions et ses yeux exorbités vous restent en tête longtemps après que le film soit terminé. Du grand art pour cet acteur que l'on peut voir dans de nombreux films majeurs, dont le fameux Metropolis. La scène du rêve est particulièrement bien conçue. Dans sa cellule Andreas voit Sappho étendue et ligotée qu'un homme tente de saisir au-dessus d'elle. Il tente de le repousser mais passe à travers les corps et se retrouve seul contre un mur capitonné. Évidemment on se doute de la fin lorsque les événements s'enchainent ...

L'édition Grapevine Video est excellente, la musique d'accompagnement remarquable. On trouve ce film en compagnie de Backstairs, déjà mentionné dans ce blog. Un DVD qui mérite assurément le détour.
Partiellement teinté, image bonne et nette.





samedi 19 mai 2012

A Dangerous Proposal - Rune Carlsten - 1919




Lars Hanson ...
Tore Naesset

Gull Cronvall ...
Aslaug

Theodor Blich ...
Knut Husaby

Hjalmar Peters ...
Thormund

Kurt Welin ...
Ola Thormundson

Hugo Tranberg ...
Sigurd Husaby

Gösta Cederlund ...
Eyvind Husaby

Hilda Castegren ...
Tore's Mother

Uno Henning ...
Suitor

Torsten Bergström ...
Musician

65 minutes

Titre original : Ett farligt frieri
A Dangerous Wooing (UK)
Partiellement teinté.

Knut est un fermier qui peut s'enorgueillir d'être le père de la plus jolie fille du village Aslaug. Convoitée par tous les garçons du village, Alsaug est secrètement amoureuse de Tore, le fils d'une modeste femme qui possède peu de terres. Le prétendant le plus sérieux est le fils Thormund, dont le père est un riche propriétaire terrien. Knut voit d'un très bon oeil l'alliance de Thormundson avec sa fille mais celle-ci ne montre aucun intérêt pour le garçon un peu dodu comme son père. Tore vient déclarer sa flamme sous les moqueries de toute l'assemblée mais ne renonce pas à son amour, malgré les bagarres avec les autres prétendants et  les coups de bâtons. Après lui avoir administré une terrible correction avec l'aide de ses deux fils, Knut lui déclare que s'il arrive à passer outre lui et sa famille pour retrouver Aslaug sur l'alpage, alors elle sera sienne ...



Une comédie dont le sens comique m'a certainement échappé. La restauration est magnifique et l'accompagnement musical accompagne très bien les images. Il est intéressant de découvrir les décors montagnards dont les maisons ou les greniers ainsi que l'ameublement  ne sont pas très dépaysants dans le fond.

Lars Hanson est encore bien jeune, de même Uno Henning qu'on aperçoit quelques fois. Le scénario est fort simple. Primo : une jeune fille convoitée, secundo empêcher le jeune homme qui l'aime de l'approcher. Tout le film tourne autour des actions de Tore qui arrive avec plus ou moins de succès à approcher Alsaug et donc 65 minutes suffisent parfaitement (voire sont presque trop longues).
Les costumes féminins sont très jolis et très bien portés par Gull Cronvall, une fort jolie femme au doux visage qui par contre ne montre pas une grande compassion pour les rivaux de Tore qui se font corriger sans pitié. Les messieurs portent des souliers qui s'ils sont assortis à leurs vêtements n'en sont pas moins certainement fort inconfortables pour gravir les pentes escarpées de la région !

Le tout malgré une belle image et un son adéquat ne m'a pas particulièrement enthousiasmée.






lundi 14 mai 2012

Roaring Rails - Tom Forman - 1924



Harry Carey ...
Big Bill Benson

Frankie Darro ...
Little Bill

Edith Roberts ...
Nora Burke

Wallace MacDonald ...
Malcolm Gregory

Frank Hagney ...
Red Burley

Duke R. Lee ...
John McFarlane (as Duke Lee)

70 minutes environ

Durant la première guerre mondiale, près de Chateau Thierry en France. Les combats font rage et un soldat Bill Benson (Carey) aperçoit une femme qui vient juste d'être mortellement touchée. Près d'elle se trouve un petit garçon. La pauvre femme l'implore de bien vouloir sauver son fils ...
Quelques temps plus tard, nous retrouvons Bill qui a repris le cours de sa vie d'avant la guerre et conduit une locomotive. Soudain la boite à outils s'ouvre et le Petit Bill (Darro) en sort. Caché à l'insu de Bill avec l'aide du copilote, petit Bill promet de descendre au prochain arrêt. Bill actionne le frein de la locomotive et petit Bill manque tomber sur les rails. Heureusement Bill le rattrape in extremis et ce faisant il rate un signal qui lui intime l'ordre de s'arrêter. Un train se profile à l'horizon et c'est l'accident catastrophique. Bill est jugé va être poursuivi. Le petit Bill qui comprend alors dans quel pétrin il a mis son père adoptif avoue tout. Les poursuites sont abandonnées.
On retrouve Bill et petit Bill plus à l'Ouest, là où la compagnie Overland Union pressée par le temps construit les voies qui lui permettront de décrocher le contrat d'exploitation. Bill n'a plus que quelques centimes et envoie le petit garçon s'acheter quelque chose à manger dans le café que tient Nora Burke (Roberts). Celle-ci prend le petit bonhomme en sympathie mais petit Bill en profite pour dérober quelques daughnuts supplémentaires pour son père. Bill le ramène au café en proposant de payer pour la marchandise volée. Nora les prend en pitié et demande à son père d'engager Bill qui va donc travailler dans la construction du chemin de fer pendant que petit Bill tournicote auprès des travailleurs au grand déplaisir du contremaitre, un géant nommé Red Burley (Hagney) qui se montre brutal avec le petit garçon et qui est payé pour freiner les travaux par le fils du constructeur rival, Malcolm Gregory (MacDonald) afin que le contrat ne leur soit pas attribué. Petit Bill fait une grosse bêtise : il s'introduit dans le wagon bureau et renverse une bouteille d'encre sur les plans ce qui rend le responsable local (MacFarlane) furieux. Il demande à Bill de choisir, soit il place petit Bill soit ils s'en vont tous les deux. Petit Bill se méprend sur les intentions de Bill et décide de s'en aller. Malheureusement il arrive au moment ou Burley fait sauter un pont et il perd la vue dans l'explosion. Bill doit trouver une grosse somme d'argent pour opérer le petit Bill et décide de prendre le meurtre de MacFarlane perpétré par Gregory juste après son départ à son compte et Gregory trop heureux d'échapper à la justice lui promet de s'occuper de l'opération du petit garçon et d'en prendre soin ...


Récemment joliment restauré par le George Eastman House à New York, ce film est plaisant à regarder. L'action bien que très mélodramatique est constante et les protagonistes s'en donnent à cœur joie.
La scène où Harry Carey comprend qu'il s'est fait duper par Gregory est terrible, j'ai bien cru qu'il allait se casser quelque chose : devenu comme fou il tape des poings sur les murs et se jette contre les barreaux de sa cellule.
Le paroxysme du mélo est atteint lorsque nous découvrons le pauvre petit Bill enfermé et étouffant dans la cabane enfumée de l'affreux Burley qui est victime du propre feu qu'il a lui-même allumé ... RRRhhhaaa ...

Harry Carey est à la hauteur de ce rôle dans lequel il se montre solide et très attaché au petit Bill, Edith Roberts est charmante dans le rôle de Nora, la jeune femme qui s'attache aux deux Bills, Frankie Darro est mignon tout plein et passe la moitié du film les yeux clos et Frank Hagney fait peur dans ce rôle de grand gaillard costaud toujours en train ou sur le point de flanquer une dérouillée à quiconque contrariera ses projets ou au petit garçon (il faut avouer qu'il a le physique de l'emploi).

Il manque la partie où 10'000$ sont offerts à quiconque pourra conduire la locomotive à Fairfield. Partiellement teinté.









vendredi 23 mars 2012

Körkarlen - Victor Sjöström - 1921



Victor Sjöström ...
David Holm
Hilda Borgström ...
Mrs. Holm
Tore Svennberg ...
Georges
Astrid Holm ...
Edit
Concordia Selander ...
Edit's Mother
Lisa Lundholm ...
Maria
Tor Weijden ...
Gustafsson
Einar Axelsson ...
David's Brother

103 minutes
La Charrette fantôme
teinté

Le soir du nouvel an, peu avant minuit. Un vagabond empêche ses compagnons de se battre et leur raconte que le soir du nouvel an celui qui meurt le dernier de l'année devra conduire la charrette fantôme durant toute la nouvelle année et se charger de récolter les âmes des morts. Un jeune femme de l'armée du salut sister Edit se meurt et fait appeler un certain David Holm. Celui-ci est un homme frustre qui a amené le malheur à tous ceux qui l'ont approché, son propre frère qu'il a poussé à boire, sa femme et ses enfants qui l'ont fui, et tous ceux à qui il a transmis la tuberculose en ne faisant pas attention à ses germes. Petit à petit on découvre la vie qu'il a menée, sans aucune gentillesse envers son prochain. Un soir à la recherche de sa femme il est entré dans les locaux de l'armée du salut d'une petite ville qui venait d'ouvrir un soir de nouvel an. Installé dans un lit propre sister Edit a recousu avec amour son paletot troué. Au petit matin, il a demandé à voir la femme qui a recousu sa veste et pris un malin plaisir à tout redéchirer devant ses yeux. Plus tard alors qu'Edit distribue des tracts pour attirer les pêcheurs à l'armée du salut, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour détourner les autres du droit chemin jusqu'à ce fameux soir de Nouvel an où il boit en compagnie de vagabonds et que Gustafsson s'approche pour l'emmener voir Edit qui se meurt de la tuberculose contractée l'année précédente au contact de David et du paletot qu'elle recousait. David refuse et ses compagnons le tuent en tentant de le convaincre de se rendre au chevet de la mourante. Mort, David aperçoit la charrette fantôme qui s'approche pour l'emmener. Elle est menée par une vieille connaissance, George, décédé une année plus tôt et qui l'emmène maintenant voir Edit qui demande un sursis afin d'aider l'homme qu'elle aime ...

Un drame terrible qui met du temps à démarrer, plusieurs éléments démarrent un peu en même temps, d'un côté Edit qui se meurt dans la lumière et de l'autre David le vagabond qui vit dans une lumière froide et bleutée. Petit à petit la trame se met en place et l'action devient intéressante. La charrette fantôme est tirée par un cheval et son conducteur est chargé de récupérer les corps qui se détachent en filigrane. c'est très joliment fait. Edit pleine de douceur et d'amour ne renonce jamais à amener David sur le droit chemin mais celui-ci fait tout ce qui est en son pouvoir pour résister.

Une scène terrible qui aurait inspiré à Stanley Kubrick une scène à peu près identique lorsque David enfermé dans la cuisine alors que sa femme se prépare à s'enfuir avec ses enfants qui saisit une hache et démonte la porte en s'attaquant tout d'abord à la serrure puis aux pans centraux. La scène est particulièrement choquante. Ce film a bénéficié d'effets spéciaux tout à fait précurseurs pour l'époque, tant la charrette que les morts apparaissent en surimpression, le corps mortel restant immobile au sol. Le nouvel an représente bien une nouvelle vie, le libre arbitre est amené gentiment jusqu'à ce moment terrible où David comprendra le poids de ses actes lorsqu'il verra sa propre femme et ses enfants sur le point de se donner la mort.
La femme qui prend tous les péchés de David sur elle c'est Edit qui paie le prix en contractant sa maladie. De nombreux morts jalonnent ce film qui oscille entre la vie et la mort, mais qui surtout nous indique que le poids de nos action compte énormément dans la vie après la mort. Je ne sais pas si j'ai bien compris la fin, mais visiblement à la mort d'Edith d'autres entités sont sensées venir la chercher alors que George emmène David au dehors pour leur laisser la place.

"Laisse notre esprit mûrir avant de la récolter".


vendredi 16 décembre 2011

Wrath of the Gods (The) - Reginald Barker - 1914


Sessue Hayakawa ...
Lord Yamaki
Tsuru Aoki ...
Toya San
Frank Borzage ...
Tom Wilson
Kisaburo Kurihara ...
Takeo
Henry Kotani ...
Mr. Hoshida (as Hanoki)

56 minutes
Autre titre : The Destruction of Sakura-Jima

Sur une île japonaise, un descendant de samouraï vit seul avec sa fille sur une plage. Un jour la jeune fille fait la connaissance d'un jeune pêcheur qui se montre très intéressé par elle. Survient alors le prophète, un homme qui lui interdit de voir cette jeune fille car une malédiction pèse sur elle. Horrifiée la jeune fille retourne auprès de son père qui lui montre un parchemin sur lequel l'histoire est écrite. La jeune fille renie alors Bouddha au grand désespoir du père et une typhon se lève causant le naufrage d'un navire. Le lendemain matin le père trouve sur la plage un jeune marin, seul survivant de la catastrophe. Soigné, le jeune homme retrouve goût à la vie et après quelques mois demande à la jeune fille de l'épouser. Celle ci lui révèle alors la malédiction qui pèse sur elle et le jeune homme lui parle d'un dieu juste et bon en lui donnant une chapelet à porter autour de son cou. Le père refuse d'abord que sa fille épouse le jeune américain mais finit lui aussi par renoncer à Bouddha. Alors que les deux jeunes gens se marient à la mission americano-japonaise, une émeute menée par le prophète éclate et une foule se précipite à la maison sur la plage, tue le père et met le feu à la maison, causant ainsi la colère des dieux ...


Ce film est le reflet de cette époque où les missionnaires partaient au loin convertir les populations qui ne connaissaient pas le christianisme. Un film au rythme lent et à l'action théâtrale qui va crescendo (mais lentement !) pour terminer en apothéose : un volcan qui entre en éruption et qui détruit tous les "païens" (et le pasteur et sa famille je suppose ?). Étonnamment pourtant, le héros épouse une japonaise, convertie il est vrai. En général les scenarii de cette époque s’arrangeaient plutôt pour un revirement final révélant que la jeune fille était blanche mais adoptée, ou une chose du même genre.

Tsuru Aoki venait d'épouser Sessue Hayakawa, presque méconnaissable dans ce film. Frank Borzage est tout mignon.
Ce film a été inspiré par la vraie éruption du Sakurajima. On reconnait la plage de Santa Monica dans les plans aériens.

Teinté.

 Milestone. Musique d'accompagnement d’inspiration japonaise.




samedi 20 août 2011

Penalty (The) - Wallace Worsley - 1920


 



Dans l'ordre d'apparence


Charles Clary ...
Dr. Ferris
Doris Pawn ...
Barbary Nell
Jim Mason ...
Frisco Pete (as James Mason)
Lon Chaney ...
Blizzard
Milton Ross ...
Lichtenstein
Ethel Grey Terry ...
Rose
Kenneth Harlan ...
Dr. Wilmot Allen
Claire Adams ...
Barbara Ferris

90 minutes
Titre français : Satan
Teinté (Kino)

Un petit garçon est renversé sur la route. Un jeune médecin (Ferris) dont c'est le premier cas sérieux ampute ses deux jambes mais un collègue plus expérimenté lui annonce qu'il n'aurait jamais du faire cette opération et couvre la terrible action par le silence. Non seulement l'enfant est maintenant cul-de-jatte, mais il a aussi une énorme contusion derrière la tête. Le petit garçon entend la conversation des deux médecins et tente d' informer ses parents de la terrible erreur le privant de ses membres inférieurs mais ceux-ci, convaincus par les médecins, mettent son excitation sur le compte de l’éther.
Bien des années plus tard (26 il me semble), le petit garçon devenu adulte est le roi de la pègre. Surnommé "Blizzard" (Chaney) il est ambitieux, compte bien devenir le maître de la ville et ne cesse d'étendre son pouvoir. La police secrète soupçonne que ses activités cachent bien plus dangereux car il est notoire que des milliers de chapeaux sont fabriqués quelque part où des femmes devenues esclaves sont emprisonnées. Le chef de la police Lichtenstein (Ross) propose à son meilleur agent Rose (Grey Terry) d’infiltrer la place : celle-ci accepte malgré le danger et les réticences de son chef. Très vite elle devient la favorite de Blizzard, car ses connaissances de la musique lui permette d'être une partenaire idéale pour s'occuper des pédales du piano lorsque Blizzard en joue avec passion ...

Parallèlement, le jeune médecin maladroit nommé Ferris est devenu un chirurgien hautement réputé. Assisté du Dr Wilmot Allen (Harlan) il procède à des opérations particulièrement compliquées. Sa fille Barbara est une artiste (sculpteur) qui travaille avec des modèles et qui n'est pas particulièrement talentueuse. Wilmot aimerait l'épouser mais celle-ci lui promet de l'épouser si sa prochaine et dernière œuvre n'est pas à la hauteur de ses ambitions. Elle passe donc une petite annonce dans laquelle elle offre un job de modèle pour incarner Satan et Blizzard se présente immédiatement, faisait éliminer tout autre candidat au poste ....


Rose - Ethel Grey Terry

Je suis restée pétrifiée tout au long de ce film plutôt terrifiant. Je ne sais pas si cela est dû à la musique ou aux images, mais je soupçonne que les deux sont maintenant indissociables pour moi. Contrairement à d'autres j'ai trouvé la musique plutôt adéquate, puissante et forte et d'une grande modernité qui prend presque le dessus des images au départ (et dans ce sens je rejoins les commentaires négatifs car ce résultat n'est pas souhaitable) mais une fois le choc passé je pense qu'elle rajoute au contraire un souffle supplémentaire. Je dirais donc que la musique prend autant de place (voire peut-être davantage au départ !) que les images dans la version Kino.
L'ambiance de ce film est incroyablement "accaparante".
Lon Chaney, que dire mon Dieu lorsqu'on lit déjà tellement à son sujet, et bien oui, il est vraiment incroyable déjà dans l'un de ses premiers grands rôles. Non seulement il a dû souffrir à devoir maintenir ses jambes repliées derrière lui durant les scènes, mais son faciès est tellement représentatif de ses émotions que c'en est fascinant. Il se montre tour à tour surtout dur, diabolique, méchant et inquiétant, tout en réussissant la prouesse de se montrer touchant, et même carrément aimable, voire doux et gentil ... Pas de doute c'est du grand art !

Les autres protagonistes (mais si ! il y en a, et ils ne sont pas écrasés par l'immense présence de Chaney !) se montrent tout à fait dignes de servir d'écrin à la prestation de Chaney. Les rôles féminins ne sont pas accessoires du tout : Barbara et Rose ont des vies de femmes plutôt indépendantes. Les autres rôles masculins, Ferris, Allen et Lichtenstein sont importants pour le sens du film (et je suis toujours contente de voir K. Harlan ... et ses jolies jambes !), Bref à voir bien sûr !

 



Extraits : 

Blizzard à Rose, après avoir téléphoné à Allen pour lui annoncer le pseudo enlèvement de Barbara :
"He'll run all the way on - on those magnificent legs"

et plus tard, alors qu'Allen est retenu prisonnier
"Listen my baffled hero .. if you wish the lady to be free" - "You must hand over to me your superb legs" 

puis
"Dr Ferris will cut them off for you, then he will graft them to me"

et regardant vers le bas d'un air gourmand
"They will be very becoming"

Pas tristes, ces dialogues, non ?

opération imminente ... ! (Pauvre Dr Allen)


La version éditée par Kino comporte des bonus, et la musique controversée citée plus haut est composée par Michael Polher.









mardi 5 juillet 2011

Annie Laurie - John S. Robertson - 1927




Lillian Gish ...
Annie Laurie
Norman Kerry ...
Ian Macdonald
Creighton Hale ...
Donald
Joseph Striker ...
Alastair
Hobart Bosworth ...
The MacDonald Chieftain
Patricia Avery ...
Enid
Russell Simpson ...
Sandy
Brandon Hurst ...
The Campbell Chieftain
David Torrence ...
Sir Robert Laurie
Frank Currier ...
Cameron of Lochiel

Titre français : Le signal de feu
90 minutes
Partiellement coloré

En Ecosse, au milieu du 18e siècle, le clan des MacDonald et des Campbell perpétuent une vieille inimité. Un soir, après que Ian McDonald (Kerry) du clan du même nom ait allumé le signal, un cadavre est apporté à Glencoe avec un petit mot de Campbell indiquant que ce maraudeur a été surpris sur les terres des Campbell qui désormais les attendront au contour ... Plus tard, pour tenter de pacifier la région, Sir Robert Laurie et sa fille Annie (Gish) se rendent chez les Campbell où Annie retrouve sa grande amie Enid (Avery) et le frère de celle-ci, Donald (Hale) qu'Enid aimerait voir épouser Annie. Le soir, alors que Donald compose des odes à la beauté d'Annie et que celle-ci lit son avenir dans un verre d'eau et dans le reflet d'un Loch, les McDonald approchent et enlèvent Enid qui s'amourache d'un McDonald en étant bannie du clan. 
Annie brave les conventions pour rendre visite à sa vieille amie Enid et est emmenée par Ian : elle prend conscience de son amour grandissant pour lui. 
Pendant un rassemblement où les clans s'affrontent dans des joutes sportives, porter et lancer de troncs, etc. Annie, séduite, danse avec Ian sous le regard jaloux de Donald qui les observe. Ian tente d'enlever Annie mais celle-ci n'est pas sûre de vouloir le suivre. C'est alors qu'arrive Donald et sa bande à la rescousse : ils punissent méchamment Ian à coups de trique dans le dos ce qui pousse Annie à le poursuivre mais Ian la repousse en lui disant sèchement "qu'il voulait l'amour d'une femme et non la pitié d'une lâche". 
Alors que Ian et sa troupe se préparent à attaquer les Campbell dans la neige, Annie et son père se rendent à Glencoe pour tenter de raisonner Ian et Annie lui prouve son amour en lui signalant que le roi est prêt à lui rendre ses terres et le château volé si les McDonald signent le traité de paix. Les McDonald acceptent et accueillent les Campbell, menés par Donald, venus demander asile pour la nuit, mais ceux-ci ne voient pas d'un bon oeil la paix et ont d'autres projets ....



Mouais, je n'ai pas vraiment croché sur ce film : Lilian Gish joue trop à la poupée qui écarquille les yeux à tous propos, et Norman Kerry incarne une brute, certes sympathique, un peu trop rustique à mon goût. Creighton Hale n'est pas épargné dans le rôle de Donald où il se montre encore plus efféminé que jamais. Par contre Patricia Avery rend crédible le personnage d'Enid, ainsi que les autres protagonistes. La réalisation est pourtant bien conçue par John S. Robertson, les décors et les vêtements excellents, les figurants bien choisis et assurant la trame de fond de manière adéquate, mais voilà, le temps m'a paru long ...














mercredi 23 mars 2011

Red Lily (The) - Fred Niblo - 1924




Ramon Novarro ...
Jean Leonnec
Enid Bennett ...
Marise La Noue
Frank Currier ...
Hugo Leonnec
Mitchell Lewis ...
D'Agut
Rosita Marstini ...
Madame Charpied (as Risita Marstini)
Sidney Franklin ...
M. Charpied - Her Husband
Wallace Beery ...
Bo-Bo
George Nichols ...
Concierge
Emily Fitzroy ...
Mama Bouchard
George Periolat ...
Papa Bouchard
Rosemary Theby ...
Nana
Milla Davenport ...
Madame Poussot
Gibson Gowland ...
Le Turc
Dick Sutherland ...
The Toad


81 minutes

En Bretagne, 2 jeunes gens s'aiment d'amour tendre. Le fils du maire, Jean Leonnec (Novarro) promet à la fille du sabotier Marise La Noue de l'aimer toujours et de l'épouser, contre l'avis de son père. Lorsque le père de Marise meurt, Marise rejoint ses parents les plus proches, une famille pauvre dont le père est violent. Un soir d'orage il poursuit Marise qui s'enfuit et revient au seul endroit heureux qu'elle ait connu, son ancienne maison, maintenant vide. Transie et apeurée, elle s'installe sur une vieille caisse. La porte s'ouvre et Jean apparait, intrigué par la lueur de la bougie allumée par Marise. Les deux amoureux passent la nuit assis devant le feu ... Au matin, dénoncés par les deux mesquines voisines, le maire et tout une troupe de villageois surprennent les deux amoureux qui s'embrassent tendrement. Lorsque Marise soupçonnée d'avoir commis le pire est chassée, Jean la suit et tous les deux partent pour Paris en train. Arrivés à la gare, Jean part se renseigner où sil est possible de se marier et Marise l'attend sagement sur un banc. Entre temps un employé malhonnête du père dérobe une forte somme dans le coffre et le maire imaginant avoir un fils voleur, envoie deux détectives l'arrêter. Jean est tout de suite repéré dans la foule et les deux détectives l'emmènent de force dans le train de retour. Au bout d'un moment, Jean saute du train pour rejoindre Marise qui l'attend toujours mais qui entre temps s'est fait dérober les deux valises. Plus d'un jour plus tard, ne voyant pas Jean revenir, Marise s'enhardit  à sortir de la gare et les deux se croisent sans se voir ....C'est le début d'une longue descente aux enfers pour nos deux protagonistes qui se cherchent encore et encore ...



J'avoue avoir eu le cœur battant durant presque toute la durée de ce film. Il faut dire que le début fait monter la pression : les deux amoureux sur leur char tiré par un beau cheval blanc approchent d'une voie de chemin de fer sur laquelle un train arrive à toute vitesse. On imagine déjà le drame, le char s'engage sur la voie, le train grossit très vite, et le char traverse sans encombre alors que le train passe en trombe derrière lui (quel stress pour cette métaphore montrant un terrible danger !). 
La parfaite adéquation de l'accompagnement musical composé par Scott Salinas  n'est pas étrangère à la réussite de ce film. J'ai eu le sentiment de regarder un tableau qui prendrait vie à chaque instant. Les images sont d'un style dépouillé et soigné. Le rythme des images semble calqué sur la lenteur d'une respiration calme, où chaque inspiration serait un petit miracle de perfection.

Ramon Novarro et Enid Benett sont tous les deux magnifiques et parfaitement convaincants dans leurs rôles respectifs. Leurs expressions vous hantent encore longtemps.
On trouve encore dans le rôle de Bobo la sympathique fripouille, le roi des canailles Wallace Beery, dans le rôle d'un client du bouge glauque Gibson Gowan, le MacTeague de Greed qui interprète là un consommateur turc peu attirant sous les yeux de la Puffmutter barbue qui gère la maison, Emily Fitzroy que l'on voit en général en femme pincée et frustrée dans le rôle de Maman Bouchard, une femme du peuple bien dans sa peau et plutôt riante.

Un film somme toute assez féministe : si Jean ne supporte pas l'idée que Marise soit devenue fille de joie, Marise elle, aime toujours Jean d'un amour puissant, même si lui-même n'est pas au-dessus de tout reproche puisqu'il est devenu un voleur en fuite ...Jean aura besoin de plusieurs épreuves douloureuses pour commencer à voir plus clair en lui.
De plus les personnages d'hommes qui côtoient Marise à l'exception de Jean sont tous très durs : le parent proche la bat, le voleur lui dérobe ses valises, son employeur tente d'abuser d'elle et la renvoie, les clients la maltraitent, etc...

Les décors sont parfaitement soignés, la gare de Paris, les cafés, les chambres ... les costumes, les chapeaux , les gendarmes tout est authentique et d'époque. Les intertitres très sobres. La version WB Archive Collection est de toute beauté. A voir, bien sûr !

Le final n'est peut-être pas très réaliste mais flatte les envies d'happy ending ! 


après lui avoir dérobé un sou, Bobo tente d'établir un contact avec Marise qui est assise abattue sur le banc alors que Jean regarde la Seine, indifférent à ce qui se passe derrière lui ....

Surprise : l'idéal et la réalité insupportable ...il fuit !

Il revient car il est blessé ...

Délire : le souvenir de Marise et son visage d'ange (fantasme et réalité ...)



la chute dans le puits


Blessée après l'avoir aidé à s'évader ...elle retrouve son visage d'ange

Une nouvelle vie commence ...


Fin et dernier stress final : le train revient en effet à grande vitesse et la charrette s'engage sur les rails !

Note : Enid Bennett est la femme du réalisateur Fred Niblo.


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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