Au petit matin à Paris, l'hospice de nuit ferme ses portes et les pauvres hères qui y ont passé la nuit sont priés de quitter les lieux.
Jean Bonnefous, dit le père Jean, longe les quais en quête de travail tandis que la Bricole cherche un coup facile qui lui permette de s'enrichir sans trop d'efforts.
Le père Jean se rend auprès du toiletteur pour chiens qui n'a pas de travail à lui offrir. Un petit chien voué à être noyé car il n'intéresse aucun acheteur attire l'attention du brave homme qui l'emmène avec lui.
Plus loin, Jean découvre un fagot de vêtements, un trousseau de clé, un porte feuille et un mot signé par un certain Maurice de Champleux, las d'être seul et désireux d'en finir avec la vie, qui lègue à celui qui trouvera ses affaires sa villa de Passy - sans locataire à l'heure qu'il est - et toutes ses possessions.
Accompagné du petit chien, Jean se rend à l'adresse donnée et découvre une magnifique villa entourée d'un beau jardin. Il y pénètre sans peine, et, très gêné, parcourt les pièces richement meublées avant de découvrir la cuisine où il s'installe pour casser la croute.
Peu de temps plus tard, tuyauté par un copain malhonnête et attiré par un cambriolage facile, la Bricole enlève un carreau de fenêtre et pénètre dans la même maison où il découvre Jean, ce qui le pousse à penser que le vieil homme a dégotté un boulot de veilleur de nuit. Rebondissant sur la suggestion, Jean abonde dans son sens et déclare appeler la police si la Bricole revient.
Jean prend ses aises dans la villa mais son bonheur est de courte durée car on sonne au portail. Une charmante demoiselle bondit pour l'embrasser en l'appelant "Mon oncle". Jean est bien embarrassé, Hélène la jeune fille a perdu son père aux Antilles où ils habitaient et, seul parent oblige, la jeune fille décide de s'installer chez son oncle à Paris. D'abord très perturbé par la nouvelle arrivante et sa suite, Jean finit par se laisser vivre jusqu'à ce que sa nièce déclare vouloir le pousser à se remettre à l'écriture après avoir lu quelques ouvrages dont il est l'auteur. Hélène se met donc à la recherche d'un secrétaire et trouve son bonheur en la personne d'André Bresson qu'elle souhaiterait voir plus entreprenant envers elle.
Jean est bien embêté, d'autant plus que la Bricole, pas convaincu par sa dernière visite de la villa décide de tenter sa chance pour obtenir une part du gâteau ...
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Sympathique conte de fée qui réserve son lot de surprises. Vu la tournure des événements, on se demande quand même bien comment l'histoire va prendre fin.
René Navarre est très crédible dans ce rôle qui sort de l'ordinaire, on le comprend car Francine Mussey est fort mignonne !
Un bonne surprise que ce film !
Je n'ai pas trouvé d'images d'illustration.
1710 mètres restauré par le Service des archives du film du CNC
On trouve ce film ainsi que d'autres informations dans l'excellent livre de Frédéric Monnier
Maurice Mariaud Itinéraire d'un cinéaste des Buttes-Chaumont au Portugal (1912 - 1929) - Frédéric Monnier
Écrit et réalisé par Maurice Mariaud
Opérateur M.H. Stuckert
Direction artistique Louis Nalpas
Francine Mussey... Hélène, la nièce | |||
Jean Devalde... André Bresson, le secrétaire | |||
Paul Menant... Pierre Sorbier dit la Bricole | |||
René Navarre... Jean Bonnefous - le père Jean) |
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