Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est Eleanor Boardman. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Eleanor Boardman. Afficher tous les articles

mercredi 1 décembre 2021

Proud Flesh - King Vidor - 1925

 


Peu après le grand tremblement de terre de San Francisco, un bébé nommé Fernanda ayant perdu ses parents est confié à une riche famille espagnole, les Borel.

Après une jeunesse assez oisive, la jeune fille est très courtisée, en particulier par un jeune noble non moins oisif, Don Jaime. Celui-ci organise des chants sous sa fenêtre et Fernanda le considère comme son meilleur prétendant. Pour être sûre que le jeune homme l'aime, Fernanda prétend vouloir se rendre en Amérique et fait ses bagages. De son côté, Jaime réserve le moyen de transport le plus rapide afin de devancer son amie.


Arrivées à San Francisco, Fernanda et sa femme de compagnie prennent un taxi, en regrettant que l'oncle et la tante ne soient pas venus les chercher au port. Ceux-ci ont pourtant passé tous les jours précédents à les attendre. Les deux jeunes filles prennent peur dans le taxi qui monte et descend les collines de San Francisco, à tel point que le chauffeur excédé par leurs cris les débarque au milieu d'une côte. Les valises commencent à descendre la pente et un jeune homme qui passe en voiture, Pat O'Malley, demande s'il peut aider ces demoiselles. Après avoir boudé quelque peu, Francesca accepte l'offre et tout ce petit monde embarque dans la voiture de Pat.

Pat tombe fou amoureux de Fernanda mais celle-ci le snobe. A sa grande surprise elle retrouve Jaime déjà arrivé chez ses parents. Pat qui possède une entreprise de plomberie est pris pour un simple plombier. Du coup, pour revoir Fernanda il revient vêtu d'une salopette ce qui lui permet de se rapprocher de la jeune fille. Au cours d'une soirée mondaine, elle accepte même de danser avec Pat.
Le jeune homme lui propose de se retrouver le lendemain au bord de la mer mais Fernanda se défile.

Le lendemain Pat est fou de joie en la retrouvant comme prévu. Il lui propose le mariage et Fernanda cède, ... avant de se rétracter, laissant le pauvre Pat effondré....


 

Charmante bluette avec le non moins charmant Pat O'Malley qui est tout à fait crédible dans le rôle du plombier. Harrison Ford quant à lui est parfait pour jouer le noble oisif et quelque peu efféminé.

On peut voir ce film sur le net, malheureusement l'image est un peu floue. Joan Crawford est visible parmi les invitées se tenant auprès de Jaime durant la soirée mondaine.

Eleanor Boarman épousera King Vidor en 1926, le couple aura deux filles. Il était prévu que Eleanor et King se marient en même temps de Greta Garbo et John Gilbert, mais Garbo renonça au mariage. 

J'ai bien aimé la réaction de la mère de Pat, alias Margaret Seddon, à l’apparition de Fernanda chez elle !

62 minutes



Eleanor Boardman ... Fernanda

Pat O'Malley ... Pat O'Malley

Harrison Ford ... Don Jaime

Trixie Friganza ... Mrs. McKee

William J. Kelly ... Mr. McKee

Rosita Marstini ... Vicente

Sôjin Kamiyama ... Wong (as Sojin)

Evelyn Sherman ... Spanish Aunt

George Nichols ... Spanish Uncle

Margaret Seddon ... Mrs. O'Malley

 



samedi 30 mars 2013

She Goes to War - Henry King - 1929


Eleanor Boardman ...
Joan
John Holland ...
Tom Pike
Edmund Burns ...
Reggie
Alma Rubens ...
Rosie
Al St. John ...
Bill
Glen Walters ...
Katie
Margaret Seddon ...
Tom's Mother
Yola d'Avril ...
Yvette
Evelyn Hall ...
Joan's Aunt
Agostino Borgato ...
Major
Dina Smirnova ...
Joan's Maid
Yvonne Starke ...
Major's Wife


50 minutes (à l'origine 87 minutes semble-t-il)
D'après le livre de Rupert Hughes du même titre
Partiellement parlant (et sons synchronisés)

C'est la guerre, les troupes défilent avant d'embarquer. Au coup de sifflet tout le monde va dire au revoir à ses proches et c'est les adieux déchirants. Katie embrasse son Bill de tout son coeur, Joan encourage Reggie et Tom serre sa mère contre lui. La fanfare entonne ce n'est qu'un au revoir et le train s'ébranle alors que les personnes restées sur le quai tentent d'apercevoir une dernière fois l'aimé.

Il manque un bout... On retrouve Joan sur le terrain avec d'autres femmes venues elles aussi pour être proches d'un être cher. Les femmes s'occupent de remonter le moral des soldats et aident à l’hôpital.
Lors d'une alerte Reggie s'effondre sous l'emprise de l'alcool et Joan prend sa place. Grâce au masque à gaz elle n'attire pas l'attention. Plus tard elle s'enduira le visage de terre ce qui n’empêchera pas Bill de reconnaitre une femme. Plus tard encore elle se retrouve au coeur de l'action parmi les hommes et voit l'horreur de la guerre dans toute sa splendeur. Du sommet d'une colline l'ennemi empêche toute avance en faisant rouler des tonneaux emplis d'essence qui prennent feu et embrasent toute la plaine. Les hommes ne doivent leur salut qu'à l'arrivée de deux tanks qui les embarquent et traversent les flammes. De l'autre côté l'ennemi attend tapi et tire sur tous ceux qui avancent ...


Après le prologue les premières images touchent immanquablement tout de suite grâce à la scène du départ sur le quai. Katie dit au revoir à Bill de manière tellement vraie, de façon délicate et presque gênée tout en retenue, que mon coeur s'est serré et que les larmes me sont montées au yeux : C'est bien la première fois que je verse une larme si vite après le début d'un film ! Les adieux de Tom à sa mère sont très poignants eux aussi, d'une sincérité presque palpable.
La scène d'Alma Rubens chantant au blessé qui la prend pour sa mère est également très émouvante. Bref, on oscille entre émotions et larmes, avec des moments de grande douceur, comme celles des trois femmes dormant dans le même lit pour basculer ensuite dans l'affreuse réalité, les flammes, le sang, la peur, le bruit, la douleur etc. C'est le dernier film d'Alma Rubens qui décédera moins de deux ans plus tard à l'âge de presque 34 ans d'une pneumonie suite à une santé déficiente liée à l'abus de drogue.
Eleanor Boardman se montre quant à elle plus froide, son rôle est peut-être partiellement responsable de ce fait, puisqu'elle est sensée démontrer du courage et du sang froid ?
Al St John a le rôle de Bill, un homme protégé par une grande femme qui lui fait porter un fer à cheval autour du cou : il apporte un peu de légèreté au film en faisant des avances à Joan et en lui pinçant les fesses lorsqu'il le peut, ce qui provoquera la fuite de la jeune femme et la mort de Bill qui perdra son fer à cheval en tentant de la rattraper ... sa fin sera pathétique comme la fin de ce film sera belle tout en étant un peu abrupte.

J'aurais bien voulu trouver quelques informations sur Glen Walters, la grande blonde (mais est-ce bien elle, je n'ai pas trouvé de photo de cette actrice ?) et sur John Holland (ou Clifford Holland à ses débuts), un acteur magnifique dans ce film qui n'aura tourné que 16 films au total, dont un film avec Lupe Velez, Hell Harbour du même réalisateur Henry King en 1930.
Les acteurs ne sont pas présentés et les prénoms pas cités ce qui ne facilite pas l'identification des protagonistes !

Il est bien regrettable qu'il manque tellement de scènes à ce film qui sinon doit être très percutant.

On trouve ce film chez Grapevine Video, on peut le voir sur le net aussi ...


jeudi 15 mars 2012

Wine of Youth - King Vidor - 1924



Eleanor Boardman ...
Mary Hollister
Ben Lyon ...
Lynn Talbot
William Haines ...
Hal Martin
William Collier Jr. ...
Max Cooper
Pauline Garon ...
Tish Tatum
Eulalie Jensen ...
Mother Mary Hollister
E.J. Ratcliffe ...
Father John Hollister
Gertrude Claire ...
Granny Mary
Robert Agnew ...
Bobby Hollister
Lucille Hutton ...
Anne
Virginia Lee Corbin ...
Flapper

72 minutes

En 1870 la polka fait fureur mais est considérée comme peu vertueuse par les parents des jeunes gens qui la dansent. En 1897 c'est au tour de la valse d'être mal considérée. La génération suivante aime le jazz et il se trouve que Tish Tatum (Garon) donne une fête alors que ses parents sont absents. Le salon est plein à craquer de jeunes gens qui dansent, fument, courtisent et boivent à qui mieux mieux. Les jeunes filles de cette époque pensent tout connaître et ne pensent pas particulièrement au mariage contrairement à leurs mère et grand-mère. 
Mary Hollister (Boardman) est courtisée par le gentil est honnête Lynn (Lyon) ainsi que par l'entreprenant Hal (Haines). Les deux jeunes gens lui font une cour pressante mais Mary ne sait qui choisir les aimant tous les deux. Tish et Max (Collier Jr) retiennent leurs amis pour terminer la soirée en grignotant quelque chose dans la cuisine. Mary souhaiterait connaître un moyen de savoir qui épouser et Trish lui suggère de tester quelques jours tous ensemble pour voir comment chacun se comporte. Mary y voit une bonne occasion de vivre enfin et tente de convaincre sa mère du bien fondé de cette idée. Sa mère (Jensen) se montre compréhensive mais la grand-mère horrifiée (Claire) par l'impudence de la jeune fille en parle au père (Ratcliffe) qui se montre outré. Mary décide de tenter l'expérience malgré l'interdiction et la confiance de sa mère et les 5 amis partent en voiture pour aller camper quelques jours, enfin libres.
La première nuit Hal boit beaucoup et tente de pénétrer dans la tente de Mary ...



Ha ha, le film à voir si vous êtes mère, grand-mère ou fille (vous pouvez être même plusieurs de ces rôles, pas de souci, on s'y retrouve).
L'histoire tourne autour du conflit des générations au sujet du mariage, de la vertu et bien sûr surtout de l'amour. Mary ne veut pas faire un mariage comme celui de ses parents car elle croit savoir ce que vivent ses parents.
Le film commence à la génération de la polka (1870), passe à celle de la valse (1897) puis à celle du jazz. A chaque fois avant Mary, sa grand-mère et sa mère on prononcé la phrase qu'elle-même prononcera "Il n'y a jamais eu un amour plus grand que le nôtre".
C'est une histoire moderne dans le fond. Les générations actuelles savent tout déjà (c'est ce qu'il est dit dans le film, je n'invente rien !). Évidemment il n'existait pas non plus une recette miracle pour connaître le futur à cette époque.
La mère dit à sa propre mère qu'elle a beau dire que "les femmes de son temps respectaient leur mari et étaient fières de tenir leur maison" elles bâtissaient tout cela sur leur propre déni de la réalité d'après elle. Finalement Mary accordera sa préférence à Lynn car l'amour n'a rien à voir avec l'intelligence ! (je suppose qu'elle se réfère à une phrase qu'elle avait dite au sujet d'Hal qu'elle voyait bien réussir sa vie car il avait l'agressivité qu'il fallait pour cela ?)
Eleanor Boardman est charmante et bien entourée par ces beaux garçons que sont Ben Lyon, William Haines, William Collier Jr ou Robert Agnew qui interprète son frère. Eulalie Jensen dans le rôle de la mère et parfaite et Granny est très bien incarnée en la personne de Gertrude Claire.

Quelques acteurs connus apparaissent brièvement au début du film : Creighton Hale, Johnnie Walker. Au cours de la soirée on aperçoit Jean Arthur aussi.


mercredi 15 juin 2011

Bardelys the Magnificent - King Vidor - 1926


John Gilbert ...
Bardelys
Eleanor Boardman ...
Roxalanne de Lavedan
Roy D'Arcy ...
Chatellerault
Lionel Belmore ...
Vicomte de Lavedan
Emily Fitzroy ...
Vicomtesse de Lavedan
George K. Arthur ...
St. Eustache
Arthur Lubin ...
King Louis XIII
Theodore von Eltz ...
Lesperon
Karl Dane ...
Rodenard
Edward Connelly ...
Cardinal Richelieu
Fred Malatesta ...
Castelrous
John T. Murray ...
Lafosse
Joe Smith Marba ...
Innkeeper (as Joseph Marba)
Daniel G. Tomlinson ...
Sergeant of Dragoons
Emile Chautard ...
Anatol

Titre français : Bardelys le Magnifique
90 minutes
D'après un roman de Rafael Sabatini

Le Marquis de Bardelys (Gilbert) est un tombeur de femmes : aucune ne lui résiste, c'est du moins sa réputation, du genre qui attise la jalousie, en particulier celle de Chatellerault (D'Arcy). Un jour celui-ci fait le pari que Bardelys ne peut séduire et épouser en trois mois Roxalanne de Lavedan (Boardman) qui vient de le repousser. S'il perd, ses possessions devront revenir à Chatellerault.
Contre l'avis du roi auquel il est fidèle, Bardelys s'en va et rencontre sur son chemin Lesperon, un homme mourant, ennemi du roi. Bardelys dit s'appeler Lesperon, ignorant que ce nom est associé au chef de file de la rébellion. Les mousquetaires du roi tente de l'arrêter et il se réfugie, sans le savoir, au chateau de Lavedan, fief des ennemis du roi. Blessé il est sauvé grâce à la présence d'esprit de Roxalanne, qui ment fort intelligemment pour lui. Subjugué Bardelys prolonge sa convalescence au château, sans oser dévoiler sa vraie identité ...



Le début m'a paru un peu long et trop superficiel. L'action prend vraiment sa source au moment où Bardelys arrive au château et rencontre Roxalanne. Les scènes deviennent tout à coup très sensuelles, par exemple la scène où Roxalanne est langoureusement étendue au fond de la barque sous le regard de Bardelys, qui apparait et disparait sous les branches de saules qui pendent au-dessus de la rivière.
Ensuite lorsqu'elle croit comprendre que ce Lesperon trompe sa propre fiancée et qu'elle dénonce Bardelys aux soldats du roi, les scènes deviennent très sportives : Bardelys réussit à échapper à la pendaison, saute, bondit, utilise les lances comme des rails, les hallebardes comme des piolets, les tentures comme des lianes dans la jungle : un vrai feu d'artifice d'actions excellentes.
Bien sûr on sait d'avance qu'il va s'en sortir, mais toujours est-il qu'on finit par en douter ...
Eleonor Boardman est au sommet de sa beauté, elle campe une héroïne très moderne. John Gilbert avec une perruque qui ne l'arrange pas reste quand même séduisant, Les costumes et les décors sont soignés. L'image nette et la musique adéquate.

Un film longtemps supposé perdu auquel il manque une partie (une bobine plus ou moins, je suppose, remplacée par quelques lobbies qui permettent de suivre le film sans problème et presque sans gêne juste au départ de Bardelys et sa rencontre avec Lesperon). Il semble que R. Sabatini n'avait pas vendu les droits à MGM mais les avait loué 10 ans. Après cette période, en 1936, MGM avait détruit le négatif et toutes les copies, conformément au contrat de location.


aahh ...






lundi 7 mars 2011

Circle (The) - Frank Borzage - 1925

The Circle


Eleanor Boardman ...
Elizabeth Cheney
Malcolm McGregor ...
Edward "Teddy" Lutton
Alec B. Francis ...
Lord Clive Cheney
Eugenie Besserer ...
Lady Catherine "Kitty" Cheney
George Fawcett ...
Lord Hugh "Hughie" Porteous
Creighton Hale ...
Arnold Cheney
Otto Hoffman ...
Dorker
Eulalie Jensen ...
Mrs. Alice Shenstone
Buddy Smith ...
Young Arnold
Joan Crawford ...
Young Lady Catherine
Frank Braidwood ...
Young Porteous
Derek Glynne ...
Young Cheney

Selon une pièce de Somerset Maugham
60 minutes

En 1890, Lady Catherine est sur le point de quitter son mari et son fils pour s'enfuir avec Hughes Porteous, un "ami" de son mari. Son mari Clive Cheney n'en croit pas ses yeux quand il lit le message qu'elle lui adresse épinglé sur la chemise de nuit de son fils Arnold. 30 ans plus tard, Elisabeth (Boardman) la femme d'Arnold (Creighton Hale) elle-même sur le point de quitter son mari en prévoyant de s'enfuir avec Teddy Lutton (McGregor) son amant, invite Lady Catherine et Lord Porteous au château afin de se rendre compte si l'amour que se portaient les deux amants a tenu dans le temps. En l'absence de son père Clive Cheney (Francis), Arnold, un vieux garçon du genre maniaque et pincé portant le monocle, stresse et angoisse de revoir sa mère après de si nombreuses années. De manière inattendue, Clive revient portant un fusil. Tous les protagonistes sont mal à l'aise et Elisabeth,  sur les genoux de Clive, finit par lui confesser l'arrivée de son ex-femme. Curieusement, Clive se demande comme cette belle femme a pu vieillir. C'est bien sûr la même question que se posent Lady Catherine et Lord Porteous. Tout se passe au mieux à leur arrivée, Lady Catherine est devenue un femme replète et exubérante, Lord Porteous un vieux grognon rhumatismal qui porte un dentier, ce qui ravit Lord Cheney...
Les deux amants se chamaillent passablement ce qui semble décourager Elisabeth, jusqu'au moment où elle les surprend échangeant des souvenirs avec tendresse : elle décide alors de quitter Arnold, mais le père Cheney veille ....



Tout repose sur la question : vaut-il la peine ou non de quitter son mari ?? Ha, ha, vu le ton plutôt sarcastique de ce film et la fin, ce n'est pas sûr. Un film qui dépeint très bien l'univers de cette époque, et les personnages interprétés vous rappellent forcément des personnes que vous connaissez ...
Les mimiques de Creighton Hale sont à voir : lorsqu'il essaie de dérober le fusil de son vieux père, lorsqu'il se demande si sa mère va vouloir l'embrasser après toutes ces années, l'embarras devant sa mère très exubérante qui l'embrasse et lui rappelle sa petite enfance ... et le revirement final, lorsque conseillé par son père, il prend la place du chauffeur de la voiture des deux amants en fuite pour récupérer sa femme ...
Lady Catherine déclare à Lord Porteous qu'"au moins son ex-mari est resté aimable," Lord Porteous répond que "c'est bien normal, car il n'a pas eu de raison de s'aigrir" ! 
Lady Catherine ne peut s'empêcher de pleurer et de s'apitoyer en regardant une ancienne photo d'elle jeune et belle.
Le final est assez surprenant : les deux vieux amis, Porteous et Cheney terminent dans un éclat de rire qui n'en finit pas qui porte à croire que dans le fond une femme en vaut une autre ? Un peu mysogine ce film, dans ce cas, non ?

A relever : 
le 2e rôle de Joan Crawford âgée de 20 ans qui ne sera pas crédité à l'origine par erreur semble-t-il. Eleonor Boardman épousera peu de temps après King Vidor.





lundi 8 novembre 2010

Tell It to the Marines - George W. Hill - 1926


Lon Chaney ...
Sgt. O'Hara
William Haines ...
Pvt. George Robert 'Skeet' Burns
Eleanor Boardman ...
Nurse Norma Dale
Eddie Gribbon ...
Cpl. Madden
Carmel Myers ...
Zaya (a native)
Warner Oland ...
Chinese bandit leader
Mitchell Lewis ...
Native starting fight
Frank Currier ...
Gen. Wilcox
Maurice E. Kains ...
Harry (as Maurice Kains)

103 minutes

Skeet Burns (Haines), un jeune homme très sûr de lui et assez prétentieux, est recruté au sein du corps des Marines. Dans le train qui l'emmène à San Diego, il réussit à déclarer à un homme qui n'est autre qu'un Général qu'il préfère aller jouer aux courses et que les Marines ne le verront certainement pas. A sa descente du train, le général prévient le terrible Sergent O'Hara (Chaney) mais Skeet se débrouille pour lui échapper... O'Hara est confiant de le revoir bientôt et ne se trompe pas. En effet, Skeet ne tarde pas à venir s'enrôler et commence son nouvel apprentissage qu'il prend très à la légère tout en s'éprenant de l'infirmière de la base (Boardman) qu'O'Hara aime lui aussi secrètement ...



Ce film a été un succès au box office à sa sortie. Beaucoup d'humour au départ et on a de la peine à comprendre l'affection de O'Hara pour ce blanc bec de Skeet, qui la joue imbu de lui-même presque tout au long du film. Lorsqu'il prend de bonnes résolutions, c'est l'infirmière Norma qui pourtant semble très sérieuse et connaitre son métier, qui s'éprend de lui et le pousse même à commettre des erreurs. Cela parait peu plausible puisqu'elle tente de l'aider à grader. Ceci dit c'est un film amusant à la base, avec quelques scènes de combat vers la fin. Le film est à voir pour Lon Chaney excellent dans ce rôle de sergent exigeant mais au cœur tendre, William Haines à un rôle de tête à claques qui lui va très bien, et Eleanor Boardman apporte le soutien féminin toujours apprécié pour la touche de romantisme. Un bon moment assuré !



Extrait :


Marine Major: Burns, are you an American citizen?
Pvt. George Robert 'Skeet' Burns: Sure! Do I look like a Persian?
Marine Major: Ever been married?
Pvt. George Robert 'Skeet' Burns: Not me! I'm America's sweetheart!
Marine Major: Ever been in jail?
Pvt. George Robert 'Skeet' Burns: Well, Maje old kid... now I'm a Marine.
Marine Major: You're damned right you are! Stand up!
Sgt. O'Hara: Terrible!
Sgt. O'Hara: Madden, put a uniform on this! Try to make it look human!
Sgt. O'Hara: Don't shoot him before we find out where his parents live.

jeudi 26 août 2010

Souls for Sales - Rupert Hughes - 1923



Eleanor Boardman... Miss Remember Steddon

Frank Mayo... Tom Holby

Richard Dix... Frank Claymore

Mae Busch... Robina Teele

Barbara La Marr... Leva Lemaire

Lew Cody... Owen Scudder

Forrest Robinson... Reverend John Steddon

Edith Yorke... Mrs. Steddon

Snitz Edwards... Komical Kale - the Klown

William Haines... Pinkey - Assistant Director

Dale Fuller... Abigail Tweedy - Singer

Erich von Stroheim... Himself - Celebrity Director

Jean Hersholt... Himself - Celebrity Actor

Charles Chaplin... Himself - Celebrity Director

Fred Niblo... Himself - Celebrity Director

90 minutes



Remember, une provinciale (Eleanor Boardman) quitte sa mère et son père pasteur pour épouser Owen Studder (Lew Cody) un escroc qui assassine ses épouses pour toucher les primes d'assurance. Dans le train qui les emmènent en voyage de noces, Remember se prend à le craindre et s'enfuit en sautant du train alors qu'il est à l'arrêt pour faire le plein d'eau, au milieu de nulle part. Après une traversée du désert, elle est secourue par un bédouin sur son chameau (Frank Mayo). Incrédule elle croit être victime d'une hallucination mais l'inconnu lui affirme être simplement un acteur. En effet, sans le savoir, Remember à interrompu un tournage dont le réalisateur est Frank Claymore (Dix). 
Après quelques petits jobs, elle se décide à poursuivre une carrière à Hollywood, et après les premières difficultés, connait enfin le succès ...



Surprenant. Tout d'abord assez tragique, l'action tourne assez vie à la parodie et nous emmène de surprise en surprise. On a le plaisir de visiter l'Hollywood de l'époque, on passe de plateau en plateau où nous découvrons Charlie Chaplin dirigeant Woman of Paris, Erich von Stroheim dirigeant Jean Hersholt dans Greed et de nombreux autres réalisateurs et acteurs en action. C'est un grand clin d'oeil aux habitudes de l'époque et aussi un magnifique témoignage. Le scénario est assez simple mais le tout se laisse suivre avec grand plaisir. Amusant : les tournages sont tous plus originaux les uns les autres, les décors plus somptueux etc et la vie de Mem semble tout autant tirée d'un roman. C'est bien connu, la réalité dépasse souvent la fiction !

Note : l'accompagnement musical est excellent !


jeudi 22 juillet 2010

Crowd (The) - King Vidor - 1928


Eleanor Boardman... Mary

James Murray... John 'Johnny' Sims
Bert Roach... Bert
Estelle Clark... Jane
Daniel G. Tomlinson... Jim
Dell Henderson... Dick
Lucy Beaumont... Mary's Mother
Freddie Burke Frederick... 'Junior' (John Sims Jr.)
Alice Mildred Puter... Daughter



Un enfant nait et son père lui prédit un grand avenir. Johnny grandit, perd son père, trouve un travail, rencontre Mary, qu'il épouse, ils auront des enfants, ils vivront des hauts et des bas avant la crise économique de 1929, et c'est sa vie, leurs vies, que nous voyons défiler ...



Ce film est le reflet d'une vie. Johnny ou Mary, c'est vous ou moi, tout le monde s'y retrouve. Impressionnant de justesse, le ton est plutôt heureux et amusant au départ. L'espoir est bien présent, on ne sait pas vraiment comment le scénario va évoluer. Petit à petit, au fil du temps, Johnny vit ses premières déceptions, la vie lui réserve quelques "méchantes" surprises qui n'ont plus rien à voir avec la prédiction de son papa, telles le décès de l'un de leurs enfants, le chômage ... Mary, la famille de Mary, ses frères et la mère sont excellents ! La fin m'a tiré des larmes, je me suis retrouvée dans cette vie de couple ...

James Murray était un parfait inconnu qui n'était pas sûr de pouvoir jouer le rôle de John Sims. Avant ce film, il avait été plongeur, ouvreur au cinéma, etc. King Vidor ne désirait pas engager d'acteurs connus car le spectateur devait pouvoir se reconnaitre dans les protagonistes et l'engagea. Ce film n'eut pas le succès escompté à l'époque (A la même époque 7th Heaven eut tous les suffrages et de nombreux premiers oscars attribués, et The Crowd fut seulement nominé ...) mais servit de plateforme à la carrière de James Murray. Malheureusement, celui-ci supporta difficilement la célébrité, se mit à boire et fut retrouvé mort dans l'Hudson quelques années plus tard. Triste fin, pour un acteur qui a délivré dans ce film une excellente prestation, où il se montre tour à tour innocent, primesautier, trop sûr de lui, énervant, heureux, contrarié, et terriblement touchant.
Eleanor Boardman est parfaite dans le rôle de Mary.

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres