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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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dimanche 9 novembre 2014

The Eagle - Clarence Brown - 1925



La Tsarine Catherine II est sur le point d'inspecter le fleuron de ses troupes de cosaques. Alors qu'elle va monter sur son magnifique cheval gris un coup de feu est tiré et l'animal prend la fuite. Au même moment un cocher perd ses guides qui se rompent et les chevaux de sa calèche s'emballent. N'écoutant que son courage, un jeune cosaque, Vladimir Dubrosvky, bondit sur la monture de la Tsarine et se jette à la poursuite de la calèche qu'il réussit à arrêter. A l'intérieur se trouvent deux femmes, la jolie Masha Troekouroff et sa tante. Les deux jeunes gens sont charmés l'un par l'autre mais le devoir est rappelé à Vladimir par l'un de ses supérieurs.
Catherine souhaite voir le jeune homme le soir même à 18h00 et Vladimir craint le pire. Toutefois la Tsarine impressionnée par le courage de son cosaque lui offre son cheval et lui fait des avances. Lorsqu'elle lui demande de l'attendre le brave garçon prend la fuite au triple galop. Furieuse Catherine fait placarder des annonces de récompense à quiconque retrouvera le déserteur mort ou vif. Se retrouvant seule elle se rapproche alors du chef de sa garde, Kushka,
Vladimir retourne dans le fief de son père qui se meurt après avoir été spolié durant l'absence de son fils par Kyrilla Troekouroff, le père de Masha.
Vladimir jure de venger son père et opère désormais masqué sous le nom de l'Aigle Noir. Lorsque l'un de ses hommes lui ramène Masha et sa tante prisonnières, il les libère et tente de se rapprocher de la jeune fille qui se montre distante devant l'homme masqué avant de s'en retourner chez elle.
 Un jour dans une auberge un français qui tente de se faire comprendre par l'aubergiste explique à Vladimir être attendu chez les Troekouroff chez qui il est engagé en tant que le professeur de français de Masha.
L'aubaine de faire d'une pierre deux coups est trop tentante pour Vladimir qui s'introduit alors chez les Troekouroff sous l'identité du professeur attendu ...


Le film débute directement par l'action avec Rudolph qui bondit sur le cheval de la Tsarine (qui porte une selle d'amazone) et qui se précipite derrière la calèche emballée (Il parait que pour affirmer sa virilité il aurait fait la cascade lui-même. Il faut avouer que les favoris le font paraitre plus fin qu'il n'est en réalité...). Les deux jeunes gens font connaissance. Fin du premier acte.

On bascule ensuite dans une ambiance torride, la Tsarine fait des avances on ne peut plus équivoques, la scène est plutôt pleine de sous-entendus. Vu les mimiques embarrassées de Rudolph on comprend que le pauvre garçon prenne ses jambes à son cou ! 

Le 3e acte nous emmène chez Traekouroff qui a pris possession des terres de la famille de Vladimir. Le père de Masha est  montré comme un homme rustre qui s'amuse à se débarrasser des gens en faisant mine de leur faire l'honneur de leur proposer de se rendre dans sa cave pour choisir une bonne bouteille. Or un ours est attaché au bout d'une longue chaine et la scène des gens terrorisés qui découvrent le plantigrade provoque de gros rires bien gras chez Kyrilla et ses invités.

Dans la peau du professeur de français, Rudolph finira par se rapprocher de la belle Masha qui ne se montre pas indifférente. Réussira-t-il à se venger ? Il vous suffira de voir ce film pour le savoir !

C'est l'avant-dernier film de Rudolph (de son vrai nom Rodolfo Alfonzo Raffaello Pierre Filibert Guglielmi di Valentina d'Antonguolla). Il ne tournera plus que Cobra et Le fils du Sheik avant de mourir tragiquement d'une péritonite en 1926, à l'âge de 31 ans.

Le film joue sur plusieurs registres, l'action et la romance bien sûr mais aussi l'humour qui est omniprésent durant toute sa durée. Un bon divertissement assuré !

Albert Conti et Louise Dresser


Le film était sensé s'intituler The Black Eagle mais Douglas Fairbanks allait justement sortir son Black Pirate. Par contre le titre français est bel et bien L'aigle noir.

77 minutes


Rudolph Valentino ...
Vladimir Dubrovsky
Vilma Bánky ...
Mascha Troekouroff (as Vilma Banky)
Louise Dresser ...
The Czarina
Albert Conti ...
Kuschka
James A. Marcus ...
Kyrilla Troekouroff (as James Marcus)
George Nichols ...
Judge
Carrie Clark Ward ...
Aunt Aurelia


samedi 12 octobre 2013

The Cossacks - George W. Hill, Clarence Brown - 1928



John Gilbert ...
Lukashka
Renée Adorée ...
Maryana
Ernest Torrence ...
Ivan
Nils Asther ...
Prince Olenin Stieshneff
Paul Hurst ...
Sitchi
Dale Fuller ...
Ulitka (Maryana's mother)
Mary Alden ...
Lukashka's mother
Josephine Borio ...
Stepka
Yorke Sherwood ...
Uncle Eroshka
Joseph Marievsky ...
Turkish Spy (as Joseph Mari)


90 minutes

Non loin de la frontière turque, des cosaques s'en vont au combat et ramènent quelques prisonniers au village dans lequel les femmes les attendent. Parmi elle Maryana aimée par Lukashka, le fils du chef et plus vaillant guerrier des environs.
Les hommes vénèrent leur chef qui de montre peu fier de son fils, une femmelette qui est la risée du village car il ne s'intéresse pas aux équipées sauvages des cosaques qui ont pour habitude d'attaquer leurs voisins turcs.
Un jour à leur retour d'une de ces équipées sauvages et après que les hommes se soient imbibés de vodka pour fêter leur victoire ils s'en prennent à Lukashka qui conte fleurette à Maryana. Pour ce faire ils le déguisent en femme et lui intime l'ordre de presser le raisin, un travail de femme. Attaché à un poteau et vêtu de force d'une tunique féminine et de fleurs sur la tête, Luksashka est humilié devant les yeux de Maryana qui lui lance même quelques raisins à la tête.
Son père honteux décide de lui donner une correction mais son fils n'en peu plus et lui rend la monnaie de sa pièce de belle manière. La leçon semble avoir porté ses fruits, Lukashka semble être devenu un homme et mène la prochaine attaque contre les turcs après que leurs prisonniers se soient évader en emmenant quelques chevaux. Il fait la fierté des hommes du village pour lesquels il faut avoir été blessé au combat et avoir tué quelques turcs pour être un vrai cosaque. Mais cela ne l'empêche pas de se montrer désormais distant envers Maryana.
Lors du raid suivant un prince envoyé par le petit père de Moscou fait son apparition. Le Tsar souhaite que le sang de son peuple soit mélangé et donc le prince est prié de trouver une femme au village en vue des épousailles. Ses yeux se portent évidemment sur la belle Maryana et par chance il est logé chez sa mère, la veuve Ulitka ce qui lui permet de courtiser et de très se montrer empressé à tel point qu'il lui propose le mariage. A son reotur, jaloux, Lukashka courtise une gitane d'un peu trop près et Maryana accepte l'offre du prince...


On oscille entre le tragique et le comique. Évidemment, pour être cosaque il faut être qualifié ! Ainsi le gentil Lukashka deviendra grand, comme son rustre de papa interprété par le toujours excellent Ernest Torrence, plus vrai que nature dans ce rôle !
Le revirement qui voit Lukashka devenir tout à coup un homme est un peu grossier, on a de la peine à le croire car comment imaginer que ce gentil et souriant garçon ait trouvé une raison valable pour devenir un "vrai" homme en se battant contre son père ? Tout le monde sait pourtant bien qu'il faut bien plus de force de caractère pour se montrer différent des autres, ou bien ?
Mais qu'importe les raisons, les cosaques semblent aimer rigoler, ça tombe bien moi aussi. On passe un bon moment grâce à ces charmants acteurs que sont Renee Adoree et John Gilbert dont c'est le cinquième films ensemble (il me semble) après Honor First 1921, A Man's Mate 1924, The Big Parade 1925 et The Show 1927; ils tourneront encore ensemble Redemption en 1930.
Outre les scènes de flirt, il y a de nombreuses scènes de combat et deux moments particulièrement intenses : L’affrontement entre son père et Lukashka, et la scène où tous deux sont capturés et torturés par les Turcs, ce qui donne à penser que ce film aurait pu atteindre d'autres sommets grâce à Renée Adoree qui a le chic pour se montrer touchante avec des larmes plein les yeux.

... Et si vous aimez la voltige cosaque ou la poste hongroise vous serez aussi ravis que moi, il y a en effet de nombreuses scènes qui montrent d'excellent cavaliers exécuter de magnifiques figures !

Il semble que le film devait être dirigé à la base par Viktor Tourjansky mais celui-ci s'est attelé à d'autres projets, la mise en place du script étant trop lente.






samedi 8 juin 2013

The Goose Woman - Clarence Brown - 1926





Jack Pickford ...
Gerald Holmes
Louise Dresser ...
Marie de Nardi / Mary Holmes
Constance Bennett ...
Hazel Woods
Marc McDermott ...
Amos Ethridge
George Nichols ...
Detective Lopez
Gustav von Seyffertitz ...
Mr. Vogel
George Cooper ...
Reporter
Kate Price ...
Matron


80 minutes

A la campagne, une femme seule boit et visiblement se laisse aller. Elle serre dans ses bras quelques photos jaunies puis finit par se passer un cylindre de musique sur un vieux phonographe à manivelle dernier vestige de sa vie passée où alors cantatrice elle obtenait un immense succès et était adulée des foules sous le nom de Marie de Nardi. A la naissance de son fils Gerald elle avait perdu sa voix et lui en voulait terriblement en le tant pour responsable de la fin abrupte de son succès.
Justement Gerald est en route pour retrouver sa mère. Il vient de faire l'acquisition d'une voiture qui semble bien peu fiable. Cahin cahan il finit par arriver chez sa mère qui vit au milieu de ses oies et qui tente de lui cacher qu'elle vient de boire du gin. Gerald l'embrasse à contre coeur et sa mère l'exhorte à ne pas essayer de lui faire entendre raison tout en lui faisant comprendre qu'il est le responsable de sa déchéance. Gerald retourne donc en ville où il attend Hazel Woods, une actrice de théâtre qui semble populaire qui accepte sa demande en mariage.
Plus tard le propriétaire du théâtre Amos Ethridge est retrouvé assassiné devant son portail, tué par balles. Aussitôt la police se rend sur les lieux et les journalistes ne tardent pas à enquêter de leur côté.
La femme aux oies est bien sûr interrogée car elle habite non loin de la scène du crime. Les journalistes ne manquent pas d'écorcher son image en la traitant de poivrote en première page. 
La police se montre un peu plus diplomate et Marie leur annonce avoir vu de loin le meurtrier. Aussitôt le commissaire s'inquiète de l'impression négative que Marie pourrait donner aux jurés. Lorsqu'il apprend qu'il a devant lui la grande cantatrice Marie de Nardi, il la confie à une femme chargée de la rendre présentable. C'est sous l'aspect d'une femme respectable qu'elle est sensée identifier l'homme qu'elle a décrit comme l'assassin de son voisin, or il se trouve qu'il s'agit de son propre fils Gerald ...



Très étonnante cette histoire menée avec brio par Louise Dresser qui se montre très impressionnante dans ce rôle dual : elle incarne à merveilles cette femme dans la déchéance et la femme de spectacle sûre d'elle à tel point qu'elle est presque méconnaissable en Marie de Nardi. Dans le rôle de Mary Holmes, elle semble dure et repliée sur elle même, vivant dans le passé. Une oie semble la suivre partout pendant un moment.
Jack Pickford incarne un homme fragile mal aimé. Plus d'une fois extrêmement touchant il montre une grande vulnérabilité. Constance Bennett dans le rôle d'Hazel joue une jeune femme moderne et quelques scènes nous la montrent jouer dans une pièce de théâtre. C'est amusant de la voir depuis les coulisses et de regarder l'accessoiriste chargé de faire entendre les cris d'un bébé ou le claxon d'une voiture actionner ses instruments. 
Les deux inspecteurs sont visiblement des hommes pressés de démontrer qu'ils détiennent la piste qui les mènera au criminel.  Dès lors ils sont prompts à tirer des conclusions un peu hâtives.
 Bien sûr l'amour de la mère se réveillera lorsque son fils sera soupçonné et sur le point d'être inculpé. Je vous rassure, un happy ending est prévu et comme le demande le commissaire qui remplit un mot croisé, quel mot de neuf lettres commence par un H et finit par un S ? Je vous le donne en mille ...
Happiness !





lundi 27 mai 2013

Smouldering Fires - Clarence Brown - 1925




Pauline Frederick ...
Jane Vale
Laura La Plante ...
Dorothy Vale
Malcolm McGregor ...
Robert Elliott
Tully Marshall ...
Scotty
Wanda Hawley ...
Lucy
Helen Lynch ...
Kate Brown
George Cooper ...
Mugsy
Bert Roach ...
Member of the Committee
Billy Gould ...
Member of the Committee
Rolfe Sedan ...
Member of the Committee
Jack McDonald ...
Member of the Committee
William Orlamond ...
Member of the Committee
Bobby Mack ...
Member of the Committee (as Robert Mack)
Frank Newburg ...
Member of the Committee

90 minutes

L'entreprise de confection Vale tourne à plein pot grâce à Jane, une femme d'un certain âge qui la dirige d'une main de fer et se donne toute entière à son travail. Au Conseil son avis fait loi et personne n'ose la contrer. Les employés qui osent dire ce qu'ils pensent sont renvoyés sans plus de façon.
Un jour la motion présentée par Robert Elliott est refusée. Celui-ci contrôleur à l'usine se montre outré et demande à rencontrer Jane qui manque le faire virer par son bras droit, Scotty.
Mais elle change d'avis face à ce jeune homme ambitieux qui lui dit sans ambages ce qu'il pense. Petit à petit elle accorde sa confiance à Bobby qui devient cadre à la direction. Bientôt elle ne peut plus se passer de son avis et tombe amoureuse du jeune homme. Un jour elle le surprend qui prend sa défense en boxant un employé et en lui interdisant de parler ainsi de sa "future femme". Le coeur reconnaissant elle lui avoue alors être heureuse de l'avoir appris de cette façon et les deux planifient leur mariage malgré les commérages. Peu avant la cérémonie Dorothy, la petite soeur de Jane revient au bercail. Très méfiante elle refuse d'accorder son amitié à Bobby. Toutefois les deux jeunes gens finissent par tomber amoureux l'un de l'autre et ont bien de la peine à cacher leurs sentiments ...

 


Une histoire bien montée. Jane est amoureuse de Bobby cela ne fait pas l'ombre d'un doute. Bobby est plus difficile à cerner. On le soupçonne quelque temps d'avoir manigancé pour se retrouver à la direction. D'ailleurs Scotty ne se trompe probablement pas lorsqu'il indique comme motif de licenciement "Trop ambitieux" avant que le billet ne soit détruit par Jane. On se rassure lorsque Bobby, bien qu'amoureux de Dorothy prend son rôle de marié à coeur. Toutefois on a mal au coeur pour Jane qui comprend petit à petit que l'amour de Bobby n'est de loin pas aussi grand que celui qu'elle éprouve pour lui. Dorothy quant à elle aime Bobby et le cache de son mieux à sa soeur pour ne pas lui faire de la peine.
D'un point de vue physique la différence d'âge entre les deux protagonistes n'est pas franchement flagrante. Pauline Frederick a 42 ans Malcolm McGregor 33 ans (et Laura La Plante 21 ans). 9 ans de différence entre Jane et Bobby, ce n'est pourtant pas énorme ! (par contre 21 ans entre Jane et Dorothy). 
Les commérages vont bon train, les gaffeurs pensent que Jane est la mère de Bobby par exemple. Par petites touches tout en finesse le réalisateur nous fait comprendre la douleur de Jane, une femme droite qui va sacrifier son amour lorsqu'elle comprendra qu'il n'est pas partagé.
La scène finale est touchante. Seule la courageuse Jane pouvait trouver une sortie pareille. Le seul admis à comprendre est le vieil et fidèle ami, Scotty.
Une bien belle performance de Pauline Frederick.


dimanche 7 avril 2013

Kiki - Clarence Brown - 1926


Norma Talmadge ...
Kiki
Ronald Colman ...
Victor Renal
Gertrude Astor ...
Paulette Mascar
Marc McDermott ...
Baron Rapp
George K. Arthur ...
Adolphe
William Orlamond ...
Brule
Erwin Connelly ...
Joly
Frankie Darro ...
Pierre
Mack Swain ...
Pastryman


96 minutes (version Kino)


Dans les rues de Paris, Kiki vend des journaux en compagnie de son ami Pierre. Devant un spectacle de revue elle se prend à rêver qu'elle danse et chante pour Victor Renal, le directeur du music hall. Un jour que l'une des choristes est renvoyée elle s'achète des vêtements avec toutes ses économies et se présente au bureau dans l'espoir d'être engagée mais Victor Renal est en conférence avec Paulette Mascar, sa vedette et fiancée. Kiki attend dans le bureau lorsqu'une jeune femme porteuse d'une recommandation demande à être reçue par le directeur. Victor se méprend et croit que la recommandation concerne Kiki qui ne dément pas. Comme elle a une jolie voix elle est engagée dans la troupe mais le premier soir est un fiasco Kiki ne peut rester alignée et se retrouve sur le devant de la scène à la grande colère de Paulette. Après une altercation avec Victor, Paulette s'en va outrée après avoir reservé une table pour deux dans un restaurant huppé. En tentant de la retenir Victor garde son manteau chic qui tombe à terre. Kiki le ramasse et réussit à convaincre Victor de l'emmener manger. Après avoir ingurgité un peu trop de champagne Kiki est ramenée mais n'a plus d'adresse à donner. Victor l'emmène chez lui et se rapproche dans le but de l'embrasser, seulement Kiki s'enferme dans la chambre à coucher...

Une sympathique comédie grâce à certaines situations cocasses. D'un autre côté l'insistance de Kiki à rester chez Victor est un peu lourde et du coup le film traine un peu en longueur vers la fin. 
Vêtue d'un chapeau à longue plume, d'une jupe à carreaux et d'une blouse surmontée d'un énorme nœud assorti, Kiki s'incruste puis finira par simuler un état cataleptique pour rester chez Victor qui s'amuse à lui faire prendre des poses sous le regard courroucé de Paulette qui de son côté fait tout ce qui est en son pouvoir pour remporter ses faveurs. De même Kiki qui n'hésitera pas à menacer d'un couteau en faisant miroiter son ascendance Corse, dérobera des lettres de Paulette qu'elle détruira par le feu, prendra la place d'une autre, bref, ne montrera aucun scrupule pour s'approprier le cœur de Victor. Ronald Coleman est charmant, Norma Talmadge en fait un peu trop. George K. Arthur est drôle dans le rôle du valet de Victor, et Marc McDermott est classe tandis que Gertrude Astor se fera tranquillement évincée petit à petit par l'énergique Kiki.
Ce film a été restauré grâce à trois versions aux sous-titres français, anglais et tchèque et on le trouve dans une très belle version chez Kino, en compagnie de Within the Law de Frank Lloyd 1923.





lundi 13 février 2012

Woman of Affairs (A) - Clarence Borwn - 1928




Greta Garbo ...
Diana Merrick Furness
John Gilbert ...
Neville 'Nevs' Holderness
Lewis Stone ...
Dr. Hugh Trevelyan
Johnny Mack Brown ...
David Furness (as John Mack Brown)
Douglas Fairbanks Jr. ...
Jeffry Merrick
Hobart Bosworth ...
Sir Morton Holderness
Dorothy Sebastian ...
Constance

91 minutes

Amis d'enfance, Diana, Neville et David partagent leurs jeux. Diana et Neville s'aiment déjà d'un profond amour. Adultes, Diana (Garbo) et Neville (Gilbert) s'aiment toujours et David (Mack Brown), épris lui aussi de Diana attend. Le frère de Diana, Jeffry (Fairbanks Jr) est atteint de la même faiblesse pour l'alcool que tous les hommes de la riche famille Merrick et n'admire que David.
Lorsque Nevs obtient un poste de travail en Egypte qui lui permettra d'épouser Diana en ayant une confortable fortune, Diana craint de ne plus le voir et les deux souhaitent se marier le soir même. Or le père de Nevs, Sir Morton (Bosworth) ne l'entend pas de cette oreille et comme il ne souhaite pas voir son fils épouser Diana il le pousse à partir pour l'Egypte illico. Diana est effondrée, mais après deux ans finit par épouser David. 
Un soir à Paris, David saute par la fenêtre et Diana, pour expliquer ce geste, indique qu'il s'est suicidé par décence ... Gros choc parmi les personnes présentes et amies, tout le monde soupçonne que Diana a une vie dissolue ... 



Le mélodrame par excellence, mais tellement bien construit ... La seule chose qui me parait improbable c'est le personnage de David. Comment imaginer ce gars sportif qui a l'air tellement sain et qui tente d'empêcher Jeffry de boire affublé d'un tel penchant ? Impossible. Ceci mis  à part, toute l'action est prenante et tragique, les personnages sont magnifiquement dépeints par une pléiade d'artistes au sommet de leur art. Outre Garbo magnifique, Fairbanks Jr est impressionnant dans ce rôle de Jeffry au visage déformé par la haine. Gilbert joue bien le rôle de cet homme dans le fond faible qui est incapable de résister à son père. Dorothy Sebastien est touchante dans le rôle de Constance. Lewis Stone dans le rôle de l'ami médecin qui sait tout et qui ne peut s'empêcher de parler, Hobart Bosworth dans le rôle du père de Nevs qui souhaite un mariage honorable à son fils.

L'action tragique cumule lorsque Nevs apprend à son père les raisons du suicide de David : Diana a tout perdu. C'est tellement vrai que c'en est bouleversant (en tout cas j'ai versé de grosses larmes durant toute la fin de ce film). Les images sont magnifiques, la musique d'accompagnement parfaite (Carl Davis). Une très belle et noble histoire d'amour, tout simplement belle et classe. 
Un amour passif, un amour concret ou pas d'amour du tout ? Comment vivre tout court, là est la question.







mardi 13 septembre 2011

Signal Tower (The) - Clarence Brown - 1924



Virginia Valli ...
Sally Tolliver
Rockliffe Fellowes ...
Dave Tolliver
Frankie Darro ...
Sonny Tolliver
Wallace Beery ...
Joe Standish
James O. Barrows ...
Old Bill
J. Farrell MacDonald ...
Pete
Dot Farley ...
Cousin Gertie
Clarence Brown ...
Switch Man
Jitney the Dog ...
Jitney


70 minutes
Titres Français : Le veilleur de rail


Tout d'abord une erreur, me semble-t-il : La famille s'appelle Taylor et non Tolliver ... ?
 (il signe David Taylor sur ses lettres).

A Noyo, un endroit perdu sur la pente d'une montagne, David (Fellowes) et Uncle Bill (Barrows) gèrent les signaux de train depuis leur tour et opèrent à tour de rôle par tranches de 12 heures.  Non loin de son lieu de travail, David possède une jolie maison dans laquelle sa femme Sally (Valli) et son fils Sonny (Darro) sont heureux et où Bill, considéré comme un membre de la famille loue une chambre. Lorsque Oncle Bill part à la retraite, tout le monde est bien triste de son départ et un nouvel employé se présente : Joe Standish (Beery). David, ayant besoin d'argent pour finir de payer sa maison, lui propose de louer la chambre dans la maison, ainsi que le faisait son prédécesseur. Celui-ci refuse tout d'abord lorsqu'il fait la connaissance de Gertie, la cousine de la famille mais finit par accepter lorsqu'il voit Sally. Sally se fait du souci pour Gertie, qui bien que fiancée en ville fait les yeux doux à Joe et prolonge sont séjour un maximum. Un jour Sally renvoie Gertie pour son bien chez elle et se retrouve du coup seule avec Joe qui devient de plus en plus insistant ... jusqu'au jour où il tente d'embrasser Sally qui s'en plaint alors à David qui le chasse de la maison. Le soir même, il revient travailler avec un verre dans le nez et plus d'une demi heure de retard. Or ce soir là, une tempête souffle, le train de marchandises a des ennuis mécaniques et l'express 129 a du retard ... David assume malgré tout le travail de Joe qui somnole sur une chaise, indifférent. Tout s'enchaine alors très vite, des wagons se décrochent du train de marchandises et dévalent la pente alors que l'express arrive à toute vitesse et que la tempête se déchaine ....



Au début je me suis dis, ouh là, un film pour amateurs de train qui ressemble presque à un documentaire. En effet, on nous présente le travail des aiguilleurs de train dans une grande gare, on suit des trains à vapeur sur un parcours avec dénivelé et dans de somptueux paysages montagneux, tout cela en plus de 10 minutes au moins. Après ce préambule, l'histoire peut commencer. Les protagonistes sont tous plus crédibles les uns que les autres et l'histoire devient palpitante au fur et à mesure des événements qui s'enchainent crescendo jusqu'au dénouement final! (Un vrai thriller, ce film !)


mercredi 20 avril 2011

Trail of '98 (The) - Clarence Brown - 1928



Dolores del Rio ...
Berna
Ralph Forbes ...
Larry
Karl Dane ...
Lars Petersen
Harry Carey ...
Jack Locasto
Tully Marshall ...
Salvation Jim
George Cooper ...
Samuel Foote (The Worm)
Russell Simpson ...
Old Swede
Emily Fitzroy ...
Mrs. Bulkey
Tenen Holtz ...
Mr. Bulkey
Cesare Gravina ...
Henry Kelland (Berna's Grandfather)
Doris Lloyd ...
Locasto's procurer
E. Alyn Warren ...
Engineer
Johnny Downs ...
Mother's boy (as John Down)
Ray Hallor ...
Brother Jim
Ray Gallagher ...
Brother Joe

87 minutes

GOLD - KLONDIKE - GOLD !
Dans tous les Etats Unis, la nouvelle se propage ! Les hommes quittent tout et promettent de rapporter des millions à leurs proches qu'ils laissent derrière eux, quelquefois avec soulagement, comme Lars (Dane), à qui sa femme lance un fer à repasser alors qu'il s'enfuit à bord d'un train ! 
De Caroline du Sud comme les deux jumeaux Jim et Joe qui se promettent de tout partager à parts égales, ou du Michigan comme le couple Bulkey (Fitzroy et Holtz) qui compte bien ouvrir un restaurant à Dawson et qui emmène sa nièce Berna (del Rio) et son grand-père aveugle, tout le monde afflue à San Francisco pour embarquer à bord du Topeka Star ... Sur le quai, un homme fait le malin : Jack Locasto (Carey), un homme devenu riche grâce à ses concessions. Tout de suite, il repère Berna et pour s'en rapprocher, propose d'aider le couple Bulkey à ouvrir le plus bel établissement à Dawson - mais alors que Berna couche son grand-père dans leur cabine, un jeune homme embarqué clandestinement qui s'y est caché se présente, Larry (Forbes), et c'est le coup de foudre immédiat.

A peine débarqué, tout ce petit monde s'équipe pour la longue traversée : le vent qui souffle en blizzard en permanence, les rivières glacées à traverser sont déjà éprouvantes, mais que dire de Chilkoot Pass qu'il faut gravir un nombre incroyable de fois pour passer les marchandises de l'autre côté et de la rivière White Horse dont les rapides sont de véritables tueurs ? En attendant la fonte des glaces pour pouvoir atteindre Dawson, il faut construire son embarcation ... Les survivants atteignent enfin Dawson, où ils s'entendent dire que pour chaque travail, il y a mille hommes qui postulent car de l'or, personne n'en a trouvé depuis belle lurette !
"You think you've been through hell, wait until you spend 6 months in Klondike !"
Les prix flambent, c'est l'inflation. Malgré tout Larry s'obstine, et malgré les injonctions de Berna qui se sent menacée par Jack et qui souhaite retourner dans le sud en prenant la nouvelle liaison par bateau qui suit la rivière Yukon, retourne à la recherche de la concession qui les rendra riches. Restée seule Berna ne peut faire face pour subvenir à ses besoins et, traîtreusement emmenée par la fille de saloon complice de Jack qui fait mine de vouloir l'aider, finit par être abusée par Jack.
L'or rend fou : l'un des jumeaux à déjà abattu son frère, et le partenaire de Larry l'abandonne en plein blizzard ...sans compter que la route est jalonnée de nombreux morts ...



Au début ce film ressemble presque à un documentaire qui relate la grande ruée vers l'or de 1898. Petit à petit on se prend d'affection pour les nombreux personnages qui nous sont présentés et qui se sont associés : les jumeaux et Lars, bien sûr, mais aussi les Buckley, Berna et Larry, le pasteur Jim (Marshall), le contrôleur de train associé au petit gars aventurier, et même le gars qui n'en fait pas une, et qui se fait traîner voire carrément parasite le pauvre Lars qui se sent toujours épuisé et qui n'en comprend pas la raison !
Dolores del Rio est tout bonnement magnifique, son visage aux traits parfaits est magnifié par le noir et blanc et le jeu d'ombres et de lumières. Ralph Forbes campe le séduisant Larry, un peu enfantin au départ mais qui finit par se montrer débrouillard et volontaire. De retour à Dawson après moult aventures, il ne comprend tout d'abord pas ce que Berna fait au Saloon, il tente de la reconquérir et ce faisant, finit par devoir affronter l'affreux Jack. C'est le feu purificateur qui finira par réunir les deux amoureux, Berna trainant hors du saloon en flammes le pauvre Larry assommé par Jack qui lui-même se traine, agonisant, au milieu des consommateurs pour terminer mort brûlé vif !
Harry Carey, porteur de moustaches, la joue très dur, moqueur et sûr de lui. Emily Fitroy, et bien, c'est toujours un plaisir de la voir, et ce pour une fois dans un rôle de femme sympathique ! Tully Marshall a tout à fait le profil d'un prédicateur dans ce film qui oscille entre les situations comiques, le drame et le patho : mais c'est un vrai plaisir que de le suivre !







mercredi 8 décembre 2010

Flesh and the Devil - Clarence Brown - 1926


John Gilbert ...
Leo von Harden
Greta Garbo ...
Felicitas von Rhaden
Lars Hanson ...
Ulrich von Eltz
Barbara Kent ...
Hertha
William Orlamond ...
Uncle Kutowski
George Fawcett ...
Pastor Voss
Eugenie Besserer ...
Leo's Mother
Marc McDermott ...
Count von Rhaden
Marcelle Corday ...
Minna

118 minutes
Leo et Ulrich sont amis depuis l'enfance et ont juré que jamais rien ne les séparera. En permission, Leo croise la belle Felicitas (Garbo) qui le laisse sans voix. Heureusement il la retrouve au bal quelques jours plus tard et les deux débutent une torride aventure. Un soir, un homme débarque à l'improviste, il s'agit du mari de Felicitas. Provoqué en duel, Leo abat le mari puis part en Afrique où il est envoyé pour 5 ans au grand desespoir des amants. Leo demande à son meilleur ami Ulrich de prendre soin de la "veuve-par-sa-faute". A son retour après 3 ans, Leo a la surprise de découvrir que Ulrich et Felicitas sont mariés ...



Un film moderne, quelque part. Greta Garbo a un visage intemporel alors que les autres protagonistes semblent bien de leur époque. C'est un film très sensuel où Garbo se montre d'une grande beauté (surtout en surface et en gardant une certaine distance). Le tout est esthétiquement filmé. John Gilbert porte la moustache mais apparait presque fade face à Lars Hanson, dans le rôle du fidèle ami innocent qui met une grande intensité dans ses regards. 
George Fawcett, dans le rôle du pasteur est absolument grandiose à voir. Le prêche aux  fidèles sur l'adultère en visant Leo donne la chair de poule.

Un film qui est bien résumé par son titre. Felicitas est, par bien des côtés, diabolique (mais tellement belle) !



Titres français (incomplet)

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