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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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Affichage des articles dont le libellé est Florence Vidor. Afficher tous les articles
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mercredi 23 octobre 2019

You never know Women - William A. Wellman - 1926


Dans une rue sombre, des travaux de construction vont bon train mais une poutre métallique est sur le point de tomber dans la rue. Malgré les cris des ouvriers une jeune femme s'avance sur le trottoir mais heureusement l'un des ouvriers bondit et s'empare de la jeune femme qu'il emmène hors d'atteinte de l'énorme projectile qui s'abat violemment au sol.

La jeune femme est inconsciente et un homme qui passe dans une Rolls Royce s'arrête et enlève la jeune femme des bras de son sauveur en susurrant qu'il "fera cela mieux que lui".
Lorsque Vera ouvre les yeux, Eugene Foster lui sourit et pose en héros tout en lui demandant son adresse pour la raccompagner chez elle.

Vera est ramenée au Music hall où elle se produit en compagnie d'une troupe venue de Russie. Tout le monde attend son retour pour commencer le spectacle. Son partenaire Norodin est bien soulagé de la savoir indemne car il l'aime de tout son coeur.

Le spectacle commence et Foster s'installe parmi les spectateurs et se montre très critique devant les performances, y compris celle où Vera reste stoïque lorsque Norodin envoie ses couteaux tout autour de sa personne. Norodin effectue ensuite son tour le plus dangereux, enfermé et menotté dans une malle elle-même fermée par des chaines, il est immergé dans l'eau. Après trois minutes et alors que quelqu'un est sur le point de casser le grand aquarium pour vider l'eau, Norodin réapparait victorieusement.

Les clowns et les acrobates se succèdent, Foster paie grassement le portier pour pénétrer dans les coulisses et faire sa cour à Vera qui ne se montre pas insensible à ses avances.

Pour mieux asseoir son pouvoir, Foster paie le directeur de la troupe 10'000 dollars pour qu'elle se produise à son domicile devant un parterre d'invités triés sur le volet.
L'un de ses invités flirte avec la petite amie de l'hercule et celui-ci, alors qu'il soutient Vera dans son numéro voit rouge et fait dégringoler la pauvre fille qui tombe inévitablement et s'assomme par terre.
Foster l'emmène sur la terrasse et Vera voit son visage pour la 2e fois en ouvrant les yeux. 
Norodin souffre en silence mais son amour l'empêche de s'interposer. Vera est alors persuadée d'être amoureuse de Foster et considère Norodin comme un frère.

Comme l'amour de Vera pour Foster semble réel, Norodin dit au revoir à ses amis les plus chers. Toberchik le clown a le coeur qui saigne car il comprend la douleur que ressent le pauvre homme qui embrasse Vera en la priant de ne pas venir assister à son défi le plus grand car cela le stresse de la voir si nerveuse à chaque fois : être immergé menotté dans une caisse jetée à la mer à l'aide d'une grue.
Seul Toberchik comprend le drame qui va se jouer, et, lorsque Vera réalise enfin ce qui se trame, elle se précipite sur les quais où une foule de badauds assiste au tour de Norodin qui vient d'être jeté à la mer .....



Ce film a permis à William Wellman de poursuivre sa carrière de metteur en scène, en 1926 il réalisera the Cat's Pajama puis le fameux Wings en 1927 avant de poursuivre avec la filmographie que l'on connait. Quelle chance, je suis bien contente car c'est un réalisateur que j'aime beaucoup et ce film peu connu mérite amplement le détour ! On ne s'ennuie pas une seconde, il y a du suspens avec l'apothéose, la poursuite dans le théâtre ! La lumière, les cadrages, les gros plans sur des visages magnifiques tout est maitrisé avec précision, de même que le scénario ne laisse aucune place à l'ennui ou aux longueurs.

C'est avant tout une histoire emplies de coeurs, coeur noble pour Norodin, coeur pur pour Toberchik, coeur innocent pour Vera, sans coeur pour Foster.

Ce film est porté par des protagonistes tout simplement magnifiques : Florence Vidor est la jeune fille innocente qui ne comprend pas très bien ce qu'elle ressent, face à elle Lowell Sherman est très ambigu. Il est bien clair que c'est un opportuniste mais son amour semble sincère plus d'une fois. On pourrait imaginer que son amour lui permette de trouver le chemin de la sérénité mais tout n'est qu'apparence. D'ailleurs le film joue sur les apparences et les disparitions tout au long des 81 minutes qu'il dure.

Clive Brooks est émouvant de sobriété. Quelqu'un a écrit qu'il est "rigide" un lieu commun qu'on lit souvent à son sujet mais je suis d'un autre avis, son rôle est tout en retenue et les expressions de ses yeux et son visage sont parfaitement explicites, de même que les gros plans sur ses mains. Du grand art à mes yeux.

Je n'aime pas les clowns mais El Brendel m'a émue aux larmes plus d'une fois et son oie est craquante à souhait ! Je souligne la magnifique performance de sa part d'un bout à l'autre du film, et aussi celle de Roy Stewart que je n'avais encore jamais vu en costume de ville mais seulement en cowboy. Ici il a un rôle essentiel tout en restant en marge du film. Il est l'ami sur lequel on peut compter.
Joe Bonomo a le rôle de l'hercule bien évidemment, c'est un plaisir de le découvrir avec une image nette et des sentiments ! .... et Eugene Pallette est l'invité qui voudrait que Foster lui dégotte une petite brunette qui parle anglais ce qui provoque l'ire de l'hercule.
Je n'oublie pas les autres talentueux protagonistes qui jouent les membres de la troupe, leurs visages sont mis en valeur lorsque le rideau se lève ... d'ailleurs le rideau avec les jambes et une excellente trouvaille, de même que les scènes où les spectateurs lèvent les yeux devant le papillon ou craignent que le clown leur tombe dessus.Le tout respire la bienveillance et c'est un vrai bonheur de suivre cette histoire.

"You never know women" ... maybe, but you never know men either! D'ailleurs avant de connaitre l'autre, ne vaudrait-il pas mieux se connaitre soit même d'abord ? Il est si facile de se tromper et de s'égarer sur le chemin de la vie ...

Ce film a été retrouvé en 2001 à la Librairie des Congrès. On le trouve dans une magnifique version chez Kino Lorber avec un excellent accompagnement musical de Donald Sosin.


81 minutes

Florence Vidor ... Vera
Lowell Sherman ... Eugene Foster
Clive Brook ... Norodin
El Brendel ... Toberchik
Roy Stewart ... Dimitri
Joe Bonomo ... The Strong Man
Irma Kornelia ... Olga
Sidney Bracey ... Manager
Eric Mayne ... Wharf Spectator (uncredited)
Eugene Pallette ... Party Guest (uncredited)
Ellinor Vanderveer ... Theatre Audience Spectator


mercredi 3 octobre 2018

The Other Half - King Vidor - 1919



Après son retour du front, Donald Trent décide de découvrir le monde du travail et de gagner sa croute par ses propres moyens. Il refuse donc l'offre de reprendre l'usine familiale de son père, Martin Trent, dont la santé est défaillante. Celui-ci ne peut pas comprendre la décision de son fils qui, après les horreurs de la guerre et la camaraderie rencontrée, voit tout le monde sur pied d'égalité.

A l'usine, il retrouve le Caporal Jimmy qui l'accueille avec grand plaisir. Jimmy est un brave garçon qui est épris de Jenny, une jeune fille qui travaille au lavoir. Quant à Donald, il est amoureux de Katherine Boone, une jeune fille de la bonne société. 
Un jour, sous le coup de la chaleur, Jennie tombe inanimée au pied sur le linge dont elle prend soin. Aussitôt Jimmy appelle son ami Donald et tous deux ramènent la jeune femme chez elle. Comme elle est bien malade, Donald demande à Katherine de venir prendre soin de Jennie. Tout d'abord réticente, Katherine finit par se rendre à son chevet et sympathise avec la jeune fille qui lui confie que l'un des seuls plaisirs des gens de sa classe est de lire "Le Phare", un journal qui ne publiera plus dès le lendemain, car le rédacteur, Caleb Fairman, n'a plus les moyens de faire tourner les presses.
Katherine décide d'aider Caleb dans sa quête de la vérité et s'associe avec lui afin de faire perdurer l'édition du journal.
Jennie finit par se remettre sur peids mais le père de Donald est mourant et lègue l'usine familiale à son fils en lui recommandant bien de ne jamais mélanger les sentiments avec les affaires.
Donald est tout de suite accaparé par l'usine. Lorsqu'il voit le nom de son ami Jimmy parmi les hommes susceptibles d'être nommés contremaitres, il préfère laisser son bras droit décider pour lui.
Il se trouve que Jimmy est quand même promu contremaître et le brave garçon décide d'améliorer les conditions de travail des travailleurs. Grâce à sa nouvelle position il demande sa main à Jennie qui l'accepte avec joie.
Malheureusement les offres d'amélioration de Jimmy sont déclinées par Donald et un jour un pan de mur de l'usine s’effondre sur Jimmy qui est retrouvé vivant mais aveugle sous les décombres ...


Charmante histoire sous couvert de lutte des classes. Un film engagé qui montre qu'une fois au pouvoir, il est bien difficile de se pencher sur la vie des autres et d'éprouver de la compassion. Donald va-t-il le comprendre ? On le suppose car malheureusement il manque la fin de ce film  qui est pourtant en excellent état.

Zasu Pitts est adorable dans le rôle de Jennie, comme toujours elle apporte beaucoup de finesse à son rôle, bien secondée par le futur réalisateur, David Butler que j'ai personnellement toujours plaisir à voir (même si c'est bien rare).
Florence Vidor est une actrice crédible dans ses rôles et c'est le premier rôle de Charles Meredith qui aura une belle carrière d'acteur avec 139 rôles à son actif, même si sa carrière décroit dès 1924 et ce jusqu'en 1964, année de son décès.

51 minutes

Florence Vidor ... Katherine Boone
Charles Meredith ... Donald Trent
Zasu Pitts ... Jennie Jones, The Jazz Kid
David Butler ... Cpl. Jimmy
Alfred Allen ... J. Martin Trent
Frances Raymond ... Mrs. Boone
Hugh Saxon ... James Bradley
Thomas Jefferson ... Caleb Fairman
Arthur Redden ... The Star Reporter


mercredi 4 juillet 2018

The Secret Game - William C. de Mille - 1917




Pendant la grande guerre. 
Secondé par sa fidèle secrétaire, Miss Loring, le Major John Northfield dirige un bureau de renseignements. Bientôt doit leur parvenir la nouvelle de mouvements de troupes et cette information est bien sûr très confidentielle.
L'ambassadeur du Japon fait venir Nara Nara auquel il confie la mission de veiller à ce qu'aucune fuite ne puisse sortir du bureau du Major car le Japon est impliqué dans les transports et allié des Etats-Unis.
Une demoiselle, Kitty Little, reçoit une lettre de son frère sur le front en Allemagne. La lettre est codée et doit être transmise au Dr Ebell Smith, un espion allemand nommé Schmid bien établi dans le pays. Celui-ci est secondé par M. Harris, un homme qui se fait passer pour la gouvernante du Docteur.

Nara Nara emménage dans le bureau à côté de celui du Major. Sous la couverture d'une entreprise d'import du Japon, il met le bureau des renseignements voisin sous écoute.
De son côté Kitty a apporté la lettre au docteur qui se charge de la décoder puis de faire placer Kitty dans le bureau de Northfield en comptant sur l'amitié de Miss Loring afin que Kitty puisse approcher le Major. Celui-ci n'est pas insensible au charme de la demoiselle qui arrive sans problème à de faire donner une promotion par la trop gentille Miss Loring.

Le Dr Smith vient trouver le Major pour l'emmener au golf ce qui laissera le champ libre à Kitty.

Nara Nara suit les deux hommes au golf et dérobe le code secret caché dans le stylo se trouvant dans la veste de Smith. De retour au bureau, Nara Nara qui surveille les faits et gestes de la jeune fille en tombe amoureux. Celle-ci se montre de plus en plus troublée par les deux hommes.

Les choses se compliquent lorsque l'information tant attendue est délivrée.



Excellent film d'espionnage qui vous maintient sous son charme tout du long, en partie aussi grâce à Sessue Hayakawa et son visage fascinant. L'histoire parait un peu confuse au départ mais une fois les trois clans bien cernés, les choses se déroulent de façon très maitrisées.

Tous les personnages sont extrêmement bien campés, certains présentant des faiblesses humaines très compréhensives. Le petit plus du film provient du passé de Nara qui raconte comment il a quitté son père et surtout du code d'honneur japonais. La fin de Nara m'a beaucoup touchée, les images en surimpression donnent une impression de magie surnaturelle.

Il est amusant de voir Raymond Hatton grimé en femme, il faut dire que le déguisement est parfait.

Par contre même si on comprend bien que la fin est liée à l'époque qui ne tolérait pas l'amour entre un japonais et une allemande naturalisée, il est bien clair que Kitty aurait dû être fusillée pour trahison à la fin. D'ailleurs le Major aurait certainement été fusillé aussi si son acte de pardon avait été porté à la connaissance de ses supérieurs ! 

Partiellement teinté, images plutôt nettes. A voir !

env 60 minutes

Sessue Hayakawa ... Nara-Nara
Jack Holt ... Maj. John Northfield
Florence Vidor ... Kitty Little
Mayme Kelso ... Miss Loring
Raymond Hatton ... Mr. Harris
Charles Ogle ... Dr. Ebell Smith




jeudi 4 juillet 2013

Beau Revel - John Griffith Wray - 1921



Lewis Stone ...
Lawrence 'Beau' Revel (as Lewis S. Stone)
Florence Vidor ...
Nellie Steel
Lloyd Hughes ...
Dick Revel
Kathleen Kirkham ...
Alice Latham
Dick Ryan ...
Rossiter Wade (as Richard Ryan)
Harland Tucker ...
Will Phyfe (as Harlan Tucker)
William Conklin ...
Fred Latham
Lydia Yeamans Titus ...
Ma Steel
William Musgrave ...
Bert Steel
Joe Campbell ...
Butler


69 minutes
D'après une histoire de Louis Joseph Vance


Beau Revel est un coureur de jupons invétéré, ses conquêtes ne se comptent plus. La dernière en date est une certaine Alice Latham, une femme qui se sent délaissée par son mari Fred. 
De son côté son fils Nick est amoureux de Betty Lee, une jeune femme qui possède un club de danse en vogue. Associée à Wade, elle est heureuse de pouvoir fournir un poste à son frère Bert qui vient de perdre son travail.
Nick présente Betty à son père alors qu'ils se trouvent au club de danse. Beau s'arrange pour que Nick fasse danser Alice pendant qu'il fait connaissance avec Betty. Par la suite, il suggère à son fils de ne pas voir Betty pendant deux semaines de manière à ce qu'il puisse lui prouver que Betty ne vaut pas mieux que toutes les autres et lui donne rendez-vous dans deux semaines à minuit pour le lui prouver. Nick est outré et accepte contre son gré la proposition. Pendant les quinze jours Beau tombe amoureux de Betty et délaisse Alice qui décide alors de tout quitter, et son mari et Beau Revel mais son mari l'implore de rester.
Nick tente de faire comprendre les motivations de son père à Betty, mais elle ne comprend pas sa mise en garde et continue à voir Beau. Deux semaines plus tard, son frère Bert ayant des soucis avec la justice, Betty va trouver Beau qui se trouve être avocat très tard le soir. Nick la surprend chez son père qui la cache dès qu'il entend son fils sonner à la porte et qui lui annonce être amoureux de Betty. Mais Betty, fâchée, sort de la pièce dans laquelle elle était cachée et lui déclare tout de go qu'il n'a jamais aimé personne mais se montre seulement "amoureux de l'idée d'être amoureux" et ajoute qu'elle ne veut plus les voir, ni le père ni le fils...
Photo tirée de The Lost World I suppose ?

Un film étonnant qui conte la vie d'un homme égocentrique et plutôt lâche qui se vante auprès de ses amis de faire une conquête féminine en moins d'un mois, voire en deux semaines par "beau temps".
Cet homme croit donc connaitre les femmes et forcément il ne voit que son propre reflet en elles. Lorsqu'il met en garde son fils, il se prend au jeu de la séduction une fois de plus, ou plutôt une fois de trop.
Difficile de croire le personnage qui parait bien vide, on se demande quand même ce qu'elles peuvent bien lui trouver, si ce n'est qu'il semble fortuné ? De son côté son fils et Betty sont sincères et tout finira bien pour eux malgré tout. Quant au père, face au vide de sa propre existence il choisira de mettre fin à ses jours de manière très mélodramatique sous les yeux de son maître d’hôtel impuissant.

L'écrivain Louis Joseph Vance est surtout connu pour la série des Lone Wolf (Loup solitaire). Entre 1917 et 1949 pas moins d'une vingtaine de films basés sur ses histoires ont été tournés.

mardi 4 juin 2013

The Jack-Knife Man - King Vidor - 1920



F.A. Turner ...
Peter Lane (as Fred Turner)
Harry Todd ...
'Booge'
Bobby Kelso ...
'Buddy'
Willis Marks ...
Rasmer Briggles
Lillian Leighton ...
Widow Potter
James Corrigan ...
George Rapp
Claire McDowell ...
Lize Merdin (as Claire MacDowell)
Charles Arling ...
The Doctor
Florence Vidor ...
Mrs. Marcia Montgomery
Irene Yeager ...
Susie (as Irene Yaeger)
Carol Marshall ...
Jane
Anna Dodge ...
Undetermined Role (as Mrs. George Hernandez)


60 minutes

Un brave homme, Peter Lane, vit sur un bateau amarré le long d'une berge. Un soir d'orage une jeune femme frappe à sa porte et s'effondre à ses pieds. Peter prend soin du petit garçon qui l'accompagne et se rend chez la veuve Potter (qui a un faible pour lui) pour lui échanger des oeufs en échange de son réveil-matin. A son retour la jeune femme très mal en point lui demande de l'aider à enlever sa robe et Peter s'enfuit pour aller dormir dans une meule de foin. Le lendemain matin la jeune femme est très malade et Peter fait venir un médecin qui constate sa mort et qui se méprend sur Peter qu'il prend pour son mari et qu'il accuse d'avoir laisser mourir la femme en lui laissant ses vêtements mouillés.
Peter finit par vendre son bateau au propriétaire de l'écurie locale qui lui en laisse l'usufruit. L'argent lui permet de nourrir Buddy, le petit garçon désormais à sa charge. 
En route pour amarrer le bateau plus au sud, un vagabond tente de voler le bateau. Peter réussit à remonter à bord et les deux hommes finissent par s'entend. Chacun gâte du mieux qu'il le peut le petit Buddy : Peter qui lui faconne des animaux et en particulier des lapins en bois à l'aide de son canif et Booge qui lui fabrique un cheval à bascule. Mais bientôt Briggles l'homme chargé de placer les orphelins arrive. Il tente d'emmener Buddy en brandissant un mandat. Booge finit par se faire arrêter laissant ainsi une chance à Peter d'emmener Buddy. 
Il fait froid et il a neigé, Peter et Buddy entrent dans un café pour se réchauffer et manger une soupe. Dans l'auberge ils découvrent une petite fille qui n'est autre que la soeur de Buddy, Susie ...

 Une charmante histoire qui se passe principalement sur le bateau. Le rythme est tranquille comme celui de la rivière sur laquelle vogue la petite péniche mais on ne s'ennuie pas du tout.
Les acteurs se montrent convaincants,  F.A. Turner bien sûr mais aussi Harry Todd qui tournera dans de nombreux films, Claire MacDowell dans le rôle de la jeune mère, Florence Vidor qui apparait vers la fin dans un rôle de bonne fée, Lillian Leighton dans celui de la veuve sans oublier les deux adorables bambins joués par Bobby Kelso et Irene Yeager. 

Dans une vitrine de New York...


jeudi 23 mai 2013

The Grand Duchess and the Waiter - Malcolm St. Clair -1926


Adolphe Menjou ...
Albert Durant
Florence Vidor ...
The Grand Duchess Zenia
Lawrence Grant ...
The Grand Duke Peter
George Beranger ...
The Grand Duke Paul (as André Beranger)
Dot Farley ...
The Countess Prascovia Avaloff
Barbara Pierce ...
Henriette
Brandon Hurst ...
Matard
William Courtright ...
Blake

49 minutes

Albert est un jeune millionnaire coureur de jupons. Un soir à l'opéra il aperçoit dans la loge d'en face une superbe jeune femme, la Grande Duchesse Zenia. Subjugué il lui envoie sa carte mais elle est interceptée par les Grands Ducs Paul et Peter. De retour à leur hôtel Zenia a bien de la peine à faire face aux factures qui lui parviennent. Son pays est en pleine révolution et les fonds lui manquent pour faire face aux dépenses des Grands Ducs et de leur suite, d'ailleurs ses bijoux ont déjà tous été mis au clou.

Albert qui les a suivi jusqu'à leur hotel s'installe dans la chambre de dessous. Finalement il décide de se faire passer pour un serveur et finit par s'introduire dans la suite où sa maladresse est tout de suite remarquée. En effet il oublie le sucre et le lait avec le thé et renverse un pot de lait sur Zenia...


C'est gentiment bêbête, sans plus. Le film est probablement partiellement tronqué car je n'ai vu que 49 minutes qui suffisent amplement pour se faire une idée.
Bien sûr la Grande Duchesse va finalement s'éprendre du garçon mais décidera de tout quitter. Finalement elle ouvrira un petit relais qui lui permettra de retrouver Albert, tandis que sa suite fait office de cuisinier, serveur etc ...

Ci-dessous quelques scènes du film sur Silents are Golden

jeudi 14 février 2013

Hail the Woman - John Griffith Wray - 1921

http://www.nitrateville.com/viewtopic.php?f=1&t=9291


Florence Vidor ...
Judith Beresford
Lloyd Hughes ...
David Beresford
Theodore Roberts ...
Oliver Beresford
Gertrude Claire ...
Mrs.Beresford
Madge Bellamy ...
Nan Higgins
Tully Marshall ...
'Odd Jobs Man'
Vernon Dent ...
Joe Hurd
Edward Martindel ...
Wyndham Gray
Charles Meredith ...
Richard Stuart
Mathilde Brundage ...
Mrs.Stuart
Eugene Hoffman ...
The Baby
Muriel Frances Dana ...
David Junior

80 minutes

Au XVIIe siècle, les femmes avaient interdiction de sourire aux hommes ou de se manifester les dimanches sous peine de subir le châtiment de l'immersion dans l'eau, ligottée à une chaise en guise de punition. Trois siècles plus tard certains hommes n'ont pas beaucoup évolué tel Olivier Beresford (Roberts) un père de famille rigide et tyrannique dont la morale date d'un autre âge. Sa fille Judith (Vidor) est confinée aux tâches ménagère avec sa mère (Claire) et ses perspectives d'avenir sont le mariage et les enfants. Ses parents voient d'un bon oeil un éventuel mariage avec Joe, un voisin obtus bien que sa mère trouve Judith encore trop jeune. Toutefois, bien sûr son mari a forcément toujours raison.
David (Hughes) le fils porteur de tous les espoirs du patriarche tyrannique rentre au bercail après le semestre d'études en théologie qu'il effectue pour faire plaisir à son père. Une jeune fille, Nan Higgins (Bellamy), tente de lui parler à sa descente du train mais David l'évite. Nan retrouve son beau-père (Marshall) un homme cruel qui découvre qu'elle est enceinte de David. Le père Beresford achète le départ de Nan d'un chèque de $1'000 et la jeune femme finit par s'enfuir en ville en train, David n'ayant pas le courage d'affronter son père pour lui dire que Nan est en réalité sa femme.
Au cours d'une balade Judith rencontre un écrivain qui lui parle de l'émancipation des femmes. Sa réputation est salie par Joe qui croit la voir fumer chez l'écrivain la nuit tombée et qui sous-entend des choses pas nettes du tout. Le père ne veut plus jamais entendre parler de sa fille qui part à son tour pour la ville. Noël arrive ....
Un film tourné il n'y a même pas 100 ans qui m'a beaucoup émue. Le destin de ces femmes soumises à cet homme égocentrique et manipulateur est terrible. Le fils prodigue est faible et n'ose faire face à ce père aveuglé par les certitudes de vivre selon les bons préceptes. Le pauvre garçon passera ainsi à côté de sa vie, de sa femme et ne devra son salut qu'au courage de sa soeur. 
Livrées à elles-mêmes deux jeunes femmes humiliées luttent contre le destin et une vie sans perspectives. L'une d'elle trouvera la mort, l'autre une reconnaissance. Florence Vidor donne une jolie dimension faite de douceur et de détermination à Judith, Madge Bellamy est crédible dans le rôle de Nan, la pauvre victime à laquelle les hommes n'auront jamais rien donné dans le fond si ce n'est des coups, des insultes ... même si on suppose que David l'a aimée sincèrement.
Lloyd Hughes a le rôle du frère faible qui préfère se mentir à lui-même et aux autres, Theodore Roberts et Tully Marshall représentent deux aspects masculins terribles : l'un violent, vénal et sans scrupules, l'autre froid, pétri de moralité rigide et bourré de certitudes dépassées sans remise en question. Gertrude Claire en impose dans le rôle de la femme soumise qui ne contrera jamais son mari. Edward Martindel est charmant dans le rôle de l'homme cultivé qui ouvre des portes à la condition féminine, Vernon Dent incarne avec talent le voisin qui cherche une femme économe et sachant s'occuper d'une maison.
Le coeur aura raison de la rigidité du père mais il faudra beaucoup de souffrance et de temps, tant son intransigeance est coriace. 
Bref, ce film touchant vaut largement le détour, on le trouvait en VHS chez Grapevine Video, il semble que les copies qu'il est possible de trouver en DVD soient mauvaises. Ma version est franchement moche, mais l'action l'a emporté sur la qualité, même si j'ai dû m'accrocher pour lire certains intertitres quasi illisibles.

http://content.lib.washington.edu


lundi 27 août 2012

Girl of Gold (The) - John Ince - 1925


Florence Vidor ...
Helen Merrimore
Malcolm McGregor ...
Schuyler Livingstone
Alan Roscoe ...
Ned Loring
Bessie Eyton ...
Ada Tremaine
Claire Du Brey ...
Edith Loring
Charles K. French ...
Lucius Merrimore (as Charles French)

60 minutes environ

Lucius Merrimore (French) est un homme riche. Il possède des mines mais son principal trésor est sa fille Helen (Vidor). Tous deux se rendent à New York où Merrimore fait des ravages. Sa fille par contre est malheureuse car elle n'est pas appréciée pour elle même mais pour sa fortune. Triste, elle téléphone un jour à son père qui lâche son conseil d'administration pour la rejoindre en vitesse à la maison. En chemin le chauffeur manque tuer un enfant sur la route et provoque l'embardée d'une voiture venant d'en face. A son bord se trouve Schuyler Livingstone (McGregor) un jeune homme qui charme Merrimore par ses bonnes manières et sa gentillesse. A la maison Schuyler lui présente sa soeur, Ada Tremaine (Eyton) maman d'un petit Sonny handicapé. Comme Merrimore s'interroge sur les meubles sur le point d'être vendus aux enchères, Schuyler lui avoue avoir été ruiné par un certain Merrimore. Celui-ci se présente alors et décide de lui proposer une affaire : Un chèque de 100'000 dollars lui sera remis si sa fille Helen lui propose de l'épouser. Le jeune homme refuse mais sa soeur le pousse à accepter afin de financer l'opération qui permettra à Sonny de remarcher.
Chez Ned (Roscoe) et Edith Loring (Du Brey), Helen se fait passer pour Helen Wheeler, une parente pauvre afin d'éviter les chasseurs de dots. De même invité, Schuyler fait la connaissance d'Helen et c'est le coup de foudre au premier regard, si bien que Schuyler décide de retourner le chèque à Merrimore pour rompre l''arrangement.  Mais sa soeur ne l'entend pas de cette oreille et détruit la missive tout en annonçant à Helen que son frère va annoncer ses fiançailles avec une riche héritière ...



Le scénario de ce film est un peu simplet mais l'histoire est plutôt sympathique, quelques réparties sont même assez amusantes. L'histoire se complique un peu avec une Edith Loring qui tente de remettre la main sur son ancien flirt en la personne de Schuyler rendant au passage furieux son mari Ned (Les scènes les incluant sont moins sirupeuses et Roscoe excelle dans ce type de rôle). La soeur ne pense qu'à ses intérêts et à ceux de son fils (un mari/père inexistant ?), le père Merrimore tente d'acheter le bonheur de sa fille tout en se montrant sous les traits d'un homme affable, ce qu'il n'est certainement vraisemblablement pas vraiment. Quant à Schuyler il incarne un jeune homme sans trop de caractère mais d'une (trop ?) grande gentillesse. Florence Vidor est charmante dans ce rôle de fille en or.


lundi 9 juillet 2012

Are Parents People? - Malcolm St. Clair - 1925



Betty Bronson ...
Lita Hazlitt
Florence Vidor ...
Mrs. Hazlitt
Adolphe Menjou ...
Mr. Hazlitt
George Beranger ...
Maurice Mansfield
Lawrence Gray ...
Dr. Dacer
Mary Beth Milford ...
Aurella Wilton
Emily Fitzroy ...
Margaret
William Courtright ...
Freebody

60 minutes

Chez des gens aisés, sous le regard navré d'un couple de domestiques, Madame (Vidor) et Monsieur Hazlitt font chacun faire leurs bagages sans se parler. Plus tard chacun évite soigneusement l'autre mais les deux se retrouvent face à face à table. Leur fille Lita (Bronson) quitte son pensionnat revient à la maison à l'appel de sa mère car les deux époux souhaitent lui annoncer leur divorce. Lita ne peut choisir entre sa mère et son père qu'elle aime tous deux et pleure beaucoup.
De retour à Eldridge, le pensionnat pour jeunes filles tenu strictement par la directrice (Fitzroy), Lita se procure un livre sur le divorce dans lequel elle lit que les parents oublient souvent leurs dissensions lorsqu'un problème survient concernant leurs enfants. A côté d'elle sa compagne de chambre, Aurella, écrit à un célèbre acteur nommé Maurice Mansfield qu'elle admire et auquel elle demande de faire un bout d'essai. Les deux jeunes filles cachent bien sûr ces activités qui ne sont pas autorisées par la direction. 
Plus tard à la leçon de gymnastique, une jeune fille un peu corpulente perd l'équilibre et bouscule Aurella qui se retrouve alitée aux bons soins du séduisant docteur Dacer (Gray). Celui-ci remonte le moral à Lita qui est toujours aussi perturbée par le divorce maintenant prononcé de ses parents. A la demande d'Aurella, elle cache sa correspondance avec l'acteur dans son tiroir.
Malheureusement l'une des maîtresses trouve les photos et la lettre d'Aurella et cela conduit à l'expulsion de Lita qu'ils croient coupable. Celle-ci qui ignore encore ce fait est ramenée à la maison par le docteur qui ne semble pas indifférent. Les parents sont catastrophés par ce qui arrive à leur fille. Ils croient comprendre que Maurice Mansfield à quelque chose à voir avec Lita et le convoquent ....

L. Gray, F. Vidor, M. St.Clair, B. Bronson, A. Menjou


Il est finalement encore bien d’actualité ce film qui joue la carte de la caricature. Les comportements sont bien décrits. Le couple ne se parle plus. Chaque parole est mal prise. Monsieur est maladroit, Madame parle trop, bref, ils n'en peuvent plus. Chacun tente d'attirer la jeune fille de son côté. Lorsque leur fille Lita semble avoir des problèmes, le couple se retrouve pour faire face.
Beaucoup de scènes sont plutôt amusantes car la manière de présenter les protagonistes est plutôt légère. La directrice du pensionnat jouée par Emily Fitzroy est parfaite, juste coincée et pincée à souhait. Pourtant elle se permet une ombre de sourire lorsque Monsieur Hazlitt casse un vase dans la salle d'attente. Elle demande alors presque gentiment s'il s'agit d'une maladresse ?
La scène de l'acteur imbu de lui-même est excellente. Encore imbibé dans un rôle ou carrément entre deux rôles, George Beranger s'en donne à coeur joie et mime des scènes qui n'en finissent pas sous le regard plutôt ennuyé de Madame Hazlitt.
Adolphe Menjou et Florence Vidor sont toujours distingués, quoi qu'il arrive. Leur tenues sont magnifiques, les vêtements portés par Florence Vidor superbes. Quant à Lawrence Gray il est charmant. On comprend qu'il soit fâché en découvrant que sa réputation va en prendre un coup.
Betty Bronson a tout du charmant petit lutin. Pas étonnant qu'elle ait été choisie juste une année précédente pour tenir le rôle de Peter Pan dans le film du même nom d'Herbert Brenon.
Le final arrive à émouvoir brièvement, après 60 minutes qui passent vite.


F. Vidor avec George Beranger

mardi 22 novembre 2011

Old Wives for New - Cecil B. DeMille - 1918


Elliott Dexter ...
Charles Murdock
Florence Vidor ...
Juliet Raeburn
Sylvia Ashton ...
Sophy Murdock
Wanda Hawley ...
Sophy in Prologue
Theodore Roberts ...
Tom Berkeley
Helen Jerome Eddy ...
Norma Murdock
Marcia Manon ...
Viola Hastings
Julia Faye ...
Jessie
J. Parks Jones ...
Charley Murdock
Edna Mae Cooper ...
Bertha
Gustav von Seyffertitz ...
Melville Bladen
Tully Marshall ...
Simcox
Lillian Leighton ...
Maid
Mayme Kelso ...
Housekeeper
Alice Terry ...
Saleslady (as Alice Taafe)


70 minutes

Dans une petite ville, Charles Murdock (Dexter), le riche propriétaire d'un champ pétrolifère, ne peut s'empêcher d'envier l'un de ses employés qu'il observe prendre son pique nique avec sa femme aimante .... et se sent bien seul.
Lui-même est marié et père de deux enfants déjà presque adultes. Sa femme devenue presque obèse Sophy (Ashton) passe ses journées à manger du chocolat et à trainer au lit sans se donner la peine de tenir la maison correctement. Charles se souvient au temps où il avait fait sa connaissance, alors jeune et très jolie; il lui propose de vivre séparément et, pour lui donner le temps de réfléchir à sa proposition, décide d'emmener son fils Charley 3 semaines à la chasse.
Alors qu'il vient d'abattre un ours, il fait la connaissance de Juliet Raeburn (Vidor), une jeune femme qui possède une boutique de mode très en vogue à New York. Son fils Charley lui ayant fait raser sa moustache pour le faire passer pour son frère, une romance débute jusqu'au moment où Charles se rend compte qu'il est vraiment amoureux et qu'il lui avoue être marié et avoir deux enfants. Les deux amants se séparent et Melville, le secrétaire de Charles, s'arrange pour rendre jalouse Sophy en déposant un mouchoir ayant appartenu à Juliet sur le bureau. Dès lors, Sophy refuse de divorcer...



Un film qui ne peut qu'interpeller. En effet, la caricature est extrêmement parlante. Sophy n'a plus rien de la jeune et charmante jeune fille qu'elle fut et Charles est resté jeune et séduisant. Le contraste entre Sophy et Juliet est bien sûr convaincant (et franchement rosse en ce qui concerne Sophy, mais un bon exemple à ne pas suivre, en l'occurrence !). Mais quand même il me semble que ce film est bien fortement axé sur les apparences même si l'on sait que les apparences sont aussi quelque part un reflet de soi-même ... Cecil B. DeMille ne tente pas de nous apporter plus de profondeur (Les enfants n'ont en aucun cas l'air perturbés face aux problèmes conjugaux de leurs parents - Mais il est vrai qu'il est difficile de leur donner un âge ...)

Le début est attractif, et montre les mains des protagonistes, dont Tom Berkeley, l'associé de Charles qui obtient toujours ce qu'il veut, de Viola Hastings ou de Melville Bladen. Lorsque Charles se remémore d'agréables souvenirs, une image parfumée composée de fleurs que l'on imagine capiteuses sans peine l'entoure : c'est très joliment fait, et très parlant.
J'ai bien aimé le personnage de Gustav von Seyffertitz qui lui n'hésitera pas à courtiser Sophy qui commencera alors une nouvelle vie. On peut imaginer qu'il la courtise dans le but de s'approprier sa nouvelle fortune, mais il le fait de manière charmante en tous cas !
Ce film est très agréable à suivre, surtout si l'on est dans la tranche d'âge des personnages car cela permet de se remettre en question ! Les costumes sont particulièrement sophistiqués : une tonne de fanfreluches, des plumes, plusieurs couches superposées, des breloques, des matières qui paraissent très luxueuses... Très joli à regarder d'un point de vue mode de l'époque !

Le message n'est pas très clair par contre : la plupart des hommes sont montrés comme des égoïstes intéressés (Berkeley ne pense qu'à s'amuser avec de jeunes femmes, Bladen à l'argent de Sophy - ou bien ?); Mis à part Murdock, qui lui a un rôle moins clair à définir car il semble avoir besoin qu'on s'intéresse à lui et qu'on flatte sa vanité masculine, d'amour ou de romance, de piment dans sa vie, d'une jolie femme, ou de tout cela à la fois ? les femmes se montrent comme des chasseuses d'hommes qui une fois mariées se laissent aller ...
Le seul message que j'y vois c'est de changer si ça ne va pas... donc il ne faut pas compter trouver dans ce film un message concernant le développement personnel, ni imaginer que l'adversité est un bon moyen pour apprendre à se connaître.

Dexter est attractif dans le rôle de cet homme doux et honnête. Florence Vidor encore toute jeune est bien jolie, les autres protagonistes sont tous très bien aussi.







Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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