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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 22 avril 2020

Why Be Good? - William A. Seiter - 1929



C'est le week end. Winthrop Peabody Jr. le fils du propriétaire des grands magasins locaux, donne une soirée entre amis à la maison. Tout le monde s'éclate et danse en buvant de l'alcool.

De son côté, Pert Kelly, une employée des magasins en question, sort en boite avec deux copines et participe à un concours de danse qu'elle gagne haut la main tant son énergie est éclatante.

Un peu plus tard, impressionné par ses talents, un certain Jimmy qui écume les bars en quête de conquêtes entame les préliminaires pour se rapprocher de Pert. Celle-ci qui ne pense pas à mal et aime s'amuser accepte de le suivre dans un dancing célèbre de la ville, le Boiler.

Les deux jeunes gens se retrouvent dans une cabine privée et l'ambiance bat son plein Jimmy boit beaucoup tandis que Pert fait seulement mine de tremper les lèvres dans la coupe.

Un peu plus tard Winthrop et deux copains font leur apparition et Pert lui fait un clin d'oeil. Winthrop de son côté ne ne montre pas insensible aux charmes de la jeune fille.
Tous deux s'éclipsent donc et finissent la soirée ensemble tant et si bien que Winthrop ramène Pert à 3 heures du matin. Comme ils font du bruit dans l'escalier Pa Kelly sort pour demander du calme. Les deux jeunes gens se promettent de se revoir le lendemain à 19h00.

Le lendemain, le père de Winthrop est heureux de voir son fils commencer sa carrière au sein des grands magasins. Assigné aux arrivées tardives, Winthrop n'a aucune chance face aux demoiselles qui lui font face. Lorsque Pert arrive elle aussi au bureau après être arrivée en retard au travail, Winthrop ne sait quoi dire mais lorsque son père entre dans le bureau pour voir comment son fils se débrouille, il met Pert à la porte pour montrer son autorité.

Celle-ci ne comprend pas et ne se présente pas au rendez-vous mais retrouve Winthrop qui l'attend depuis deux heures devant sa maison. Il exprime ses regrets mais pour se venger, Pert lui dit qu'il n'est que 9ème sur sa liste et qu'il peut lui envoyer une poupée de papier.
Ma Kelly la réconforte et qu'elle n'est pas la surprise de la jeune fille lorsqu'elle reçoit un immense carton avec de beaux vêtements.
Après que les deux jeunes gens se soient expliqués, Winthrop confie à son père qu'il aime Pert. Celui-ci n'apprécie pas trop la nouvelle. Ainsi lorsqu'il la voit danser comme une folle avec son fils au cours d'une soirée fait-il tout ce qu'il peut pour discréditer la jeune fille...



Colleen Moore est toujours adorable et quel que soit l'action c'est toujours un plaisir de la regarder.
De plus elle forme un beau couple avec Neil Hamilton.

La morale de cette histoire est un peu brinquebalante. En effet la jeune fille prétend que seules les jeunes filles qui se montrent libres ont du succès avec les garçons et qu'il est certain que Winthrop ne l'aurait pas fréquentée si elle était restée assise chez elle à tricoter. Ce n'est certainement pas faux mais cela n'explique pas comment Pert a pu suivre un gars comme Jimmy.

Mention spéciale pour Bodil Rosing qui compose une mère magnifique et John St Polis et Edward Martindel incarnent très bien les pères !



84 minutes

Colleen Moore ... Pert Kelly
Neil Hamilton ... Winthrop Peabody Jr.
Bodil Rosing ... Ma Kelly
John St. Polis ... Pa Kelly (as John Sainpolis)
Edward Martindel ... Winthrop Peabody Sr.
Eddie Clayton ... Tom
Lincoln Stedman ... Jerry
Louis Natheaux ... Jimmy Alexander
Collette Merton ... Julie
Dixie Gay ... Susie



mercredi 25 janvier 2017

The Family Secret - William A. Seiter - 1924


A New York, il y a longtemps. Margaret Selfridge aime Garry qu'elle a épousé secrètement. Comme son père refuse qu'elle courtise un apparent coureur de dote, elle rencontre son amoureux dans le jardin.
Sa tante Abigail et son père voient le couple se bécoter par la fenêtre et le vieux Selfridge chasse Garry sans pitié avant d'envoyer Margaret au loin quelque temps dans l'espoir qu'elle oublie le pauvre garçon. Lorsque Margaret revient au foyer, elle ramène sa fille de quelques mois et annonce à son mari que son père n'aura pas de difficulté à apprécier la situation maintenant qu'il est grand-père. Las, loin s'en faut, Selfridge n'apprécie pas du tout la surprise et chasse à nouveau Garry qui pense avoir la bonne idée pour voir sa femme et sa fille de s'introduire de nuit dans la maison. Bien sûr un policier faisant sa ronde aperçoit la fenêtre ouverte et pense aussitôt à un cambriolage. Selfridge en profite pour faire arrêter le pauvre garçon qui est aussitôt jeté en prison pour 4 ans et demi.

Pendant ce temps sa pauvre fille Peggy est éduquée par une femme acariâtre qui lui lit des romans à l'eau de rose, tandis que sa mère alitée est sous la coupe d'une garde chiourme peu amène.
Ballotée en tous sens la petite Peggy fait des connaissances dans la rue et rencontre un monsieur accompagné d'un chien qui n'est autre que son père lorsqu'elle a mangé trop de bananes. Ignorant tenir sa fille, Garry l'emmène au poste de police qui appelle les Selfridge.

Petit à petit Margaret reprend le contrôle de sa vie et le vieux Selfridge s'adoucit ...


Petite histoire sans trop de prétention qui donne lieu à quelques revirements peu plausibles. Toutefois on a le plaisir de voir les rues de cette époque et la charmante Baby Peggy. Le reste n'est qu'un pretexte pour la mettre au centre de l'histoire.

On trouve le film chez Grapevine ou en ce moment sur la toile.

Image : MoMA

70 minutes



Baby Peggy ...
Peggy Holmes
Gladys Hulette ...
Margaret Selfridge
Frank Currier ...
Simon Selfridge
Lucy Beaumont ...
Miss Abigail Selfridge
Edward Earle ...
Garry Holmes
Martin Turner ...
Uncle Mose
Elizabeth Mackey ...
Aunt Mandy
Martha Mattox ...
Nurse Sneed
Cesare Gravina ...
Tomaso Silvano

Edward Earle

mardi 18 mars 2014

Helen's Babies - William A. Seiter - 1924

 


Les Lawrence sont les parents de deux petites filles qu'ils élèvent selon les préceptes du livre écrit par le frère de Madame, Harry.
Lorsque Harry décide de venir leur rentre visite pour se reposer, le couple décide de lui confier leurs filles Toddie et Budge. Ignorant ce fait, Harry arrive en train dans lequel les parents sautent pour prendre quelques jours de congé bien mérité. Avant de partir ils présentent à Harry leur voisine, Alice Mayton, une admiratrice de Harry. Troublé par les événements Harry monte à bord de la voiture dans laquelle prend aussi place Alice. En chemin ils découvrent Toddie pendue à une branche d'arbre depuis laquelle elle tentait de récupérer sa poupée. Heureusement elle tombe dans la voiture au moment où elle passe. Plus tard Harry dégringole de l'arbre en essayant de récupérer la poupée de la petite fille.
A la maison les deux gamines décident de l'aider à défaire ses bagages, bonjour les dégâts ! Harry calme ses nerfs en faisant une très grande promenade dans la campagne. Lorsque vient le moment de mettre au lit les demoiselles, les problèmes ne font que s'accumuler. Le matin Toddie réussit à passer par la fenêtre pour réveiller son oncle, bref, le livre écrit par Harry est très théorique, surtout que Harry n'a aucune expérience avec les enfants. En fait il a écrit ce bestseller sur les conseils de son éditeur qui lui a promis le succès ...

Pauvre Harry, on comprend son désarroi, les petites filles enchainent catastrophe sur catastrophe avec un entrain qui ne faiblit pas. Trop gentil, Harry se laisse tout faire à tel point qu'il ne voit pas la gentille voisine qui pourtant n'a d'yeux que pour lui. Heureusement de catastrophe en catastrophe les deux vont finir par se rapprocher. On aura droit encore à un suspens final avant le happy ending.
Un gentil film dont le rythme est un peu lent et qui tire en longueur à voir pour l'adorable Baby Peggy, le charmant Edward Everett Norton et les fans de Clara Bow qui n'a que 19 ans dans ce film.

Avant Shirley Temple, Baby Peggy était une star enfant qui a tourné un très grand nombre de films dans les années 20. Toujours en vie de nos jours Baby Peggy a en outre écrit plusieurs livres sous le nom de Diana Serra Cary.
85 minutes

Baby Peggy ...
Toddie
Clara Bow ...
Alice Mayton
Jeanne Carpenter ...
Budge (as Jean Carpenter)
Edward Everett Horton ...
Uncle Harry
Claire Adams ...
Helen Lawrence
George Reed ...
Rastus, the coachman
Mattie Peters ...
Mandy, the housekeeper
Richard Tucker ...
Tom Lawrence







dimanche 16 juin 2013

The Cheerful Fraud - William A. Seiter - 1926


Reginald Denny ...
Sir Michael Fairlie
Gertrude Olmstead ...
Ann Kent
Otis Harlan ...
Mr. Bytheway
Emily Fitzroy ...
Mrs. Bytheway
Charles K. Gerrard ...
Steve (as Charles Gerrard)
Gertrude Astor ...
Rose


70 minutes


Après quelques années passées à l'étranger, Sir Michael revient à Londres. Alors qu'il sort de son immeuble sous la pluie il se cogne contre Ann Kent, une charmante jeune femme cachée sous son parapluie. Charmé il tente de faire sa connaissance et la suit alors qu'elle retourne retrouver son patron, M. Bytheway. Au bureau il comprend qu'un certain Simpson est engagé pour devenir le secrétaire du patron qui s'en va rejoindre sa femme dans leur propriété de campagne. Michael intercepte le vrai Simpson et prend sa place mais pendant ce temps un cambrioleur poursuivi se réfugie dans sa chambre où, pour donner le change et échapper aux policiers, il finit par se faire passer pour Fairlie pour répondre au téléphone. Justement c'est Madame Bytheway qui cherche à inviter Sir Michael, sa réputation n'étant plus à refaire. Ainsi le faux Sir Michael et le faux M. Simpson alias le vrai Sir Michael se retrouvent sous le même toit. Les choses se compliquent lorsqu'une jeune femme fait son apparition pour faire chanter Bytheway, un coureur de jupons ...

Le début tarde un peu long à se mettre en place. Ainsi on a droit à la rencontre de Sir Michael et d'Ann sous la pluie et cela dure un certain temps.  Les choses deviennent un peu plus croustillantes avec l'arrivée de Gertrude Astor alias Rose une jeune femme qui sait visiblement user de ses charmes. Otis Harlan se montre très bondissant (comme toujours il me semble d'ailleurs) et la palme revient comme souvent à Emily Fitzroy, excellente dans le rôle de cette maitresse femme qui porte une perruque blonde car c'est bien connu, les hommes préfèrent les blondes. La bouche en cul de poule elle se mêle de tout et bien sûr provoque un tas de situations cocasses.
Ainsi de fil en aiguille chacun finira par retrouver la place qui lui appartient !


vendredi 4 mai 2012

Mad Whirl (The) - William A. Seiter - 1925



May McAvoy ...
Cathleen Gillis

Jack Mulhall ...
Jack Herrington

Myrtle Stedman ...
Gladys Herrington

Barbara Bedford ...
Margie Taylor

Alec B. Francis ...
John Herrington

Ward Crane ...
Benny Kingsley

George Fawcett ...
Martin Gillis

Marie Astaire ...
Julia Carling

Joseph Singleton ...
Spivens (as Joe Singleton)

65 minutes

A l'âge du jazz, des parents permissifs organisent des parties tous les soirs, en particulier les samedis qui se prolongent jusqu'au petit matin. Leur fils Jack a de nombreux amis tout aussi oisifs que lui, les journées se passent entre la plage et les préparatifs pour les soirées où l'alcool coule à flots et une fumée épaisse assombrit le salon. A chaque lendemain le même scenario se répète, gros maux de têtes et bromure pour tous, honorable tentative pour se remettre d''aplomb.
En ville le vieux Gillis tient le drugstore après avoir tenu un bar qui a été fermé. Sa fille Cathleen l'emmène à bord de son buggy pour une livraison de ginger ale chez les Herrington. Jack reconnait en elle une vieille copine de classe et tombe sous les charme de la jolie demoiselle qu'il n'avait pas revue depuis fort longtemps. Celle-ci n'est pas non plus insensible au charme de Jack mais quand celui-ci se retrouve au milieu de ses amis qui les charrient, elle fuit. Un soir Jack se retrouve sur la plage esseulé, Cathleen s’épanche mais Jack est trop saoul pour l'écouter. Le lendemain le cheval de Cathleen s'emballe et Jack pose en sauveur alors qu'il n'a rien eu à faire, le cheval s'étant arrêté tout seul. Jack est un beau parleur et le père de Cathleen la met en garde et lui interdit de le voir. Un jour pourtant il apparait alors qu'elle sort de l'église locale ...



Ce film montre des parents qui apprennent via leurs enfants. Les parents de Jack veulent se montrer modernes de manière à attirer les jeunes chez eux afin, disent-ils, de garder un œil sur eux et les empêcher de faire des bêtises. Hum, visiblement le problème est ailleurs. Au début du film on a droit à un aspect moins reluisant de leur personnalité : en effet chacun a un rencard avec une personne de sexe opposée qui est assez louche. Du coup on peut en conclure qu'on a affaire à des parents qui tentent de rester jeunes à tous prix voire à n'importe quel prix sans se soucier de l'image qu'ils donnent à leur fils.
La pauvre Cathleen en la personne de May McAvoy est bien courageuse de se lancer dans la vie commune avec Jack alias Jack Mulhall qui est craquant, difficile de résister à son regard de chien battu, il faut l'avouer. Mais que faire avec un mec pareil ? il ment, puis s'excuse, boit comme un trou, a des amis impossibles, bref, le gars mignon tout plein qui va user son monde sans doute. La promesse d'une vie haute en couleurs, certainement, et d'ailleurs qui peut prédire l'avenir ? Peut-être que Jack verra la lumière et trouvera une voie qui lui permette de s'épanouir en prenant ses responsabilités ? On ne peut que le souhaiter pour le salut de ce couple sympathique.

Dans ces années là, de nombreux films tournent autour de ce thème, on sent le tournant d'une ère, entre des parents traditionnels et strictes ou d'autres au contraire qui se lâchent en même temps que leurs enfants et des jeunes qui revendiquent déjà une certaine liberté.




jeudi 1 mars 2012

The White Sin - William A. Seiter - 1924



Madge Bellamy ...
Hattie Lou Harkness
John Bowers ...
Grant Van Gore
Francelia Billington ...
Grace Van Gore
Hallam Cooley ...
Spencer Van Gore (as Hal Cooley)
James Corrigan ...
Peter Van Gore
Billy Bevan ...
Travers Dale
Norris Johnson ...
Grace's Aunt
Ethel Wales ...
Aunt Cynthia
Otis Harlan ...
Judge Langley
Myrtle Vane ...
Mrs. Van Gore
Arthur Millett ...
The Doctor
James Gordon ...
Yacht Captain

75 minutes

A Farm Center, un patelin quelconque. Hattie Lou vit avec sa tante Cynthia, une femme acariâtre et sans cœur qui la fait travailler sans répit et ne lui accorde aucun loisir et qui "has no room for charity in her bigoted soul". Le jour d'une fête alors qu'Hattie Lou a confectionné une robe secrètement, la mégère lui interdit de se monter ainsi attifée en Jezabel.
Hattie Lou se rend compte que le train qui passe en général sans s'arrêter à Farm Center est immobilisé. Comme elle rêve de romance et d'aventures elle s'approche et aperçoit les voyageurs, de riches personnes, les van Gore et leurs amis. Une femme de chambre est renvoyée car elle résiste aux assauts des jeunes gens. Hattie Lou prend sa place et se prépare à une croisière. Spencer Van Gore la poursuit de ses assiduités et lui promet le mariage. Comme Hattie le prend au sérieux, il monte un mariage bidon par le capitaine du bateau. Mais celui-ci a une fille et il s'arrange pour que le bateau se retrouve secrètement à plus de 3000 miles de la côte rendant ainsi le mariage légal. L’écœurant Spencer renvoie Hattie Lou, persuadé de lui avoir joué un bon tour ...



C'est l'histoire de Cendrillon en pire dont "Romance—tempting us to escape from the gray realities of today into the rose-colored land of tomorrow" résume bien le thème. Hattie Lou est l'incarnation de la jeune fille naïve et rêveuse qui se fait avoir de la manière la plus abjecte qui soit. Difficile à croire pourtant qu'un Capitaine se rende complice d'une telle chose (mais bon les capitaines d'aujourd'hui ne se montrent pas toujours à la hauteur finalement si l'on se réfère au naufrage récent d'un bateau de croisière dont je ne citerai pas le nom). La sœur de Spencer n'est pas consistante non plus. Elle renvoie la femme de chambre parce qu'elle refuse les avances de Stubby, l'ami un peu débile de Spencer, mais par contre semble protéger Hattie Lou. Enfin jusqu'à un certain point car elle avalise les actes de son frère en ne les dénonçant pas et lui garde son affection.

Madge Bellamy incarne plutôt bien Hattie Lou, ce genre de rôle de fille sans trop de caractère lui va comme un gant. Elle en fait toutefois quelquefois un peu trop dans la gestuelle, mais ce style va avec l'époque. Hallam Cooley est terrible, la tête à claque par excellence. John Bowers est toujours adorable avec son regard intense mais il n’apparait qu'après le changement de bobine, soit vers la fin, dans le rôle du frère dont on ignorait l'existence et qui a été blessé durant la guerre.

On peut reprocher à ce film d'exploiter toutes les voies du mélodrame : la pauvre fille exploitée, les méchants riches, la cruauté de l'abuseur, la précarité d'Hattie et de son bébé, le pauvre gentil frère blessé à la guerre, l'incendie, puis le final où tout à coup l'affreux frère passe à l'action etc. Pour s'éviter de trop en faire quand même, le réalisateur saute deux années durant lesquelles, son bébé vivant on ne sait où, Hattie semble vivre sous les ponts mais retrouve des vêtements convenables pour se présenter à la famille Van Gore. C'est excessif et tiré par les cheveux quand même.

Malgré tout on a droit à quelques très jolies scènes, par exemple celle où Hattie et Grant jouent aux échecs, quelques très beaux regards sont échangés, des mains tentent de se toucher, c'est charmant.

On trouve ce film chez Grapevine.

dimanche 4 septembre 2011

Little Church around the corner (The) - William A. Seiter - 1923



Claire Windsor ...
Leila Morton
Kenneth Harlan ...
David Graham
Hobart Bosworth ...
John Morton
Pauline Starke ...
Hetty Burrows
Walter Long ...
Big Hex Poulon
Cyril Chadwick ...
Mark Hanford
Alec B. Francis ...
Reverend Bradley (as Alec Francis)
Winter Hall ...
Doc
Margaret Seddon ...
Mrs. Wallace
George Cooper ...
Jude Burrows
Stanton Heck ...
Burt Wilson
Fred R. Stanton ...
The Sheriff (as Fred Stanton)
Winston Miller ...
Little David - as a child
Mary Jane Irving ...
Little Hetty - as a child

67 minutes

Dans une petite ville minière. Des enfants se chamaillent devant la mine où les pères travaillent à extraire le charbon. David Graham (Miller) prend la défense de Hetty (Irving) une petite orpheline muette et son frère Jude en faisant face à l'affreux Hex, un grand garçon agressif.  David résiste à l'envie de se battre lorsque Hex lui dit que c'est le moment de montrer ses convictions religieuses en tendant l'autre joue. Ce à quoi David répond fort intelligemment qu'il ne lui donnera pas l’occasion de se rendre encore plus mauvais qu'il ne l'est ...David se fâche pourtant lorsque l'affreux Hex s'en prend à son chien qu'il blesse d'une pierre et lui inflige une bonne raclée en retour. Les dimanches, le petit David se transforme en pasteur dans une vieille grange qu'il a baptisée "The Little Church Around the Corner" où de nombreux enfants viennent écouter ses sermons. Un jour l'affreux Hex sème la pagaille parmi ses ouailles en disant que tout cela n'est que du blabla et qu'il n'a qu'à faire un miracle pour prouver ses théories. La petite Hetty étant à ses côtés, David la regarde intensément en lui demandant de parler, mais aucun miracle ne se produit. Les enfants quittent la grange sauf Hetty et Leila Morton, la fille du propriétaire de la mine. Celui-ci (Bosworth) ne tarde pas à venir la chercher dans la grange et, sur la recommandation de l'ingénieur des mines qui l'avait pris sous son aile à la mort de son père, emmène David pour lui donner une éducation auprès du révérend  Bradley.
Bien des années plus tard, David (Harlan) maintenant adulte est devenu un pasteur très considéré par le Révérend Bradley (Francis) qui lui demande de le remplacer dans sa paroisse pendant qu'il prend quelques jours de repos. Mais David, bien qu'amoureux de Leila (Windsor) refuse car il sent confusément que sa place est auprès des siens. Leila tente bien de le faire changer d'avis mais peine perdue, David retourne à la mine alors que les mineurs tentent de faire comprendre à Morton que la section Est de la mine est trop dangereuse pour y extraire du charbon. Morton persiste à y faire travailler ses hommes et un pan de la mine s’effondre bientôt en piégeant quelques mineurs dans les profondeurs. David plonge à leur secours ...

...pas faux, en effet  ...

Une très bonne surprise que ce film. L'image de l'édition Televista n'est pas aussi mauvaise que certains le disent sur Amazon. En tout cas rien de particulier pour l'âge de ce film. De plus la musique d'accompagnement est tout à fait à la hauteur.
La première partie où l'on découvre les enfants est particulièrement charmante et touchante, les enfants étant très expressifs. La deuxième partie avec les adultes complète parfaitement les images du début, l'action est tout à fait sensée et captive l'intérêt sans temps mort. 
Il y a de très bonnes images symboliques, comme celle où, alors que David dit à Morton que les danseurs invités à sa soirée dansent en fait sur le parquet soutenu par le travail des mineurs, et l'on voit effectivement des danseurs évoluer sur un parquet soutenu par des mineurs dans un sous-sol sombre. Une autre image qui reste est celle des sauveteurs dans un étroit conduit peu éclairé qui se passent les corps des victimes ... des images percutantes et originales ! les textes et les noms des protagonistes sont eux-aussi très parlants ...
Lors de l'attente devant la mine par les parents des mineurs coincés, les visages sont comme figés pour certains et douloureux pour d'autres. Les nombreux plans appuyés montrant les figurants sont excellents
Claire Windsor est jolie comme un coeur, Kenneth Harlan très séduisant, les enfants charmants, Pauline Starke est très émouvante dans le rôle de Hetty, la petite muette, bref, que demander de plus ? Si comme moi un p'tit miracle ne vous fait pas peur, ce film est pour vous !

Le canari c'est pour s'assurer qu'il y a bien de l'oxygène !

la petite Hetty ...



samedi 9 octobre 2010

Skinner's Dress Suit - William A. Seiter - 1926



Reginald Denny ...
Skinner
Laura La Plante ...
Mrs. Honey Skinner
Ben Hendricks Jr. ...
Perkins
E.J. Ratcliffe ...
McLaughlin
Arthur Lake ...
Tommy
Hedda Hopper ...
Mrs. Colby
Lionel Braham ...
Jackson
Frona Hale ...
Mrs. McLaughlin
William H. Strauss ...
Tailor
Betty Morrissey ...
Miss Smith
Lucille De Nevers ...
Mrs. Crawford
Lucille Ward ...
Mrs. Jackson
Lila Leslie ...
Mrs. Wilkins
Broderick O'Farrell ...
Mr. Wilkins

70 minutes

 Honey Skinner (Laura La Plante) est très fière de son mari et le convainc d'aller demander une augmentation à ses employeurs. (Denny) tente sa chance alors qu'un gros client vient de renoncer à un contrat. Lorsqu'il arrive à la maison, Honey a préparé une fête, convaincue que son mari a été augmenté. Dépité Skinner n'a pas le coeur de la détromper et lui annonce pour lui faire plaisir un salaire grossi de $10 par semaine. Toute de suite Honey tire des plans sur la comète en achetant de couteux habits de soirée pour qu'ils puissent participer à la grande soirée organisée chez les McLaughlin en l'honneur du pasteur. Au bureau Skinner découvre les derniers pas de danse à la mode le Savannah Shuffle (si je ne m'abuse !) et l'apprend à sa femme. Le couple va faire sensation à la soirée mais bientôt Skinner se fait licencier de l'entreprise ....




Une comédie plaisante et enlevée au son du Charleston. On commence par découvrir la vie bien organisée du jeune couple et l'ambition de la jeune femme. Reginald Denny est charmant et fait des mimiques hilarantes, Laura La Plante en blonde extravertie sympathique lui impose ses vues et donne le change. Des scènes qui vous rappellent forcément des situations vécues, l'arrivée dans le beau monde et le grand nombre de personnes auxquelles on ne sait que dire, le malaise ambiant, le succès lors de l'intérêt provoqué par la nouvelle danse ...
Puis les dépenses qui augmentent en même temps que les revenus deviennent inexistants, la lutte pour garder les apparences, ... et le coup de chance final. Ce n'est certainement pas un film moralisateur, mais du pur divertissement avec quelques moments hilarants, le tout est bien agréable à regarder après une dure journée de travail.



Titres français (incomplet)

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